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L’Aile ou la Cuisse : la tradition culinaire de la Mère DAUGIER se perpétue avec bonheur au « Chevreuil »
décembre 05, 2022A l'instar de Chablis, Meursault est le nom d'une commune vineuse bourguignonne, connue de par le monde. Il suffit de se promener dans les paisibles rues de ce joli village pour s'en convaincre ! On y entend causer anglais of course, mais aussi suédois, japonais ou bien espagnol. Nos amis d'ailleurs font un peu grimper les cours, faisant le bonheur des vignerons. Bienvenue en Côte de Beaune ! Ici, le comptoir du bistrot propose même du Puligny-Montrachet au verre !
MEURSAULT (Côte d'Or) : La façade du séculaire établissement « Hôtel-restaurant du Chevreuil » attire vite le regard. La mention « Maison de la Mère DAUGIER » interpelle le convive. La cuisine bourgeoise, précurseur de la cuisine des mères, est née d'un lointain traumatisme causé par le bain de sang révolutionnaire.
A Lyon, les bourgeois et autres soyeux, réfugiés dans de douillets intérieurs, prirent l'habitude de traiter leurs affaires, chez eux, à table. Dès lors, les femmes prirent le pouvoir, évinçant avec talent, maitres-queux et autres charcutiers, affirmant avec force le contraire de cette idiote maxime socratique de la cuisine : « l’art est trop important pour le confier aux femmes ».
Comme la mère DAUGIER au siècle dernier, les mères furent souvent lyonnaises (Léa FILLOUX et la célébrissime Eugénie BRAZIER, deux fois auréolée des naissantes trois étoiles Michelin dès 1933). Elles furent parfois voisines (la mère BOURGEOIS, éphémère triple étoilée Michelin d'avant-guerre à Priay dans l'Ain). A cette brève évocation non exhaustive, ajoutons-y la jolie mère CASTAING, sise à Condrieu, à l'Hostellerie du Beau Rivage. Imagine-t-on pareille dénomination culinaire en 2022 ? Sans commentaires !
Une recette de terrine chaude à l’inspiration du XIXème siècle…
Comme tout plat, la terrine chaude de la mère DAUGIER a une histoire. Celle de la première « paulée », un repas d'après les vendanges, souvent joyeux qui apparut après la grande Guerre, voilà un siècle. Notre cuisinière, s'inspirant d'un de ses prédécesseurs du XIXème siècle, adapta cette recette de terrine chaude, avant de l'améliorer pour le plus grand plaisir des convives. Ces derniers, entre deux godets de Meursault-Charmes, adoptèrent cette création gastronomique, baptisée du beau patronyme de cette cuisinière, qui ainsi un siècle après, demeure toujours dans l'histoire de la tradition culinaire bourguignonne.
La salle du restaurant est claire et lumineuse. Au fond, on devine une terrasse, à déconseiller en ce jour pluvieux de décembre ! Le chevreuil est ostensible, sur les murs, en sculpture ou trophée de chasse. A la table voisine, un vigneron s'exprime péniblement en anglais face à des interlocuteurs asiatiques, plus sensibles, semble-t-il, au charme de Bacchus qu'à ses propos hésitants !
Un mélange de viandes très délicatement confites…
En guise d’apéritif, l’Américano est accompagné de bonnes gougères au Comté, moelleuses à souhait. Ensuite, la mise en bouche (une crème froide d'épinards additionnée de saumon) est quelconque, surtout froide, et elle serait meilleure un brin tiédie.
Arrive ensuite « LE » plat repère de la maison : la terrine chaude, fort justement servie avec du riz à la créole. Ce plat d'exception, quand on prenait le temps de bien faire les choses (sans micro-ondes, dos de cabillaud et autre steak haché congelé...) devrait inspirer quelque peu nos chefs qui parfois oublient de cuisiner, désormais.
Ce mélange de viandes très délicatement confites (du porc, un rien de poulet, et sûrement un peu de chevreuil me semble-t-il...) avec une sauce embaumant porto et fines épices est aussi goûteux que délicieux.
« Il en fallut du temps et de d'application pour arriver à pareil résultat » songeais-je alors, tout en me régalant.
Découvrir un mets nouveau fait plus pour le bonheur que de découvrir une étoile…
Ensuite, ce fut une assiette de fromages ou fromage blanc, notamment aux herbes, avant de terminer par un dessert fruitier de saison, avec une poire pochée, là aussi contenant quelques épices voyageuses.
Revenez rassurante, cuisine des mères ! Pouvait-on penser en quittant l'établissement. Toque basse à la Mère DAUGIER, car comme le citait en son temps sieur BRILLAT-SAVARIN : « la découverte d'un mets nouveau fait plus pour le bonheur du genre humain que la découverte d'une étoile… ».
Dont acte !
En savoir plus :
Les - : la mise en bouche est quelconque.
Les + : le service est plaisant et efficace. Bravo de perpétuer ainsi ce plat d'anthologie !
Contact :
Le Chevreuil
Place de l'hôtel de ville
21190 MEURSAULT
Tel : 03.80.21.23.25.
Le menu Mère DAUGIER est servi à partir de 38 euros.
Gauthier PAJONA
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PHYTO Service s’ajoute à son escarcelle : la coopérative 110 Bourgogne se renforce côté viticulture dans l’Yonne
novembre 29, 2022La consolidation de la coopérative agricole régionale se poursuit sur le territoire avec l’acquisition de l’enseigne PHYTO Service. Présente au travers de ses silos sur plusieurs départements de la Bourgogne Franche-Comté (Côte d’Or, Yonne) mais aussi au sud de l’Ile-de-France (Seine-et-Marne), 110 Bourgogne accentue son positionnement sur le Middle Yonne en reprenant cette structure, implantée à Chablis.
CHABLIS : PHYTO Service intègre désormais le giron de la coopérative régionale 110 Bourgogne. Ainsi en a décidé le conseil d’administration de l’entité régionale – celle-ci sera en assemblée générale le 09 décembre au parc des expositions auxerrois -.
Cette acquisition s’explique par l’opportunité pour le groupe multirégional de pouvoir ajouter à son escarcelle ce magasin que bon nombre d’utilisateurs de la filière viticole connaissent bien.
L’apport de cette infrastructure enrichira le développement de l’une des filiales de la coopérative, 110 Vigne. Voire de manière plus élargie de celui du groupe.
Permises par ce rachat, les opportunités de développement concerneront tous les domaines d’activité de 110 Bourgogne, à savoir la nutrition et la protection de la vigne, le palissage, les emballages, le laboratoire d’œnologie, ainsi que de nouvelles activités qui ont été mises en œuvre depuis quelques mois sur le site de Chablis.
Thierry BRET
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La Banque Populaire nomme 6 chargés d’affaires agricoles dans l’Yonne : l’établissement bleu veut devenir plus vert…
novembre 28, 2022Souhaiterait-elle verdir quelque peu son coloris habituel, la banque mutualiste de Bourgogne Franche-Comté et des pays de l’Ain ? On ne peut que répondre par l’affirmative. La mise en place d’un nouveau schéma stratégique dès janvier 2023 sur le territoire icaunais se concrétise avec la désignation de six chargés d’affaires spécifiques à la filière agricole et viticole.
AUXERRE: Elle n’a jamais caché ses ambitions, bien réelles, sur ce secteur fondamental de l’activité économique de notre contrée. La Banque Populaire s’est en effet positionnée depuis 1996 sur ce domaine professionnel, multipliant ainsi les offres de prêts, les livrets spécifiques, voire les crédits qui se destinent exclusivement à l’installation des Jeunes Agriculteurs.
Une méthodologie lui ayant déjà apporté de jolis résultats puisque l’estimation du portefeuille clientèle est aujourd’hui évaluée à plus de mille contacts fructueux sur le seul département de l’Yonne. Un chiffre qui ne cesse de croître…
Un territoire qui se verra doter dès le 01er janvier d’un nouveau plan stratégique vis-à-vis de cette double filière, agriculture et viticulture, avec la nomination de six chargés d’affaires, devenant de facto les interlocuteurs privilégiés des responsables d’exploitation du cru.
Comme le précise le directeur départemental de la Banque Populaire icaunaise, Yann NUNES, « c’est sur la base du volontariat et des appétences professionnelles, appuyée sur une solide formation, qu’ont été choisies les six personnes qui occupent désormais ces postes ».
Une stratégie qui pourrait se consolider dans les années à venir…
Dans la pratique, l’Yonne est segmentée en quatre zones, correspondant à des critères géographiques. Le nord sera tenu par Sébastien MANNIER. La partie centrale, le fameux « Middle Yonne » qui s’arc-boute autour de Joigny, Migennes et Saint-Florentin, reviendra à Caroline RAPHAEL. Il incombera à Jérôme METIVIER de gérer la zone sectorielle de l’Auxerrois et la Puisaye. Reste l’Avallonnais qui impliquera une jeune femme à l’agréable prénom : Hombline GUETTARD.
En sus, et parce que l’établissement mutualiste disposait déjà de deux structures commerciales enclines à gérer les besoins financiers des filières agri et viticoles (Toucy, Chablis), la direction du groupe Yonne a décidé d’y nommer à demeure deux conseillers supplémentaires, Jean-Baptiste INCAMPS dans le bastion de la Puisaye, et Erwan SENGEISEN, sur le secteur de Chablis que l’on ne présente plus en matière de production vinicole reconnue universellement.
Ce plan pourrait même se consolider à l’avenir sur le terrain et nécessiter l’embauche de personnes supplémentaires afin de le rendre encore plus prometteur qu’il n’est déjà sur le papier.
Construire sur du long terme semble être le leitmotiv avoué de la Banque Populaire qui souhaite renforcer sa présence sur ce secteur d’activité, toujours porteur d’affaires dans l’Yonne.
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : dégustation savoureuse de potages estudiantins avant de souper à « L’Evidence » !
novembre 26, 2022Ce n’était pas la peine d'être bachelier pour pouvoir y entrer ! C'est donc ce que fit récemment votre serviteur pour la première fois de sa vie, content de découvrir une tricentenaire université de Bourgogne, avec ses locaux et toilettes propres, des ascenseurs en état de fonctionnement. Force est de reconnaître que je m'attendais à pire ! Tant mieux pour nos étudiantes et étudiants, mais aussi pour les finances de notre pays qui y consacre une part budgétaire non négligeable.
DIJON (Côte d’Or) : En effet, ce soir-là, Aurélie BULANT, étudiante en droit ou en langues orientales (à moins qu'il ne s'agisse des deux disciplines à la fois, le cheminement estudiantin étant peu compréhensible pour les non-initiés !) organisait une dégustation de potages, soupes et autres bouillons, à l'intention d'un aréopage estudiantin du monde entier.
A la manœuvre culinaire, le chef Jérôme JOUBERT, du « Rive Gauche » à Joigny, que l'on ne présente plus. Juste de vous à moi, allez donc y goûter son vol au vent de la mer, accompagné d'une nappeuse sauce au Savagnin : un grand plat !
Mais revenons à nos cuillères ! Dans une salle de la bibliothèque, nous eûmes l'espace d'un moment privilégié l'impression d'un tour du monde avec cette jeunesse venue de Pologne, du Kenya, des États-Unis, du Venezuela, d'Inde ou encore du pays du Soleil levant.
Le potage à travers l’Histoire…
Aurélie eut à cœur de tester le palais de ses convives d'un soir, entre consommé de bœuf aux petits légumes, velouté « Du Barry » et autres nages de langoustines au safran, dans l'esprit d'une bouillabaisse (plat mythique marseillais). Tous les invités furent enchantés de cette inattendue dégustation, de mets (potages) dont l'histoire débuta au XIIIème siècle : cuit alors dans le pot, il s'agit d'un plat complet, un peu comme une potée.
L'évolution se fit avec le temps, marquée par la fin du XVIIIème siècle qui connut la naissance des restaurants. Après la Révolution, nombre de cuisiniers de nobles furent désœuvrés et ouvrirent de petites gargotes, juste histoire de restaurer les passants.
Entre velouté Du Barry et nage de langoustine…
Notre potage devient alors plus liquide, se déclinant en bouillon, nage, consommé, soupes ou veloutés. Ce dernier nécessitant une liaison avec un jaune d'œuf ou de la crème fraiche.
Mais revenons à la faculté dijonnaise. Le velouté Du Barry (chou-fleur) est dégusté comme il se doit. Arya, la souriante indienne, a un faible pour le potage saint-Germain à base de pois cassés, lui rappelant quelque peu la variété de la succulente cuisine végétarienne de sa terre natale.
Quant à Yumiko, la nipponne, elle préfère la nage de langoustine (un peu dans l'esprit du bouillon « dashi » à base de copeaux de bonite séchée du Japon). C’est à l’unisson que les étudiants américains dégustent tout avec appétit !
Un velouté poire/chocolat vient conclure cette originale dégustation. Au revoir, sayonara, namaste, goodbye ! Ce fut un joli moment intercontinental par soupes interposées ! Mission gourmande accomplie pour la jeune Aurélie...
Une table pour aller dîner : "L’Evidence"…
Ensuite, pour le petit noyau d'organisateurs, vint l'heure du souper. « L’Evidence » s'imposa à nous. Cette table dijonnaise récente, distinguée au Michelin d'un « bib gourmand » s'est rapidement faite une place, sous le soleil gourmand de la capitale bourguignonne !
Des mets francs du collier (la parfaite cuisson des noix de Saint-Jacques entre autres), un fromage blanc accompagné d'une délicieuse crème fraiche et une inattendue tarte au cacao, pas plus sucrée que nécessaire.
Un service aimable paracheva notre souper post soupes estudiantines !
Un dernier mot sur Dijon : la capitale de Bourgogne, son marché et ses effluves méritent amplement une visite. A l’instar de la minuscule charcuterie Fauchon, rien de commun avec la fameuse enseigne parisienne…
Contact :
L'Evidence
53 Rue Jeannin
21000 DIJON
Tel : 03.80.67.69.37.
Fermeture samedi et dimanche.
Gauthier PAJONA
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Un double déplacement ministériel aux pépinières NAUDET : parce que l’avenir de la forêt le vaut bien…
novembre 24, 2022C’est sûr, au vu des conditions climatiques particulièrement humides de ce samedi de la mi-novembre, les bottes étaient de circonstance pour découvrir en toute quiétude la production arboricole des pépinières NAUDET. Qu’importe ! Ministres – au nombre de deux –, élus territoriaux et représentants des corps institutionnels étaient parés de leurs précieux atours pour cette pose nécessaire en terre de l’Yonne à l’occasion d’un déplacement officiel où fut annoncé le soutien à la filière « Graines et plants forestiers » de la part de l’Etat avec cinquante millions d’euros injectés à la clé…
CHEU: Lauréate du programme France Relance, les pépinières NAUDET pourront se targuer, avec le recul, d’avoir accueilli un jour sur son exploitation icaunaise deux représentants du gouvernement. Ce qui n’est pas chose courante, doit-on avoué ! En effet, dans le cadre du chantier de la planification écologique se rapportant à la forêt, Sylvie RETAILLEAU, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Marc FESNEAU, son homologue de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, avaient choisi l’un des sites de la société pour y effectuer leur déplacement conjoint dans l’Yonne. Une immersion ô combien importante, à plus d’un titre.
En guise de hors d’œuvre, le tandem gouvernemental avait effectué dès le prime matin, une étape dans la capitale de l’Yonne. Dans les locaux de la préfecture, où ils eurent tout le loisir de pouvoir échanger avec les représentants départementaux de la filière forestière. De celle qui intervient en amont, c’est-à-dire les grainetiers, les pépiniéristes, les reboiseurs, les acteurs qui interviennent sur les chantiers en forêt.
Une filière des graines et des plants forestiers qui représente un maillon essentiel pour la réussite de la transition écologique. Une transition nécessitant un soutien en termes d’investissements, de recherche et de développement.
La feuille de route ministérielle est simple : elle vise à repenser la forêt de demain, sous toutes ses composantes, tant en amont qu’en aval. Par le prisme de la replantation de la forêt hexagonale, comme l’envisage avec vigueur le Président de la République. Une politique qui est appliquée depuis peu par la cheffe du gouvernement Elisabeth BORNE, et son gouvernement.
Une enveloppe de 50 millions d’euros pour rebâtir la forêt de l’Hexagone…
A cette occasion, une annonce capitale pour la filière aura été lâchée par les visiteurs parisiens. Le PEPR, programme et équipement prioritaire de recherche, qui s’intègre dans le cadre du plan France Relance 20230 a été dévoilé à l’auditoire icaunais. Un dispositif devant favoriser le renouvellement et l’adaptation de la forêt au changement climatique, qui se traduit par l’injection de 50 millions d’euros à sa réussite.
Ce programme sera assuré en matière de recherche publique par l’INRAE (Institut de recherche public pour un développement cohérent et durable de l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) comme pilote en lien étroit avec le CNRS, le CIRAD et le GIP ECOFOR.
Naturellement, tous les acteurs de la filière bois seront associés à ce projet qui poursuit trois objectifs majeurs : assurer la vitalité à long terme des écosystèmes forestiers et de leurs services associés, concilier l’offre et la demande de services et produits issus de la forêt, développer, enfin, une gouvernance partagée des forêts alors que l’agriculture, la forêt ou les besoins urbains peuvent se concurrencer les espaces.
Un appel à projets favorable aux pépinières NAUDET…
Autre nouvelle importante pour les représentants de la filière forestière du cru : l’annonce de la seconde vague de lauréats englobant les spécialistes du reboisement, ainsi que de l’appel à projets graines et plants, proposés dans le cadre de France Relance 2030.
Conséquence : 94 nouvelles entreprises dont les pépinières NAUDET – elles sont une dizaine d’unités à en profiter en Bourgogne Franche-Comté - vont ainsi bénéficier de 5,3 millions d’euros de subventions de l’Etat afin d’assurer la modernisation et l’augmentation de leurs capacités de production.
Quant à l’appel à projets, il concerne les semenciers. Il a été lancé en début de semaine pour assurer la modernisation de leurs infrastructures tout en leur permettant de diversifier l’offre en production de semences forestières, source de résilience des peuplements forestiers renouvelés. Des annonces qui ont sans doute rassuré les professionnels de la filière…
Thierry BRET
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