À la suite des graves violences survenues dans la nuit du 31 mai à Chalon-sur-Saône, en marge de la victoire du Paris-Saint-Germain en Ligue des Champions (rappel du score historique, un cinq à zéro flamboyant sur l’Inter de Milan), le député de la troisième circonscription de l’Yonne Julien ODOUL et les élus du Rassemblement National de Bourgogne Franche-Comté ont apporté leur soutien au maire de la ville, le Républicain Gilles PLATRET. Un rapprochement des droites avant l’heure ?
SENS : Il aura multiplié les messages courroucés sur les réseaux sociaux, durant ce week-end, le parlementaire de l’Yonne, Julien ODOUL ! Le député RN de la troisième circonscription du nord de la Bourgogne s’est dit profondément choqué par les « images déplorables » renvoyées depuis Paris, mais aussi d’autres agglomérations de l’Hexagone, à l’instar de Chalon-sur-Saône, imputables aux débordements violents, marqués par des tirs de mortiers, des dégradations de mobilier urbain et des agressions contre les forces de l’ordre après la victoire du Paris Saint-Germain sur l’Inter de Milan en Ligue des Champions de football. Un spectacle inacceptable, propre « à la haine de la racaille qui pollue chaque manifestation sportive en France ».
« Cela témoigne une nouvelle fois de l’ensauvagement d’une partie de la société pour qui chaque évènement festif est l’occasion de détruire, d’agresser et de piller..., devait-il écrire dans un communiqué de presse officiel, adressé aux médias régionaux, ce lundi matin.
Autre fait inqualifiable à ses yeux et à ceux des représentants du groupe Rassemblement National de Bourgogne Franche-Comté : l’exhibition du drapeau palestinien dans l’espace public de Chalon-sur-Saône.
Il y a quelques jours, le porte-parole du Rassemblement National, avait déjà eu l’opportunité médiatique de s’exprimer sur le sujet, celui de reconnaître ou non un Etat palestinien, par la France.
« Cette démarche de reconnaissance française serait une erreur historique et une faute grave, avait déclaré face caméra l’élu de l’Yonne, s’interrogeant sur la légitimité d’un Etat de Palestine qui est à l’heure actuelle dirigé par le Hamas. « Tous les observateurs sérieux le savent parfaitement, les conditions ne sont pas réunies pour aller en ce sens… ».
Pour qu’il y ait reconnaissance d’un Etat palestinien un jour de la part de la France, suggère Julien ODOUL, il faudrait que « des élus palestiniens défendent le droit d’existence d’Israël au sein de leur parlement, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui… ».
« Un drapeau devenu le symbole de tous les désordres et de tous les groupuscules »
La présence d’un drapeau palestinien exhibé durant les manifestations populaires à la gloire du club sportif de la capitale l’insupporte au plus haut point. Il s’en explique : « En effet, ce drapeau, qui était auparavant celui de la « cause palestinienne », est devenu le symbole et l’étendard de l’intégrisme, de la violence islamiste et antisémite, du terrorisme… ».
D’ailleurs, l’élu de l’Yonne a pris position en faveur de l’édile Républicain de la sous-préfecture de Saône-et-Loire, Gilles PLATRET, qui a interdit la présence de ce drapeau lors des manifestations.
« Ce drapeau palestinien est devenu le symbole de tous les désordres. En Israël, c’est sous cette bannière que l’on justifie les attaques terroristes et le pogrom du 07 octobre 2023. En France, il est la bannière de ralliement de l’union de l’extrême-gauche sauce LFI, des islamistes et des délinquants. On sait qu’il est le totem de groupuscules et de personnes ultra-violentes. Son déploiement s’accompagne systématiquement d’appels à la haine et de débordements intolérables. Il faut être inflexible et interdire son usage, répondre par la fermeté aux mouvements qui s’en revendiquent ».
Julien ODOUL n’est pas le seul des élus du Rassemblement National de la contrée à réagir de la sorte. Le groupe, siégeant au Conseil régional, a suivi à l’unisson sa prise de position, en soutien au maire de Chalon-sur-Saône.
« Le Rassemblement National appelle à généraliser ce type de mesures de fermeté sur l’ensemble du territoire national pour éviter la contagion et l’importation d’un conflit instrumentalisé par l’extrême gauche en France, conclut dans son message envoyé à la presse, Julien ODOUL.
Bref, le drapeau noir est hissé par le RN dans sa lutte contre le communautarisme !
Thierry BRET