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Puisaye Forterre

L’Etat va-t-il injecter les 55 millions d’euros nécessaires à la réhabilitation des lignes ferroviaires ? Les députés RN de l’Yonne sollicitent le ministre des Transports…

« Le risque de fermeture des petites lignes TER en Bourgogne Franche-Comté met à mal, outre la mobilité de ses habitants, l’attractivité et le dynamisme de territoires ruraux déjà touchés par la désertification médicale et le retrait de l’Etat et de services publics. Pour les élus du RN et affiliés de l’Yonne (Sophie-Laurence ROY, Pascal BLAISE et Julien ODOUL), l’Etat doit agir en injectant les fonds nécessaires à la réhabilitation de ces lignes ferroviaires… ». « Le risque de fermeture des petites lignes TER en Bourgogne Franche-Comté met à mal, outre la mobilité de ses habitants, l’attractivité et le dynamisme de territoires ruraux déjà touchés par la désertification médicale et le retrait de l’Etat et de services publics. Pour les élus du RN et affiliés de l’Yonne (Sophie-Laurence ROY, Pascal BLAISE et Julien ODOUL), l’Etat doit agir en injectant les fonds nécessaires à la réhabilitation de ces lignes ferroviaires… ». Crédit Photos : Rassemblement National 89 Service Communication.

Pas de chance ! Alors que la région Bourgogne Franche-Comté fait déjà figure de mauvais élève et de parent pauvre en matière d’attractivité économique, de dynamique et de démographie par rapport au reste de l’Hexagone, voilà que notre contrée doit en plus subir les coupes sombres budgétaires de l’Etat en matière de transport ferroviaire ! Une situation ubuesque que dénoncent ouvertement les élus du Rassemblement national, majoritaires au niveau de la représentation parlementaire sur notre territoire. Deux de leurs députés étaient présents ce samedi à Avallon, lors du rassemblement pour le maintien des lignes TER dans le sud de l’Yonne…

 

AVALLON : « Le mépris » ! Une fois se veut coutume, le mot est lâché par les représentants du Rassemblement national qui condamnent le retrait de l’Etat dans les communes et les zones rurales de la région Bourgogne Franche-Comté, des secteurs où les habitants sont pris au piège entre désertification médicale et isolement en termes de moyens de transport. Quand ce ne sont pas les problématiques récurrentes liées à la faillite de l’Education nationale !

Ce samedi, dans la gare de la sous-préfecture la plus méridionale de l’Yonne, deux des parlementaires de la formation mariniste et affiliée avaient effectué le déplacement pour rejoindre l’importante délégation de protestataires, usagers, mais aussi élus et représentants institutionnels de toutes obédiences politique, contre la menace qui pèse sur ce bassin géographique, déjà très éprouvé par l’inertie économique et la fermeture des entreprises industrielles.

Si la régionale de l’étape était bel et bien présente, revêtue de son écharpe tricolore, à ce rendez-vous (Sophie-Laurence ROY qui apposa sa griffe sur la pétition officielle qui circule), on remarquait également la présence du porte-parole de la formation souverainiste, Julien ODOUL, qui avait traversé le département icaunais de part en part pour soutenir cette initiative collective, que désirait de tout son cœur, le président du Conseil départemental de l’Yonne, Grégory DORTE dans un courrier adressé quelques jours plus tôt à l’ensemble des élus du Département.

 

55 millions de reliquat à trouver pour financer les travaux !

 

A l’image de la manifestation organisée à Clamecy, samedi dernier, cette mobilisation attira beaucoup de monde sur le quai de la gare d’Avallon.

« Il faut sauver coûte que coûte ces lignes de TER menacées de suppression, l’Etat doit agir », déclara en substance Julien ODOUL.

Des lignes qui sont vitales à ses yeux, comme à tout un chacun présent sur cette manifestation. « Les supprimer, ajouta le député du nord de l’Yonne, cela viendrait à planter un dernier clou dans le cercueil des Bourguignons et des Francs-Comtois, très attachés à leurs services publics. Ces dessertes de TER sont, pour de nombreux habitants, le seul moyen de rejoindre de plus grands pôles, à moindre frais ».

Ces lignes, pas si petites que cela car indispensables pour la mobilité des habitants, sont sur la sellette. En cas de fermeture, les trains seraient remplacés par la SNCF par des cars, disposant de moins de place pour les voyageurs, pour les vélos, et qui offrent un confort tout à fait relatif, si ce n’est inexistant.

Il est vrai que le coût des travaux d’urgence est estimé à près de 85 millions d’euros ! Une enveloppe trop onéreuse pour la seule Région Bourgogne Franche-Comté, déjà contrainte à la restriction drastique de ses budgets de fonctionnement et d’investissement et qui en a déjà budgété 30 millions à leur réalisation. Un reliquat de 55 millions à rechercher dans un contexte budgétaire impossible est donc nécessaire. Autant dire, une mission qui flirte avec l’impossible même si ce n’est pas français comme s’en amusait si bien l’humoriste Robert LAMOUREUX dans les années 70.

 

 

 

Le retour sur investissement de l’Etat pour satisfaire les contribuables !

 

Mais, comme l’explique si bien Julien ODOUL, « ces travaux d’urgence ne seraient que temporaires car la plupart des lignes sont dans un état critique, de véritables travaux de fond seraient alors nécessaires… ».

Or, le coût global est estimé entre 400 et 500 millions d’euros. Une dépense faramineuse, que la région ne peut supporter seule, il va de soi.

Pour l’élu RN de l’Yonne, il n’y a pas d’autre alternative qu’en appeler à la mobilisation de l’État.

« J’ai déjà sollicité le ministre des Transports, Philippe TABARROT. Ces fermetures ne sont pas une fatalité : elles sont le résultat d’une politique qui considère les territoires ruraux comme des variables d’ajustement budgétaires. L’État ne peut plus se cacher derrière des arbitrages comptables et doit prendre ses responsabilités ».

On imagine aisément l’objet de cette sollicitation de la part du député icaunais : une réponse sur la participation de l’État aux 55 millions d’euros nécessaires aux travaux d’urgence et sur son engagement financier pour la rénovation lourde du réseau…

Un juste retour des choses de la Nation alors que les contribuables de l’Hexagone n’ont jamais payé autant d’impôts ?! Ce serait aussi pour eux un peu de retour sur leur investissement !

La suppression de ces lignes ferroviaires aurait de lourdes conséquences sur la qualité de vie des Icaunais, en particulier ceux vivant dans des zones rurales qui n’entrevoient de l’attractivité que le mot. Un problème qui ne concerne malheureusement pas que l’Yonne dans notre région, les lignes ferroviaires de tous les départements ou presque sont concernés : de l’Yonne (Avallon-Cravant) jusqu’au Jura (Andelot-Champagnole-Moret-Saint-Claude) mais aussi dans la Nièvre voisine (Corbigny-Clamecy). 

Sauver ces lignes est devenu une priorité tant pour les élus du RN que les autres partis politiques, qui des socialistes aux écologistes, en passant par les centristes et aux Républicains ou ceux de LFI ne demandent qu’une seule chose : la préservation de la mobilité dans les zones rurales…Un consensus du rail en somme !

 

Thierry BRET

 

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