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Ne plus à justifier leur légitimité : les droits des femmes s’imposent à tous grâce aux actions du CIDFF 89

« A la tête de l’antenne départementale depuis plus d’une décennie, la présidente du CIDFF 89 Simone PARIS ne désarme pas pour la cause des femmes et de leurs droits alors que le nombre de violences conjugales et intrafamiliales ne cessent de progresser d’année en année sur le territoire de l’Yonne… ». « A la tête de l’antenne départementale depuis plus d’une décennie, la présidente du CIDFF 89 Simone PARIS ne désarme pas pour la cause des femmes et de leurs droits alors que le nombre de violences conjugales et intrafamiliales ne cessent de progresser d’année en année sur le territoire de l’Yonne… ». Crédit Photo : Thierry BRET.

C’est un peu l’histoire du verre à moitié vide et celui du verre à moitié plein. La métaphore est troublante. Mais, ici, cela se rapporte aux droits des femmes et à l’égalité entre les deux sexes. Donc, quelque chose de très sérieux. Car, une question éthique demeure au premier quart de ce XXIème siècle : est-il normal, et ce malgré les textes de loi qui se succèdent, de constater avec profonde amertume que les représentantes de la gent féminine continuent à subir harcèlement psychique, physique, sexiste et sexuel, au quotidien dans notre société dite « civilisée » ?

 

AUXERRE : L’interrogation méritait d’être posée. Elle le fut en guise de préambule à cette énième assemblée générale du CIDFF de l’Yonne, le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles. Une manifestation annuelle, animée par la présidente de la structure départementale, Simone PARIS. Une question prenant tout son sens dans l’un des départements de l’Hexagone où les violences conjugales et intrafamiliales sont les plus élevées chaque année. Déjà en 2024, à pareille époque, les cheveux des participants à ces travaux toujours passionnants se hérissaient sur la tête quand furent annoncés les chiffres de l’année précédente. 883 personnes vivant à Auxerre avaient été reçues par le service juridique de la structure associative, plus de 1 300 à l’échelle du territoire départemental, pour des faits mêlant étroitement violences physiques et psychologiques à caractère sexistes et sexuelles. Des faits se produisant tant dans le cercle intimiste et privé de la famille mais aussi sur le lieu de travail, avec le plus souvent des menaces verbales, pour ne pas dire plus…

Les quelques hommes présents à cette AG, suivant l’énumération de ces données peu reluisantes, se sont-ils affaissé davantage dans leur fauteuil à l’écoute de ce réquisitoire cinglant contre des représentants de leur sexe ? Simone PARIS a jeté d’ailleurs un pavé dans la mare dès le préambule de ces travaux : « Même là où l’égalité semble acquise, il faut toujours à la femme l’obligation d’en faire davantage, de devoir se justifier, conquérir sa légitimité… ». Sic !

 

Soutenir des femmes devenues des proies à briser psychologiquement

 

Heureusement que le CIDFF 89 existe ! Sinon, il aurait fallu l’inventer. La structure est précisément l’une des composantes judicieuses de l’arsenal de dispositifs destinés à faire changer les mentalités sur le sexisme et les violences envers les femmes. Et là, il y a de la besogne à produire ! Les droits des femmes à protéger en 2025 ? Ce n’est pas de l’histoire ancienne qui aurait pu concerner jadis une fougueuse George SAND ou une révolutionnaire Olympe de GOUGES ! Non, la réalité de ce siècle n’en est malheureusement que trop palpable à la lecture des chiffres et des faits cités par le brillant duo de jeunes juristes qui résume d’un trait l’exercice 2024. L’an passé, Carolane et Julie (les duettistes en question !) ont pu procéder à plus de 1 200 entretiens individualisés dont 227 relevaient de sujets gravissimes autour des violences sexistes et sexuelles. Il n’y a pas que dans les journaux ou à la télévision que s’étalent ainsi de sinistres faits divers où les femmes (voire leurs enfants en sus) représentent d’innocentes victimes. Des proies devenues objets de misérables convoitises…

Le droit des femmes ? Mais, de quels droits parle-t-on véritablement ? Simone PARIS l’explique lors de son intervention liminaire : « c’est aussi à travers le droit des familles, mais aussi le droit du travail, quand cela ne s’applique pas au droit des étrangers, explique-t-elle, tout cela représente nos missions premières au sein du CIDFF 89 ! ».

Certes, il existe les permanences. Utiles, précieuses et rassurantes pour toutes celles qui ne supportent plus de vivre un tel cauchemar et endurer le pire, sous le sceau du silence. Là, grâce à cet espace de communication, il est possible d’épancher son cœur. De se livrer à fond et de parler aussi éducation, prévention, santé mentale, connaissance juridique, etc. Il existe même des ateliers spécifiques proposés auprès des jeunes scolaires – il ne faut jamais omettre les enfants qui vivent dans ce genre d’univers désastreux pour leur construction -, voire destinés aux professionnels.

 

 

« C’est le 08 mars tous les jours au CIDFF 89 ! »

 

Rompue à l’exercice de l’assemblée générale, Simone PARIS dirige depuis plus d’une décennie ce vaisseau amiral de la protection de la femme et de l’enfance. Un navire qui aime aborder des côtes qui lui sont favorables à l’instar de ces manifestations grand public lors de la Journée internationale des droits aux femmes le 08 mars. « Chez nous, rappelle-t-elle avec un zeste d’humour, c’est le 08 mars tous les jours ! ».

Plutôt encourageant en somme pour toutes celles qui vivent dans la peur de l’autre – de leur mari, compagnon ou époux – et qui n’osent plus respirer de crainte de se voir frapper encore une fois.

« Il y a aussi le 25 novembre, ajoute l’épouse de Guy PARIS, président de la structure de réinsertion professionnelle, AMIDON 89, assis au premier rang aux côtés de l’inoxydable Jean-Luc TABOUREAU, correspondant de presse de L’Yonne Républicaine, fidèle suiveur de l’actualité de l’organisme. C’est la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes… ».

Alors qu’il existe à date cent trois entités de la sorte à l’échelle de l’Hexagone, le CIDFF 89 accueille aujourd’hui plus d’une vingtaine d’adhérents bien conscients des réalités que subissent les femmes au sein de leur cellule familiale.

  

Un téléphone pour alerter sur les dangers

 

Parmi les actions maitresses de 2024 pilotées par le tandem de juristes, citons « Angéla dans le Sénonais » et « Mon corps, ton corps, nos droits ». La première comme son appellation l’indique se déroule dans la partie septentrionale de l’Yonne. L’action est destinée à mettre en place et à former les acteurs volontaires d’un dispositif de lutte contre le harcèlement sur le domaine public. La seconde de ces animations se rapporte à Auxerre. Notamment dans les deux écoles du quartier Sainte-Geneviève.

Un autre aspect important se nomme selon le sigle retenu, le dispositif « TGD ». Traduction littérale : le téléphone grave danger. L’Yonne a été retenue par les instances nationales à titre expérimental. Concrètement, des téléphones sont attribués sur décision des procureurs de la République aux femmes concernées par des violences conjugales. Un précieux appareil qui, équipé d’une touche d’alerte, réagit vingt-quatre heures sur vingt-quatre et tous les jours de la semaine en étant relié aux autorités si besoin. 73 femmes en ont été les détentrices en 2023…

Côté finances, la situation demeure favorable au terme de l’exercice 2024 avec un excédent de plus de 26 000 euros dans les comptes.

« Cela nous permet de consolider notre trésorerie, souligne Simone PARIS, mais la prudence est de mise pour le nouvel exercice 2025, année de grande incertitude à plus d’un titre… ».

Puis, optimiste, elle signale que l’activité reste intense, la trésorerie est bonne et que la « boutique » est bien tenue !

Les perspectives de 2025 augurent d’une saison riche en activités avec la poursuite des actions qualifiées d’aller vers, des actions s’appuyant aussi sur les espaces France Services et les élus référents des communes rurales. La visibilité du CIDFF 89 en zones rurales est d’ailleurs revue à la hausse. Dans le Grand Sénonais, l’opération « Angéla » se poursuit avec une soixantaine de commerçants inféodés au concept. Quant à la prévention auprès du premier des publics concernés, elle continuera tout au long de cette année.

Et comme l’écrivait si bien Gisèle HALIMI, « se battre est un devoir, tendre la main aux autres femmes une responsabilité, convaincre les hommes de la justesse de la cause une nécessité… ». A se remémorer sans cesse…

 

Thierry BRET

 

 

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PRESSE EVASION - Mr Thierry BRET

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