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C’est un frein source d’inertie : le principe de précaution sclérose les bonnes initiatives économiques…

« En France, il existe encore trop de freins à la dynamique économique sous couvert du principe de précaution. Ils peuvent être d’origine technocratiques ou idéologiques. Conséquence : plusieurs projets de développements industriels ne s’effectuent pas et se délocalisent ailleurs dans le monde. Les exemples ne manquent pas. Comme en Lorraine où il existe une importante réserve d’hydrogène, pour l’heure inexploitée faute de prise de décision…alors que les modes de locomotion utilisant cette énergie progressent à l’image du transport ferroviaire… ». « En France, il existe encore trop de freins à la dynamique économique sous couvert du principe de précaution. Ils peuvent être d’origine technocratiques ou idéologiques. Conséquence : plusieurs projets de développements industriels ne s’effectuent pas et se délocalisent ailleurs dans le monde. Les exemples ne manquent pas. Comme en Lorraine où il existe une importante réserve d’hydrogène, pour l’heure inexploitée faute de prise de décision…alors que les modes de locomotion utilisant cette énergie progressent à l’image du transport ferroviaire… ». Crédit Photo : Erich WESTENDARP/PIXABAY.

Nos entreprises sont de plus en plus confrontées à l’inertie de nos institutions et à la technocratie ambiante. Ajoutons à cela, les barrières que les écologistes peuvent ériger pour contraindre parfois les industries à fuir le territoire ou renoncer à leur projet de développement. Le principe de précaution achève l’œuvre de l’inactivité prégnante. Si les garde-fous sont nécessaires, les politiques ouvrent depuis quelque temps la voie à la sclérose de l’action et ferment la porte à toute prise de risque entrepreneurial…

 

TRIBUNE : La volonté de l’Etat de ne rien faire d’autre et de ne rien faire du tout pour durer jusqu’en 2027, les règles normatives imposées par l’Europe qui pénalisent de plus en plus les entreprises, le déchaînement de certains groupes écologistes « intégristes » à détruire des infrastructures existantes, le pouvoir donné aux technocrates qui ne veulent surtout pas changer leurs habitudes, et la présence d’un pouvoir déliquescent donnent une idée de l’ambiance générale dans l’Hexagone. Les entreprises du CAC 40 sont enclines à investir dans les pays où la pression des taxes, des impôts et des charges sociales sont les plus faibles. Nous assistons à la faillite d’une mondialisation, chère aux socialistes depuis François MITTERRAND et à Emmanuel MACRON.

Trois exemples significatifs en guise d’illustration. Grand groupe industriel et technologique français, présent au niveau international, SAFRAN brille par sa haute technologie qui opère dans les domaines de l’aéronautique (propulsion, équipements et intérieurs), de l’espace et de la défense. Sa mission est de contribuer durablement à un monde plus sûr, où le transport aérien devient toujours plus respectueux de l’environnement, plus confortable et plus accessible. Implanté sur tous les continents, cette entreprise emploie 100 000 collaborateurs pour un chiffre d'affaires de 27,3 milliards d'euros en 2024, et occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés.

 

Des emplois non créés en France à cause de certaines idéologies

 

SAFRAN s’engage dans des programmes de recherche et développement qui préservent les priorités environnementales de sa feuille de route en innovation technologique. Le directeur général est Olivier ANDRIES et l’Etat détient 11 % du capital. Dans un contexte de développement difficile, le dirigeant de la société a récemment déclaré : « Chaque fois que l’on aura un choix de localisation, je bannirai une offre faite par une ville détenue par une majorité écologiste », a-t-il déclaré, faisant référence à un refus d’implantation d’un nouveau site à Rennes en 2024. Et de poursuivre : « Si c’est pour se faire accueillir par des tomates, ce n’est pas la peine, je ne le ferai pas… ».

Ce projet d’implantation en Ille-et-Vilaine aurait permis de créer 500 emplois à horizon 2029. Un investissement très important dans le domaine militaire compte tenu du contexte géopolitique mais également dans le domaine civil avec la création de ces emplois supplémentaires pour la région concernée.

Or, les écologistes ont scandé au cours d’une manifestation : « C’est militaire et ce n’est pas bien ! ». Ubuesque et contreproductif dans un processus de réindustrialisation, qui plus est dans un soi-disant état de guerre, avec l’Etat français présent dans le capital de SAFRAN ! Cerise sur le gâteau : AIRBUS vient de lancer un programme de construction d’avions fonctionnant à l’hydrogène, au grand dam de BOEING ! 

 

 

Quid de la réserve d’hydrogène d’importance en Lorraine ?

 

Deuxième exemple : la présence d’une réserve d’hydrogène en Lorraine. La découverte d'un gisement potentiel d’hydrogène naturel dans le bassin houiller lorrain donne peut-être un nouvel avenir pour la région. Lequel pourrait être le plus gros réservoir mondial de ce gaz !

De manière générale, l’hydrogène est considéré par beaucoup, comme un levier essentiel pour accélérer l’abandon des combustibles fossiles comme le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Contrairement à ces derniers, sa combustion n’émet pas de dioxyde de carbone (CO2), le gaz à effet de serre (GES) le plus fortement impliqué dans le changement climatique. Aussi, l’espoir est grand de le voir devenir le carburant des véhicules de demain, dotés de piles à combustible (un système qui utilise l’hydrogène et l’oxygène pour produire de l’électricité). Il pourrait aussi servir de combustible propre dans toutes les industries qui dépendent actuellement du méthane : les cimenteries, la sidérurgie, la métallurgie, etc.

C’était sans compter sur les écologistes de la région. Ils accusent la Française de l’Energie, initiatrice des forages pour le captage de l’hydrogène, de transformer la région en nouveau Texas. La Lorraine deviendrait donc Dallas avec son « univers impitoyable », comme le souligne le célèbre feuilleton. Plusieurs actions ont été menées pour faire capoter le projet et des plaintes ont été déposées par la société exploitante contre les militants « écolos », pour diffamation et dégradation de matériel. Quant à l’Etat, il ne bouge pas beaucoup, accusé par la gauche de flirter avec l’extrême droite ! Conséquence : les technocrates ouvrent le parapluie et ne se précipitent pas pour faire aboutir le projet…

 

Un biopétrole aux origines tricolores développé en Espagne ?

 

Troisième et dernier exemple du jour : l’avènement du biopétrole, peut-être une solution d’avenir. Le biopétrole est une forme de pétrole fabriquée à partir d'algues microscopiques qui se nourrissent du CO2. Cette solution inédite, relayée par plusieurs médias en 2011, avait suscité un réel engouement. Le procédé de fabrication est des plus simples : par photosynthèse, des microalgues sont cultivées dans des tubes transparents. Elles sont ensuite récoltées et filtrées pour donner notamment une pâte. Celle-ci par craquage à haute température et à haute pression est transformée en pétrole très similaire à celui que nous connaissons aujourd'hui. L'hydrotraitement de ce biopétrole donnera naissance à des hydrocarbures qui pourront être mélangés à d'autres carburants comme le kérosène, l'essence ou le gazole. « Bio Fuel Systems » veut produire en accéléré et à moindre coût du pétrole tout en dépolluant l'atmosphère. Le processus a séduit de nombreuses entreprises. Les premiers essais de ce nouveau procédé ont été réalisés en Espagne, plus précisément à Alicante par une usine expérimentale ouverte par la société.

Toutefois, au-delà de la réduction des gaz à effet de serre et d’une productivité excellente, les coûts de production sont encore trop élevés. Il s’agit à l’origine d’une invention française. L’Espagne fonce sur ce projet. En France, les écologistes lèvent encore des boucliers : « Les biocarburants, une illusion », « Un danger pour la biodiversité » … La fête continue, mais que l’on se rassure, à terme, on achètera à l’Espagne les biocarburants que nous avions imaginés !

L’inertie nationale est conforme à la mentalité ambiante : ne rien faire, affirmer et dire le contraire dans le même temps, sous la pression de mouvements écologistes qui refusent tout progrès sans aucun fondement scientifique. Doit-on s’étonner que nos entreprises fuient à l’étranger ?

« Technocrates, ce sont les mecs que, quand tu leur poses une question, une fois qu'ils ont fini de répondre, tu comprends plus la question que t'as posée. » COLUCHE.

 

Jean-Paul ALLOU

 

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PRESSE EVASION - Mr Thierry BRET

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