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Déchets de l’Auxerrois : et pourquoi ne pas adopter le plan alternatif du collectif d’opposants au projet communautaire ?

« Vice-président de la Métropole grenobloise en charge des déchets, l’écologiste Lionel COIFFARD a apporté du grain à moudre dans les échanges autour du devenir de la collecte des déchets sur l’Auxerrois. Devant une salle comble, il a rappelé qu’il était nécessaire de prendre le temps de la discussion avant d’adopter des solutions ! ». « Vice-président de la Métropole grenobloise en charge des déchets, l’écologiste Lionel COIFFARD a apporté du grain à moudre dans les échanges autour du devenir de la collecte des déchets sur l’Auxerrois. Devant une salle comble, il a rappelé qu’il était nécessaire de prendre le temps de la discussion avant d’adopter des solutions ! ». Crédit Photos : Dominique BERNERD.

C’est devant une salle comble que le collectif « AuxR_M sa collecte en porte à porte » a livré ses contre-propositions au projet voté en Conseil communautaire par les élus de l’Agglomération Auxerroise le 28 septembre dernier. Un plan alternatif qui s’appuie sur l’existant pour en maitriser le coût financier, tout en s’attachant à trouver les meilleures solutions pour apporter un service plus en adéquation aux besoins des habitants du territoire.

 

AUXERRE: Si d’aucuns espéraient que le mouvement ne s’essouffle, c’est raté ! Il y avait foule ce mardi soir dans l’amphithéâtre de la Maison du Bâtiment et malgré le rajout de chaises, beaucoup ont dû rester debout pour écouter les propositions du collectif, opposé à la stratégie de gestion des déchets dans l’Agglomération Auxerroise. Une stratégie échafaudée par la gouvernance actuelle.

Un plan alternatif qui, loin de faire table rase du passé, souhaite avant tout s’appuyer sur l’existant pour éviter tout endettement excessif. Pour l’élue écologiste Florence LOURY, il est important de « se donner des objectifs de réduction ambitieux et chiffrés et traiter les déchets en limitant le plus possible les déplacements… ».

 

Les points d’apport volontaire détériorent la qualité du tri…

 

Avec l’ambition de mener le projet le plus en amont possible et d’y impliquer le plus grand nombre : « pour ne pas l’imposer par la force, il nous faut travailler avec les habitants, les élus des 29 communes concernées, mais aussi les agents de service, bien placés pour faire remonter des propositions car c’est leur métier au quotidien… ».

Obligatoire depuis le 01er janvier dernier, le recyclage des biodéchets sera synonyme de composteurs, bio seaux et autres composteurs d’appartement, le but étant bien de diminuer le tonnage des déchets enfouis.    

Si des améliorations sont à apporter en ce qui concerne la collecte, que ce soit par une redéfinition des fréquences de tournées, l’utilisation de camions à deux compartiments, jumelant ramassage du tri et des ordures ménagères, ou l’adaptation de la taille des véhicules en fonction du type d’habitat, l’enjeu est bien d’améliorer le travail de tri effectué en amont. Comme l’a rappelé l’élue de Jussy, Danièle BOISSON : « on sait bien que la collecte en porte-à-porte facilite la qualité du tri alors que les points d’apport volontaire la détériorent… ». S’appuyant pour cela sur un travail pédagogique à mener auprès de chacun : « on ne tombera pas dans la proposition actuelle d’une brigade verte, nul besoin d’amende. Il nous faudra expliquer, démontrer, répéter les choses, comme cela s’est passé dans le pays coulangeois avec la redevance incitative… ».

 

 

 

La taxation incitative, la seule chose qui marche en France…

 

Un système jeté aux oubliettes dans le projet porté par la majorité actuelle mais qui a fait ses preuves, selon son collègue de Coulanges-la-Vineuse et premier adjoint, Christophe MOUY : « la seule chose qui marche aujourd’hui en France en matière de réduction des déchets, est liée à une taxation incitative ».

Citant pour exemple la collectivité du Coulangeois, passée à moins de 100 kg d’ordures ménagères résiduelles par an et par habitant contre 230 kg dans le reste de l’agglo, diminuant d’autant leur redevance : « quand on vous incite à faire les choses et que vous avez un retour financier, vous êtes un peu plus motivés pour le faire que si on vous dit, faites n’importe quoi, ce sera pareil ! ». Rappelant de concert avec l’élu d’opposition Mani CAMBEFORT, l’intérêt financier pouvant résulter du maintien de la collecte au porte-à-porte associée à une diminution du volume collecté, soit une économie annuelle estimée à 455 K€, face aux 6 M€ d’investissement prévus pour l’installation des 700 points d’apport volontaire.

 

 

Vers la révision des horaires d’ouverture…

 

Quid des déchetteries ? Au projet de deux méga-déchetteries envisagé dans le projet voté en septembre dernier pour un coût de 8 M€, le collectif privilégie la conservation et la modernisation du maillage actuel (sept unités), avec à la clé une économie de 6,3 M €. Selon Daniel BELAVAL, membre du collectif, « un certain nombre d’entre elles peuvent être agrandies, comme à Branches, Auxerre, Augy, Gy-l’Evêque, du fait d’une réserve foncière nous permettant de les organiser autrement et mieux optimiser le flux de ce qui sera ramené… ». Avec en perspective qu’une partie de ce qui est jeté soit valorisé et connaisse une deuxième vie au travers d’une recyclerie, voire d’une « donnerie ».

L’objectif affiché, une fois encore, étant bien de réduire le tonnage du « tout venant », source de dépenses disproportionnées et cela passe par une amélioration de l’existant : « un accès efficace avec de bons conseils aux usagers, un poste d’accueil situé à l’entrée et non pas caché dans un coin, une augmentation des moyens humains et une professionnalisation du personnel pour garantir un service de qualité… ».

Une révision des horaires d’ouverture est également à l’étude pour être plus en phase avec les plages des personnes salariées, ainsi qu’une amélioration de la signalétique et un accompagnement des équipes : « aujourd’hui, dans les déchetteries, se pose un problème de gestion avec un personnel qui tourne et qui ne s’approprie pas le lieu où elles travaillent … ».

 

Prendre le temps de favoriser la concertation

 

Une délégation de membres du collectif s’est rendue en décembre dernier à Grenoble pour y visiter plusieurs installations dédiées au traitement des déchets, notamment un ancien site industriel racheté par la Métropole grenobloise et récemment inauguré, le « Pôle R », dédié à la lutte contre le gaspillage alimentaire qui favorise l’économie circulaire. Un lieu où interviennent différentes entreprises et associations spécialisées, avec notamment, une « donnerie » dépose-minute pour y déposer des objets et leur donner une seconde vie, une plateforme de tri et de démantèlement, un atelier de réparation d’appareils électroménagers, un bâtiment consacré à la lutte contre le gaspillage alimentaire ainsi qu’au réemploi des consignes.

Un exemple que les visiteurs aimeraient bien voir un jour transposé à l’agglomération auxerroise. Vice-président de la Métropole grenobloise en charge des déchets, Lionel COIFFARD était l’invité témoin de la soirée, insistant sur l’importance d’une concertation en amont avec les habitants, avant d’envisager tout projet : « prendre le temps de la discussion n’a jamais été une perte de temps… Je suis un écologiste pragmatique, je regarde où je vais, les outils à ma disposition et je vais discuter avec les gens pour savoir si c’est la bonne solution pour le territoire. ».

Toute comparaison avec une autre façon de voir les choses étant bien sur purement fortuite !

 

 

En savoir plus :

L’élu auxerrois, ancien vice-président aux finances de l’agglo, Pascal HENRIAT, s’est interrogé publiquement sur la couleur supposée du collectif, en l’occurrence, le « vert et le rose » : « j’aime savoir où je mets les pieds, je suis venu à un collectif de citoyens mais ne voudrais pas que ce soit un collectif d’associations politiques… ».

Une intervention qui a suscité une vague de protestations de la part de membres du collectif, revendiquant avant tout dans leur démarche participative, un rôle de « citoyen ».

 

Dominique BERNERD

 

 

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PRESSE EVASION - Mr Thierry BRET

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