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Puisaye Forterre

Gabriel ATTAL apporte sa caution à la rentrée politique de « Renaissance 89 », sous le signe de la résurrection ?

« Exercice de mobilisation réussi pour l’ancien Premier ministre Gabriel ATTAL en déplacement à Auxerre dans le cadre de la rentrée politique de « Renaissance 89 ». Vigilant sur la politique du nouveau gouvernement, l’ex-locataire de Matignon a pu réagir à chaud sur des points d’actualité au contact des militants et sympathisants de l’Yonne… ». « Exercice de mobilisation réussi pour l’ancien Premier ministre Gabriel ATTAL en déplacement à Auxerre dans le cadre de la rentrée politique de « Renaissance 89 ». Vigilant sur la politique du nouveau gouvernement, l’ex-locataire de Matignon a pu réagir à chaud sur des points d’actualité au contact des militants et sympathisants de l’Yonne… ». Crédit Photos ; Thierry BRET.

Il avait prévenu lors de l’envoi de son carton d’invitation. Ce serait un évènement exceptionnel. L’un de ces rendez-vous uniques ayant pour vocation de stimuler les esprits et de les rendre encore plus prompts à rebondir, voire à repartir de l’avant, en vue des futures échéances. Surtout après la double défaite – une débâcle diront certains - enregistrée par l’ancienne majorité présidentielle, tant aux européennes qu’aux législatives, avec en filigrane la très hasardeuse dissolution de l’Assemblée nationale. Victor ALBRECHT a eu raison. La venue de l’ex-Premier ministre Gabriel ATTAL aura permis à une centaine de militants et sympathisants de « Renaissance 89 » de reprendre des couleurs…Celles de l’espérance ?

 

AUXERRE ; Il y avait foule en cette fin de journée. Dans cet espace, pourtant trop exigu de l’endroit où d’ordinaire les tapas et la musique des Caraïbes savent se mélanger agréablement en une atmosphère de fête dont raffolent tant les noctambules auxerrois. Un lieu qui, in fine, ne s’est montré guère adapté pour y organiser une rencontre de cette envergure, côté logistique et sonorisation, où la politique et ses sempiternelles promesses de campagnes victorieuses savent reprendre leurs droits.

 

Une rentrée politique en mode VIP…

 

Plus d’une centaine de personnes de toutes obédiences présidentielles – on y vit quelques têtes connues et reconnues du microcosme politique local -, agglutinées au plus près de la zone de prise de parole des interlocuteurs, auront pu finalement se frayer un chemin et prendre place dès 18 heures pour écouter l’intervention non officielle – ce n’était pas un meeting des plus traditionnels - de l’un des leurs, l’ex-pensionnaire de Matignon. Celui qui fut Premier ministre huit mois seulement, un Gabriel ATTAL en déplacement en terre icaunaise qui répondait ainsi favorablement à l’invitation de Victor ALBRECHT, responsable départemental de « Renaissance » dans l’Yonne.

Une rentrée pour le moins symbolique sur le papier, en mode VIP avec en outre la présence de Guy ROUX, éternel coach d’une AJ Auxerre ayant retrouvé l’élite du football. Et naturellement, un Gabriel ATTAL, aujourd’hui député et président du groupe « Ensemble » au sein de l’hémicycle du Palais Bourbon et ex-chef du gouvernement. Simple et accessible, souriant et décontracté.

 

Et si « Renaissance » incarnait le futur de la France en 2027 ?

 

C’était aussi une belle opportunité de prendre le pouls de la « Macronie » avec la présence de cet acteur de premier plan de la vie politique hexagonale qui du haut de ses 35 printemps lorgne déjà avec insistance vers la plus haute marche du podium en 2027, le palais de l’Elysée. Volubile, à l’aise face à un public d’aficionados conquis, le natif des Hauts-de-Seine n’eut aucun mal à captiver une assistance à l’écoute de ses moindres commentaires et analyses de la vie politique du moment. Une vie politique plutôt particulière, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale voulue par le chef de l’Etat en juin dernier et qui en laisse encore plus d’un observateur perplexe, sinon pantois, notamment dans le camp présidentiel.

Combattif, ambitieux et volontaire, l’ancien chef du gouvernement ne semble pas baissé les bras malgré la double claque de la majorité présidentielle administrée lors des récentes échéances électorales, bien au contraire. Il croit fermement à la force d’attraction auprès des Français que peut incarner le parti initié par Emmanuel MACRON, ce « Renaissance » qui, si tel était le cas lors des prochains suffrages, porterait bien son nom en cas de succès. Un succès qu’il faudrait célébrer face au Rassemblement National, qui de son côté connaît une progression fulgurante dans le pays, et surtout, plus localement, dans l’Yonne, avec trois députations acquises dans sa besace.

 

 

 

Un déficit ramené à 3 % sous l’ère ATTAL

 

Puis, Gabriel ATTAL se plia avec aisance au jeu des questions émanant du public. Sans trop regarder sa montre, même s’il devait repartir le soir même dans la capitale. Il aborda entre autre des sujets aussi éclectiques que passionnants qui concernaient  les marchés publics – la grande préoccupation des professionnels du BTP et de l’artisanat -, le vote obligatoire (« il y a une abstention record en France mais pas que chez les jeunes, il faudrait aussi mieux reconnaître le vote blancs et le rendre plus visible »), les jeunes et la politique (« certains sont très conscients de la chose politique »), le décrochage scolaire qui est très fort dans l’Hexagone (« ceux qui décrochent au secondaire, ce sont les jeunes qui étaient déjà en très grande difficulté avant… »), le redoublement entre le primaire et le collège (« il vaut mieux réussir son école primaire avec une année de plus »), les aides sociales et le RSA.

Enfin, Gabriel ATTAL s’attarda plus longuement sur la recherche des économies voulues coûte que coûte par le nouveau gouvernement.

« On a ramené notre déficit sous les 3 % à mon époque, ce qui n’était pas arrivé depuis une quinzaine d’années, se félicite-t-il, on a sorti la France de la procédure pour déficit excessif de Bruxelles ce qui n’était pas le cas depuis une vingtaine d’années. Il y a eu des choix coûteux pendant la période du COVID et qui n’étaient peut-être pas totalement justifiés. Quand j’ai été nommé Premier ministre en janvier dernier, la première des décisions que j’ai prise a été de supprimer dix milliards d’euros de crédit par un décret. Cela ne s’était jamais vu et beaucoup m’en ont voulu… ».

Il en sera de même des 17 milliards d’euros de crédits gelés un peu plus tard par ses soins, somme que le gouvernement BARNIER possède aujourd’hui dans sa cagnotte.

« Aujourd’hui, je soutiens l’action du gouvernement dans cette voie des économies à réaliser, assure-t-il, avant de préciser, toutefois il ne faut pas que ces mesures viennent fragiliser le volet économique, la croissance et l’emploi… ».

 

Un futur présidentiable déjà en campagne pour 2027 ?

 

Moralité dans la bouche de l’ex-Premier ministre, plus il y aura de Français qui travaillent, moins le pays rencontrera des difficultés pour équilibrer ses comptes.

« Je serai très vigilant pour que ces mesures ne viennent pas pénaliser le travail ». Un message clair et net adressé à son successeur.

Victor ALBRECHT, en maître de cérémonie scrupuleux, siffla la fin de la séquence oratoire aux alentours de 20h30. Invitant les personnes à prendre un verre et à discuter avec le Premier ministre avant que celui-ci ne regagne la capitale. L’exercice de mobilisation des fervents supporters icaunais du socle présidentiel se termina sur cette bonne note ; rassurer le plus possible celles et ceux qui pouvaient avoir des doutes sur la capacité de rassemblement autour du jeune trentenaire de la politique. Une chose est sûre. Il faudra compter sur Gabriel ATTAL en 2027 pour faire entendre sa voix. Les Français le suivront-ils ?

 

Thierry BRET

 

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