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Puisaye Forterre

Le devoir de mémoire, puissant antidote contre le virus de la haine : l’Yonne se souvient des disparus d’Auschwitz...

« Instants de recueillement et de souvenirs au monument aux morts auxerrois à l’occasion de la commémoration des quatre-vingts ans de la libération du camp de concentration polonais, Auschwitz-Birkenau, à Auxerre. Tour à tour, les élus Isabelle POIFOL-FERREIRA, Sébastien DOLOZILEK, Pascal HENRIAT et le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, ont déposé une gerbe. Alors que la cérémonie était dirigée par l’élu auxerrois, Souleymane KONE… ». « Instants de recueillement et de souvenirs au monument aux morts auxerrois à l’occasion de la commémoration des quatre-vingts ans de la libération du camp de concentration polonais, Auschwitz-Birkenau, à Auxerre. Tour à tour, les élus Isabelle POIFOL-FERREIRA, Sébastien DOLOZILEK, Pascal HENRIAT et le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, ont déposé une gerbe. Alors que la cérémonie était dirigée par l’élu auxerrois, Souleymane KONE… ». Crédit Photos : Thierry BRET.

Une goutte. Puis, une autre. En l’espace de quelques minutes, l’averse ! La couverture nuageuse grisâtre plombant le ciel auxerrois se déchire et verse, comme les pleurs de toutes ces âmes tragiquement disparues, son flot de larmes froides sur la cérémonie du souvenir, se déroulant au pied du monument aux morts auxerrois. Celle qui commémore la libération, il y a quatre-vingts ans, du sinistre camp d’extermination, à la double consonance maléfique : Auschwitz-Birkenau.

 

AUXERRE : Plus jamais ça, aime-t-on dire en pareille circonstance. Et pourtant, depuis que le monde est ainsi fait, l’homme est le plus grand prédateur de…l’homme et le restera. Reproduisant ainsi les erreurs du passé, sans trop se soucier de l’avenir. Le contexte géopolitique de l’instant nous le prouve…Une sorte « d’éternel retour », cher au très visionnaire Jean COCTEAU. Les douze coups de midi venaient à peine de résonner aux clochers des églises environnantes, ce lundi 27 janvier, quand le préposé officiel aux cérémonies commémoratives à la Ville, l’excellent et très rigoureux Souleymane KONE, prit la parole à 12h02 ! Invitant les participants à cette 80ème célébration de la libération du camp de sinistre mémoire, celui d’Auschwitz-Birkenau, en terre de Pologne, où furent exécutés plus d’un million de personnes de confession juive, à se recueillir avant que ne débute la cérémonie. Une fois l’averse passée.

La pluie. Celle qui lave les cœurs s’est donc manifestée en cette triste journée de lundi. Froide, vive, le temps de quelques minutes, comme si de là-haut, les innocentes victimes de la barbarie et de la monstruosité humaines se rappelaient à notre bon souvenir, pleurant de toutes leurs larmes. Toute cette jeunesse, ces femmes et leurs enfants, leurs époux, et leurs parents, ces vieux, aussi, fauchés par la cruauté sans borne d’une idéologie fasciste et expansionniste, le nazisme.

Puis, les mots. Ils interpellent le maigre public de seniors, ayant bravé les conditions météo pluvieuses. Mais, où sont donc la jeunesse et la présence des scolaires sur ce genre de rendez-vous indispensable pour bien comprendre le droit de mémoire ?

 

 

Plus rien ne sera prétexte à l’inaction et à l’indifférence

 

Prononcés par l’élu auxerrois, en charge des Anciens combattants, Souleymane KONE, les phrases font mouche et interrogent. « Nos consciences et notre morale ne devraient plus jamais s’accommoder de l’arbitrage qui frappe aveuglement les vies innocentes… nous avons une responsabilité solennelle, celle de nous dire que plus rien ne sera prétexte à l’inaction et à l’indifférence…».

Roulements de tambour. Les visages des membres du cortège officiel sont tendus. Graves. Dans le recueillement. Y ont pris place, outre le représentant de l’Etat, le préfet Pascal JAN, des élus. La conseillère régionale, Isabelle POIFOL-FERREIRA, munie de son large parapluie qu’elle finira par refermer dès que la pluie s’estompera. A ses côtés, l’adjoint auxerrois en charge de la Sécurité, Sébastien DOLOZILEK, écharpe tricolore autour du cou. Un peu plus loin, le représentant du Conseil départemental, Pascal HENRIAT qui ne porte pas sa casquette sportive habituelle...

Et puis, il y a la présence militaire, impeccable dans leurs uniformes. Sobre et perfectionniste.

Maître des cérémonies de ce triste anniversaire, Souleymane KONE – peut-être  a-t-il en ces instants une pensée pour tous ses frères du Mali qui ne connaissent plus la liberté depuis que le pays est désormais sous le joug de la tutelle russe – invite à l’écoute. Celle d’un morceau, craché par la sonorisation. Tiens, les puristes auront sans doute reconnu en version musicale douce et sirupeuse, le célèbre titre du duo américain des RIGHTEOUS BROTHERS, « Unchained Melody », tube de l’année 1965. Un air qui servit de titre phare dans la bande originale du célèbre film, « Ghost » de Jerry ZUCKER en 1990. « Ghost » ? Fantôme, bien évidemment…

 

 

 

 

La civilisation ne protège pas de l’horreur

 

S’avançant ensuite vers le pupitre pour y lire le message de Patricia MIRALLES, ministre déléguée en charge de la Mémoire et des Anciens Combattants, Pascal JAN commença alors la lecture de ce texte officiel dans un silence, perturbé parfois par quelques klaxons de véhicules circulant alentours dans l’indifférence de l’évènement.

Une allocution de près de quatre minutes où chaque mot s’inscrit dans les mémoires. « Commémorer Auschwitz, c’est savoir que les morts nous écoutent ! », dira le préfet. C’est aussi rendre hommage aux innocents. Citant Paul ELUARD : « si l’écho de leurs voix faiblit, nous périrons… ».

Puis, un peu plus loin : « L’enseignement de la SHOAH, de son histoire, le travail de mémoire et l’éducation, sont les plus puissants antidotes au virus ! ».

Le préfet de l’Yonne poursuit sa lecture, peut-être un peu trop prophétique dans ses termes ?

« Pourtant, la civilisation ne protège pas de l’horreur et lorsqu’elle est abreuvée de ressentiment et de rancœur, elle devient malade d’elle-même et accouche du pire… ».

Avant de conclure par la formule suivante : « 80 ans après la fin du génocide, la lutte contre les actes et discours de haine doit être la marque distinctive de notre époque… ».

Sages paroles, certes, alors que l’antisémitisme repart de plus belle sur la planète et que les bruits de bottes martèlent depuis trois ans le sol d’Europe avec l’espoir de nouvelles conquêtes expansionnistes…

Après le dépôt de gerbes par les officiels, et le temps de l’ultime recueillement pour se souvenir des millions de victimes emportés par la folie humaine, la cérémonie se ponctua sur une très curieuse version instrumentale de la fameuse chanson de Charles TRENET, « La Mer », servie en mode un peu samba, limite décalée avec l’évènement !

On aurait préféré, et de très loin quelque chose de plus nostalgique et solennel, façon « l’Adagio » du maître italien, ALBINONI, pour ce dernier au-revoir aux disparus…

 

Thierry BRET

 

 

 

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PRESSE EVASION - Mr Thierry BRET

Tél. : 06.20.31.05.53.

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