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Menée sur les secteurs de l’Avallonnais et du Tonnerrois depuis le début de l’année, l’expérimentation s’est mise en place dans notre territoire avec le concours de Pôle Emploi et le suivi de l’Etat. Permettre aux bénéficiaires du RSA de retrouver le chemin qui conduit à la vie active n’est pas un vœu pieu pour le préfet de Région Franck ROBINE et le président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD à l’unisson sur le sujet…

 

AUXERRE : Il ne pouvait pas conclure la conférence de presse qu’il accordait aux médias de l’Yonne, lundi en début d’après-midi, sans faire une allusion au dispositif orchestré dans une vingtaine de départements – dix-neuf avec exactitude dont celui de la Bourgogne septentrionale – relatif aux bénéficiaires du RSA, acronyme se rapportant au « Revenu de Solidarité Active ».

Un item primordial pour le préfet de Région Franck ROBINE. Tant les tensions actuelles sur le marché du travail sont importantes et pénalisent de manière inéluctable les entreprises dans leur besoin à recruter.

Saluant l’initiative du Département de l’Yonne – notre contrée a été choisie par la gouvernance étatique pour expérimenter un nouveau dispositif de retour à l’emploi dans le cadre de la démarche « France Travail » qui vise les bénéficiaires du RSA -, le préfet de Bourgogne Franche-Comté, en visite ce lundi 13 mars dans la capitale de l’Yonne, félicita le président de l’exécutif icaunais, Patrick GENDRAUD, d’avoir bien voulu accepter l’expérience.

 

Près de 2 100 bénéficiaires du RSA sur les secteurs d’Avallon et de Tonnerre…

 

Pour faire simple, l’idée de la nouvelle organisation « France Travail » dont le gouvernement est le porte-étendard dans le domaine de l’emploi, est d’aider les bénéficiaires du RSA à retourner le plus vite possible vers une activité professionnelle.

Un monde du travail qui échappe parfois, sur une très longue période – une étude nationale démontre que cette absence de vie active peut allègrement aller jusqu’à sept années –, à ces personnes qui perçoivent le Revenu de Solidarité Active.

 

 

 

Dans l’Yonne et sous la houlette de la conseillère départementale Sonia PATOURET, très investie sur ce dossier – on se souvient de l’initiative « Brique à Brique » menée par ses soins avec détermination auprès de la filière du bâtiment avec le concours de la FFB, la CAPEB, la FRTP et la Chambre des Métiers et de l’Artisanat en 2021 -, ce sont près de 2 100 bénéficiaires du RSA (2 070 avec précision) des secteurs géographiques de l’Avallonnais et du Tonnerrois qui se sont donc lancés dans cette nouvelle aventure depuis janvier.

Des personnes qui profitent d’un accompagnement spécifique et adapté à leurs besoins afin de favoriser ce retour immersif dans l’emploi.

« Grâce à cet engagement du Département de l’Yonne, devait-il souligner, ce sont des femmes et des hommes qui vont retrouver du travail. Cette initiative est extrêmement importante dans la vie de ces personnes… ».

 

Le Département a le devoir moral de remettre les gens au travail…

 

Vu par le prisme départemental, le RSA représente une enveloppe de 60 millions d’euros à la charge de l’institution icaunaise. Un chiffre que ne manqua pas de rappeler Patrick GENDRAUD, complétant ainsi les propos liminaires de Franck ROBINE. Une somme versée aux 8 200 destinataires de ce revenu minimal. Un nombre de bénéficiaires qui s’érode légèrement depuis plusieurs années.

Exprimant sa fierté de voir que le département dont il assume la présidence avait été choisi par le dispositif « France Travail » pour cette phase test, élément précurseur sans aucun doute avant le maillage hexagonal qui se fera par la suite, l’ancien maire de Chablis rappela que bon nombre d’offres d’emploi fleurissaient çà et là.  

Il cita, à titre d’exemples, le monde viticole et ses trois cents postes non qualifiés à pourvoir de suite ; les neuf cents opportunités qui ont été identifiées sur le domaine de la restauration et de l’hôtellerie ; etc.

Des arguments faisant dire au patron de l’exécutif que « l’organisme qu’il représentait avait un devoir moral de remettre les gens sur le chemin du travail… ».

Selon lui, les premiers frémissements se faisaient désormais ressentir dans ces deux secteurs de l’Avallonnais et du Tonnerrois, avec l’implication accrue de Pôle Emploi.

« Je pense que nous sommes sur la bonne voie avec cette démarche initiée par « France Travail », devait-il préciser en guise de conclusion.

Une conclusion devant satisfaire un Franck ROBINE pédagogue sur le sujet, mettant un terme à ce deuxième rendez-vous relationnel avec la presse départementale.

 

Thierry BRET

 


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D’ordinaire, on se rend au Silex pour y découvrir des talents instrumentistes confirmés, voire underground, histoire de se coller de la bonne musique entre les oreilles et laisser exprimer pleinement le groove qui est en soi ! Le tour de force artistique de la très décalée et émancipatrice, Catherine RYMARSKI – elle signe ce retour au premier plan sous le pseudo de MARSKA – est d’inclure désormais l’art pictural dans cet antre des nocturnes festives à n’en plus finir !

 

AUXERRE : Depuis le vernissage de la toute dernière création de l’artiste franco-suédoise– c’était le 01er février en présence de nombreux amis -, la mini-galerie d’art du Silex voit converger chaque jour des amateurs ou des curieux qui prennent soin de s’imprégner longuement des douze toiles qui y sont exposées sur les cimaises. Pour mémoire, jusqu’au mercredi 06 avril, soit dit en passant.

Il est vrai que la nouvelle livraison créative de la peintre auxerroise Catherine RYMARSKI suscite de l’intérêt. Certes, ce sont des travaux se situant aux antipodes de ses récentes œuvres concoctées sur les origines de ces figurines rupestres – des runes - qui remontent à la nuit des temps. Plusieurs séjours en Suède furent d’ailleurs nécessaires pour mieux en appréhender la signification et le symbolisme, afin que l’artiste puisse être en connexion avec ses lointains ancêtres scandinaves jusqu’au bout du pinceau. Des origines dont elle fait l’apologie avec fierté, y compris à travers ses toiles.

 

 

Un Silex qui continue à diversifier ses activités culturelles…

 

Baptisée très sobrement, en se référant aux prénoms de ses muses qui l’auront inspiré, « Nadia, Frida, Diana, Joanna, et toutes les autres… », la nouvelle exposition de « MARSKA » puisque tel est le patronyme usuel qu’elle emploie pour en apposer la griffe au bas du tableau, s’est donc installée dans un univers atypique auquel l’on ne s’attendait pas pour y contempler ses peintures. Le Silex !    

Une corde supplémentaire de plus à ajouter dans l’escarcelle de ce lieu culturel connu et apprécié par beaucoup dans la sphère artistique de l’Yonne – et même de plus loin – tant sa programmation y est à la fois insolite, originale mais aussi de très belle qualité par la venue d’artistes dont la renommée n’est plus à démontrer, n’est-ce pas Jean-Louis MURAT ?!

Porteur du festival « Catalpa » - autre référence à la gloriole des musiques actuelles et internationales qui a le vent en poupe depuis son lancement -, le Silex qui aime aussi surprendre accueille régulièrement des évènementiels plus conventionnels avec les milieux entrepreneuriaux. Il ne pouvait qu’élargir sa palette légitime d’activités.

L’établissement dirigé par Sylvain BRIAND travaille en étroite osmose avec le monde du théâtre local – une synergie efficiente qui se traduit par des spectacles organisés avec les équipes de Pierre KECHKEGUIAN - ; il se devait d’ouvrir encore plus grandes ses portes à l’art pictural et à sa fourmilière artistique icaunaise des plus disparates.

Un travail dont la coordination repose sur les épaules de Louise ANTOINE, une jeune fille enthousiaste, toute acquise à la diversification des projets kaléidoscopiques portés par le Silex, qui en dirige, en parallèle de ses multiples activités, la fanfare !

Louise fut donc le point de rencontre pour Catherine RYMARSKI : on connaît la suite avec la pose de ces douze tableaux, odes à la féminité et à son émancipation logique, ayant pris place dans l’espace consacré à leur accueil.

 

 

Des œuvres à la limite de l’ésotérisme et de la kabbale…

 

On l’a sait très engagée, féministe mais pas fanatique pour autant, Catherine RYMARSKI a choisi d’illustrer ce combat – celui de la parité, de l’égalité, de la liberté retrouvée, de l’abolition du machisme – avec cette série de cadres de belle facture et ultra colorés où elle y a couché avec sa technique bien particulière les portraits de Diana SPENCER – et oui, la fameuse Lady Di ! – ou celui de Frida KAHLO, l’artiste mexicaine à la notoriété universelle qui dénonça et combattit la société patriarcale régissant ce monde dès…1928 !

Une technique en version transition écologique, d’ailleurs ! La peintre utilise de vieux draps mais aussi des bouts de tissus glanés çà et là pour constituer ce qui deviendra sa toile. Puis, adoratrice de coloris chatoyants, elle donne de la constance à l’ensemble de l’œuvre à grands coups de pinceaux, voire de bombes, superposant le tout, le faisant couler de haut en bas, dans un grand élan de générosité artistique.

Entre « psychédélisme » - on imagine aisément certaines de ces toiles pouvant illustrer les couvertures d’albums de groupes britanniques ou américains jouant sous acide dans les années 67/69 ! – et « pop art », époque Andy WARHOL avec des personnages nappés de couleurs, « MARSKA » nous invite à une scrupuleuse contemplation de pièces chargées d’inscriptions parfois à la limite de l’ésotérisme et de la kabbale, des textes à lire attentivement pour leurs portées significatives ; d’où un temps de présence qui ne nécessite aucune contrainte temporelle une fois installé dans ce petit couloir rougeoyant faisant office de véritable galerie. L’essentiel pour le visiteur est de ne pas en perdre une miette en route et de bien emmagasiner dans ses neurones la réalité tangible de ces messages sublimant la femme.

Bref, on ne sort pas de ce voyage culturel totalement indemne et sans en être un peu ébranlé. En douze tableaux, version « apôtres » face aux portraits de ces représentantes marquantes de la gent féminine, Catherine RYMARSKI, « papesse » d’un ordre nouveau – celui de l’émancipation, des libertés et des droits aux femmes – nous livre en amazone le « saint des saints » des messages picturaux : « il est temps que les choses changent et que cesse définitivement le patriarcat »…

 

 

En savoir plus :

 

« Nadia, Frida, Diana, Joanna, et toutes les autres… ».

Une exposition de Catherine RYMARKSI (« MARSKA ») accueillie au Silex à Auxerre.

Tous les jours jusqu’au 05 avril 2023.

    

Thierry BRET

 


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Trois demoiselles du centre de formation agricole du CFA La Brosse ont obtenu le Graal en disputant vendredi dernier les épreuves de la sélection départementale du concours de l’un des « Meilleurs apprentis de France », catégorie « palefrenier-soigneur ». Des filles cousues d’or qui poursuivront l’aventure en prenant part à l’épreuve régionale les 30 et 31 mars…

 

VILLEFARGEAU : Elles se nomment Clara BONIN, Suzanne CONSTANT et Leïa QUAAK. Des férues de la chose équestre. Des passionnées qui ont converti leur amour indéfectible pour le plus noble des compagnons de l’homme - le cheval – en activité professionnelle. Du moins, une fois qu’elles seront sorties de leur période d’apprentissage, sanctionné comme il se doit par un diplôme obtenu au CFA La Brosse.

Un centre de formation éducatif que l’on ne présente plus – celles et ceux qui ne le connaissent pas encore auront tout le loisir de le découvrir lors de ses journées portes ouvertes dont celle de ce samedi 18 mars – concourant pour la première fois de son existence dans l’une des plus belles épreuves mettant en exergue le travail et le savoir-faire des jeunes apprenants : le concours de l’un des meilleurs apprentis de France. Précisément dans cette catégorie reine de la découverte pédagogique des métiers équestres : le palefrenier-soigneur. Une session départementale à laquelle prenait part une petite dizaine de candidates – neuf exactement – issues du centre auxerrois.

 

Un copieux programme à aborder durant l’épreuve…

 

L’épreuve fut accueillie chez l’un des partenaires du CFA La Brosse, en l’occurrence le centre équestre de Villefargeau, situé à quelques kilomètres d’Auxerre. Un cadre champêtre très agréable, disposant des infrastructures idéales pour y réaliser son concours dans d’excellentes conditions, et de surcroît de magnifiques chevaux qui se prêtaient avec grande docilité aux soins des jeunes prétendants au titre. Ajoutons que « Cheval Pro » avait mis à disposition des candidats le matériel et les équipements adéquats.

Parmi les épreuves de la journée – les puristes de la chose équine apprécieront le copieux programme -, citons la mise au paddock, l’entretien d’un box, l’identification et les soins à prodiguer à l’animal, le toilettage, la présentation du cheval lors d’une visite vétérinaire, etc. Pour parfaire le tout, un QCM (questionnaire à choix multiples) fut aussi proposé aux courageuses jeunes femmes afin de les tester sur leurs connaissances générales et animalières.

 

 

Sur neuf candidates, six reviennent avec une médaille…

 

Président délégué au MOF de Bourgogne, l’incontournable spécialiste des concours favorisant la valorisation des apprentis, Marc LABARDE – il était affublé de sa célèbre écharpe rouge ! – assistait à la remise des prix après s’être longuement immergé dans le monde du cheval ; lui qui a jadis obtenu le titre suprême de « Meilleur Ouvrier de France » (MOF) dans une spécialité méconnue du grand public : « conseil en solution énergétique et économie d’énergie » ! Une discipline aux antipodes de la cause équestre qui depuis le volontarisme politique de la gouvernance de promouvoir la transition énergétique et les conséquences néfastes des crises liées à la surconsommation des énergies auprès des ménages pourrait bien faire des émules à l’avenir…

Le bilan de la manifestation devait satisfaire la directrice du CFA La Brosse, Hélène DECULTOT-TREMBLAY. Sur les neuf candidates en lice pour cette édition 2023, six d’entre elles obtenaient une médaille dont l’or pour les trois jeunes filles déjà citées à l’ouverture de cet article.

Dans une quinzaine de jours, l’objectif de ces trois lauréates, lors de l’épreuve régionale, sera d’aller encore plus loin vers les sommets en visant la qualification pour la finale hexagonale…Impossible n’est pas Icaunais pour ces amies avérées des chevaux !

 

 

En savoir plus :

 

Les récipiendaires des médailles d’argent sont :

Molie BOLLEA, Ornella GRILLOT et Camille LUBOUE.

Les récipiendaires des médailles d'or sont :

Clara BONIN, Suzanne CONSTANT et Leïa QUAAK.

 

Thierry BRET

 

 

 


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La sortie du palmarès étoilé « Michelin », puis de sa version papier en librairie, constitue chaque année un marqueur de l'actualité gourmande. Bien sûr, ce « jeune homme » de 123 ans que l’on peut trouver parfois un peu trop ou pas assez en matière d'avis, reste une référence à laquelle votre serviteur n'échappe pas d'ailleurs ! La version papier, après quelques errements passés, semble avoir enfin retrouvé quelques-uns de ses fondamentaux…

 

TRIBUNE: Une couverture rigide, un référencement alphabétique des localités, en lieu et place d’un ridicule classement régional ainsi que des hôtels, supprimés en 2022 (on se demande bien pourquoi ?!) : si « Bibendum » veut avoir l'air d’être dans le vent, il ne doit pas cependant négliger les basiques du succès qu'il constitua jadis avec soin d'ailleurs !

Un petit bémol pourtant : la catégorie « Bib gourmand » apparaît désormais sans limite tarifaire. Celle-ci constituait depuis 1997 (date de la création de cette catégorie) un marqueur aussi net que  précis : tel prix pratiqué en province, un peu plus cher à Paris.

Qu’en est-il de cette édition 2023 pour le département de l’Yonne ? C’est le statu quo. L’Yonne est à marée basse avec seulement deux « Bibs gourmands », accordés aux « Chenets » à Valloux et aux « Trois Bourgeons » à 

Chablis. Alors qu’il y en eut jusqu’à six, voilà peu ! Comment comprendre l'absence de cette distinction pour la bonne cuisine servie au « Rive Gauche » de Joigny ?

Du côté des tables étoilées départementales, elles sont au nombre de trois : « La Madeleine » à Sens, « Le Château du Vault-de-Lugny » ainsi que « La Côte Saint-Jacques » à Joigny. Cette dernière laisse désormais apparaître le nom prometteur du jeune neveu de Jean-Michel LORAIN, Alexandre BONDOUX, agir aux côtés de son auguste oncle, y constituant ainsi la quatrième génération de cette saga familiale. 

 

 

L’Yonne évolue en seconde division par sa présence culinaire…

 

Une nouveauté est à signaler : le référencement du « Noyo » à Auxerre. Cela avait été annoncé dans nos colonnes voici quelques semaines. C'est indéniable,  l'Yonne mériterait un peu mieux en termes de présence...

Difficile cependant de rivaliser avec des départements comme la Vendée, le Vaucluse, le Var, les deux Savoie, le Rhône, l'Alsace, les Pyrénées-Atlantiques, le Nord - eh oui ! - le Morbihan, le Maine-et-Loire, la Loire-Atlantique, la Loire, le Loir-et-Cher, l'Indre-et-Loire, l'Ille-et-Vilaine, l'Hérault, la Gironde évidemment, le Finistère, la Dordogne, la Charente-Maritime, le Calvados, les Bouches-du-Rhône ou encore les Alpes-Maritimes.

Ces départements constituent une sorte de « Ligue 1 » touristique, et nous ne sommes qu’en division inférieure avec seulement quinze adresses référencées. La Nièvre pointe, quant à elle, parmi les derniers du peloton avec cinq établissements…

 

 

 

Pas grand-chose à se mettre sous la dent en Bourgogne, côté nouveautés !


On peut penser aussi que nos dirigeants départementaux et autres collectivités pourraient impulser quelque chose en la matière, en essayant d'accueillir de jeunes talents culinaires et faciliter ainsi leur installation grâce à des aides. Que sais-je ?

Reconnaissons que cela ne semble pas à l'ordre du jour ! Même le magazine d'informations du Département a supprimé la petite chronique des tables locales, c'est dire !
Peu de nouveautés en Bourgogne, sauf en Côte d'Or où deux tables « bobos » dijonnaises émergent, une table au cœur du joli vignoble de Saint-Aubin, une auberge dans la belle bourgade de Semur-en-Auxois et aussi  « L'Auberge de Guillaume », sise à Vandenesse-en-Auxois. Le truculent chef MOF qui la dirige méritera sûrement notre attention gourmande l'année durant, avant le Michelin 2024 !

Le guide adore être là où on ne l'attend pas forcément. Là est aussi sa force !

 

 

Si deux étoiles étaient vaguement attendues dans la verdoyante Saône-et-Loire, il faut reconnaître qu'on les voyait attribuer ailleurs qu'à « L'Amaryllis », sise  à Saint-Rémy, au sud de Chalon-sur-Saône.

Après Sennecey-le-Grand, le chef Cédric BURTIN s'est établi dans ce paisible moulin, voilà une douzaine d'années. Ce cuisinier au fort joli parcours (il a été formé par le formidable Daniel DOUCET à Charolles, puis par Pierre ORSI à Lyon, enfin par Paul BOCUSE par la suite...) est valorisé par le « Michelin » pour sa cuisine sublime et ses sauces superbes.

Nous vous y emmènerons un de ces jours prochains, d'autant que le service y est décrit comme impeccable. Bravo à ce chef quarantenaire et sa brigade ! La Bourgogne compte désormais vingt-trois tables possédant une étoile, cinq tables aux deux étoiles (l'une devrait fermer néanmoins en cours d'année à Saint-Amour...) et une table trois étoiles à Chagny (« Chez Lameloise »).



Gauthier PAJONA

 

Dans la seconde partie de cette rubrique à paraître, gros plan sur le nouveau triple étoilé de cette édition, « La Marine », sur l’île de Noirmoutier…

 

 

 

 


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Au dire de certains, au Palais Bourbon, nous sommes plus proches de la bouteille de whisky que du livre d’Aristote, « Ethique à Nicomaque ».Tous les observateurs sont atterrés par l’attitude scandaleuse des élus de la NUPES lors des débats parlementaires sur la réforme des retraites. Invectives, gros mots, cris d’orfraie… pleuvent drus dans un monument historique construit au XVIIIème siècle par l’architecte Bernard POYET. Le mépris des ministres, des jeux de mains, des noms d’oiseaux qui volent bas, des tenues vestimentaires plus proches de celles de la Cour des Miracles que de la bienséance souhaitée pour des élus de la nation : mais où sont donc passés les préceptes de l’auteur « De l’Esprit des lois » ?

 

TRIBUNE: Qu’attendre d’un député LFI, à l’image de Louis BOYARD, qui se vante d’avoir pratiqué le deal de drogue afin de payer ses études ? Il doit, en théorie, être un exemple pour la Nation toute entière et le peuple qu’il représente. Face aux urgences nationales que sont le climat, l’emploi des seniors et la pauvreté, que dire de cette députée écologiste proposant, dans le cadre de son mandat, le partage des tâches ménagères dans les couples et des sanctions pour les compagnons qui n’effectuent pas leur quota journalier !

J’y perds mon latin ! Et, comme le latin est devenu une langue rare comme le sanscrit ou l’araméen, nos chers (et même coûteux) députés ont oublié la force morale avec laquelle l’être humain tend au bien : la « vertu ». Cette vertu décrite par Montesquieu, dans son célèbre ouvrage, « De l’Esprit des Lois ». Il ne reste que des lois mais plus d’esprit. Quand on n’a plus la culture et les mots, il ne reste que les poings…

 

« De l’Esprit des Lois » : Montesquieu, un oublié de l’histoire…

 

L'auteur, dans sa fidélité à Jean Domat (jurisconsulte de Louis XIV), à Cicéron ou à Aristote, demeure un « Ancien », perdu dans le monde des « Modernes ». Cet ouvrage sera publié à Genève en 1748 afin d’éviter la censure. Hélas, il ne l’évitera pas en France pas plus que l’anathème de l’Eglise. Par son plaidoyer pour la liberté, Montesquieu est apparu à de nombreux commentateurs comme un philosophe politique dont la pensée serait l’un des phares de la modernité. Il est certes exact, comme le remarque L. STRAUSS, que Montesquieu dépeint deux idéaux politiques opposés : la république romaine dont le principe est la vertu, et la monarchie constitutionnelle anglaise dont le principe est la liberté politique. Il accorde sa préférence au second modèle : il pense que celui-ci correspond au genre de vie dont la société ouverte de l’Europe du XVIIIe siècle. Aujourd’hui, on confond « liberté » avec « anarchie »…

Du point de vue méthodologique, la problématique de la liberté à laquelle Montesquieu a consacré toute sa vie, n’est étrangère ni à la mise en œuvre des procédures expérimentales qu’il pratique dès ses premiers travaux, ni à la philosophie de NEWTON qui l’a profondément marqué. Montesquieu définit les lois comme les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses. De ce fait, toutes choses (animaux, hommes, Dieu, etc.) ont leurs lois. C’est là, la condition nécessaire pour que le monde, une fois crée, subsiste et ne s’effondre pas sur lui-même. L’existence de ces lois est donc prouvée par la persistance du monde.

Ces lois existent de tout temps, même les lois humaines, car elles vivent en puissance avant que d’être promulguées. Aujourd’hui, les lois deviennent iniques et vides de sens, voire perverses. Ainsi, aux Etats-Unis, on admet les rapports sexuels entre humains et animaux…A quand en France ?

 

 

Le peuple de France ne sent plus assez représenté au Palais Bourbon…

 

Dès que l’homme entre en société, l’état de guerre commence. Montesquieu décrit ainsi un processus historique inverse de celui de Hobbes, pour lequel les hommes rentrent en société précisément pour échapper à l’état de guerre qui caractérise l’état de nature. Pour Montesquieu, l’état de guerre est double : les hommes, à l’intérieur d’une même société, entrent en guerre entre eux, car chacun perd le sentiment de sa faiblesse ; de même, les nations entrent en guerre entre elles.

De ce fait, des lois de trois sortes apparaissent (constituant trois sortes de droits différents) : celles qui gouvernent les relations entre les peuples : le droit des gens ; celles qui régissent les rapports des gouvernants aux gouvernés : le droit politique et celles qui régissent les rapports des citoyens entre eux : le droit civil.

Montesquieu vante les mérites de la démocratie et fustige le despotisme. Il condamne les esclavagistes, son ouvrage est un plaidoyer pour la liberté organisée par des lois. Des lois votées par des représentants de citoyens. Dans ce régime, le citoyen est devenu gouvernant et gouverné.

 

 

Aujourd’hui, les manifestations dans nos rues s’expliquent par le fait que le peuple ne se sent plus efficacement représenté : à l’Assemblée nationale, combien de paysans et d’habitants de la France rurale, combien de personnes issues des classes moyennes et des couches les plus basses de la société ?

A l’Assemblée nationale, parmi les députés on compte 91 % de cadres et professions intellectuelles supérieures, 3 % d’agriculteurs, 3 % de retraités et 3 % de personnes sans profession ! Pas d’artisans et de commerçants et de chefs d’entreprise, pas d’ouvriers ni d’employés ! Où se situe la représentation du peuple ? 

De plus, nos lois, sont éloignées du pragmatisme voulu par Montesquieu ! Souvent dictées par Bruxelles, les lois incarnent d’avantage une technocratie sourde et muette aux aspirations des peuples que le bon sens populaire ! Non Monsieur MACRON, ce n’est pas une révolte qui gronde, « le diable boiteux » (Talleyrand) vous le déclare : « C’est une révolution, sire… ».

 

 

Une loi se doit d'être juste…

 

Montesquieu critique et définit le despotisme comme celui où un seul, sans loi et sans règle, entraîne tout par sa volonté et ses caprices. On peut ajouter : celui qui fait fi des lois, ne les faits pas appliquer et demeure sourd aux appels de la rue et du peuple…

Les lois doivent contenir les trois vertus républicaines : la liberté, l’égalité et la fraternité. Les gouvernants peuvent montrer la base de leur programme, la structure des lois nouvelles qui orientent l’avenir de chacun et de la nation. La recherche du bonheur du citoyen ne peut en aucun cas passer par la démagogie ou le « 49.3 », par le mensonge des statistiques, pour une justice qui s’applique surtout aux misérables !

La liberté représente des manquements permanents pour les citoyens en quête de sécurité ; l’égalité des droits est à repenser, l’égalité sociale est un leurre face aux écarts de revenus et de patrimoine entre les plus riches et les plus pauvres. Quant à la fraternité : en France, ce sont des centaines de morts de froid chaque année, des milliers de sans-abris et des millions de mal-logés, des « Restos du cœur » pleins à craquer… Un inventaire à la Prévert à méditer…

« Une chose n’est pas juste parce qu’elle est Loi, elle doit être Loi parce qu’elle est  juste… ». Montesquieu. A méditer !

 

Jean-Paul ALLOU

 


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