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Il s’arroge le droit d’être le futur Premier ministre : Jean-Luc MELENCHON tente-t-il un nouveau « 18 Brumaire » ?

« Le leader de La France Insoumise Jean-Luc MELENCHON joue un sacré coup de poker en unifiant diverses composantes de la Gauche et en s’auto-désignant devenir le prochain Premier ministre installé à Matignon ! » « Le leader de La France Insoumise Jean-Luc MELENCHON joue un sacré coup de poker en unifiant diverses composantes de la Gauche et en s’auto-désignant devenir le prochain Premier ministre installé à Matignon ! » Crédit Photo : D.R.

Pour un coup médiatique, c’est une réussite ! Jean-Luc MELENCHON n’y va pas par quatre chemins ! Il passe par-dessus les règles de la nomination du Premier ministre de la République après une Assemblée nationale constituée. Il veut directement un troisième tour d’élection en disant à ses électeurs : « ne soyez pas frustrés de la présidentielle, nous pouvons diriger le pays, si grâce aux législatives, je deviens le locataire de Matignon ! ». Autrement dit, ne vous préoccupez pas des députés que vous allez élire, peu importe le nom, du moment qu’ils signent LFI !

TRIBUNE : Jean-Luc MELENCHON oublie juste une chose : le Premier ministre est nommé par le Président de la République. Emmanuel MACRON peut refuser de désigner le leader charismatique de La France Insoumise si d’aventure, celui-ci avait un nombre de députés majoritaire. Là est l’impasse : un blocage systématique de la vie parlementaire, donc de l’Etat.

Or, les marges de manœuvre sont restreintes. Le président peut nommer un Premier ministre consensuel (impossible si on croit l’ambition du leader de LFI), dissoudre l’Assemblée nationale, voire démissionner ce qui apparaît improbable. La seule alternative semble être la dissolution. Nous sommes dans une crise de régime cohérente avec une élection qui révèle encore une fois que le premier parti de France est constitué par les abstentionnistes !

Sommes-nous au bord d’un coup d’Etat ? Possible avec une nouvelle donne : trois blocs s’affrontent aujourd’hui. Deux blocs idéologiques, la « Gauche » (LFI, les Verts, les socialistes et les communistes), la droite nationaliste (Marine LE PEN, Eric ZEMMOUR, Nicolas DUPONT-AIGNAN) et les « Macronistes », sans idéologie à défendre mais qui regroupe LREM, Horizons d’Edouard PHILIPPE, François BAYROU et le mouvement Démocrate, ainsi que les transfuges des Républicains et du PS.

 

Qui m’aime, me suive : les intentions claires du leader de LFI…

 

Jean-Luc MELENCHON veut un coup de force contre le pouvoir de MACRON et nous faire entrer directement dans la VIème République : son cheval de bataille depuis une dizaine d’années. Ce nouveau « Napoléon » veut profiter, comme son illustre aïeul des divisions nationales et d’un contexte où les Français s’inquiètent plus du prix du pain et de la farine, de la guerre aux frontières que de la vie politique. Le sentier s’apparente à une autoroute qui s’offre aux audacieux pour profiter de la déliquescence des partis politiques qui ne peuvent assurer leur survie, comme les « Verts » et le PS, qu’en s’associant inconditionnellement à Jean-Luc MELENCHON et ce qu’il représente.

 

 

Pour les Macronistes, c’est  plus flou : ce sont des personnalités controversées qui veulent des portefeuilles pour la plupart et un Edouard PHILIPPE qui n’a pas compris que « l’horizon » est une ligne imaginaire qui s’éloigne chaque fois qu’on s’en approche. A méditer ! La grande inconnue est le peuple de France et sa capacité insurrectionnelle en situation de famine et de danger…

Après l’appel du « 18 juin », l’ami Jean-Luc nous fait le coup de l’appel du « 19 avril » : élisez-moi Premier ministre ! Dans l’histoire de la Vème République, l’usage a voulu qu’une cohabitation se soit installée démocratiquement chaque fois que le Président de la République n’avait pas de majorité parlementaire. Commentant la nécessité d’un rassemblement de la Gauche, François HOLLANDE a rappelé « qu’on ne peut pas se nommer Premier ministre par décret, ça n’existe pas », en visant sans le dire le leader de LFI.

 

Un peuple peu représenté dans sa diversité au Parlement…

 

Jean-Luc MELENCHON veut s’imposer comme le dirigeant de la France sans pour autant nous dire comment il définit la démocratie. Si on regarde l’histoire, les Marxistes Léninistes et autres Staliniens sont tout de même plus proches du totalitarisme que de la sagesse de GANDHI. N’oublions jamais que le communisme a fait plus de morts que le nazisme. Hors de question, toutefois, de comparer MELENCHON à ces sombres dictateurs. Mais, le risque de voir un leader, que l’on peut qualifier d’extrême gauche, prendre les rênes de l’exécutif, laisse songeur lorsque l’on sait que notre régime présidentiel donne quasiment les pleins pouvoirs au président et à son assemblée. On peut aussi craindre une pluie de « 49-3» !

Bref, Monsieur MELENCHON assure l’événement en réclamant un poste de Premier ministre en dehors des voies traditionnelles. Il oublie tout de même que Marine LE PEN a été au second tour des élections et qu’elle totalise bien plus de voix que lui. Les huit députés du Rassemblement national et les 17 de La France Insoumise posent tout de même le problème de la vie démocratique d’un pays où le peuple est finalement peu représenté dans sa diversité.

Pour les nostalgiques des révoltes et révolutions, n’oublions pas la constitution de 1793, qui précise dans son article « 35 » : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. ».

Cette belle constitution ne vécut pour ainsi dire jamais à cause du coup de force du 18 Brumaire…

 

Jean-Paul ALLOU

 

 

 

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