Afin de respecter le principe d’accompagnement et de protection de ses administrés : l’édile de la capitale de l’Yonne, Guy FEREZ, veille au grain pendant la crise sanitaire. Avec l’aide de ses équipes, même si celles-ci devront sans doute se réduire après les nouvelles annonces du chef de l’Etat prévues lundi soir. Alors que la liste des établissements publics qui ferment leurs portes ne cesse de s’allonger. Conférence de presse dans un contexte quasi improbable dans le bureau du maire d’Auxerre…

AUXERRE : Centres de loisirs fermés. Idem pour les crèches associatives, les équipements culturels, le Conservatoire ou l’école des Beaux-Arts. Ne parlons pas des musées, du théâtre et des salles de spectacle.

Les gymnases ne sont pas mieux lotis. Quant à la bibliothèque centrale et ses annexes de quartier, elles demeureront portes closes. Même le Stade nautique ne verra plus ses lignes d’eau onduler sous l’impulsion rageuse de nageurs en quête de performance.

Bref : Auxerre, à l’instar de toutes les villes et communes de France, voire d’Europe et peut-être bientôt du monde suspend ses activités. Le temps que nous laissons derrière nous cette crise sanitaire sans précédent depuis un siècle ; celle inhérente à la fameuse grippe espagnole en 1918…

Auxerre se confine dans une étrange période de quarantaine. Où le minimum vital sera préservé au niveau des infrastructures officielles de la Ville. Parcourant la liste des établissements qui vont se vider de leur public et de leur substance dans les jours à venir, Guy FEREZ a du mal à y croire. Tant l’étendue de la problématique semble immense. Et tellement inconcevable à ses yeux.

Face aux journalistes, le maire de la capitale de l’Yonne poursuit la lente énumération de ces édifices publics qui nous tournent le dos, bien malgré eux. C’est le cas des établissements scolaires, des garderies pour la petite enfance. Même si la crèche inter-hospitalière maintiendra l’accueil d’une douzaine de  places pour recevoir la progéniture des personnels soignants. Et que l’école des Rosoirs en fera de même avec huit élèves de professionnels de santé.

Beaucoup de canaux informatifs pour rester à l’écoute…

Certains services sociaux seront maintenus malgré ce couvre-feu qui va nous tomber derrière sur la nuque. A titre d’exemple : le service d’accueil pour les victimes de violence conjugale ou le service de portage à domicile des seniors parce que tel est la volonté du prestataire ELIOR de maintenir ses activités.

L’accueil de jour destiné à accueillir le public précaire restera ouvert mais avec un maximum de précautions. Une plateforme téléphonique servira de relais à la diffusion de tous les éléments informatifs d’importance.  

La police municipale ne devrait pas cesser ses missions alors que les correspondants de nuit ayant parfois comme but de quérir des médicaments à la pharmacie devraient s’en abstenir.

Reste les décisions à prendre pour certains événementiels extérieurs : cela se fera au coup par coup.  

La municipalité veut répondre avant toute chose aux principes d’accompagnement et de protection des citoyens. En modifiant, toutefois, les comportements de ses agents qui se doivent de respecter les gestes barrière élémentaires tels qu’ils ont été préconisés par la gouvernance.

Les Auxerrois auront toujours la possibilité de rester en contact et d’être informés en permanence sur l’évolution de la situation grâce aux outils de communication mis à leur disposition : « Allo Mairie », les réseaux sociaux, le site officiel de la ville qui effectuera un point bihebdomadaire, voire le système de télé alerte où quinze mille messages peuvent être adressés en cas de besoin aux habitants en un laps de temps record de moins de vingt minutes !

Malgré la progression insidieuse de la pandémie, Auxerre, même si elle est en léthargie, sera toujours à l’écoute de la moindre nouvelle positive…