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La dette de la COVID pourrait courir au-delà de 2060 et plomber les futures générations : faut-il la rembourser ou purement l’annuler ?

« Qui paie ses dettes s’enrichit ! ». L’adage est connu de tous. Pourtant, partisans et détracteurs du remboursement de la dette COVID s’affrontent à longueur de journée sur les médias ! Des pistes de réflexions existent pour sortir de cette impasse financière à longue échéance. Quels seront les choix politiques de l’Etat ? L’étaler au-delà de 2060 pour offrir un cadeau empoisonné aux jeunes générations ? ». « Qui paie ses dettes s’enrichit ! ». L’adage est connu de tous. Pourtant, partisans et détracteurs du remboursement de la dette COVID s’affrontent à longueur de journée sur les médias ! Des pistes de réflexions existent pour sortir de cette impasse financière à longue échéance. Quels seront les choix politiques de l’Etat ? L’étaler au-delà de 2060 pour offrir un cadeau empoisonné aux jeunes générations ? ». Crédit Photo : Gerd ALTMANN/PIXABAY.

Le débat est lancé. Avec ses partisans et ses détracteurs. Dans la langue de GOETHE, le mot dette se traduit par la locution : « die schuld ». Cela signifie aussi la faute ! Alors faute ou pas faute de s’être endetté à un tel niveau pour résoudre cette crise sanitaire ? Faute ou pas faute de rembourser nos dettes dans un avenir aussi lointain ? Au-delà de l’avis des experts en économie, la décision finale ne peut être que purement politique…

TRIBUNE : Le débat, souvent musclé, enflamme la toile. Mais aussi, les médias, avec des discours très techniques du côté des économistes. Les spécialistes, plutôt de gauche, proposent l’annulation pure et simple de la dette. Citons Gaël GIRAUD, Jézabel COUPPEY-SOUBEYRAN et le fameux Thomas PIKETTY, pour les plus connus.  

En face de ces fervents adeptes de l’annulation, on trouve des « conservateurs » respectueux des règles européennes en matière de crédits accordés aux états.

Leurs partisans sont Olivier BLANCHARD (ex-économiste du FMI) et surtout Eric BERR, chantre des « économistes atterrés ». Ils s’opposent à l’idéologie néolibérale.

Partisans et détracteurs sont pourtant d’accord sur un point : si les taux augmentent, la charge des emprunts deviendra insupportable pour les états. Donc, nous ne pourrons que recourir à l’annulation.

Pour les autres, annuler c’est aussi prendre le risque d’une création monétaire de contrepartie. Soit un risque inflationniste avec une augmentation des taux ! La quadrature du cercle, voire même une solution digne du « mouton à cinq pattes » !

 

Des chiffres astronomiques et de sacrés enjeux…

 

 

A date, notre dette nationale représente plus de 120 % du PIB avec 2 700 milliards d’euros. Important, certes, mais pas incongru. Ne mélangeons pas le stock de la dette avec le flux des ressources de l’Etat (PIB). Aucun banquier ne sera choqué par notre prêt immobilier de 300 000 euros si nous avons un revenu annuel de 30 000 euros.

Les actifs de l’Etat sont peau de chagrin. On préfère vendre que réduire les dépenses ! Ces actifs représentent 1 400 milliards d’actifs financiers (actions) et 700 milliards d’actifs non financiers.

Précisons que le volume des dettes est multiplié par deux quand on intègre les dépenses futures de l’exercice en cours et les engagements pris sur les retraites dues (les fameux engagements « hors bilan »).

Il faut aussi ajouter les cautions données comme les récents « Prêts garantis par l’Etat ». Les chiffres donnent tout de même le vertige : en 2020, on emprunte un milliard d’euros par jour, soit 700 000 euros chaque minute !

En 2021, nous sommes au moins sur le même rythme. Disons tout de suite que l’Etat rembourse ses emprunts chaque jour. De quelle manière : on fait « rouler » nos dettes en se faisant refinancer le capital sur les marchés financiers.

Donc, plus j’ai de crédits et plus je m’endette… Ce qui fait dire que dans ce cas, on ne rembourse pas. C’est aussi la solution technique des partisans du remboursement de nos dettes : « le fameux roulement ». L’exposition à une possible augmentation des taux constitue une véritable épée de Damoclès pour les états européens et particulièrement pour la France. La dette représente le pilier du fonctionnement de l’Etat et non l’investissement. Hélas !

 

Rembourser, c’est aussi faire des économies…

 

 

Pour la dette imputable à la COVID, c’est la BCE qui a ouvert tout grand les robinets. Les juristes affirment que la BCE n’a pas le droit d’effacer la dette des états. Pour les autres emprunts, la moitié est détenue par des investisseurs étrangers. De facto, ils doivent être prioritaires pour un remboursement. Ne pas honorer cet engagement, c’est se couper de dettes futures.

Parmi les solutions de remboursement les moins toniques mais déjà engagées, on trouve la vente des actifs. Si pour l’heure, on s’interdit de vendre la Joconde (deux milliards) le château de Versailles (au moins 4 milliards), la tour Eiffel (3 milliards), le musée du Louvre hors ce qu’il contient (8 milliards), on brade des sociétés comme la Française des Jeux.

Sans doute la vieille mentalité des traditionnalistes de la terre et de l’immobilier et des réfractaires de la bourse. En attendant, on s’appauvrit au détriment de l’emploi au lieu de s’enrichir efficacement afin de réinvestir dans l’économie.

Rembourser, c’est aussi faire des économies. Car il ne faut pas confondre les charges conjoncturelles et les charges structurelles.

Diminuer les charges conjoncturelles, en fait diminue le budget de l’Etat à travers les dépenses annuelles et récurrentes. Cela ne sert à rien. A défaut, on contraint des fournisseurs à licencier du personnel. Parmi les coupes sombres à envisager, aussi stupides qu’inutiles : pourquoi ne pas supprimer les petits fours servis en abondance le 14 juillet à l’Elysée, la vente d’une partie de la cave du palais présidentiel, diminuer les frais du parc automobile des ministères, limiter les charges de téléphone et du numérique des élus, etc.

Pour les charges structurelles, qui ont un caractère quasi permanent, on pointe surtout les charges de personnel. Des suppressions de postes sont-elles possibles et où en l’état ? La santé, la police, la justice, les prisons, l’armée, l’éducation ?

Bien sûr que non ! Nous parlons ici de secteurs qui doivent au contraire recruter. Si nous évoquons l’Education nationale : il faut une meilleure répartition des postes. Mais, on n’économisera pas grand-chose. Si, en fait, on y gagnera à coup sûr une belle grève pérenne…

Les charges de personnel, depuis quelques années ont explosé dans les municipalités et autres collectivités publiques. Il existe un véritable malaise dans les embauches de ce secteur. Toutefois, elles ont eu aussi le mérite de limiter la casse locale dans les emplois du secteur privé.

Parmi la diminution des charges structurelles qu’il faudra bien aborder un jour : c’est celle relative à la fraude sociale qui devra faire surface !

 

 

Tout le monde connaît depuis des lustres la gabegie des escroqueries en matière de fraude aux Caisses de retraite et à la Sécurité Sociale.

Dans son rapport officiel, le magistrat Charles PRATS estime à près de 50 milliards la fraude sociale !

Pour des raisons certainement démagogiques, aucun gouvernement n’a encore souhaité s’attaquer de front à ce serpent de mer ! Pourquoi ?

Nous touchons là un point très sensible de notre société, impliquant notamment des ressortissants étrangers où certaines aides qui sont attribuées concernent des personnes âgés de plus de 130 ou 140 ans afin de permettre aux familles de toucher la retraite !

Pire encore : on manipule les chiffres. Le sénateur Jean-Marie VANLERENBERGHE (LRM), rapporteur de la commission des Affaires sociales du Sénat, estime à « au moins » 100 millions d’euros la fraude sociale en France.

Le « au moins » n’est en fait qu’un doux euphémisme !

Quand à augmenter les impôts, mieux vaut ne pas y penser. Au contraire, l’urgence est de diminuer l’impôt sur les sociétés afin d’attirer les capitaux étrangers et surtout, à l’instar de l’Italie, de réduire voir de supprimer l’impôt sur les successions d’entreprises, les TPE, les commerces, l’artisanat,…

Trop souvent, pour ces activités professionnelles, la succession des entreprises débouche sine die à leur fermeture et à des licenciements. 

 

 

Des pistes de réflexion vertueuses pour sortir de ce cercle infernal…

 

 

Ne pas rembourser la dette nous expose à la fermeture du robinet des crédits. C’est la perte de la crédibilité de la signature de l’Etat français. La fin de la restructuration progressive de nos emprunts vers un allongement de leur maturité. Cette solution semble avoir le vent en poupe.

Nous nous endettons sur des durées de cinquante ans et nous envisageons des remboursements étalés sur un siècle ! Qui peut bien être intéressé ?

Les fonds de pensions de retraites américains. Cette ouverture permet à ces fonds nationaux de se développer en investissant dans la dette. En matière de dettes, il ne faut surtout pas se préoccuper de la position allemande. Angela MERKEL est trop soumise à l’Euro. Un retour au Mark ruinerait l’Allemagne à cause d’une monnaie trop forte pour pouvoir vendre d’une manière concurrentielle ! 

Alors, rêvons un peu ! Trouvons une solution pertinente pour sortir de ce cercle infernal. Trouver un cercle vertueux : c’est-à-dire investir dans l’appareil productif industriel. Cela augmentera notre indépendance industrielle en créant des emplois et en améliorant notre niveau de vie. Donc, la richesse nationale, le PIB et la capacité de pouvoir rembourser aisément les dettes…

Nous l’avons vu pour la découverte de l’hypothétique vaccin français. Un échec synonyme de carence pour l’Etat en ce qui concerne les fonds injectés vers la recherche.

Au final, rembourser ou ne pas apurer nos dettes ne peut être qu’une décision politique. C’est une armoire à tiroirs multiples mais surtout cela traduit la volonté affirmée de l’Etat d’être sans complaisance et sans démagogie.

N’oublions pas ce vieil adage, ode à la prudence (un dicton issu de la culture populaire de l’Ancien régime) : « Qui paye ses dettes s’enrichit ». A méditer plus que tout en cette période si délicate pour nos finances !

 

Jean-Paul ALLOU

 

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PRESSE EVASION - Mr Thierry BRET

Tél. : 06.20.31.05.53.

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