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Une initiative est lancée : la pénurie de vétérinaires ruraux fait phosphorer la Chambre d’Agriculture de l’Yonne
janvier 05, 2023Il est très inquiet, Arnaud DELESTRE, le président de la Chambre départementale d’Agriculture. Le nombre de vétérinaires exerçant dans les campagnes est en chute libre depuis plusieurs années, à l’instar des médecins généralistes ou des spécialistes devant soigner les pathologies humaines. Un dossier, élaboré avec le concours de deux EPCI de l’Yonne et trois de la Nièvre, fait observer la prégnance de cette pénurie sanitaire, source d’inquiétude de la part des éleveurs…
AUXERRE : Il y a du nouveau dans les tendances professionnelles qui régissent la corporation des vétérinaires dans le pays. On observe depuis un moment déjà le glissement progressif des praticiens ruraux – c’est-à-dire celles et ceux de ces spécialistes qui soignaient jusqu’alors les gros animaux de nos campagnes – vers les soins à prodiguer aux animaux résolument domestiques, soit les chiens et les chats. Ou tout autre animal de compagnie !
Un changement radical qui occasionne une désertification de la filière dans les zones rurales, au grand dam des éleveurs qui ne savent plus vers quels saints se vouer pour soigner leur cheptel.
Un sujet d’inquiétude, aussi pour les représentants consulaires de la filière agricole de notre territoire, à commencer par Arnaud DELESTRE, président de la Chambre départementale.
Lors de ses vœux à la presse – un exercice que le chef de file de l’organisme affectionne à pareille époque tous les ans -, Arnaud DELESTRE a abordé ce thème parmi un florilège de sujets d’actualité, surtout après l’action engagée par deux EPCI de l’Yonne (les communautés de communes de Puisaye-Forterre et du Jovinien) et trois de la Nièvre afin de trouver des solutions pérennes à l’avenir.
Un dossier qui comporte de nombreuses comparaisons avec celui des généralistes...
Un dossier que l’on imagine copieux quant à ses arguments explicatifs a été porté par la chambre icaunaise et les cinq communautés de communes de la Nièvre et de l’Yonne au niveau national, avec le concours d’une dizaine de territoires hexagonaux. Une opération qui devait être réalisée également en concertation étroite avec les deux Conseils départementaux de ces territoires et l’Ordre des vétérinaires. Un travail de recoupements qualifié d’intéressant par le responsable de l’organisme consulaire. Avec en toile de fond, le nœud gordien qui est abordé dans cette analyse fine : l’attraction de nouveaux professionnels sur ces territoires aujourd’hui délaissés.
« Nous nous sommes aperçus que ce dossier vétérinaire possède de nombreuses similitudes avec le phénomène d’attirance des médecins dans ces territoires, confie Arnaud DELESTRE, avec une multitude de questions à la clé sur l’accueil des internes vétérinaires ou les moyens de les loger… ».
Il existe quatre écoles vétérinaires en France dont deux sont aux portes de la Bourgogne Franche-Comté. Celle de Lyon, peut-être un peu plus distante de l’Yonne septentrionale. Et celle de Maisons-Alfort que les Icaunais connaissent bien, puisqu’une de ses filiales occupaient des locaux à Champignelles pendant de longues années.
Il manque a minima une vingtaine de vétérinaires ruraux dans l’Yonne…
Un vrai sujet où l’attractivité du territoire résonne haut et fort dans les propos, d’où un rapprochement légitime avec les services du Département dont c’est précisément l’une des missions régaliennes.
On estime à une vingtaine le nombre de vétérinaires ruraux qui font à l’heure actuelle défaut à notre territoire, beaucoup trop en substance pour aider les besoins des trois mille agriculteurs de l’Yonne, même si tous ne sont pas éleveurs. Même s’il existe des incitations financières peu connues auprès des jeunes internes, d’une rare complexité parfois pour les obtenir.
Proposer une offre d’accueil favorable aux jeunes professionnels – il se forme près de 700 vétérinaires ruraux en France chaque année ce qui est encore trop peu – est l’idée de ce travail collectif porté par la Chambre départementale d’Agriculture et les collectivités.
Il faut faire vite car il y a urgence dans les campagnes. Faute de soins et de vaccins, les bêtes ne peuvent être commercialisées à l’export ; certaines meurent lorsqu’elles mettent bas dans de pitoyables circonstances au fond de leurs étables sans aides sanitaires.
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : près de la gare, le MITIGANA à Migennes mérite plus que deux minutes d’arrêt !
janvier 03, 2023La jolie Saône-et-Loire a toujours été un vivier natal d'excellents cuisiniers (MM. DUMAINE, DUCLOUX et BILLOUX antan, CARETTE, CHAPUIS, DOUCET, BROCHOT de façon plus actuelle). Nicolas BRELAUD n'échappe donc pas à la règle puisqu'il est né à Montceau-les-Mines. Après, un parcours éclectique, provincial puis en étoilé parisien, mais aussi dans des ministères, c'est un peu par hasard, en cherchant une affaire, qu'il aura un coup de cœur pour la cité du rail icaunais, reine des constructions BERARD, dont les rotondes du temps passé accueillirent jusqu'à deux cents locos vapeur !
MIGENNES : L'électrification de l'impériale artère du PLM au lendemain de la Seconde Guerre mondiale vit disparaître les imposants panaches de fumée des majestueuses « Pacific 231 », remplacées par les puissantes « 2D2 », puis « CC 7100 ».
Migennes n'est pas forcément la plus gourmande des cités icaunaises, même si, à la fin du siècle passé, on mangeait bien à l'hôtel-restaurant « Paris », un établissement distingué fort légitimement d'un « bib gourmand » Michelin, d'ailleurs !
Au restaurant du Canal, épaulé par son épouse Caroline, notre entreprenant chef se fit rapidement repérer. Trois entrées, plats (poisson, viande et toujours une pâte) et desserts, le tout fabriqué maison, avec un imparable rapport qualité-prix. Il n'en fallut pas plus pour remplir la salle du restaurant et sa terrasse des beaux jours ! Une pensée émue pour les magnifiques tripes qui firent longtemps la joie des amateurs d'abats, et pas seulement en novembre, leur mois dédié ! Oui mais ça, c'était avant…
La tête de veau s’est embourgeoisée en cromesquis !
Depuis l'automne 2021, Nicolas a déménagé ses fourneaux. Oh ! Pas bien loin cependant. Répondant aux sollicitations municipales, il s'occupe des cuisines du tout nouvel hôtel-restaurant de Migennes, le MITIGANA. Là-aussi, le succès fut immédiat. Pas de hasard, pourra-t-on penser ! Nicolas et sa brigade culinaire ont raffiné la gamme, tout en demeurant fidèles à leurs fondamentaux. Adieu aux tripes. Quant à la tête de veau, elle s'est désormais embourgeoisée...en cromesquis !
Au service, exerce un binôme formidable : Gaëlle et Manu. Ils travaillaient chacun à « Paname ». Le post-confinement leur fit débuter un nouveau chapitre de leur vie. Adieu feux rouges incessants et embouteillages ! Vive la vie provinciale ! La dernière brasserie à avoir employé la dynamique Gaëlle s'appelle « Le Verre de Vin ». L'Yonne apparaît ici, telle une belle évidence !
Des croûtons aillés qui croustillent...
Le cadre est lumineux. L’assise est confortable et de fort jolis couverts sur table précédent un goûteux « Américano » ! En entrée, l'œuf et le vin constituent une fort belle surprise : point de faute de goût dans cet œuf bio poché au Chablis (peut-être celui du truculent Daniel SEGUINOT !). Tout y est fort bon, notamment les croûtons aillés qui croustillent (aspect souvent négligé...). Quant à la terrine de pintadeau traité comme un persillé, c'est inattendu et fort bon !
Ensuite, elle fut annoncée la tête de veau en cromesquis, une façon originale de déguster ce mets si légitimement apprécié dans l'Yonne. La bourride de poissons nous amène, l'espace d'un instant, du côté de Sète ! Un plat là aussi aux saveurs étagées et précises, notamment le délicat aïoli.
Un des établissements les plus prometteurs de l’Yonne…
Même le fromage blanc aux herbes est servi élégamment. Cette élégance est comme une image de cette jeune maison, avant de conclure par un dessert léger à l'ananas.
Meilleurs vœux gourmands pour cette année nouvelle qui débute dans un établissement des plus prometteurs. Quai numéro 2, attention au départ !
En savoir plus :
Les - : une gougère par personne pour l'apéritif. Peut-être pourrait-on pousser à deux ! Et avec le café, un « p'tit » chocolat ou autre serait le bienvenu.
Les + : le service est dynamique et souriant.
Contact :
Hôtel-Restaurant Le MITIGANA
16, Avenue Roger Salengro 89400 MIGENNES
Tel : 03.58.44.90.11.
Formule à partir de 30 euros.
Sauf lundi et mardi.
Gauthier PAJONA
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L’Aile ou la Cuisse : la gourmandise s’offre en toute convivialité sur le marché de Noël à Saint-Bris-le-Vineux
décembre 27, 2022Il fait toujours bon se promener dans le joli petit village de Saint-Bris-le-Vineux, enserré de vignes - notamment celles du cépage sauvignon, souvenir de l'AOC obtenue en 2003 ! L'on s'y sent bien, tout simplement. Ce marché de Noël – il se tenait antan aux proches « Caves de Bailly » - n'échappera pas à cette règle perpétuelle de la convivialité…
SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Bienvenue chez Marie-Jeanne, Philippe, Pierre, Romaric, Thomas...et tous les autres ! L'accueil dans les domaines est aussi chaleureux que sympathique (sur ce plan, privilégions plutôt les coteaux auxerrois que la prestigieuse côte de Beaune !) et permet souvent de découvrir de belles nouveautés, telle la cuvée de sauvignon gris du domaine PETITJEAN.
La gourmandise est aussi de mise. Florian le jeune boucher sort quelques escargots bien chauds et impeccablement assaisonnés. Quant à la réputée boulangerie-pâtisserie PARIS, toute récemment refaite, elle ne désemplit pas.
Dans les cours souvent pavés des domaines vignerons, de belles huîtres de Normandie, ou des accras pimentés rendant hommage à notre nouvelle Miss France, et autres hamburgers (ils sont composés de produits villageois artisanaux) font passer un agréable moment au public venu nombreux, même avec ce froid saisonnier.
Il ne serait pas impossible que cet attachant village voit prochainement le retour d'un petit restaurant (nous en reparlerons comme de bien entendu, tout comme des vingt ans de cette jolie AOC !) dans nos colonnes.
Alors, à bientôt à Saint-Bris ! Bonnes fêtes de fin d'année, et à l'an prochain !
Gauthier PAJONA
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L’EPL des Terres de l’Yonne obtient la mention très bien pour ses simulateurs testés par des élus du territoire
décembre 14, 2022Pas si simple de manipuler les simulateurs qui sont accueillis depuis le mois d’octobre par l’EPL des Terres de l’Yonne ! A l’occasion de la réception officielle de ces précieux appareils, conçus par la pépite hexagonale ACREOS, plusieurs personnalités s’y sont essayées avec plus ou moins de bonheur sous le regard attentif du fabricant et des responsables de l’établissement pédagogique à vocation agricole. Et à ce jeu-là, Nicolas SORET et Gilles DEMERSSEMAN, élus de la Région, se sont très bien débrouillés !
VENOY: La fiche se révèle aux yeux de tous sur le double grand écran. La vitesse d’exécution de l’exercice accompli par le tracteur-enjambeur dans sa version virtuelle est correcte. Pas de dégâts observés au niveau des plants de vigne fictifs qui ne sont pas arrachés pour autant par une malencontreuse et inexpérimentée manœuvre du pilote.
La conduite de l’engin de simulation s’affiche au vert. La note, enfin, traduit la parfaite dextérité de l’apprenant, soit un 16 sur 20 du plus bel effet. D’ailleurs, c’est simple ! Satisfait de son résultat, le vice-président de la Région en charge des Finances, de l’Economie et de l’Emploi, Nicolas SORET, sortira de sa poche son portable afin d’immortaliser le bon résultat obtenu en le photographiant !
Commentaire à chaud de l’intéressé : « j’ai déjà conduit des tracteurs ! ». Bref, on aura constaté que le président de la Communauté de communes du Jovinien n’a pas perdu la main, visiblement, au volant de cet ersatz de « jeu vidéo » qui n’en est pas un.
L’ultra modernisme au service de la pédagogie…
Huit de ces simulateurs de dernier cri occupent la toute petite salle dédiée à les recevoir dans le complexe des Terres de l’Yonne. Un investissement de plus de 673 000 euros obtenus avec la Région et la manne utile des Fonds européens de développement régional (FEDER) – une première en France – qui rappelle que cette présence n’est pas ludique mais bel et bien pédagogique. Contrairement à ce que l’on aurait pensé en voyant les élus tester ces machines.
Autre élu régional à se retrouver au volant du même tracteur-enjambeur numérique : Gilles DEMERSSEMAN. Son approche rapide de l’engin démontre indéniablement des capacités à le dompter en réalisant des manœuvres lui permettant de progresser dans un rang de vigne sans l’abîmer.
Un peu plus loin, Christophe BONNEFOND, vice-président du Conseil départemental, se passionne par ce qu’il voit. Des jeunes gens qui proposent une démonstration aboutie de cette technologie utile à l’apprentissage des métiers de la filière agricole et viticole. La secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne, Pauline GIRARDOT, observe attentive et avec intérêt les gestes pleins de maîtrise de ces apprenants, relève de la corporation, en compagnie du DASEN (directeur des services départementaux de l’Education Nationale), Vincent AUBER.
Bluffant et incroyable ! Economique et vertueux, aussi, car ces systèmes d’apprentissage au maniement des engins agricoles en toute sécurité ne nécessitent nullement le besoin de rejeter du Co2 et de polluer l’environnement !
Une initiative stratégique étonnante qui mérite d’attribuer la note de vingt sur vingt à l’EPL des Terres de l’Yonne et à ses acteurs qui ont opté pour la voie de l’ultra modernisme au service de la pédagogie ! Mention très bien !
Thierry BRET
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Le CIFA de l’Yonne remet le couvert avec l'accueil des lauréats nationaux du MOF des maîtres d’hôtel et du service
décembre 09, 2022La date de la remise des prix du fameux concours « Un des meilleurs ouvriers de France » de la catégorie des maîtres d’hôtel a été confirmée ce jour. Après la tenue de l’épreuve qui réunissait la fine fleur hexagonale de la discipline le 23 novembre dernier au CIFA de l’Yonne, c’est finalement le jeudi 15 décembre que se remettront les récompenses aux cinq lauréats de ce challenge national à Auxerre…
AUXERRE : Le CIFA de l’Yonne, comme il en a fréquemment l’habitude désormais, sera le théâtre d’une nouvelle animation d’envergure nationale d’ici quelques jours. Après avoir accueilli le concours « Un des Meilleurs Ouvriers de France » de la catégorie des « maîtres d’hôtel, du service et des arts de la table », le 23 novembre dernier – douze candidats en provenance des quatre coins de l’Hexagone devaient prendre part à cette épreuve de belle facture -, le centre de formation icaunais remettra le couvert lors de la cérémonie de remise des prix aux vainqueurs. L’information a été confirmée ce jour par le service communication de l’établissement dirigé par Marcel FONTBONNE.
Ainsi, jeudi 15 décembre peu avant midi, les cinq lauréats de ce prestigieux challenge, à savoir Joseph DESSERPRIX (La Scène à Paris), Yoann GREGORY (Yam Tcha à Paris), Elsa JEANVOINE (L’Azimut à Courchevel), Morin LOUIS (Maison WENGER au Noirmont en Suisse) et Pierre-Marie RAGON (Hôtel MARTINEZ à Cannes) recevront des mains du président du jury, Gérald-Louis CANFAILLA leurs trophées distinctifs.
Au terme des différentes épreuves s’étalant sur cette journée de novembre, les trente membres d’un jury professionnel de belle volée n’auront pu départager les cinq lauréats. Rappelons que douze candidats tentaient l’aventure dont deux jeunes femmes.
Tous avaient à cœur de réaliser dans des délais impartis relativement courts une structure de présentation et de service de fromages ainsi que la création d’une préparation fromagère assortie d’une boisson originale. S’en suivait également une soutenance orale du dossier.
En savoir plus :
La liste des candidats présents à cet évènement
Stéphane AIGNEL, Hôtel Le Bristol à Paris (75)
Christophe BARON, lycée hôtelier Olivier Guichard de Guérande (44)
François CALVEZ, Hôtel Les Bories à Gordes (84)
Joseph DESSERPRIX, La Scène à Paris (75)
Pauline FROIDUROT-GACHET, La Chèvre d’Or à Eze-Villages (06)
Yoann GREGORY, yam’Tcha à Paris (75)
Nathanaël HAURY, Paris Society
Romain HENRY, Libertat à Nébian (34)
Elsa JEANVOINE, L’Azimut à Courchevel (73)
Morin LOUIS, Maison Wenger à Le Noirmont (Suisse)
Pierre-Marie RAGON, Hôtel Martinez à Cannes (06)
Bernard RICOLLEAU, Institut Paul Bocuse à Écully (69
Thierry BRET
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