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Carrefour au féminin : la parité au travail est à la « FETE » même si les préjugés demeurent !

 « Et pourquoi pas devenir tractoriste ou agricultrice ? La parité existe dans bon nombre de domaines professionnels comme tend à le démontrer le fameux Carrefour des Carrières au féminin, initié par l’association FETE (Femmes Egalité Emploi) qui a connu le succès samedi dernier. ».  « Et pourquoi pas devenir tractoriste ou agricultrice ? La parité existe dans bon nombre de domaines professionnels comme tend à le démontrer le fameux Carrefour des Carrières au féminin, initié par l’association FETE (Femmes Egalité Emploi) qui a connu le succès samedi dernier. ». Crédit Photos : Dominique BERNERD.

Faire avancer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes tout en montrant que d’autres métiers sont possibles par l’exemple : c’est l’objectif de l’association régionale « Femmes Egalité Emploi » (FETE), au travers d’actions pérennes comme le Carrefour des Carrières au Féminin de l’Yonne, dont la 26ème édition s’est tenue avec succès à Appoigny. Les allées de l’Espace culturel n’ont pas désempli de la matinée. Il y avait parfois de « l’embouteillage au carrefour » devant certains stands. A l’image de celui de la gendarmerie nationale, toujours très prisé des jeunes en quête d’avenir professionnel…

 

APPOIGNY : Barmaid, opticienne, tractoriste, soudeuse, notaire, grutière, commissaire aux comptes… Le champ des possibles s’est élargi au fil des années et tous ces métiers sont désormais accessibles au public féminin. Autant d’exemples de réussite aussi, à travers les témoignages de la soixantaine de professionnelles, présentes à Appoigny, qui ont toutes pour dénominateur commun, la passion de ce qu’elles font au quotidien.

Si le travail en viticulture s’est beaucoup féminisé ces dernières années, notamment en ce qui concerne la taille de la vigne, qui compte près de 40 % de femmes dans ses effectifs, le métier de tractoriste l’est encore beaucoup moins. Mais la passion et la volonté aidant, Lydia a su s’affranchir des obstacles et travaille aujourd’hui en qualité de chef d’équipe sur un domaine du Chablisien. Obligée de lutter parfois pour s’imposer : « j’ai eu des personnes en intérim qui ne m’acceptaient pas parce que j’étais une femme estimant qu’en tant que telle, je n’avais pas à donner d’ordres ! ».

Si le métier reste physique, la technique a su faire évoluer les outils pour l’adapter au plus grand nombre. Lydia voit même dans le fait d’être une femme, un atout supplémentaire recherché par nombre de domaines viticoles : « peut-être sommes-nous plus minutieuses que certains hommes, moins « brut de décoffrage » ! (Rires).

 

 

Sexisme et machisme ne sont pas morts !

 

Si le notariat a longtemps été l’apanage de la gent masculine, il s’est fortement féminisé ces vingt dernières années, au point que 60 % des études icaunaises sont désormais tenues par une notaire. Un chiffre dont s’amuse celle qui débuta dans le métier il y a une dizaine d’années, mais à qui la déontologie interdit de préciser son nom, pour éviter toute forme de publicité : « il faudra peut-être un jour inventer un Carrefour des carrières au masculin, de sorte de faire revenir un peu plus d’hommes dans la profession… ». Elle aussi voit le fait d’être une femme comme un atout professionnel : « plus de rigueur, plus de mémoire, plus d’ordre… Il y a des hommes qui peuvent aussi en avoir, mais ce n’est pas la majorité de l’espèce ! ». (Rires).

Autre vocation, autre métier, celui de barmaid, jusque-là peu féminisé reconnaît dans un sourire Andréa dont la détermination lui a permis de s’imposer en dépit des préjugés : « il faut savoir se faire respecter face à cette forme de sexisme, pas forcément malveillant, mais que l’on ressent au quotidien, avec l’image de la petite minette derrière son bar… ».

Un stéréotype devenu un atout : « il est plus rassurant pour une femme dans un bar, de s’adresser à son homologue ». A ses côtés, Mélanie, entrée toute jeune dans l’univers de la cuisine, a dû elle aussi batailler pour trouver sa place : « c’était normal à l’époque pour une femme d’être dans sa cuisine à la maison, mais pas dans un restaurant ».

Avec la difficulté supplémentaire de commander à seulement 22 ans une brigade : « cela a été très dur au début, les collègues ne me prenaient pas au sérieux, avec ce double handicap d’être à la fois jeune et une femme. Il faut aussi supporter beaucoup de petites réflexions au quotidien. J’ai fait au total trois entreprises et de ce que j’ai pu voir, considère que le sexisme et le machisme ne sont pas morts… ».

 

 

La tactique féminine des gendarmes dans le recrutement !

 

S’il est un domaine où l’on ne s’attend pas forcément à rencontrer une femme, c’est bien celui des grues et engins de chantier ! Ancienne aide-soignante, Hatika CHEMLALI a dû, suite à un accident de travail, se reconvertir à l’âge de 42 ans. Fascinée depuis toujours par cet univers ô combien masculin, c’est tout naturellement qu’elle s’est dirigée vers le métier de grutière, où l’accueil, passée la première surprise, fut des meilleurs : « contrairement à ce que l’on pense, les hommes ne sont pas forcément des brutes. J’ai trouvé en arrivant, beaucoup de bienveillance, d’esprit d’équipe, que je n’avais jamais rencontrés du côté des femmes, dans le monde du soin et de la santé… ».

Un métier physique bien sûr, reconnaît-elle d’un sourire, mais sa détermination est sans faille et la passion aidant, elle pourrait bien faire des émules, à voir le nombre de visiteuses faisant une halte à son stand. Autre métier plébiscité, celui de gendarme, avec comme chaque année, un stand pris d’assaut tout au long de la matinée. Référente recrutement en poste à Joigny, la cheffe REVENU ne s’en étonne même plus : « depuis une dizaine d’années, le métier s’est énormément féminisé. A Joigny, nous sommes neuf femmes pour vingt gendarmes et avant, à Migennes, près du tiers des effectifs… ».

Il n’en a pas toujours été de même : « il est vrai qu’il y a treize ans, quand je suis arrivé dans le métier, c’était beaucoup plus compliqué, c’était la vieille époque, la vieille gendarmerie… ». (Rires).

Là encore, une vie professionnelle guidée par une passion apparue lorsqu’elle était encore une enfant : « à douze ans, je savais déjà vouloir devenir gendarme, mais surtout pas policière car je ne voulais pas travailler en ville, mais être plus en contact avec la population … ».

Un sens de l’humain qui n’est pas sans effet sur le quotidien : « même si c’est avant tout une question de personne et pas de sexe, le fait d’être une femme apporte auprès du public un côté un peu plus rassurant… ».


Chargée de mission et coordonnatrice de l’association FETE, Claire DUCHET a salué à l’heure des discours, les intervenantes présentes tout au long de la matinée : « grâce à votre parcours, à votre expérience, vous avez pu faire comprendre aux jeunes filles, aux femmes, que toutes les voies sont possibles, qu’il faut qu’elles s’ouvrent vers d’autres choix que ceux vers lesquels elles se dirigent massivement… ».

Un travail de longue haleine à mener le plus en amont possible ponctue la sénatrice Dominique VERIEN, présidente de la Délégation aux Droits des femmes « des actions sont menées en ce sens au sein des collèges mais il est parfois déjà trop tard, quand on sait que la rupture en maths entre filles et garçons commence à se dessiner entre le CP et le CE1… ».

 

Dominique BERNERD

 

 

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