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On se régale copieusement autour de la grande table, garnie de confiseries, pâtisseries et autres boissons chaudes encore fumantes. La détente est de rigueur parmi l’assemblée : ça fait du bien quand on sait que dehors les morsures du froid abiment les mains et les visages. Sans oublier les cœurs pour celles et ceux qui ne connaissent que la rue pour s’y réfugier. La remise de sacs, bien remplis de kits de survie alimentaire et sanitaire, représente la cerise sur le gâteau de ces premières retrouvailles de janvier : on l’a doit au groupe scolaire Saint-Joseph, la JCE Auxerre et la Croix-Rouge. Nom de baptême de l’opération : SAKADO !

 

AUXERRE : Posés çà et là, à proximité de la table accueillant le goûter – il n’est après tout que 17 heures ! -, de volumineux sacs au coloris kaki attendent d’être distribués. Pourtant, leurs destinataires sont bel et bien présents dans la petite salle, un peu trop bondée, faisant office de lieu d’accueil de l’antenne auxerroise de la Croix-Rouge. Ils patientent, les yeux un peu dans le vague, avec timidité.

Dans l’assistance qui profite du café chaud, on y voit quelques jeunes lycéennes de classes de terminale du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, des têtes connues de la Jeune Chambre Economique – Inès SOMMET, l’ancienne responsable de la communication pour ne pas la nommer ! – et naturellement les responsables de l’association humanitaire locale, dont le responsable de la communication numérique, Gérard BONNEVAL, et Violette TOLLOT, la toujours très dynamique responsable de l’Unité Locale de la Croix-Rouge Auxerre Puisaye.

Au four et au moulin, comme à son habitude, cette dernière sert les boissons chaudes, assure le service des pâtisseries, le sourire aux lèvres, en pensant au planning des maraudes devant se mettre en place dans la soirée. Ici, à la Croix-Rouge, cela ne s’arrête jamais ! Qui plus est, les conditions météo polaires de la semaine ne sont pas les alliées de celles et ceux qui vivent dans la rue et peinent à trouver un endroit confortable où dormir et se réchauffer le soir venu. Alors, leur offrir des sacs à doc énormes, comprenant des kits de survie (hygiène, alimentaire, culture et chaleur) est l’équivalent d’un merveilleux cadeau de Noël à découvrir après coup avec des yeux de gosse, un petit matin d’hiver au pied du sapin.

 

 

Déjà plus de 100 000 sacs à dos distribués depuis 2005 en France

 

Nom de code de l’opération : « SAKADO ». Bon jusque-là, rien d’original au niveau de la sémantique. Ce qui l’est plus en revanche, c’est la juxtaposition des bonnes volontés qui initient cette action altruiste et la bienvenue en pareille circonstance météorologique.

L’objectif de ce concept – il est même d’envergure hexagonale depuis 2005 date à laquelle des amis ont décidé d’agir ensemble contre la détresse des personnes sans abri en période de fin d’année – repose sur la collecte d’éléments intégrant l’un de ses quatre kits de survie, cité précédemment. Preuve que le système fonctionne alors que médiatiquement il ne fait pas la une du 20 heures, ce sont près de 100 000 sacs à dos qui ont été ainsi distribués à des âmes en peine dans plus d’une centaine de villes françaises depuis le lancement de ce concept.

Dans l’Yonne, « SAKADO » n’avait pas encore voix au chapitre. C’est dorénavant chose faite, grâce à l’abnégation et la pugnacité des membres de la JCE d’Auxerre, l’une des Jeunes Chambres Economiques nationales des plus véloces en matière de réactivité et de créativité ! Il fallait y greffer une structure partenaire mobilisant les jeunes : le choix s’est porté sur le lycée d’enseignement privé, Saint-Joseph-la-Salle !

Quant à la Croix-Rouge, son rôle fut déterminant sur le terrain, permettant d’identifier les besoins sur sa zone de prédilection territoriale et de définir le nombre de sacs usités.

Il ne restait plus, une fois réunie toutes les conditions optimales à la réussite de ce projet, de distribuer lesdits sacs – une vingtaine – qu’à provoquer ce rendez-vous au sein de l’Unité locale de la Croix-Rouge de l’Yonne à Auxerre. Le tout dans un esprit bon enfant, tel qu’aura pu l’apprécier notre confrère de l’Yonne Républicaine, Jean-Luc TABOUREAU, lors de sa séquence interview avec les lycéennes…

 

Thierry BRET

 

 


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Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas l’air très optimiste, quant à la pérennité de la filière bio, le président de la Chambre départementale d’Agriculture de l’Yonne. Lors de la traditionnelle séance de vœux à la presse, exercice coutumier qui s’inscrit parmi les évènements marquants le début d’année de l’institution agricole, Arnaud DELESTRE n’aura pas manqué à l’heure des bilans de s’interroger sur le devenir d’une filière qui avait pourtant le vent en poupe, il y a encore trois années en arrière…

 

AUXERRE : La bio, c’est fini au niveau des consommateurs ? En effet, tout porte à le croire ! A l’heure actuelle, et seulement trois années après avoir connu un véritable pic de séduction, auprès des esthètes du « bien manger » et du « manger sain ». 2023 symbolise donc une période de profonde disette pour les producteurs de la filière qui peine à entrevoir un second souffle, après un démarrage en trombe il y a à peine cinq ans.

Aujourd’hui, les professionnels de la filière aux vertus si environnementales qui avait conquis les bobos parisiens et les amateurs de produits dépourvus de tout traitement font grise mine. Et ce ne sont pas les informations livrées ce lundi par le président de la Chambre départementale d’Agriculture de l’Yonne, Arnaud DELESTRE, qui devraient les rassurer !

La bio est dans la tourmente et cela devrait malheureusement perdurer. Pire, l’effet de balancier est en train de s’accélérer en faveur de celles et ceux des agriculteurs qui avaient choisi délibérément de franchir le cap de la conversion, du traditionnel au bio, un processus qui se situe désormais dans l’inversion des tendances !

Une chose est certaine : les consommateurs de l’Hexagone boudent les produits bio, tant sur les étals des marchés que dans les rayonnages de la GMS qui en réduit dorénavant la superficie commerciale. Fruits, légumes, lait, viandes, œufs…le bio ne fait incontestablement plus recette alors que l’Etat avait encouragé ouvertement les producteurs à se lancer bille en tête vers ce nouveau modèle consumériste avec des aides à l’installation substantielles.

 

L’absence de débouchés et d’un modèle économique…

 

Si vertueuse sur le papier, la bio ne possède désormais plus de véritable modèle économique. C’est un fait et les producteurs le savent tout en se plaignant. Concurrence accrue des importations étrangères avec des prix cassés, marché totalement engorgé, la poule aux œufs d’or n’avale plus de grains et la perte du pouvoir d’achat des Français interpellés par cette pratique consumériste à l’évidente éthique n’arrange rien. Ne parlons pas de l’inflation et d’une envolée des tarifs sur les étiquettes des fruits et légumes, bio ou pas, d’ailleurs !

Arnaud DELESTRE le concède bien volontiers : la conversion vers la filière n’intéresse quasiment plus personne, très peu de dossiers ont vu le jour en 2023. Il n’y a pas si longtemps, les surfaces agricoles cultivées en bio représentaient à 40 000 hectares dans le département de l’Yonne. Cela semble se réduire comme une peau de chagrin, aujourd’hui.

La production du lait bio, à l’instar de la production laitière habituelle, ne fait pas plus recette : force est de constater qu’il ne reste plus que 130 exploitations laitières sur le territoire nord-bourguignon au lieu de mille structures en 1980.

Hormis quelques exploitants de Puisaye-Forterre qui ont opté pour le judicieux référent « C’est qui le patron », peu d’agriculteurs vivent décemment du fruit de leur labeur sur cette filière laitière.

Bref, l’agriculture bio est dans la tourmente. Le mécanisme semble être enrayé et cela ne devrait pas vouloir s’arrêter avec le temps…

 

Thierry BRET

 


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S’il s’est montré discret mais à l’écoute, ne souhaitant pas s’exprimer publiquement le soir de la manifestation, concoctée par l’intersyndicale, les partis de l’opposition et les fédérations de parents d’élèves, sur le parvis de l’hôtel de ville auxerrois ; l’adjoint en charge de l’Education de la Ville d’Auxerre Bruno MARMAGNE nous a donné son point de vue par rapport à la fermeture de l’école maternelle des Brichères.

 

AUXERRE : Il ne se départit jamais de son éternel sourire, le sympathique Bruno MARMAGNE. En charge du volet éducatif au sein de la gouvernance municipale actuelle, l’ancien directeur d’établissement scolaire a pu se forger sa propre opinion, concernant le dossier très chaud du moment : la fermeture programmée de l’école maternelle des Brichères en septembre à Auxerre.

La disparition d’un édifice public ayant été opérationnel durant soixante ans et qui ne satisfait nullement enseignants, parents d’élèves, syndicats et forces politiques d’opposition.

« C’est sûr, concède Bruno MARMAGNE, cela n’est jamais facile à admettre mais au vu de la baisse démographique observée sur Auxerre, la décision est inéluctable… ».

Une prise de décision qui est loin d’être la première dans la ville chère à Paul BERT ! « Des écoles ont déjà été fermées par le passé, précise-t-il, Martinot, le Temple, Rodin et Jonches. On a perdu 96 élèves entre 2022 et 2023 et la saison suivante 44 élèves. On ne peut plus avoir des mètres carrés de bâtiments pour si peu d’enfants… ».

Elémentaire mon cher Watson, aurait pu écrire Sir Conan DOYLE ! Dans le cas présent, l’école maternelle des Brichères accueillait 67 bambins. Dont une trentaine allait partir en cours préparatoire. D’où une diminution très nette des effectifs dès la prochaine rentrée.

« La problématique est simple, résume l’élu, on ne sait jamais combien on va accueillir de nouveaux élèves dans les petites sections de maternelle… ».

  

Pas de délégation reçue par l’adjoint aux affaires scolaires…

   

Une équation à plusieurs inconnues impossible à résoudre, alors ? Peut-être !

Faisant un peu de sémantique, Bruno MARMAGNE rectifie d’ailleurs le tir : « ce n’est pas vraiment une fermeture, ce serait plutôt une fusion… ».

Ah bon ? « Oui, rétorque-t-il, on fusionne la maternelle des Brichères avec celle de l’école Henri-Matisse et ce sera effectif à la rentrée 2024… ».

Parallèlement, l’adjoint à l’Education a multiplié les rencontres avec les parents d’élèves et les enseignants afin d’étudier les solutions les plus adéquates pour eux.  

« On a été surpris, car certains parents dont les enfants devaient être affectés à l’école Matisse ont préféré Courbet et Renoir parce que ces établissements étaient plus proches de chez eux. On a voulu solutionner les problèmes en bonne intelligence d’esprit… ».

Conscient des contraintes générées par la problématique des transports, Bruno MARMAGNE confirme qu’à date, « il n’y a jamais eu de refus catégorique de la municipalité ». Pour l’heure, l’élu affirme n’avoir pas encore obtenu de réponse sur ce point. Une liste des élèves à transporter de manière collective est, en revanche, en phase d’élaboration.

Prêt à recevoir une délégation de manifestants au terme du rendez-vous contestataire, l’élu d’Auxerre n’a pas souhaité s’exprimer au mégaphone  au cours de la manifestation. Une perche tendue qui n’aura in fine pas trouvé d’écho…Chacun restant sur le statu quo.

 

Thierry BRET

 


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Salle comble au Silex pour la traditionnelle célébration des vœux du club fétiche des Auxerrois : l’AJA ! En présence de moult partenaires et soutiens de la structure associative icaunaise, le président Baptiste MALHERBE a évoqué le bilan de la saison écoulée, synonyme de rétrogradation en division inférieure. Mais, il a surtout des projets à venir dans les prochains mois. Dont, d’un point de vue sportif du retour si attendu parmi l’élite !

 

AUXERRE : Combien étaient-ils dans l’antre de la musique underground et décapante de l’Auxerrois, le Silex ? Trois cents personnes ? Davantage ? Sans doute. En tout cas, il fallait se la jouer serrer pour parvenir au plus près de la grande scène de la salle culturelle auxerroise pour voir joueuses et joueurs, coaches et membres du staff, ainsi que les dirigeants du pensionnaire de Ligue 2, tous réunis pour la cérémonie, devenue incontournable au fil des ans, de présentation des vœux.

Outre la formulation des vœux que l’on souhaite toujours les meilleurs possibles, il va de soi, c’était aussi l’occasion pour le président Baptiste MALHERBE – l’actionnaire majoritaire du club, James ZHOU, aura adressé au préalable un message similaire par vidéo depuis la Chine  - de remercier tous les sponsors et partenaires du club, qu’ils soient issus de la sphère institutionnelle ou économique dont les dirigeants de GROUPAMA Paris Val-de-Loire venus en nombre. L’opportunité fut laisser aussi à l’entraîneur Christophe PELISSIER et au défenseur brésilien JUBAL de prendre la parole, afin d’éclairer le copieux public de leurs bonnes intentions sportives pour la seconde partie de la saison.

 

 

Il est clair que les dirigeants de l’AJ Auxerre placent la barre vers le plus haut en 2024, avec l’espoir de revivre des instants de folie au printemps prochain, qui les rapprocheraient de la montée en Ligue 1. Seule grande résolution à tenir cette année, c’est sûr !

En marge de la compétition, l’agrandissement d’une tribune et la création d’une plaine sportive qui permettrait de créer de l’évènementiel autour du stade intègrent aussi les priorités de la saison.

 

Thierry BRET

 

 

 


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La période du « en même temps » serait-elle désormais révolue pour le chef de l’Etat Emmanuel MACRON ? Comme le disait si bien l’amuseur de RTL, Philippe CAVERIVIERE, dans l’une de ses chroniques humoristiques matinales dont il a le secret à l’annonce, cette semaine, du nouveau gouvernement, « la France est gouvernée par huit ministres de droite, deux de gauche et les autres… de droite ! ».

Preuve que le nouveau chef du gouvernement qui lui vient plutôt de la gauche (anciennement parti socialiste) aurait choisi une équipe en concertation avec le palais élyséen qui pencherait significativement plus vers la droite que l’inverse. Une question de déséquilibre, en somme, que le fanfaron du matin n’aura donc pas manqué de railler sur les ondes hertziennes.

Et ce n’est pas l’arrivée de deux poids lourds ayant déjà officié sous l’ère de Nicolas SARKOZY et de Jacques CHIRAC qui vont infléchir ce sentiment de droitisation de la politique actuelle. A trois ans du terme du second mandat du plus jeune Président de la République élu (39 ans), non seulement le locataire de l’Elysée se paie le luxe de nommer un « gamin » de 34 ans à la tête du gouvernement, Gabriel ATTAL, et de muscler ainsi l’aile droite de son exécutif, peut-être en prévision des futures joutes présidentielles de 2027, élections décisives pour l’avenir du pays, présentes déjà dans toutes les têtes.

 

La nomination de Rachida DATI créée plus que de la surprise !

 

Serait-ce la « botte de Nevers » astucieuse à la D’Artagnan – c’est plutôt d’actualité avec la nouvelle adaptation cinématographique du roman fleuve d’Alexandre DUMAS – qu’aura choisie Emmanuel MACRON pour couper l’herbe sous les pieds du Rassemblement National et des Républicains, avant de se lancer dans la course à l’Elysée ?

Peut-être. Ou peut-être pas. Mais, le Président de la République est suffisamment un fin renard de tacticien pour ne pas l’avoir envisagé !

Face à la jeunesse incarnée par les jeunes loups aux dents acérées du RN (Jordan BARDELLA, Laurent JACOBELLI, Sébastien CHENU, Julien ODOUL…), le dirigeant de l’Etat français a donc opté pour un choix stratégique qui lui permet d’occuper le terrain, avec des ministres de droite, tout acquis à sa cause. Dont d’anciennes figures gouvernementales ayant déjà connu les ors du pouvoir grâce à un maroquin sous la présidence de Nicolas SARKOZY et de Jacques CHIRAC : Rachida DATI, ancienne Garde des Sceaux et Catherine VAUTRIN, ancienne ministre déléguée à la Cohésion sociale et à l’Egalité des chances, entre autres.

Certains poussent déjà des cris d’orfraie en s’étranglant à moitié ! Notamment envers la première des susnommées. Surtout, François BAYROU du MoDem qui ne doit plus trouver le sommeil depuis cette nomination surprise et pour le moins inattendue.

 

 

Rachida DATI entre dans un gouvernement de l’ère MACRON ! Elle qui a tellement vilipendé sur les ondes et dans les meetings l’action présidentielle et gouvernementale depuis 2007 se retrouve donc en première ligne, certes avec le portefeuille du ministère de la Culture. Il ne faudrait pas exagérer tout de même ! Il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis, dit-on !

Il paraît que dans les soupentes de la chose politique, tous les observateurs s’accordent à le dire que d’une part François BAYROU – de moins en moins influent auprès de la présidence hexagonale – ne décolère pas à la suite de cette nomination des moins surprenantes. Il pourrait même lancer sa propre liste aux Européennes tellement le garçon semble dépité ! Pire, Rachida DATI personnifie la détestation suprême pour le maire de Pau et leader du mouvement centriste car c’était l’ennemie jurée de feu Marielle de SARNEZ, son égérie, aujourd’hui disparue.

D’autre part, confier la culture à l’élue de l’opposition parisienne équivaut à une sinistre plaisanterie, selon les sbires de la grande prêtresse de la capitale, Anne HIDALGO ! Une autre de ces ennemies jurées. Elle l’accuse ouvertement de ne rien connaître à la cause des artistes ! Bing, ça mitraille à tout va !

Du côté des leaders des Républicains, cette prise de guerre réalisée face au camp adverse par Emmanuel MACRON fait également grincer des dents auprès des instances supérieures du parti de droite, toujours englué dans l’opposition à la recherche d’un véritable chef charismatique en vue des présidentielles 2027. L’excommunication n’est pas très loin ! A défaut, la radiation ou le bannissement, alors que l’intéressée se défend de quitter sa famille politique dont elle incarne une incontestable force.

 

Les inquiétudes des mouvements LGBT avec le retour de Catherine VAUTRIN

 

Ancienne présidente de l’ANRU (Agence nationale pour la Rénovation Urbaine) – à ce titre, Crescent MARAULT, maire de droite d’Auxerre et président de l’Agglomération de l’Auxerrois, l’avait reçue en juin dernier en grande pompe dans sa ville de prédilection lors d’une signature de partenariat -, Catherine VAUTRIN, adoubée entre-temps par l’Elysée pour s’installer au ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, suscite bon nombre d’interrogations également.

Réputée ultra conservatrice et bien empreinte dans l’idéologie d’un catholicisme pur jus, les prises de position de l’intéressée, jadis, contre les mouvements LGBT et le mariage pour tous, font couiner aujourd’hui les sphères homosexuelles de l’Hexagone. Un non-sens pour les libertés, clament déjà ses plus farouches opposants même si l’ancienne ministre déléguée à la Cohésion sociale et à l’Egalité des chances (de toutes les chances ?!) a fait depuis son mea culpa sur le sujet. Sait-on jamais : et si un jour on lui avait proposé de gérer à nouveau un  portefeuille ministériel !

A l’énoncé de son patronyme, certains ont carrément parlé de « douche froide » ! Un comble, que cette nomination quand on sait que le nouveau Premier ministre de notre pays est le premier chef de gouvernement à avoir effectué publiquement son « coming out » et à affirmer ainsi son homosexualité !

Mais, au-delà de ces différentes désignations et du resserrement millimétré de la liste ministérielle où l’on prend in fine du vieux pour tenter de nous vendre du neuf, on retiendra tout de même une belle note de positivisme, prononcée lors de la première intervention audiovisuelle du très jeune Gabriel ATTAL : « je veux de l’action, de l’action, de l’action pour obtenir des résultats, des résultats, des résultats… ».

Enfin de belles paroles, audibles à nos oreilles et que l’on aimerait tellement croire dans les faits !

 

Thierry BRET

 


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