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De l’avis de l’un de ses présidents, Mahfoud AOMAR – il gère la destinée de l’association « Yonne Développement » depuis deux ans -, sa structure et son corollaire naturel, spécialisé dans la construction de bâtiments et la logistique industrielle, la SEM (Société anonyme d’Economie Mixte) « Yonne Equipement », sont indissociables l’une de l’autre. Une force spéciale en petite unité  au service de l’Yonne qui, malgré sa grande discrétion, est opérationnelle avec succès depuis près de trois décennies sur le terrain…

 

MONTHOLON : Ce jour-là, il aura été touché par la grâce divine, le président du Conseil général de l’époque, l’ancien secrétaire d’Etat en charge de la Coopération internationale, Henri de RAINCOURT ! De son passage remarqué aux manettes décisionnelles du département, grâce à de multiples mandats, on lui doit, entre autres, la constitution d’un outil d’aide à l’essor économique, toujours d’actualité et efficace dans le landerneau, « Yonne Développement ».

Une structure associative qui est devenue experte incontournable en la matière pour détecter les velléités d’implantation de nouveaux acteurs entrepreneuriaux désireux de s’installer en Bourgogne septentrionale. A ses côtés, la Société anonyme d’Economie Mixte (SEM), « Yonne Equipement », une entité qui est spécialiste de l’accompagnement de projets immobiliers économiques sur mesure ! Les deux font la paire, ou presque !

Mais, une chose est sûre, ces deux organes au service de l’attractivité territoriale de l’Yonne se complètent à merveille et ne font qu’une, au niveau de leurs objectifs finaux. Entre études de faisabilité, prospective, matière grise et…concrétisation de projets avec à la clé de l’emploi et des affaires professionnelles évolutives !

 

L’essence même de l’entrepreneuriat retrouvé avec ces deux entités…

 

Le président de l’antenne icaunaise de l’Association des Maires de France (AMF), président de la Communauté de communes de l’Aillantais, Mahfoud AOMAR pourrait en parler durant des heures. En effet, ces deux instruments institutionnels qui offrent un système gagnant/gagnant pour les collectivités et les entrepreneurs voulant  poser leurs jalons dans ce secteur géographique bien précis ne lui sont pas étrangers. Et pour cause, Mahfoud AOMAR possède une autre casquette qu’il a rivée sur sa tête au nom de l’éclectisme et de la curiosité : celle de président de l’association, « Yonne Développement ».

« Avec ces deux structures, souligne-t-il avec son expertise d’ancien entrepreneur, j’ai retrouvé l’essence même de l’entreprise. Elles facilitent le bon fonctionnement de l’économie territoriale, ce qui est de loin très profitable à l’Yonne… ».

En filigrane, et dans la pensée de l’ancien conseiller départemental, il y a aussi les retombées économiques par capillarité, imputables à la venue de nouvelles entreprises parfois en provenance de l’Ile-de-France voisine avec leurs contributions fiscales et taxes foncières. Un sacré plus !

 

 

Etre fier de ces outils qui confèrent une réelle plus-value à notre territoire…

 

Plongeant dans ses lointains souvenirs, le président de l’EPCI salue l’idée ayant germé dans les neurones stimulés d’Henri de RAINCOURT pour imposer un modèle économique novateur, original, générant de nouvelles richesses au bénéfice du territoire. Sans compter les emplois induits qui se sont ajoutés depuis dans la case des profits !

« Ce qui est formidable avec ces outils, renchérit Mahfoud AOMAR, c’est qu’ils exercent leurs activités en parfaite symbiose ! ».

Un enthousiasme qui fait plaisir à voir pour celui qui précise qu’au cours de la seule année 2022, ce sont 95 dossiers qui ont ainsi été traités par les équipes des deux organismes, dirigées par Clarisse MARTIN.

Yonne Développement n’hésite pas, par ailleurs, à sortir des frontières départementales et à s’éloigner de sa zone de confort (Auxerre) où sont accueillis ses bureaux administratifs pour assurer la promotion de ce territoire, idéalement bien placé au sud de Paris. Dans cet axe, autrefois inéluctable de la voie du progrès : le PLM, Paris Lyon Marseille !

Entre les notions de l’outil idéal et le volet nécessaire servant à optimiser les relations entre les différents acteurs de la chose économique et celle des collectivités, ce tandem structurel, très complémentaire, obtient de sérieux résultats. En toute discrétion médiatique et en prenant le pouls au plus près de la réalité du terrain.

« Nous entraînons dans notre sillage toutes les grandes banques qui agissent sur le territoire de l’Yonne dans l’intérêt de son essor économique, précise Mahfoud AOMAR, celles qui sont devenues de facto nos partenaires inconditionnels… ».  

Yonne Développement et son binôme, Yonne Equipement, travaillent main dans la main à l’aménagement de nouveaux bâtiments sur des zones constructibles mais également à partir d’édifices déjà existants pouvant accueillir des entreprises dans les meilleurs délais.

« Je pense que les Icaunais devraient être fiers de ces outils qui confèrent une réelle dynamique à notre territoire, ajoute le président communautaire, mon rôle est d’être le gardien du temple de l’un de ses deux outils, avec le concours des cinq salariés qui y exercent leur savoir-faire. On devrait avancer avec l’aide de tous les élus à l’avenir car ces instruments sont très pertinents… ».

Toujours est-il que les responsables des deux organismes – François BOUCHER, maire de Migennes et président de la communauté de communes locale, est le président de la SEM Yonne Equipement – envisagent avec la direction des deux organismes davantage de communication en 2023. Une péréquation intelligente qui doit être comprise de tous, et par tous, en somme…

 

Thierry BRET

 


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Le cabinet intercommunal du Jovinien élargit ses potentialités de soins avec l’accueil d’une seconde praticienne en la personne du docteur Natali GUERRERO, chirurgienne-dentiste et spécialiste en implantologie. Opérationnelle dès le 03 avril, cette diplômée de l’université de Madrid aux origines ibériques qui travaillait à Paris rejoindra le docteur Adiba DEBBARH déjà en place…

 

JOIGNY : Actionnez vos claviers et assurez déjà vos futurs rendez-vous sur la plateforme « Doctolib », et ce, dès cette semaine ! Une chose est sûre : à la vue des demandes croissantes de la patientèle qui recherche désespérément un rendez-vous dans l’Yonne pour soigner une douleur gingivale persistante ou une carie naissante, l’agenda de la nouvelle praticienne spécialisée en soins dentaires, s’installant dans ce bassin géographique du Centre Yonne, ne devrait pas souffrir de cases vides !

Attendue comme le « Messie » ou presque, la doctoresse Natali GUERRERO, chirurgienne-dentiste de son état, devrait crouler sous le nombre de visites dès le début d’avril, synonyme de son arrivée dans sa commune d’accueil.

La jeune femme officiera dans le cabinet dentaire, aménagé et équipé par la communauté de communes du Jovinien (une enveloppe de plus de 200 000 euros pour en assurer les travaux et l’acquisition des équipements nécessaires à la profession). Un cabinet où exerce déjà le docteur Adiba DEBBARH, cette dernière s’étant installée en novembre 2022. Une autre professionnelle est aussi établie dans la cité.

Lors d’une conférence de presse, organisée samedi à l’hôtel de ville de Joigny, les élus Frédérique COLAS et Nicolas SORET ont salué la nouvelle praticienne qui n’a pas hésité à laisser derrière elle le centre dentaire parisien, près de la gare de Lyon où elle pratiquait depuis deux saisons.

 

Le pari risqué mais réussi de l’intercommunalité !

 

Visiblement, la professionnelle de santé âgée de 36 ans recevait bon nombre de patients originaires de l’Yonne et plus particulièrement de Joigny et de ses environs à Paris. Convaincue par la pertinence du projet intercommunal, le médecin a donc opté pour un changement radical de sa carrière, emmenant avec elle dans ses bagages, son assistante dentaire, Adriana, qui poursuivra ses activités à ses côtés.

Avec cette nouvelle installation, le cabinet intercommunal, doté de deux fauteuils dentaires, est idéalement pourvu. Un pari réussi, aussi, pour le président de la CC du Jovinien, Nicolas SORET, et son équipe qui ont su attirer de nouveaux praticiens in situ.

« C’est évidemment une excellente nouvelle pour notre intercommunalité, a déclaré le vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté, monter un cabinet dentaire, c’était un pari risqué mais on l’a relevé. Je remercie également les agents qui ont œuvré à nos côtés... ».

Une installation qui est aussi un pied de nez à tous les promoteurs immobiliers qui ne croyaient pas à la pertinence et la faisabilité du projet !

 

En savoir plus :

 

Le docteur Natali GUERRERO recevra les patients (âgés de plus de 16 ans) du lundi au vendredi. Prise de rendez-vous sur www.doctolib.fr

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Faire connaître les représentantes de la gent féminine de notre territoire, celles qui entreprennent des actions extraordinaires, est le judicieux principe de cette cérémonie des « Engagées de l’Yonne », apparue en 2022. Saint-Sauveur-en-Puisaye, fief de l’une de plus ardentes défenseuses du concept en la personne de la sénatrice Dominique VERIEN, accueillera cet évènement au beau milieu de l’après-midi…

 

SAINT-SAUVEUR-EN-PUISAYE : En règle générale, lorsque l’on évoque le droit des femmes en France, c’est toujours sous l’angle du mal avec sa cohorte de chiffres calamiteux et désolants qui traduisent les pires fléaux s’abattant sur leurs têtes. Des chiffres qui noircissent les pages des faits divers de bon nombre de médias et perturbent les consciences.

Cependant, de nombreuses femmes démontrent dans leur quotidien qu’elles peuvent être fortes et agir en conséquence, en faveur de l’égalité et à travers une multitude d’actions citoyennes, entrepreneuriales ou sociétales.

Pour récompenser ces initiatives dignes et les encourager à se développer davantage aux quatre coins de notre département, plusieurs acteurs de l’Yonne se sont portés volontaires à l’organisation d’une cérémonie bien particulière, « Les Engagées de l’Yonne », devant précisément mettre sous le feu des projecteurs celles de ces femmes méritantes et courageuses qui agissent dans leur quotidien.

Une manifestation faisant presque référence, pour son nom de baptême, à l’ouvrage rédigé par Jean-Eric FRAY, en 2020 (« Les Enjouées ») sur la question : l’auteur icaunais y réalisait alors une trentaine de portraits de plusieurs de ces femmes qui auront su faire rayonner notre département mais aussi la contrée régionale dans leurs actes et engagements.

 

Un jury très institutionnel pour départager les différents dossiers de candidature…

 

Au cours de ce rendez-vous, accueilli à l’Orangerie, dans le parc du château local, il sera question de remise de prix. Deux seront ainsi décernés. L’un récompensera la « structure engagée » dans le droit des femmes par ses actions ou son discours. L’autre auréolera « l’icône icaunaise » 2023, c’est-à-dire la femme ayant été placée sous le feu des projecteurs grâce à son investissement en faveur de l’égalité et de la défense des droits au féminin.

Un jury spécial a été constitué à cet effet pour sélectionner et départager les différents candidats. Il est composé de sénateurs (Jean-Baptiste LEMOYNE, Dominique VERIEN), de représentants d’associations d'élus (Mahfoud AOMAR, Dominique CHAPPUIT), du président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD, de Yohann CORDE, maire de Saint-Sauveur-en-Puisaye, de Juliette ROME, déléguée aux droits des femmes auprès du préfet de l'Yonne, de représentants de L'Yonne Républicaine et de France Bleu Auxerre ainsi que de Frédéric MAGET, président de la Société des Amis de Colette, la structure avait reçu l’année dernière la première « icône icaunaise ».

Le verdict pour découvrir les heureux gagnants est attendu en fin d’après-midi ce samedi…

 

 

En savoir plus

Les « Engagées de l’Yonne »,

Une animation organisée samedi 04 mars à 15 heures à la salle de l'Orangerie de Saint-Sauveur-en-Puisaye en faveur de l’égalité et des droits aux femmes.

 

Thierry BRET

 

 


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L’initiative aura été vaine, au vu des résultats définitifs du scrutin. Pourtant, le parlementaire de l’Yonne a plaidé durant une douzaine de minutes en faveur du maintien du collège de Bléneau, tout en demandant l’ajournement de la décision officielle et le vote à bulletins secrets de l’assemblée. L’ex-président du Conseil départemental, avec véhémence et certitude, a, en revanche, déclenché les applaudissements nourris des membres du collectif pour sauver l’établissement scolaire de Bléneau qui assistaient à une séance suspendue après des interpellations orales…

 

AUXERRE : Trois élus de l’hémicycle de l’Yonne se seront donc prononcés de manière négative par le biais du vote à main levée sur l’épineux dossier de fermeture du site scolaire de Bléneau, rattaché au collège de Puisaye, ce vendredi lors de la séance plénière matinale.

Deux de l’opposition – jusque-là rien d’anormal dans la logique de la décision contestataire – et un de la majorité départementale, en l’occurrence l’ancien président de la vénérable institution, le député Horizons André VILLIERS, l’un des poids lourds incontournable de l’assistance !

La foudre se serait abattue sur le toit de la Pyramide, bâtiment qui accueille les séances de travail du Département dans la capitale icaunaise, en faisant trembler ses fondations qu’il n’en aurait été autrement au niveau de la stupéfaction !

Le vote réprobateur de l’ancien patron de l’exécutif, pourtant très proche de Patrick GENDRAUD, actuel président, et membre de la majorité départementale en aura surpris plus d’un dans le cénacle.

André VILLIERS votant contre une décision prise par la gouvernance actuelle est un évènement rarissime à vivre dans le landerneau politique. Un fait qui restera gravé dans les annales de l’institution.

 

André VILLIERS en porte-étendard de la ruralité et de ses intérêts…

 

C’est au nom de la ruralité et de la défense de ses intérêts que le député de la seconde circonscription a justifié son geste.

« On constate une baisse de la démographie dans les zones rurales, argumentera-t-il, on le déplore, on le subit mais on ne fait pas grand choses pour y remédier ! ».

Même s’il devait rappeler à l’égard de Patrick GENDRAUD, dans une posture d’écoute très attentive de son interlocuteur, que « ce n’est pas une voix de discorde mais une autre approche de la ruralité qui nous différencie », André VILLIERS enfonça le clou. Notamment sur ce dossier de Bléneau qui « coche toutes les cases de cette ruralité différentielle ».

Un sujet, la présence de la scolarité dans les campagnes, qui est majeur aux yeux du parlementaire. Même s’il est à l’origine de la fermeture du collège auxerrois Bienvenu-Martin il y a quelques années lorsque que ce dernier officiait encore au perchoir de l’assemblée départementale.

« Si c’était à faire, je le referais car je ne regrette pas ma décision où cette fermeture reposait sur le bon sens et la raison… ».

Au cours de sa prise de parole, André VILLIERS pointa un autre signe négatif pour le département et son attractivité, notamment sur le volet pédagogique, avec l’épisode douloureux pour la localité de Champignelles d’avoir perdu le site éducatif de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort.

« Cette affaire aura été un scandale organisé, soulignera l’orateur, et le Conseil départemental aura été le théâtre de cette situation… ».

Ne devant ni être le procureur, ni l’avocat de l’Education nationale,  le Conseil départemental de l’Yonne se doit de rester à sa place sur ce dossier, selon André VILLIERS.

« Mais, j’entends bien le souci de défendre l’intérêt de l’enfant, renchérira l’élu de l’Yonne, sur son siège, et je partage évidemment cette prise de position à vos côtés. Mais, lorsque j’analyse le résultat du brevet des collèges à Bléneau, le taux de réussite s’élève à 95 % ! Avec 84 % de mentions obtenues ! Donc, l’enseignement qui y est prodigué est de bonne qualité… ».

 

 

Pourquoi la Nièvre ne menace pas de fermer ses collèges qui accueillent une centaine d’élèves ?

 

Puis, l’élu passa symboliquement la frontière de la Nièvre pour expliquer à ses collègues ce qu’il en résultait dans les orientations de l’appareil départemental en charge de ces mêmes établissements.

« La volonté politique du Département voisin est de maintenir des collèges où les effectifs d’élèves ne dépassent parfois pas la centaine de personnes… ».

Et André VILLIERS, volubile comme à son habitude, d’énumérer quelques exemples bien choisis à l’instar de Corbigny avec 122 élèves, de Lormes avec 99 élèves, de Saint-Amand-en-Puisaye avec 108 élèves.

« Curieusement, je n’entends pas les autorités de l’Education Nationale de la Nièvre menacer de fermeture ces établissements malgré ces faibles effectifs, ajouta un André VILLIERS pédagogue dans ses explications, puis un tantinet ironique, j’ai proposé au DASEN (directeur académique des services de l’Education nationale) de l’Yonne d’aller dans la Nièvre et de s’en inspirer pour ses choix ! ».

La fameuse « dotation horaire globale » est l’alpha et l’oméga du DASEN : « il se lève le matin, il pense DHG, il se couche le soir, il pense DHG, il fonctionne comme cela ! ».

Les mêmes causes ne produiraient donc pas les mêmes effets selon un André VILLIERS remonté tel un coucou suisse à qui on ne la fait pas !

« Je regrette et je le déplore que ce sujet de la défense de notre système éducatif dans les milieux ruraux n’ait pas pu faire l’unanimité parmi cette assemblée. On aurait tous dû se resserrer autour de ce sujet… ».

Ancy-le-Franc, Courson-les-Carrières, Brienon-sur-Armançon, Noyers-sur-Serein : des similitudes troublantes dans ces collèges avec ce que vit aujourd’hui Bléneau ?

C’est ce qu’affirme le député du centre droit. Avant de clore son intervention, il haranguera prophétique ses collègues : « Faites des propositions en matière de sectorisation, vous obtiendrez des résultats financiers au bénéfice de notre institution départementale mais vous aurez surtout des conséquences humaines catastrophiques à déplorer pour la démographie dans l’Yonne… ».

Un ultime tour de piste verbal avant que ne se produisent les votes. On connaît les résultats et leurs approbations à une écrasante majorité et trois abstentions en faveur de la fermeture du site de Bléneau.

Rideau sur ce chapitre ! André VILLIERS aura tout de même essayé de faire entendre sa voix contraire. Pas sûr que cela ait contenté la dizaine de représentants du collectif pour sauver le collège de Bléneau qui tentèrent vainement de s’exprimer après le scrutin et avant la suspension légitime de la séance…

 

Thierry BRET

 

 


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Voilà vingt ans, par un froid lundi morvandiau de février (le 24 précisément), l'emblématique cuisinier Bernard LOISEAU, établi à Saulieu en Côte d'Or, mit fin à ses jours, dans sa maison familiale, au cœur de cette bourgade qu'il affectionnait tant depuis un peu plus d'un quart de siècle. Pourquoi ? Comment ? Son terrible secret, cet homme fragile et attachant de 51 ans, l'emporta avec lui…

 

SAULIEU (Côte d’Or) : Ce midi-là, le service se déroula paisiblement. A son issue, le chef roula impeccablement son tablier. « A ce soir, chef ! » lui envoya Cédric, l'un de ses chefs de partie. Pour la dernière fois de sa vie, Bernard referma la porte de la cuisine, avant de rentrer chez lui, faire une petite sieste, l'une de ses habitudes coutumières...

Puis, après un temps de repos, ce chasseur saisit son fusil de chasse pour commettre l'irréparable. La suite, on s'en souvient. Médias et TV qui débarquent dans le Morvan, frappé au cœur du départ de ce truculent  personnage qui aimait la presse télé et radios.

Je me souviens parfaitement de ce lundi 24 février 2003. Ce jour-là, nous étions à Paris avec le chef sénonais Patrick GAUTHIER qui venait de décrocher deux étoiles au Michelin pour son restaurant «  La Madeleine » ainsi qu'un « bib » gourmand pour son bistrot du « Crieur de Vin », deux distinctions perdues depuis.

Après son interview depuis le plateau de « Gourmet TV », en direct du Salon de l'agriculture parisien, nous étions allés boire un ou deux verres d'Alsace, et tandis que nous sortions du salon, en passant le long du stand limousin, nous apercevions de plantureuses cartes postales illustrées d'une tête de veau. Sachant que Bernard appréciait ce mets - il allait parfois le déguster en famille à « L'Auberge Ensoleillée » de Dun-les-Places dans la Nièvre -, tout comme nous, c'est à l'unisson que nous lui adressions cette amicale missive, vers l'heure de son décès.

 

 

Un pied de romarin près de la pierre tombale…

 

Le lendemain, en découvrant l'horrible nouvelle, nous avons tous eu un peu la gueule de bois. Dans l'Yonne, où Bernard était fort connu, je me souviens d'une indicible émotion palpable. Ce personnage et ses expressions favorites (« Je suis au taquet, j’ai la niaque !») faisaient un peu partie de notre quotidien, tout comme sa bonne bouille.

Le vendredi 28, jour de son enterrement, nous sommes nombreux à déjeuner au sud de l'Yonne, à « L'Auberge des Cordois », sise à Sainte-Magnance, tenue par le cuisinier Sylvain GAUTHIER, désormais avallonnais. De cet enterrement, sous un beau soleil d'hiver, j'ai le terrible souvenir de Blanche, sa dernière gamine, qui tandis que le cercueil paternel quittait la basilique, s'accrocha alors à l'une des poignées en hurlant : « papa, papa.. ».

Bernard repose désormais au cimetière de Saulieu. Au pied de son impeccable pierre tombale, pousse un pied de romarin, l'une de ses herbes culinaires préférées. 

Dès le lendemain, Dominique, sa courageuse veuve, maman de trois enfants, encore mineurs (Bérengère, Bastien et Blanche), solidement épaulé par le chef Patrick BERTRON rouvrit l'établissement. C'était il y a vingt ans.

 

 

 

Un bref retour dans le passé, nous ramène alors au milieu des années 70. Bernard a 24 ans. Après son apprentissage chez « Troisgros » à Roanne, marqué par l’obtention des trois étoiles Michelin en 1968, il se promit alors d'y arriver le jour venu. 

Après une période parisienne à « La Barrière » de Clichy, il s’installe au « Relais de la Côte d'Or » au 2, rue d'Argentine à Saulieu. La maison eût un  glorieux passé, trois étoiles Michelin dès 1933 - année de leur création - avec le chef Alexandre DUMAINE, secondé par Jeanne, son épouse polyglotte.

 

 

Le vague à l’âme quelques jours avant son décès…


Mais, la maison dans laquelle s’investit Bernard est un peu défraîchie. Les étoiles Michelin se sont un peu envolées. Bernard et sa petite brigade se retroussent les manches et se mettent au boulot. En 1977, la première étoile Michelin est décrochée pour la salade d'écrevisses, les aiguillettes de canard aux pêches et le gâteau au chocolat. En 1982, Michelin double la mise pour le foie gras, le ragoût de homard et toujours les aiguillettes de canard. Bernard s'endette et rachète l'établissement. Arrive ensuite un jeune cuisinier depuis sa Bretagne natale : Patrick BERTRON.

Bernard et sa jeune épouse en veulent plus. Beaucoup plus. Ils vont s'en donner les moyens. 1982/1991 : sûrement la plus belle décennie de la carrière de Bernard, et sa cuisine très personnelle, tout près du produit. En 1991, le Michelin accorde trois étoiles au chef Bernard LOISEAU pour les grenouilles à la purée d'ail et jus de persil, le sandre rôti au vin rouge, ou encore le blanc de volaille de Bresse et foie gras au jus de truffe.

Vingt-trois ans après la famille Troisgros, Bernard entre dans la cour des grands. Ensuite, la maison se développa : Paris, Beaune,  la bourse. Cette vie trépidante et endettée le rendait-il heureux ? N'aurait-il pas aimé parfois, retrouver le tapis vert d'une partie de cartes avec son copain Jean DUCLOUX (cuisinier emblématique de Tournus) ou le plaisir campagnard d'une journée de chasse ?

Quelques jours avant son décès, M et Mme LOISEAU déjeunaient avec leurs amis BOCUSE à Collonges-au-Mont d'Or.  Paul remarqua alors le vague à l'âme de son ami bourguignon. Peut-être était-il déjà trop tard ?

On peut penser qu'il aurait été fier du devenir et du positionnement actuel du groupe LOISEAU, vingt ans après, en ce 24 février 2023, où l'on se souvient toujours du personnage avec autant d’émotion.

 
Gauthier PAJONA

 

 


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