Toujours tiré à quatre épingles dans ses costumes de belle coupe, le président exécutif et directeur général de l’AJ Auxerre n’endosse pas souvent le fameux maillot blanc et bleu du club de football bourguignon évoluant en Ligue 1. Le voici pourtant en illustration de cet article, dans une tenue pour le moins inédite pour lui ! On doit ce cliché surprenant à l’IA et au procédé technologique utilisé par une start-up sénonaise, « Image In A », qui s’est amusée à réaliser ce portrait à conserver dans ses archives. Un Baptiste MALHERBE newlook, certes, mais tellement virtuel et loin de l’original…
Lundi 10
Mauritanie, capitale Cavaillon ! Un pays subsaharien ravagé par une désertification qui touche 87 % du territoire, où les précipitations dans certaines régions, ne représentent plus que le quart des chiffres de la pluviométrie enregistrés il y a trente ans et où les vagues de sécheresses ont détruit le fragile tissu économique relevant de l’élevage et de l’agriculture… Il est facile d’imaginer les coûteux moyens hydriques à mettre en œuvre pour y faire pousser des melons à cette période de l’année alors même que la saison des pluies ne commencera qu’en juillet pour se terminer en octobre ! Des melons dont la présence en ce début mars, sur l’étal de ce marché auxerrois pour satisfaire notre « soif » d’été frôle l’indécence ! Il est vrai qu’ils ne doivent pas coûter trop cher à ramasser, dans un pays où le revenu mensuel moyen par habitant ne dépasse pas 165 euros…
Mardi 11
On connaissait Baptiste MALHERBE dans son costume de président exécutif et directeur général de l’AJA, on ne le savait pas prêt à entrer sur le terrain sous les couleurs mariales de son club préféré ! Présente lors de la journée sur le tourisme à Auxerrexpo, l’entreprise sénonaise « Image In A » a fait le show, proposant aux visiteurs un petit détour par son « miroir magique », avec à la clé un selfie grandeur nature et un tirage photo retravaillé par l’Intelligence Artificielle, personnalisé au choix, façon joueur de foot, Cadet Roussel, pirate ou bien marquise. Beaucoup s’y sont risqués, à l’image d’élus bien connus du côté de Coulanges-la-Vineuse et Escamps, repartis d’Auxerrexpo sous les traits et une panoplie que n’aurait pas renié le célèbre Barbe Noire, alias la « terreur des mers »… Une photo que l’on a hâte de voir s’afficher en une de leur bulletin municipal !
Mercredi 12
C’était il y tout juste cinq ans aujourd’hui… Dernier tour de piste avant le premier tour des municipales pour le maire sortant, Guy FEREZ qui avait donné rendez-vous à ses soutiens pour un ultime meeting avant que ne parlent les urnes. La salle Vaulabelle était comble ce soir-là, un poste TV avait été installé dans un coin et à 20 heures, le silence se fit absolu quand Emmanuel MACRON s’adressa aux Français dans une déclaration solennelle. L’heure n’était pas encore à parler de confinement, mais l’annonce de la fermeture jusqu’à nouvel ordre des crèches, écoles et autres lieux d’enseignement, jeta un froid dans l’assemblée. Quatre jours plus tard, la « guerre sanitaire » était déclarée, avec les conséquences et les contraintes que l’on sait. Le début d’une longue nuit qui devait durer plus de deux ans…
Jeudi 13
En ces heures où la planète a les yeux rivés sur Washington et sur Moscou, l’info est pour ainsi dire passée sous les radars. En annonçant de façon bilatérale s’être mis d’accord pour instituer un traité de paix entre leurs deux pays et la normalisation de leurs relations, l’Azerbaïdjan et l’Arménie laissent entrevoir l’espoir de la fin d’un conflit qui a embrasé pendant trente-cinq ans le sud Caucase et fait des dizaines de milliers de victimes. Sans doute pas grand-chose hélas à l’échelle du monde, mais par les temps qui courent, une nouvelle de ce genre, c’est toujours bon à prendre !
Vendredi 14
Les temps sont durs pour Tesla, victime de l’image de son sulfureux propriétaire. Les cours de l’action en bourse sont en chute libre, les ventes se sont effondrées de moitié en Europe et le rejet d’Elon MUSK est tel, que les anciens acquéreurs de véhicules de la marque, sont aujourd’hui assimilés à des fascistes, salués comme tel à leur passage, d’un signe nazi, voire victimes de dégradations sur leur précieux bien acheté à prix d’or. L’annonce aujourd’hui d’une missive adressée par l’entreprise à l’administration américaine pour alerter sur les conséquences néfastes qu’aurait une hausse des droits de douane sur les coûts de fabrication des voitures les rendant moins compétitives à l’exportation alors même que leur patron, devenue l’âme damnée de TRUMP est partie prenante de la politique menée, porte à sourire, si ce n’est à la franche rigolade… On croyait le pays devenu « facholand », il n’était en fait que le royaume du Père UBU !
Samedi 15
Mais qui a bien pu valider une telle campagne numérique au sein de La France Insoumise, sans préjuger par avance du malaise qu’elle pouvait susciter pour qui se souvient des heures sombres de notre Histoire ? Comme un goût de cendres au cœur à regarder ce portrait de Cyril HANOUNA au regard pétri de haine, aux sourcils broussailleux, aux oreilles décollées, au nez proéminent, qui n’est pas sans rappeler les codes utilisés par le régime nazi en 1940, pour la sortie de leur film de propagande « Le juif Süss ». Une affiche qui jette le trouble et divise au sein même du mouvement, à en juger par les propos de son coordinateur, Manuel BOMPARD, déclarant sur CNews « qu’elle n’aurait jamais dû être publiée », là où Jean-Luc MELENCHON, enferré comme jamais dans ses certitudes et s’exprimant sur les ondes de France Inter, se refuse toujours à y voir la moindre allusion antisémite : « Lâchez-nous par pitié ! Arrêtez avec ce cirque des antisémites, des caricatures, le nez trop long, les cheveux trop courts, tout cela n’a aucun sens ! ». On a le droit et j’en suis, de considérer l’animateur phare de feu la chaine C8 comme un être détestable, bouffon égocentrique passé maître dans l’humiliation en direct, aux propos pour le moins populistes, voire complaisants envers la droite extrême, mais pas ça ! Pas de cette caricature aux relents puants ! Comme l’on disait à l’époque de l’attentat de Charlie, « Not in my name » !
Dimanche 16
Cette enseigne auxerroise de la grande distribution a pris une heureuse initiative : organiser un job dating en vue de recruter de nouveaux collaborateurs et en a informé ses clients à grand renfort de panneaux installés sur son parking : « Votre futur équipe vous attends » (sic !) A lire l’annonce d’un peu plus près, l’on se dit que dans la foulée, elle pourrait aussi embaucher un correcteur d’orthographe ! Alors que s’ouvre d’ici quelques jours la semaine de la langue française, deux fautes en cinq mots, cela fait désordre…
Dominique BERNERD