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Pour sa 23ème année, le festival « Contes Givrés » propose sur quarante communes de Bourgogne près d’une cinquantaine de spectacles généralement gratuits. Ces « contes » sont tantôt traditionnels, parfois venus de très loin, tantôt de création récente, laissant la part belle à l’imaginaire et la parole à un(e) artiste quelquefois accompagné d’un musicien.

 

JOIGNY : Aussi le programme est-il extrêmement varié, depuis l’épopée mandingue de Soundiata, l’enfant-buffle, qui remonte au XIIIème siècle, jusqu’aux fantastiques « hommes-carton » de Marien TILLET, et à la question posée par les Volubiles : être deux dans un couple, oui mais lequel ?

Au collège Marie-Noël de Joigny, le passage du festival s’est traduit par la résidence du conteur Innocent YAPI, venu animer un atelier de prise de parole en public auprès d’une classe de troisième.

Durant une semaine, les élèves ont pu bénéficier de trois heures par jour de travail sur la voix, la tenue sur scène, l’improvisation, dans une ambiance empreinte de respect et de bonne humeur.

Leur jeune professeur de français, Valentine UGO le reconnaît : ce travail a établi entre les élèves un excellent esprit de groupe. Il n’y a jamais eu de moqueries et la classe en est sortie soudée, prête à vivre une année scolaire enrichissante.

 

 

Il s’agissait en outre d’une section football qui ne connaissait les contes qu’à travers le programme de 6ème où l’on met souvent l’accent sur des récits pourvus d’une morale ou d’une leçon.

Le répertoire d’Innocent YAPI, originaire de Côte d’Ivoire, leur a permis de découvrir la tradition orale de l’Afrique de l’ouest où le lièvre Botton joue le rôle du personnage rusé, équivalent au renard de nos fables.

L’enseignante a complété cette découverte par l’étude d’un livre de Laurent GAUDE, « La mort du roi Tsongor », prix Goncourt des lycéens en 2002 et par la préparation d’une exposition en partenariat avec l’association « Joigny Baobab ». Cette action proposée par la Bibliothèque départementale de prêt a été entièrement financée par le Département de l’Yonne.

 

Claire CIUPA

 

 

 


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Venue dans l’Yonne à la rencontre des militants et sympathisants LR, Valérie Pécresse a présenté mardi matin en mairie de Venoy son projet pour l’éducation, que la candidate souhaite placer au cœur de la future élection présidentielle. Avec pour priorité absolue de remettre les fondamentaux au cœur de l’école, mais aussi d’en faire un lieu sanctuaire en y restaurant en priorité l’autorité, la discipline et la laïcité.

VENOY : C’est en dédiant son discours à la mémoire de Samuel PATY, dont on commémorera dans quelques jours le premier anniversaire de l’assassinat, que la Présidente de la région Ile-de-France a développé devant un parterre d’élus Les Républicains du département, les actions qu’elle souhaite mettre en œuvre dans le domaine de l’éducation, en cas de victoire aux prochaines présidentielles. Souhaitant être celle qui « relèvera l’école, condition de notre cohésion, voire de notre survie en tant que nation ». Avec pour priorité première, d’en faire un sanctuaire, préservé de toute forme de violence ou de désordre et en faire l’école du respect : « je le dis solennellement, aucun enfant, aucun enseignant, ne doit se rendre en classe avec la boule au ventre… ».

Face à cette violence de plus en plus prégnante, à l’image de cette enseignante agressée en plein cours la semaine dernière en Seine-et-Marne, la candidate souhaite voir impliquées les familles, en créant des « Ateliers d’aide à la parentalité » au sein des établissements et en réactivant les « Conseils de droits et devoirs des familles » qu’elle voudrait rendre obligatoires dans les villes de plus de 15 000 habitants. Des aides qui pourraient s’accompagner de sanctions à l’égard de parents soupçonnés de défaillance éducative, pouvant aller jusqu’à la suspension de leurs allocations familiales.

 

 

Un système scolaire qui ne tourne pas très rond…

 

Aux yeux de Valérie PECRESSE, le système scolaire marche parfois sur la tête, pour preuve l’obligation faite aujourd’hui à un établissement d’accueillir en son sein un élève qui aurait été exclu d’un autre collège ou lycée : « c’est une aberration totale, il va y semer à nouveau le trouble, d’autant que ces poly exclus sont souvent à l’origine des faits les plus graves ». De proposer à leur attention dans chaque département, des « structures de réinsertion scolaire », avec un encadrement renforcé et faire en sorte que les sanctions éducatives soient prononcées le plus rapidement possible et exécutées : « trop d’affaires classées sans suite, contribuant à la culture de l’impunité. Pour moi, le respect du professeur, ce n’est pas négociable ». Appelant à une école sanctuaire, en sortant de « l’omerta » qui conduirait les établissements aujourd’hui, à ignorer la réalité du « prosélytisme islamiste » pour ne pas faire de vague. Soulignant que c’est dans les quartiers le plus soumis au communautarisme, qu’il y a le moins de signalements d’atteinte à la laïcité, résultat d’une loi du silence qui ne dit pas son nom. Pour y remédier, une structure dédiée serait créée, afin de permettre à tout enseignant de dénoncer des faits de radicalisation, gérée non par l’Education Nationale, mais par les ministères de la Justice et de l’Intérieur.

Pour relever l’école, encore faut-il prioriser les savoirs fondamentaux, notamment à destination des écoles primaires, où cela pourrait se traduire par un nombre supplémentaire d’heures de cours de français et de mathématiques : « lire, écrire, compter, c’est le bagage que nous devons donner à chaque élève pour ne plus se retrouver avec 20 % de classe d’âge ne maîtrisant pas la lecture à 18 ans et ne plus être les derniers de la classe pour l’enseignement des mathématiques ».

Avec à la clé, l’instauration d’un examen d’entrée en 6e pour garantir que tous les enfants aient acquis les bases nécessaires à leur scolarité. Un dispositif qui est loin toutefois de faire l’unanimité auprès d’enseignants ou associations de parents d’élèves, qui y voient une forme de barrière sociale. Et pour les recalés à l’examen, mise en place de classes de 6e dites de « consolidation », primant le français et les mathématiques avant que ne soient introduites d’autres matières : « il faut absolument faire de la prévention de décrochage scolaire notre priorité nationale ». Dans le cadre des mesures souhaitées par la candidate, une « Réserve Education Nationale » pourrait être créée à cet effet, composée de professeurs retraités et rémunérés pour apporter gratuitement de l’aide aux devoirs et du soutien scolaire aux enfants le plus en difficultés. Une « réserve » qui pallierait aussi au remplacement de professeurs absents.

 

 

Inciter les vocations avec un plus sur la feuille de paie…

 

Ce projet pour l’éducation passe aussi par une plus grande autonomie accordée aux établissements en matière d’innovations pédagogiques, à l’aune du dispositif mis en place dans les universités, lorsque Valérie PECRESSE était en charge du ministère de l’Enseignement supérieur : « les écoles, les collèges, les lycées, ne doivent plus être les derniers échelons d’une chaîne hiérarchique étouffante, mais au contraire, des lieux d’initiatives et d’émulation ».

Face à la paupérisation de la profession, qui a désormais du mal à recruter, laissant vacants des centaines de postes, la candidate remet en cause le « bizutage institutionnel » consistant à envoyer dans les établissements les plus difficiles, les enseignants les plus jeunes, loin le plus souvent, de leur région d’origine, privilégiant l’envoi dans les quartiers, de « professeurs volontaires avec de vraies primes de fidélisation et de vrais bonus de carrière ».

Une crise des vocations qui pourrait s’accompagner d’une revalorisation des salaires pour les enseignants en début de carrière, mais sans plus de précisions sur leur montant si ce n’est qu’il faudrait pour cela rogner de 10 % le budget alloué au secteur administratif de l’Education Nationale : « une administration lourde qui coûte chez nous beaucoup plus cher qu’ailleurs et en réduire les coûts permettrait de mieux rémunérer les enseignants et valoriser l’ensemble de leurs missions éducatives… » Un remake du « dégraissage de mammouth » façon Claude ALLEGRE… ?

 

Dominique BERNERD

 


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A l’écouter parler, on sent poindre l’émotion dans la bouche de la cheffe d’entreprise. Logique. Grâce à sa nouvelle structure, c’est autant de belles perspectives de croissance qu’elle assure en ayant intégré le concept de la Cité des Métiers d’Art. La Poterie NORMAND est pourtant une dame séculaire née en 1736 ! Son avenir semble radieux avec des capacités de production liées à l’investissement et au modernisme…

 

CHAMPIGNELLES: Un tourbillon, fait de discours, de visiteurs avides de curiosité et de questions des plus diverses émises par les journalistes. C’est un rendez-vous avec l’histoire qui nous est proposée là. Une inauguration tout ce qu’il y a de plus officiel, concoctée en cette blanche matinée d’automne malgré les petits frimas. De celle qui parsème de dates capitales l’existence d’une belle société du territoire : la manufacture NORMAND, apparue en 1736.

Sourire aux lèvres, la présidente de la SAS jubile. Radieuse devant la tournure de l’évènement. D’autant que bon nombre d’élus, d’institutionnels et de chefs d’entreprise ont effectué le déplacement jusqu’en Puisaye. Justifiant en quelques mots accordés à la presse le changement de lieu entre Saint-Amand-en-Puisaye où était implantée le site depuis sa très lointaine création et la localité proche de Toucy.

La vétusté des locaux, insalubres, et le confort retrouvé dans un espace certes plus petit que par le passé mais tellement plus chaleureux et ergonomique suffisent comme explications de texte liminaires.

Alors quand l’opportunité d’un déménagement et d’un appel du pied de la Communauté de Communes de Puisaye-Forterre et de son président Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI s’est fait jour avec limpidité dans son esprit, Elisabeth LEBEGUE, patronne de la manufacture, n’a pas ergoté une seule minute.

Banco ! Elle a appuyé de toute ses forces sur le bouton d’accélérateur lui permettant d’envisager de s’installer dès que possible de l’autre côté de la frontière nivernaise. Là, dans ce qui est désormais la Cité des Métiers d’Art.

 

 

Des urnes funéraires comme référence du savoir-faire de l’entreprise…

 

« Nous sommes mieux installés qu’auparavant, confie-t-elle, admirative du travail accompli avec ses collaborateurs, cela va nous offrir la possibilité d’étoffer notre gamme de produits… ».

Non loin du chapiteau qui accueille la quarantaine d’invités, sont posés à même le sol d’énormes pots de grès pouvant recevoir des compositions florales luxuriantes. Des récipients qui ont su faire la renommée de la structure bien au-delà de l’Yonne car résistants aux morsures du froid et au gel. Ces pots représentent l’un des segments en pleine évolution pour l’entreprise. Mais, ce n’est pas le seul produit qui accapare les cellules grises de la responsable de l’entité. Les urnes funéraires (un tout autre registre sectoriel moins agréable à évoquer !) dont chacun aura pu apprécier la qualité d’exécution trônent sur les rayonnages.

La poterie NORMAND veut en faire l’une de ses marques de fabrique à l’avenir.  

« Le développement envisageable avec ce produit est proprement fabuleux, ajoute la dirigeante de la SAS, ce matériau, le grès, nous offre de grandes possibilités… ».

En lien direct avec l’appétence de nos concitoyens pour la crémation qui supplante de plus en plus l’inhumation traditionnelle ?

 

 

Pour l’heure, Elisabeth LEBEGUE ne se projette pas encore sur le potentiel estimatif à réaliser en termes de volumes.

« Notre société grandit petit à petit, souligne la présidente de la SAS, nous avançons crescendo, sans brûler les étapes… ».

Un chiffre sera lâché tout de même : l’idéal serait de produire un million d’urnes funéraires par mois. Une cadence synonyme de rentabilité et garantie de succès !

Tout est aussi question de partenaires. La poterie peut compter sur le solide soutien des leviers institutionnels (Région, Agence Economique Régionale, Etat, CCPF, Département, BPI France) dans sa quête pour concurrencer un jour l’abondante production asiatique sur ce marché très atypique du funéraire.

 

 

Une levée de fonds avec le concours d’investisseurs privés…

 

Si tout se présente pour le mieux, dès l’année prochaine, NORMAND fera croître ses effectifs de deux nouveaux salariés.

Aujourd’hui – elle réalise un chiffre d’affaires de 230 000 euros - la poterie a malheureusement connu les affres de la crise sanitaire. C’est pourquoi la dirigeante a fait également appel à la générosité d’investisseurs privés dans le cadre d’une levée de fonds salvatrice grâce à KUB. Cela se déroulait en 2020.

Lauréate du réseau Entreprendre Bourgogne où elle bénéficie d’un suivi rigoureux de la part de l’un des membres de l’association, Elisabeth LEBEGUE a profité de ce parrainage afin d’optimiser son tissu relationnel et de ne plus vivre seule son expérience enrichissante de cheffe d’entreprise.

La patronne de la plus vieille manufacture de grès de France, honorée par la marque Château de Versailles pour la conception du fameux pot « Marie-Antoinette », se satisfait de la nouvelle configuration.

« Maintenant, on travaille avec des outils de notre temps, en ennoblissant ce matériaux vivant que représente la terre. On a modernisé le site de production. On a investi dans un peu de matériel pour l'instant. On a commencé par la table de coulage qui a été faite sur mesure… ».

Dans une vie antérieure, Elisabeth exerçait son activité professionnelle dans l’export. Alors quand il s’agit d’acheter et de vendre, elle en connaît un rayon sur le sujet. Y compris pour glorifier le savoir-faire français à l’international où les produits de sa poterie s’exportent.

La reprise de NORMAND le 07 juillet 2017 lui aura fait le plus grand bien. Elle en parle avec ce sentiment de fierté, chevillé au corps. En optant pour l’installation de son unité de production à la Cité des Métiers d’Art de Champignelles, Elisabeth LEBEGUE a éliminé l’un des principaux freins à la production qui entravait sa démarche de conquérante : l’ancien bâtiment.

Désormais, les voyants ont viré au vert pour la suite de l’aventure. Qu’elle vivra à 100 % avec passion !

 

 

En savoir plus :

On notera la présence parmi les personnalités présentes à l'inauguration de la poterie 

Henri PREVOST, préfet de l'Yonne

Guillaume LARRIVE, député de l'Yonne

Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre

Gilles DEMERSSEMAN, représentant le Conseil régional BFC,

Gillles ABRY, représentant le Conseil départemental de l'Yonne,

Isabelle FROMENT-MEURICE, représentant le Conseil départemental de l'Yonne,

Alain DROUHIN, vice-président de la CCPF,

Eric PAURON, maire de Champignelles.

 

Thierry BRET

 

 

 


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C’est un moment de court répit, volé sur le timing très étroit d’une campagne de sensibilisation menée tambour battant sur le terrain. Un échange convivial avec la presse, vécu en deux coups de cuiller à pot qui fait du bien à l’âme et où l’on s’épanche pour prendre la température. Celle de la tête de liste de « La Voix des Artisans » va très bien, merci ! Pas de poussée de fièvre ni de surdose de tension pour Emmanuel POYEN. A l’heure où l’élection consulaire se joue dans les urnes depuis quelques jours…

 

AUXERRE: Il ne s’est pas départi de son coup de fourchette, le président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté ! Faisant étape dans l’Yonne où il a sillonné le territoire à la rencontre de plusieurs entrepreneurs atypiques de l’artisanat, Emmanuel POYEN croque à belles dents le copieux sandwich qui garnit  l’assiette posée devant lui.

A l’instar de ses coreligionnaires, partageant le frugal repas du jour : Jean-Marc THIRION, secrétaire général de l’U2P Bourgogne Franche-Comté, David MARTIN, représentant de l’Yonne de l’Union des Entreprises de Proximité et Jean-Pierre RICHARD, président de la CAPEB 89. Ce dernier étant tête de liste de « La Voix des Artisans », engagée lors de ces élections consulaires qui se déroulent du 01er au 14 octobre vues du prisme de la chambre de métiers.

Tous arrivent de l’Yonne septentrionale. Candidat à sa propre succession, l’artisan coiffeur nivernais n’aura pas comptabilisé les kilomètres parcourus sur le territoire depuis le début de la campagne, se rendant dans chacun des huit départements à l’estampille de la Bourgogne Franche-Comté.

Priorité : toucher du doigt les véritables problématiques de ces professionnels de l’artisanat que l’on sait en passe délicate depuis plusieurs mois. Pour cela, il facilite les échanges et multiplie les rencontres. Il est donc légitime qu’il s’accorde un peu de répit dans ce planning totalement démentiel qui lui fait office d’emploi du temps depuis de nombreuses semaines.

 

S’enrichir à la découverte des passionnés de l’artisanat…

 

Son objectif est simple. Ecouter et relayer la parole de ces artisans qui vivent de nombreuses péripéties (et pas des plus agréables) depuis la circulation de la COVID.  D’où une immersion constante au détour de ses pérégrinations au cœur de leurs structures.

Comme ce fut le cas notamment dans l’univers si caractéristique de la lutherie chez Damien BONVARLET à Sens où le président de la chambre consulaire régionale découvrit un milieu artisanal (à la limite des métiers d’art  par ailleurs) qu’il ne connaissait pas. Puis, ce sera au tour de Morgane PEUZIAT, spécialiste de la torréfaction de café, de recevoir dans ses locaux le représentant de la vénérable institution.

« Ces acteurs de l’économie sont de véritables passionnés, confia  le président admiratif, je me suis enrichi à la découverte de leurs structures et de leur travail… ».

 

 

Nonobstant, à chaque fois, la même litanie est revenue.

Celle qui fait mal au ventre et dont les solutions semblent tellement minces à court terme pour s’en sortir. Le recrutement, tout d’abord. Le président consulaire-candidat se désole que ce soit les entreprises qui paient encore les pots cassés de ces embauches de plus en plus difficiles à concevoir.

« Parmi les axes forts de notre programme, j’exige la demande d’un plan de lutte contre les difficultés d’embauche en haut lieu. Nous devons pour cela renforcer les qualifications des personnes formées, mais aussi promouvoir l’apprentissage et la transmission d’entreprise… ».

De sages paroles pour celui qui souhaite moderniser l’offre de formation de l’organisme consulaire qui accueille près de 2 600 apprentis parmi les centres spécifiques du territoire.

 

Viser le grand chelem sur les huit départements…

 

La seconde difficulté prend la forme de matières premières. De la denrée devenue rarissime pour certaines filières qui doivent supporter l’irrésistible envolée des prix inflationnistes et ronger leur frein en attendant des jours meilleurs.

Lorsqu’il évoque ce scrutin, si important pour les filières mais en réalité très peu mobilisateur dans les urnes (les candidats en lice espèrent la mobilisation de 12 à 15 % des artisans inscrits au registre), Emmanuel POYEN se veut optimiste vis-à-vis de la liste concurrente, « Fiers d’être artisans ».

« L’enjeu est de réaliser un grand chelem » précise-t-il de manière sereine. C’est-à-dire un sans-faute observé sur les huit départements de la contrée. Cela ne serait que logique : nous ne sommes pas restés les mains dans les poches durant cette mandature 2016/2021… ».

Les sept mille artisans de l’Yonne possèdent désormais le destin de la liste conduite par Emmanuel POYEN dans leurs mains. Il ne leur reste plus que quelques jours afin d’exprimer un choix entre « La Voix des Artisans » et « Fiers d’être artisans », liste emmenée par Baptiste CLERIN. Verdict : le 19 octobre dans la journée ?

 

Thierry BRET

 

 


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Il n’y aura pas eu de discours officiel. Ni de longues tirades déclamées au pupitre de cette assemblée générale, placée sous le sceau de la convivialité. Non, juste quelques mots d’accueil distillés par le président départemental de l’ordre Marc DEMONTEIX. A destination des anciens présidents de la chambre professionnelle. En direction des partenaires qui témoignaient par leur présence du poids économique et sociétal que représente la filière…

 

JOIGNY : Le formalisme était quasiment proscrit de cette soirée de retrouvailles des plus cordiales attendues depuis des lustres par les membres de la chambre professionnelle des experts-comptables et des commissaires aux comptes de l’Yonne.

Renouant ainsi avec une tradition presque séculaire (l’organisation de l’assemblée générale annuelle à La Côte Saint-Jacques), l’ordre départemental aura pris plaisir à réunir ses adhérents. Après cette longue période de disette relationnelle imputable à la COVID-19.

Si le volet statutaire fut largement réduit, si la présence de conférencier (une coutume régulière) fut écartée compte tenu des obligations sanitaires strictes à respecter, la chaleur humaine, quant à elle, fut bel et bien présente parmi l’assistance lors de ce rendez-vous.

Devant l’incertitude à maintenir ou pas la manifestation, la sagesse de la simplicité fit foi et personne ne le regretta au terme de cette soirée des plus sympathiques.

 

 

Des mots d’accueil chaleureux à l’endroit des invités…

 

On ne s’appesantit point sur les aspects trop usuels de la filière, la partie festive prenant le dessus. D’ailleurs, comme devait l’observer Marc DEMONTEIX avec un zeste d’humour, « c’est ce qui recueille en général le plus d’engouement ! ».

Seule réelle entorse protocolaire dans le déroulé de cette animation, sous le signe de la détente et de la relation publique, le président départemental convertit son temps de parole en mots d’accueil chaleureux à l’endroit de ses invités.

D’une part, les partenaires du quotidien que sont les notaires et les avocats. On remarquait ainsi la présence de Me BELLIAU, la présidente de la Chambre départementale du Notariat, Me LYAND, bâtonnière d’Auxerre et Me LICHERE-LEMONNIER, bâtonnière de Sens.

 

 

 

« Et d’autre part, je suis également très heureux de la présence de nos anciens Présidents de Chambre retraités : Serge MORIZE, Raymond HARDY, Jean-Michel MARTIN, Bernard THIESSON, Jean-Luc PAUPERT et Jean-Pierre PINEAU.

Tous ces anciens présidents ont impulsé une dynamique de fonctionnement de la Chambre il y a quelques années dont nous bénéficions encore très concrètement aujourd’hui, et qui fait de notre institution l’une des plus dynamiques de Bourgogne Franche-Comté ».

 

 

Des témoins privilégiés des préoccupations entrepreneuriales…

 

Du côté des invités d’honneur, étaient présents Jean-François LEMAITRE, président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, Dominique GONTART, directrice départementale des finances publiques (DDFIP 89) ou encore Xavier DUALE, directeur départemental de la Banque de France.

Face à eux, Marc DEMONTEIX évoqua le rôle joué par l’ordre des experts-comptables et des commissaires aux comptes aux côtés de leurs clients.

«  Dans cette période de crise, ou plutôt maintenant - espérons-le - de sortie de crise, ajouta-t-il, grâce à la connaissance que nous avons du terrain, nous avons pu de manière très réactive témoigner et remonter les préoccupations et difficultés du tissu économique local… ».

La clôture de cette courte intervention insista sur la tenue du prochain Congrès régional de l’ordre qui sera accueilli à Besançon le 04 novembre. Président de cet évènementiel qui verra converger l’ensemble des professionnels répartis en Bourgogne Franche-Comté dans le Doubs, Eric CORRET fut remercié de sa présence par la force invitante de la soirée.

Une chose a également été confirmée : la chambre de l’Yonne sera présente sur ce rendez-vous d’importance, en tenant un stand. Comprenant quelques nectars du cru en guise de bienvenue ?

Une manière sympathique de clore l’intervention et de pouvoir ensuite échanger librement entre convives…

 

Thierry BRET

 

 


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