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Le principe du tirage au sort pourrait-il sauver la démocratie lors des rendez-vous électoraux ?

« Et si le tirage au sort permettait dorénavant de désigner celles et ceux qui représentent la défense et les intérêts des citoyens dans l’Hexagone. L’idée est loin d’être ridicule et fait même son petit bonhomme de chemin auprès d’une caste d’intellectuels, de philosophes et de sociologues en France…En Belgique, l’absence de gouvernement permet de s’interroger également… ». « Et si le tirage au sort permettait dorénavant de désigner celles et ceux qui représentent la défense et les intérêts des citoyens dans l’Hexagone. L’idée est loin d’être ridicule et fait même son petit bonhomme de chemin auprès d’une caste d’intellectuels, de philosophes et de sociologues en France…En Belgique, l’absence de gouvernement permet de s’interroger également… ». Crédit photo : D.R.

Notre démocratie est en danger. Tout le monde en parle depuis longtemps et ce phénomène ne concerne pas uniquement la France. La défiance des électeurs vis-à-vis de la classe politique accélère l’abstention, c’est bien connu. Mais la méfiance des élus vis-à-vis de leur propre fonction se fait aussi ressentir. Nombreux sont les maires qui ne veulent plus se représenter. 10 % de la population ne sont pas inscrits sur les listes électorales ! Si on ajoute le poids des abstentionnistes dans ce paysage, même le président de la République ne serait plus représentatif de la majorité des français. Si tel était le cas, notre pays deviendrait alors de plus en plus ingouvernable…

TRIBUNE : L’abstention est la phase la plus aboutie de la contestation du pouvoir. Récemment, la Suisse, la Colombie-Britannique, l’Irlande ou l’Islande ont dû faire face à ce phénomène contagieux à travers la planète en pratiquant le tirage au sort. Un mode opératoire servant à désigner certains de leurs responsables.

Le tirage au sort, c’est la forme originelle de la démocratie. A partir du VIème siècle avant J.C., la Grèce opte pour ce principe afin de nommer ses hommes politiques et ceux qui rendent la justice (la première forme des jurys d’assises).

Périclès accentue cette réforme participative des citoyens en attribuant des indemnités aux participants (temps passé, coûts des distances à parcourir, salaires perdus…).

Montesquieu dans « L’Esprit des Lois » ouvre une réflexion sur le tirage au sort : « Le suffrage par le sort est de la nature de la démocratie, le suffrage par le choix est de celle de l’aristocratie… ».

Dès 1789, nos braves révolutionnaires crient « à bas la calotte », rejettent la fraternité, trop empreinte des valeurs chrétiennes, et excluent le peuple des fonctions électives. Il faut des compétences reconnues pour être élu !

Il nous reste donc la liberté. Oui, mais pour qui ? Il faut reconnaître que nous sommes passés à une monarchie constitutionnelle dès 1789. Nos révolutionnaires mettent alors en place les jurys populaires aux tribunaux d’Assises.

Hélas, notre République a gardé le régime de Vichy : c’est-à-dire qu’elle a imposé au peuple la présence de magistrats. L’Etat musèle donc le peuple ! Le référendum est certainement une belle expression de la volonté populaire. A contrario, du RIC (Référendum d’initiatives populaire depuis 2008) où les élus sont beaucoup trop présents pour le choix des thèmes soumis aux citoyens.

 

Le cas très particulier de la Belgique, fonctionnelle sans gouvernement !

 

Mais, il y a encore plus fort que le tirage au sort : c’est l’absence de gouvernement ! En 2011, la Belgique s’offre le luxe d’un pays sans équipe gouvernementale : cette situation va durer 541 jours !

Malgré quelques manifestions contestataires, dites des « moules-frites », nos amis belges sont devenus philosophes : « Avec ou sans gouvernement, quelle différence ? ».

Depuis 2018, c’est un bis repetita perpétuel : les Belges n’ont toujours pas de gouvernement ! Est-ce pour autant que cela va plutôt mal pour eux ? Non bien sûr, les plus provocateurs vont jusqu’à dire : « la situation se présente sous de meilleurs auspices qu’auparavant ! ».

Notons que le vote par tirage au sort mobilise peu à peu les énergies intellectuelles. Aujourd’hui, des politiques, des philosophes, des sociologues s’intéressent à ce sujet autour de son schéma applicatif, de ses avantages et contraintes…

Imaginez les économies : plus de frais de campagne électorale, de sondages et le calme revenu, enfin, sur les plateaux de télévision ! Ce serait le terme des « fake news » politiques. Et de la prégnance du chronomètre sur ce type de rendez-vous télévisé !

C’est-à-dire que les journalistes qui interviennent lors des débats organisés pour les présidentielles, serviraient à autre chose qu’à simplement mesurer le temps de parole de chaque participant !

Même si les journalistes vont avoir peur de la fin des élections, ils auraient toujours la possibilité de se rabattre sur les vrais problèmes sociétaux des Français : le travail, la précarité, la pauvreté, la misère, l’écologie…

Mais si tout citoyen peut être élu demain, ne serait-ce pas ouvrir la boîte à Pandore et conforter aux postes clés de purs amateurs ?

Ne soyons pas méprisants vis-à-vis de ces derniers qui seraient issus de la société civile ! Rappelons qu’en football, par exemple la Coupe de France, les amateurs font parfois beaucoup mieux que les professionnels.

Suivons pour une fois les consignes récentes exprimées par le président Emmanuel MACRON, haranguant à ses troupes : « N’ayez pas peur d’être des amateurs ! ».

Alors, debout les amateurs, et soyez prêts à vous en remettre au hasard du tirage au sort électoral pour le bien de la Nation !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 

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PRESSE EVASION - Mr Thierry BRET

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