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« Oh Barbara, quelle connerie la guerre… ! » : l’ours russe est sorti de sa tanière…

« Manipulateur et poussant le cynisme à son paroxysme, Vladimir POUTINE a emberlificoté les Européens ces dernières semaines, préparant méticuleusement son plan d’attaque contre l’Ukraine. Un président qui s’est mué en dictateur sanguinaire que rien n’arrête ? ». « Manipulateur et poussant le cynisme à son paroxysme, Vladimir POUTINE a emberlificoté les Européens ces dernières semaines, préparant méticuleusement son plan d’attaque contre l’Ukraine. Un président qui s’est mué en dictateur sanguinaire que rien n’arrête ? ». Crédit Photo : D.R.

Comment dit-on « Barbara » en ukrainien ? Est-ce qu’en ce jour de larmes et de sang, « il pleuvait sans cesse » sur Kiev comme la pluie pleurant sur Brest dans le poème de Jacques PREVERT… ? Depuis ce matin, quatre heures en France, l’ours russe est sorti de sa tanière et griffe de sa lourde patte le territoire ukrainien. Réveil « chiffon », réveil « gueule de bois » à l’écoute des nouvelles en provenance de ce pays aux portes de l’Europe mais qui paraît encore plus proche ce matin, tétanisés que nous sommes à l’idée d’un retour à une guerre totale sur le sol européen.

 

TRIBUNE : L’autocrate de Moscou a berné tout le monde, maniant l’art de la manipulation et du mensonge comme personne. Un autocrate à l’appétit insatiable se jouant de ses partenaires occidentaux comme un chat avec sa proie. « Imprévisible » Vladimir POUTINE peut-on entendre de-ci de-là, mais il suffit de se souvenir de ses faits d’arme depuis son arrivée à la tête du Kremlin il y a 22 ans, pour ne pas s’étonner de le voir une fois de plus, enfreindre de manière flagrante le droit international.

La liste de ses méfaits est longue : envahissement de l’Ossétie du Sud, région géorgienne frontalière de la Russie en 2008, annexion de la Crimée en 2014, avion de ligne de la Malaysia Airlines abattu en juillet de la même année au-dessus de l’Ukraine, accusation de crimes de guerre en Syrie en soutien indéfectible à son grand ami et alter ego, Bachar El-ASSAD, complicité avec son vassal biélorusse, Alexandre LOUKACHENKO dans le détournement d’un avion dans lequel se trouvait l’un de ses plus farouches opposants, Alexeï NAVALNY, après une tentative d’empoisonnement…

Comment ne pas évoquer l’écrasement de toute opposition intérieure et tous ces journalistes assassinés, Anna POLITKOVSKAIA, Pavel CHEREMET, Natalia ESTEMIROVA, Anastasia BABOURAVA, sans oublier Boris NEMTSOV, politicien opposé à sa politique, abattu le 27 février 2015, sur le pont Bolchoï Moskvoretski, au centre de Moscou, à quelques pas du Kremlin ? Autre bravade le 17 décembre dernier, lorsqu’il menaçait implicitement de « vitrifier l’Europe », se présentant comme une victime « encerclée ».

 

Un dictateur qui « se torche » avec les traités internationaux…

 

Vladimir POUTINE est un homme qui ne comprend que le rapport de force, toujours dans l’humiliation née de la chute de l’empire soviétique en 1991, vécue en arrivant au pouvoir il y a deux décennies, comme la « pire catastrophe » du XXe siècle et prêt à tout depuis, pour redonner à la Russie impériale ses fastes d’antan.

N’est pas Pierre le Grand qui veut et le tsar est nu, fut-il affublé d’une panoplie guerrière dévastatrice. Un dictateur qui a peur de la démocratie et, pour reprendre la dialectique employée en septembre 1998, alors qu’il menaçait les terroristes tchétchènes de les « poursuivre jusque dans les chiottes », se « torche » avec les traités internationaux et tire la chasse sur tout principe régi par les droits de l’Homme ou la démocratie.

 

 

Quelles réelles mesures de rétorsion mettre en place pour l’affaiblir, quand on sait que l’Europe dépend en moyenne à 40 % de la Russie pour son approvisionnement gazier, loin devant la Norvège et l’Algérie ? Une dépendance accrue même pour des pays comme l’Autriche, la Pologne ou la République tchèque, tributaires à 75 % de l’ex-URSS, pour leur alimentation en gaz. On sait déjà, comme l’a rappelé cyniquement l’ancien président Dmitri MEDVEDEV, que l’Europe allait devoir se résoudre à payer bientôt son gaz « 2 000 euros pour 1 000 m3 de gaz, soit plus du double du prix actuel… ».

 

Sommes-nous prêts à mourir pour Kiev ?

 

Si notre pays, grâce à la part de nucléaire dans son mixte énergétique, ne dépend qu’à moins de 20 % du gaz russe, combien de temps encore avant de voir les prix remonter en flèche, une fois les élections présidentielles passées ? Le baril de pétrole a atteint pour sa part hier les 105 dollars, un record depuis 2014. Quant aux cours du blé, dont l’Ukraine est le quatrième exportateur mondial, ils se sont envolés à l’ouverture hier matin, à peine connue l’invasion russe.

A l’aune de l’inflation à venir, quels sacrifices sommes-nous prêts à accepter au quotidien pour empêcher que demain la place Maidan à Kiev, ne devienne une nouvelle place Tian'anmen, de sinistre et sanglante mémoire ?
En 1939, dans un élan pacifiste, le socialiste (et futur collaborationniste !) Marcel DEAT incitait chacun à s’interroger sur la nécessité de « mourir pour Dantzig », en référence au territoire polonais menacé par l’Allemagne nazie. Est-on prêt aujourd’hui à « mourir pour Kiev ? Et si oui, comment ne pas résister à la tentation de s’arrêter en chemin à Munich, triste souvenir d’accords du même nom et d’une paix illusoire…

 

Dominique BERNERD

 

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PRESSE EVASION - Mr Thierry BRET

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