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« Qu’on nous fiche la paix et laissez-nous travailler ! » : UIMM, MEDEF et FFB, le triple coup de gueule contre les contraintes normatives !

« Ils n’ont pas mâché leurs mots et réclament un allégement des normes et des contraintes, depuis la fiscalité jusqu’au niveau de la rigueur administrative ! Jean-Dominique DAGREGORIO (UIMM), Cyril CHARETIE (FFB) et Didier MICHEL (MEDEF) ont demandé à l’Etat et à l’Europe « qu’on leur fiche la paix afin de les laisser travailler en toute sérénité pour développer leurs entreprises » qu’ils représentent dans leurs syndicats patronaux. Une cérémonie des vœux aux messages musclés à la Maison de l’Entreprise où officiait en monsieur Loyal, Claude VAUCOULOUX ! ». « Ils n’ont pas mâché leurs mots et réclament un allégement des normes et des contraintes, depuis la fiscalité jusqu’au niveau de la rigueur administrative ! Jean-Dominique DAGREGORIO (UIMM), Cyril CHARETIE (FFB) et Didier MICHEL (MEDEF) ont demandé à l’Etat et à l’Europe « qu’on leur fiche la paix afin de les laisser travailler en toute sérénité pour développer leurs entreprises » qu’ils représentent dans leurs syndicats patronaux. Une cérémonie des vœux aux messages musclés à la Maison de l’Entreprise où officiait en monsieur Loyal, Claude VAUCOULOUX ! ». Crédit Photos : Thierry BRET.

Ras-le-bol des contraintes et autres restrictions normatives qui pullulent et pénalisent la productivité et l’emploi dans les entreprises ! Qu’elles émanent de Bruxelles ou de Paris ! Hier soir, lors de la cérémonie des vœux de trois syndicats patronaux icaunais aux milieux économiques, l’UIMM, le MEDEF et la FFB, représentés par leurs présidents, n’y ont pas été de main morte pour exprimer le fond de leurs pensées, en guise de grande résolution avec la nouvelle année qui débute. Si elles ne sont pas les « vaches à lait » de l’Etat, elles n’en demandent pas moins un allègement et une simplification très nette des contraintes administratives qui freinent leur expansion…

 

AUXERRE : Des vœux à la puissance trois étaient proposés jeudi en début de soirée à la Maison de l’Entreprise. Et pas n’importe lesquels ! Ceux adressés aux milieux économiques de notre territoire par les représentants de syndicats patronaux qui possèdent un poids certain dans le monde des affaires : le MEDEF, l’UIMM et la FFB ! Une trilogie de prises de parole pourtant à l’unisson quant au message essentiel à distiller à un public conquis d’avance : le ras-le-bol généralisé de l’entreprenariat contre les contraintes administratives hors sol et l’ensemble de normes qui plombent la productivité de nos entreprises au quotidien, qu’elles soient TPE, PME ou plus grands groupes.

Une sorte de billard à trois bandes dans le jeu malin proposé par le maître de cérémonie, le délégué général de l’UIMM et du MEDEF, Claude VAUCOULOUX, qui ira crescendo dans la tonalité et la virulence des interlocuteurs, devant tour à tour prendre la parole sur l’estrade de la Maison de l’Entreprise, pleine comme un œuf.

Il est vrai qu’en seconde partie de soirée, tous attendaient la conférence ciselée au cordeau de l’éditorialiste à l’écharpe rouge, le pédagogue éditorialiste Christophe BARBIER.

Mais, pour l’heure, en guise d’amuse-bouche pour mieux chauffer la salle avant un spectacle, le public eut droit aux allocutions successives des trois responsables patronaux du cru. Didier MICHEL, président du MEDEF de l’Yonne – il a succédé à la toujours très souriante Emmanuèle BONNEAU l’an passé -, Cyril CHARETIE, président de la Fédération Française du Bâtiment dans sa représentation départementale et Jean-Dominique DAGREGORIO, le président de l’UIMM, l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie et patron de la société NOGUES, sise à Saint-Fargeau.

 

« Ne jamais baisser les bras dans la difficulté… »

 

Le premier à se présenter sur la scène fut le responsable icaunais du MEDEF. Un Didier MICHEL qui ne se priva pas de critiquer l’incohérence du monde politique actuel : « donnez-nous une ligne claire et les entreprises feront le reste ! ».

En guise d’introduction, l’ancien élu auxerrois de l’époque Guy FEREZ posa une question pour le moins inattendue : « Y a-t-il un Français responsable dans la salle ?! ». Un blanc avant que l’orateur poursuive : « voici la question que je poserai s’il m’était possible d’intervenir à l’Assemblée nationale ! ».

Argumentant ensuite avec plus de sérieux, Didier MICHEL estima que « le bateau France n’a pas encore sombré même si d’importantes voies d’eau ont fait leur apparition ».

Il imputa cela à la pression fiscale et au coût du travail qui ne permettent pas à la France d’être compétitive à l’international. Il y ajouta aussi la capacité de notre pays à innover et à investir mais aussi à créer des emplois.

« Réduisons les charges salariales de nos entreprises et établissons de véritables réformes de l’administration et des dépenses de l’Etat, suggéra le président du MEDEF de l’Yonne, le redressement des finances publiques en dépend… ».

 

 

Les entreprises seraient-elles prêtes à prendre leur part sur lesdites réformes nécessaires au redressement de l’Hexagone ? « Oui, affirma Didier MICHEL,  mais pas à en supporter le poids exclusif ! ».

Pour lui, augmenter les charges sur les entreprises – ce sont déjà les plus élevées d’Europe – afin de trouver de nouvelles recettes pour l’Etat serait « nous faire tomber dans la pseudo-facilité ». Il y va de la compétitivité internationale de la France.

« Fixons-nous des lignes claires, ajouta l’intervenant qui joua de sa main droite avec les micros du pupitre, et des solutions pragmatiques entre partenaires sociaux. Par-delà nos désaccords, ensemble, nous devons construire des compromis. Ils permettront de relever les défis et de garantir la réussite de notre pays… ».

Demandant à la gouvernance étatique, une ligne claire et de la stabilité, Didier MICHEL devait conclure son discours sur ces mots : « entreprendre est une vocation et dans la difficulté, nous ne devons jamais baisser les bras… ». Tonnerre d’applaudissements, on s’en doute !

 

D’une aventure choisie à une aventure subie…

 

S’installa ensuite derrière le pupitre, Cyril CHARETIE, président de la FFB 89. Après les salutations d’usage, le chef d’entreprise, spécialisé dans le bâtiment, s’abstint de tout bilan chiffré de l’année écoulée. « Ce serait faire la part belle aux dépôts de bilan dans notre secteur d’activité, dit-il avec peut-être une pointe d’ironie dans la voix. Une chose est sûre : dès les premiers éléments informatifs distillés par l’orateur, le climat fut quelque peu plombé. Carnets de commandes en chute libre, nombre de logements en construction à bout de souffle, commande publique en berne, tergiversations gouvernementales à n’en plus finir… : le tableau, très sombre, était brossé ! Face à cette litanie, il souhaita évoquer longuement les valeurs de l’entreprenariat.

« Entreprendre, c’est agir, innover, prendre des risques pour transformer les idées en réalisations concrètes. L’entreprenariat, c’est un moteur puissant de création de richesses et de dynamisme pour le territoire. Sans entrepreneurs, il n’y a pas d’économie… ».

De vrais passeurs de témoin, en somme, entre respect et valeurs dont l’intégrité, le délai imparti des chantiers dans son cas, et travail bien fait.

Des valeurs de plus en plus marginalisées pour le président de la FFB 89, de nos jours. Surtout, après le COVID, où les loisirs semblent avoir pris le dessus sur la valeur travail auprès de toutes les castes de la population hexagonale.

« Il y a encore quelques années de cela, nous prenions le temps de communiquer entre nous et apprendre à nous connaître, observe avec un zeste d’amertume Cyril CHARETIE, avec les notions de confiance et de partage… ».

 

 

Une communication verbale qui a laissé malheureusement la place aux mails et aux SMS, froids et individualistes, regrette le président de la FFB 89, « tout est instable ».

Quant à l’entreprenariat, du fait de l’inertie de l’administration et des chausse-trappes en tout genre, c’est devenu un véritable parcours du combattant.

« Ce n’est plus une aventure choisie, souligne-t-il, mais une aventure subie ! ». Un monde professionnel à la dérive, coincé entre normes et systèmes de contrôle…Une charge mentale bien trop importante à supporter pour les patrons, y compris pour les services de l’Etat.

« Levons les voiles et faisons preuve de courage, insista l’intervenant, nous devons impérativement alléger toutes les contraintes quotidiennes pour nous permettre, nous autres entrepreneurs, de se concentrer sur l’essentiel. Innover et créer de l’emploi en développant nos structures. Rendons notre système plus accueillant pour celles et ceux qui veulent entreprendre en allégeant la fiscalité ! ».

Alors, les entreprises reprendront-elles leurs lettres de noblesse en qualité d’acteur économique et sociale plutôt qu’en qualité de vaches à lait fiscales ?! C’est ce que désire en tout cas le responsable de la Fédération du Bâtiment de l’Yonne !

 

La capacité de résilience des industriels à relever les défis

 

Le dernier à prendre place à la tribune fut le président de l’UIMM de l’Yonne, Jean-Dominique DAGREGORIO. Un habitué de la prise de parole, même dans les instances nationales.

« Malgré ces retrouvailles festives et la présentation des vœux, il n’est pas possible d’occulter les difficultés qui se présentent devant nous, débuta-t-il, les chefs d’entreprises sont confrontés chaque jour à une ribambelle de problèmes ! Mais, je ne vais pas verser du côté des pleureuses et dans le dolorisme ! Au lieu de nous plaindre, il nous faut construire : c’est l’ADN des chefs d’entreprise ! Mais, pour cela, il faut que les conditions soient favorables… ».

Clin d’œil appuyé à l’art (mais pas la vertu !) de la complexification à la française, un « savoir-faire » typiquement bien de chez nous !

« La contrainte y gagne ce que l’efficacité y perd, ajouta le patron de NOGUES, pendant ce temps-là, les concurrents à l’international prennent de l’avance et remportent des marchés ! ».

Un vrai gâchis, de fait !

« Et comment passer sous silence l’incurie de nos responsables politiques, trop souvent déconnectés des réalités du terrain, et tellement focalisés sur leurs « chicailleries » quotidiennes alors que le bateau « France » est en train de couler (de là à inspirer une chanson à Michel SARDOU ?!) ».

 

 

Un piètre spectacle, pour l’entrepreneur icaunais qui ne mâche pas ses mots.

Reprochant le manque de soutien de la gouvernance à l’industrie française, l’un des piliers de notre économie, Jean-Dominique DAGREGORIO pointa de l’index certaines décisions étatiques prises en ignorance des enjeux bien réels que sont le coût de production, la transition énergétique, l’intelligence artificielle, la compétition internationale…De quoi faire courir des risques immenses à notre économie et par ricochet à la nation.

« Toutefois, nous sommes toujours là, constate optimiste l’orateur, comment ne pas saluer notre résilience ! Cette capacité à nous réinventer et à faire face en relevant les défis… ».

Puis, de poursuivre : « Dieu merci, l’avenir de l’industrie française ne dépend pas uniquement des politiques ! Il repose sur notre dynamisme et notre capacité de rebondir. Nous ne sommes pas des suiveurs mais une armée de défricheurs et de créateurs de richesses. On ne demande qu’une seule chose, au fond : « Qu’on nous fiche la paix et qu’on nous laisse entreprendre ! » ».

L’industrie, moteur de la croissance et de la souveraineté de la France à l’avenir ? C’est certain à l’applaudimètre qui suivit les conclusions de Jean-Dominique DAGREGORIO !

 

Thierry BRET

 

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PRESSE EVASION - Mr Thierry BRET

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