Dans le maniement de la truelle mais pas encore du fil à plomb, laquelle de ces personnalités des forces institutionnelles, politiques et économiques du Sénonais aura su tirer son épingle du jeu, lors de cet exercice toujours très délicat d’une pose de la première pierre, sans se tacher ?! En l’occurrence, il s’agissait d’enduire avec un peu de béton un petit muret devant accueillir, non pas une mais deux pierres, symbolisant l’emplacement de la future station de mobilité gaz, « BioGNC », érigée sous l’égide du groupe ENGIE. Une nécessaire station en termes de développement durable qui recevra dès qu’il y en aura les usages, l’hydrogène…
SENS : Voilà un exercice qu’il n’est pas aussi simple de réaliser ! Même si l’on ne possède pas la gestuelle technique inhérente aux professionnels de la filière du bâtiment et des travaux publics. La pose d’une première pierre.
Dans le cas présent, celle qui symbolise le futur emplacement de la station multi-carburants du Sénonais. Elle était attendue depuis longtemps - élaborée au cœur de la zone industrielle des Vauguillettes avec le concours du groupe ENGIE Solutions et de la société ROUGEOT. Cette dernière ayant à sa charge de la construire.
Livraison envisageable de ce projet, selon Cyril BEAUDET, responsable commercial GN Vert Grands comptes et territoire Sud-Est Régions Bourgogne Franche-Comté, ARA et PACA : le mois de septembre 2024. Prometteur, au niveau des délais…
Certes, le travail à accomplir en ce jour inaugural par les personnalités des forces institutionnelles, politiques et économiques du Sénonais et de l’Yonne avait été mâché et quelque peu facilité par les salariés de l’entreprise ROUGEOT en amont ; ces derniers ayant déjà posé quelques rangées de moellons sur le sol de ce grand terrain, devant recevoir in fine le futur édifice énergétique du Sénonais.
Un premier tandem dans le grand bain : Marc BOTIN et Hervé de ROMEMONT
Mais, fidèle à la tradition, cette pose de la première pierre demeura un temps fort de cette manifestation ponctuée de plusieurs allocutions. Et au petit jeu de savoir lequel de ces acteurs et orateurs du jour allait le mieux réussir l’exercice, on sentait poindre une sorte de jubilation excitante parmi les observateurs ; avec quelques rires à l’appui !
Deux personnalités manquaient pourtant à l’appel. Elles étaient excusées car retenues par ailleurs selon leur emploi du temps au demeurant chargé. Le sénateur de l’Yonne, Jean-Baptiste LEMOYNE et le sous-préfet de Sens, Wassim KAMEL. Dommage, car l’on aurait aimé voir leur dextérité à manœuvrer la truelle contenant du béton sur le petit muret devant recevoir les pierres.
Le premier à se lancer dans le grand bain ne fut autre que Marc BOTIN. Revêtant un gain noir à la main droite et montrant fièrement une truelle toute neuve pour la postérité photographique, le président du Grand-Sénonais n’eut aucune difficulté à se charger de l’exercice où devait lui succéder le référent de « Territoire d’Industrie » Hervé de ROMEMONT, président du directoire des Moulins DUMEE. Convergence d’intérêt entre les deux hommes ? Ils posèrent ensemble la première pierre sur le petit mur, s’entraidant à le faire du mieux possible. Sous le regard de Thierry CADEVILLE, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie qui, lui, ne fut pas convié à manipuler la truelle !
Quand Julien ODOUL et Paul-Antoine de CARVILLE « s’entraident » !
Chacun attendait ensuite avec une réelle impatience les deux protagonistes suivants, devant renouveler l’exercice avec une seconde pierre cette fois : le député de la circonscription, Julien ODOUL et l’édile de Sens, Paul-Antoine de CARVILLE !
Tous deux, un peu moins à l’aise, il fallait en convenir que leurs prédécesseurs, avec l’usage de la truelle et la bonne dose de béton à mettre dans l’ustensile !
D’ailleurs, ils finirent par travailler de concert en s’aidant mutuellement à la dépose du moellon sur son socle ! Tout ceci avec le sourire et quelques bons mots qui fusèrent juste avant les applaudissements de circonstance…
L’équipement porté par ENGIE Solutions et sa filiale GN Vert permettra demain par le biais de sa technologie et de ses offres de services au territoire septentrional de l’Yonne de s’inscrire de manière durable dans la transition écologique. Avec comme curseur, la décarbonation des mobilités dans le Sénonais, enjeu majeur s’il s’en fut dans le cadre de la sauvegarde environnementale.
Un outil qui sera indispensable pour « accompagner le monde économique » dans sa volonté de changement de paradigme et d’évolution de ses pratiques, insistera Marc BOTIN.
Entreprises et collectivités visées par le projet
Concrètement, ce sera dans un premier temps du gaz naturel vert qui devrait être proposé dès l’automne aux utilisateurs économiques (surtout industriels) de ce secteur géographique. La part belle sera faite aussi à l’électricité et demain à l’hydrogène quand les usages s’en feront sentir.
« C’est un modèle gagnant/gagnant pour tous les acteurs économiques, confirma le président du Grand Sénonais, qui demandera à se reproduire à l’avenir ».
Si toutes les filières de l’économie et de l’industrie sont directement concernées par l’apport d’une telle station énergétique, les collectivités ne sont pas omises du dispositif.
« Cela va leur permettre à elles aussi de transformer leurs modes de transport en les verdissant davantage, soulignera Marc BOTIN.
Une première pierre (plutôt deux en vérité !) très symbolique des choix stratégiques vers lequel le Grand Sénonais semble s’orienter dorénavant. Un Marc BOTIN qui devait également remercier la manière dont Hervé de ROMEMONT a défendu le dossier, « de la réflexion jusqu’à demain sa mise en service ».
Rendez-vous est pris, désormais, pour toutes ces personnalités en septembre 2024 à l’occasion de l’inauguration et la mise en route officielle de cette station newlook où personne n’aura besoin de manier la truelle et le béton ce jour-là ! Ouf !
Thierry BRET