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Ce n’est pas une convention mais bel et bien trois documents, établis entre la Région Bourgogne Franche-Comté et la Communauté de communes de Puisaye-Forterre (ainsi que les communes de Saint-Fargeau et de Saint-Amand-en-Puisaye) qui ont été paraphés cette semaine par les instances représentatives, lors d’une cérémonie protocolaire organisée en présence de Nicolas SORET, le « grand argentier » de l’organisme régional. De quoi donner le sourire au président de la CCPF, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI…

 

MOULINS-SUR-OUANNE : Au moins, quand il se déplace au cœur des territoires, en l’occurrence celui de la Puisaye-Forterre, le troisième vice-président du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté Nicolas SORET n’effectue pas le voyage à vide ! Dans sa besace, trois conventions à parapher en public, devant un parterre d’élus locaux, attentifs à la symbolique de l’acte. En charge des Finances, du Développement économique, de l’Economie Sociale et Solidaire et de l’Emploi, le maire de Joigny s’est prêté à cet exercice, inauguré quelques jours auparavant dans sa propre ville et à Auxerre, avec célérité et expérience. La maîtrise de l’instant et de l’importance du geste, sans doute. Lui qui est parti pour une très longue tournée aux implications similaires aux quatre coins de la contrée.

Premier des contrats à faire l’objet de cette validation publique : celui des « Territoires en action ». Le fameux « TEA », pour les initiés ! Il court sur la période allant de 2022 à 2028. Trente-cinq projets de la sorte vont ainsi permettre à l’organe institutionnel régional d’injecter près de 170 millions d’euros. Des projets qui portent prioritairement sur l’adaptation au changement climatique et à l’attractivité des territoires. Parmi lesquels, le traitement des espaces dégradés ou de friches, la rénovation énergétique de bâtiments publics, les aménagements des espaces publics, le développement de l’alimentation de proximité – ce que l’on nomme communément les circuits courts -, les pistes cyclables, les équipements publics nouveaux à l’instar de ceux aménagés pour la petite enfance, les tiers-lieux, les maisons de santé, etc.

 

78 000 euros de fonds non affectés pour garder une poire pour la soif

 

Une typologie de contrat qui s’articule à merveille avec d’autres fonds régionaux existants mis à disposition des territoires comme ceux de « Centralités rurales en Région, LEADER, le FEDER territorial, les Fonds d’aide aux projets… ».

Dans le secteur géographique qui nous incombe, la dotation s’élève à 1 792 422 euros. Comme devait le rappeler le président de l’EPCI, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, « ces fonds visent quatre objectifs qui constituent le projet de territoire, à savoir l’accompagnement  des transitions écologiques et énergétiques, le développement et la promotion d’une agriculture locale et durable, l’essor des mobilités durables et solidaires, ainsi que d’assurer la promotion de la Puisaye-Forterre en qualité de lieu attractif, solidaire et agile… ».

Dans l’absolu, la déclinaison de ces subsides se traduira sur cinq axes d’intervention dont celui de la santé pour tous (14 % de l’enveloppe) afin de maintenir l’offre de soins et l’accroître, la sobriété – le mot est extrêmement usité de nos jours ! – sur le foncier, l’urbanisme durable et l’alimentation de proximité (32 % de l’enveloppe), le développement de l’offre de services à la population (17 % de l’enveloppe), favoriser les mobilités durables (6 % de l’enveloppe) et l’accompagnement structurel des filières, soit 28 % de l’enveloppe. Ici, le président de la CCPF insistera plus spécifiquement sur les actions déclinables au bénéfice des métiers d’art, une filière en pleine expansion dans l’Yonne occidentale, avec notamment le poids apporté par l’EMA CNIFOP et le campus MANA.

Il restera un reliquat de 4 % de l’enveloppe initiale allouée par ce fonds. Soit une somme de 78 000 euros que la gouvernance de la Puisaye-Forterre souhaite conserver en partie de façon non-affectée. Afin, sans doute, de pouvoir réagir à chaud sur d’éventuelles opportunités…

 

 

 

Des fonds européens et des fonds autour de la centralité rurale…

 

Seconde convention se rapportant là aussi à l’intercommunalité : le programme « LEADER ». La Puisaye-Forterre profitera d’une manne non négligeable d’1 356 618 euros, en provenance de Bruxelles. Ce qui fera dire à Nicolas SORET, un tantinet admiratif devant la démarche, « qu’effectivement, cet EPCI savait parfaitement bien où trouver des fonds afin de financer ses projets, notamment les fonds européens, ce qui est loin d’être le cas de la majorité des EPCI de l’Yonne ! ».

En clair, le programme LEADER (Liaison entre action de développement de l’économie rurale)  se destine au développement des territoires ruraux – 22 groupes d’actions locales (GAL) ont signé ou signeront ces conventions avec la Région BFC pour la période 2023/2027 – pour des projets comprenant de la rénovation énergétique, des aménagements d’espaces publics, la mobilité douce, des axes culturels et/ou touristiques. Il faut savoir que l’enveloppe ciblée sur la Bourgogne Franche-Comté s’élève à près de 40 millions d’euros.  

La Puisaye-Forterre se verra attribuée plus de 900 000 euros. Pas mal du tout, et très prometteur quand on sait qu’au cours de la dernière programmation, 64 projets ont ainsi été soutenus par des fonds européens, soit plus de 2,3 millions d’euros injectés ! On comprend mieux le sourire affiché sur le visage de Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI !

Quant aux élus des communes de Saint-Fargeau et de Saint-Amand-en-Puisaye – respectivement, Dominique CHARPENTIER et Gilles REVERDY -, ils furent appelés à leur tour à la  table des signatures afin de valider la convention « Centralités Rurales en Région », l’un des quatre piliers de la politique de cohésion territoriale voulue par la Bourgogne Franche –Comté, avec les  politiques de la ville, les territoires de projets et les Parcs naturels régionaux, et les ruralités. L’enveloppe globale votée par les élus régionaux se monte à 50 millions d’euros durant la période 2022/2026 afin de garantir un socle de services aux citoyens, de redynamiser les centres bourgs ou de lutter contre le sentiment d’abandon, entre autres.

Quatre-vingts communes dont Saint-Fargeau et Saint-Amand-en-Puisaye bénéficient de ce conventionnement avec la Région. Soit une enveloppe de 500 000 euros pour ces deux localités.   

Tout cela méritait bien quelques signatures à apposer au bas de documents placés dans un parapheur, non ?!

 

Thierry BRET

 

 

 


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Elle en a presque les larmes aux yeux, Madame le maire ! Des trémolos dans la voix, c’est certain, surtout quand elle évoque avec enthousiasme les tenants et aboutissants de cette très belle opération caritative, montée de toute pièce dans sa commune, à l’occasion de la fameuse animation « Octobre Rose ». Celle-ci étant destinée à récolter des fonds au profit de la Ligue contre le Cancer. In fine, ce sont 4 500 euros – ce qui n’est pas rien pour une randonnée qui aura mobilité trois cents personnes du cru – que le vice-président de la Ligue départementale, Laurent GILLOT, récupérera dans sa besace. A toutes fins utiles, il va de soi !

 

BASSOU : En l’absence de l’immuable Serge TCHERAKIAN, excusé, figure reconnue de la Ligue contre le Cancer et de TABAGIR dans l’Yonne, c’est donc son vice-président Laurent GILLOT qui a hérité de la mission, qui n’avait rien de désagréable en soi : aller glaner les fonds issus de l’altruisme et de la générosité des habitants de la petite commune de l’Yonne. Une obole de 4 500 euros, collectés autour du vénérable principe de la solidarité, incarné par « Octobre Rose », une opération nationale à laquelle avaient souscrit les villageois trop heureux d’y participer pour la première fois.

 

Plus d’une vingtaine d’acteurs économiques en soutien

 

Posons le décor. La municipalité décida d’organiser une marche – une randonnée pédestre permettant d’une part aux habitants de se retrouver en belle circonstance et d’emprunter les jolis chemins longeant l’Yonne et d’autre part de jouer à fond la carte de la solidarité en pensant aux malades atteints par le cancer puisque telle était la finalité de ce rendez-vous dominical -, tout en lançant un appel aux dons, en parallèle. Cibles visées : les partenaires de la commune, qu’ils soient issus du monde associatif, voire de l’univers entrepreneurial.

Et à ce petit jeu-là, l’initiative fut couronnée de succès ! Un peu moins de trois cents personnes décidèrent de pratiquer ce moment de détente sportive entre amis ou en famille pour la bonne cause, ce qui n’était pas si mal au niveau des forces en présence. Quant aux entreprises, locales ou « d’horizons » plus éloignées dans la sphère cantonale pour Madame la suppléante du député André VILLIERS, elles furent une bonne vingtaine à se montrer très généreuses avec pour certaines des sommes dépassant les mille cinq cents euros. Une de ces sociétés aura même fourni les t-shirts utiles pour ce type de pérégrination champêtre.

 

 

Une mobilisation encore plus importante attendue en 2024…

 

Montant global de la collecte au final : 4 500 euros, un bilan plus que prometteur pour Dorothée MOREAU et son équipe, mobilisées à 100 % autour de ce projet. Vu les retours et les satisfecit des participants, une seconde édition « Octobre Rose » se déclinera d’ores et déjà à l’automne 2024 dans la commune.

« Nous espérons fédérer davantage de personnes la saison prochaine, précise l’édile de Bassou, et pourquoi pas de doubler la somme en mobilisant encore plus de partenaires ! ».

Un objectif, tout à fait réalisable, selon Dorothée MOREAU qui n’aura eu de cesse de remercier les partenaires, fort précieux qui ont permis d’épurer les charges de fonctionnement de l’opération.

L’animation a suscité l’admiration de l’élue envers ses administrés et ses partenaires – elle ne se privera pas de le faire savoir au moment des prises de parole -, juste avant qu’elle ne remette, ravie et avec un large sourire, le fac-similé du chèque à un vice-président de la Ligue départementale, trop heureux de la circonstance. Un rayon de soleil destiné à l’amélioration de la prise en charge des patients qui subissent les affres de la pathologie.

 

Thierry BRET

 

 


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Que les amoureux de Dame Nature se rassurent, on en reprend donc pour dix ans, seulement ! Cela aurait pu être pire, en effet, si aucune date butoir n’avait été précisée à l’issue de ce vote au résultat pour le moins curieux, en mode « bal des hypocrites » ! Croisons les doigts pour qu’il y ait désormais de réelles alternatives à l’utilisation de cet herbicide, très controversé dans le landerneau, y compris par les agriculteurs eux-mêmes qui en sont les premières victimes au niveau de leur santé. Un état de fait qui toutefois n’aura pas convaincu les états de l’Union européenne de s’en débarrasser une bonne fois pour toute, comme il était permis d’espérer !

Ainsi, la montagne européenne a donc une nouvelle fois accouché d’une souris. Toute minuscule et chétive soit elle, sans doute déjà en proie à l’empoisonnement qui lui sera fatal ! Entre une série de frappes massives sur la bande de Gaza et quelques missiles supplémentaires expédiés depuis la Russie de manière anodine aux alentours de Kiev, la décision de la Commission européenne est donc passée comme une lettre à La Poste au beau milieu de la semaine, quasiment inaperçue, et sans que cela provoque des cris d’orfraie des foules en délire, battant le pavé sous la pluie dans les rues de nos métropoles.

Pourtant, il y a réellement du souci à se faire. Déjà au niveau de l’environnement, ultra saturé de pesticides en tout genre, idéal pour notre santé et celle de nos amis, les animaux !  Quid d’ailleurs des végétaux qui ne cessent de crever et de dépérir à force de se rassasier de toutes ses molécules chimiques !  

 

 

Déjà en 2018, l’Union européenne avait prolongé de dix ans…

 

Véritable serpent de mer de la sphère agricole depuis bientôt une décennie en Europe, le glyphosate est donc revenu par la petite porte dans l’actualité, ces jours-ci. A la manière discrète d’un chômeur, venu pointer à l’agence de Pôle Emploi locale, histoire de renouveler coûte que coûte le bail de ses indemnités, et disparaître de nouveau dans la nature. Car, c’est vrai : le glyphosate et ses effets tant décriés sur notre métabolisme ne font plus guère la une des médias. A tort, peut-être, car finalement les lobbyistes auront été les plus forts avec ce vote étonnant de l’Europe, survenu à Bruxelles – le paradis des lobbys puisque cinq mille personnes y promeuvent les intérêts de toutes les structures d’influence sur l’espace institutionnel – ce jeudi 16 novembre.

Il y a cinq ans, l’Union européenne avait déjà dû débattre sur la thématique suivante et ô combien kafkaïenne, « faut-il interdire ou non ce produit » sortant des usines du groupe MONSANTO depuis 1974 ?

En 2018, l’Europe avait déjà choisi la manière la plus « noble » pour tenter de résoudre le problème – c’est-à-dire les risques de cancers développés par l’utilisation intensive de cet herbicide foliaire systémique - : en bottant en touche le dossier en prorogeant de dix années supplémentaires son utilisation dans les campagnes du Vieux Continent. La nouvelle session, il y a quarante-huit heures chrono, sur le sujet ressemble à s’y méprendre à la version initiale de ce feuilleton aux multiples épisodes qui exaspère de plus en plus les écologistes – ils sont contre son usage - et les agriculteurs – ils sont pour car selon eux, aucune alternative n’existe à l’heure actuelle dans le catalogue pourtant très éclectique des industriels -.

 

Des études réalisées par des spécialistes aux contours contradictoires

 

Jean COCTEAU écrivait jadis que « la vie était un éternel retour ». Il n’avait pas tort. Comme le prouve cet exemple très actuel qui pollue le monde agricole depuis si longtemps. La décision de proroger de dix années de mieux l’emploi de ce produit potentiellement cancérogène selon certaines études, notamment celle de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), organisme institutionnel qui n’est tout de même pas né de la dernière pluie, a de quoi inquiéter dans les chaumières. Notamment, celles établies dans nos campagnes. Même si d’autres analyses, contradictoires celles-là, démontrent que l’herbicide si controversé n’altère en rien le métabolisme de l’homme ni des animaux.

Alors que le délai d’utilisation en Europe expirait en décembre prochain, à la grande satisfaction des écologistes et de nombreux professionnels pratiquant une agriculture raisonnée, l’annonce de la reconduction de ce produit pour une décennie fait tout de même l’effet d’une bombe dans le sérail. Tant chez les scientifiques qui ne comprennent pas le choix des états membres de l’Union, que des politiques eux-mêmes qui y perdent leur latin !

Du côté de l’EFSA, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, le contexte n’est pas « préoccupant » en cas d’utilisation du glyphosate. Seul « un risque élevé à long terme pour les mammifères » pourrait survenir en matière de toxicité. Sauf que de mémoire, l’humain intègre bien cette famille des mammifères, non ?!

Autre son de cloche, celui de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). Pour elle, il n’existe pas assez de preuves suffisantes permettant de confirmer que le pesticide si décrié est de nature cancérogène. Sauf qu’à la lecture de leur rapport, il est fait mention de risques de lésions oculaires grave. Du côté de l’OMS, les avis sont plus catégoriques. Le glyphosate est classé comme « cancérogène probable ». Notamment, avec l’apparition de leucémies et de cancers du sang chez l’homme.

 

 

La position alambiquée de la France qui choisit le ni…ni

 

Reste le volet politique de ce choix si décoiffant ! Au terme de ce scrutin, observé par les spécialistes de la chose, il s’avère que sept pays dont l’Allemagne et l’Italie se sont in fine abstenus. La France a suivi cette mouvance.

Avançant ainsi à tâtons et avec extrême prudence, afin de ne pas froisser le monde agricole (des électeurs potentiels !) qui utilise le produit. Même si le ministre en charge de la Transition écologique, Christophe BECHU, aurait préféré, comme il devait le déclarer sur les ondes de France Inter, que « la position hexagonale prenne la forme d’un vote contre ».

Une abstention qui a pour équivalence un vote contre, drôle de raisonnement, tout de même ! N’aurait-il pas été plus judicieux de voter réellement en défaveur de ce prolongement de dix années supplémentaires et de le faire savoir haut et fort autour de soi.

En matière de symbole et de responsabilité, cela aurait eu le mérite d’être clair, au-delà de nos frontières ! Pas comme cette décision du ni pour, ni contre, préjudiciable à toute dynamique et affirmation de soi-même …

 

Thierry BRET

 


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Etonnamment, nous sommes à la mi-novembre, période annonciatrice de l’hiver que chacun espère froid et enneigé pour la plus grande joie des enfants au moment de la Noël, et le ciel de l’Yonne mais aussi de France reste vierge de toute présence de ces gracieux volatiles, évoquant l’arrivée imminente de Monsieur Hiver. Force est de constater que cette année les grues cendrées ont du retard à l’allumage, côté migration, ce qui n’est pas un signe encourageant en référence aux mutations de la chose climatique. Pourvu que le ciel ne nous tombe pas sur la tête auraient dit les Gaulois, réfractaires ou pas !

 

Lundi

« Si t’as été à Tahiti » connut à la fin des années 50 un grand succès sur les ondes. Interprété par une certaine Paola, ce « nanar » aux accents hawaïens énumérait les différentes façons de s’y rendre, que ce soit à pied, à « dada », en bateau, en moto ou à vélo : « J'ai pris mon vélo, j'ai dit va faire chaud, et je suis parti pour Tahiti… ». Un chef d’œuvre lyrique aux paroles dignes d’être oubliées ! Il n’empêche que la maire de Paris aurait peut-être dû s’en inspirer avant d’entreprendre un voyage de trois semaines en compagnie de cinq de ses collaborateurs dans le Pacifique. Une balade de plus de 31 000 km, au motif entre autres, de visiter le site de l’épreuve de surf des prochains JO qui, outre un bilan carbone catastrophique, a fait tousser nombre de ses détracteurs au vu d’un voyage officiel aux frais du contribuable parisien considéré par beaucoup comme très dispensable. Anne HIDALGO a néanmoins trouvé une alliée de choix inattendue face à la polémique en la personne de Valérie PECRESSE. Il est vrai que la présidente de la région Ile-de-France venait elle-même de rentrer d’un autre voyage officiel, au Japon. S’il est connu que les voyages forment la jeunesse, nul doute que certaines ont déniché l’élixir de jouvence !

 

Mardi

Encore beaucoup de monde sur la piste de danse au « Bal des tartuffes » ! Après la saillie verbale au micro de France Inter du chroniqueur Guillaume MEURICE, qualifiant le Premier ministre israélien de « nazi sans prépuce », une grande partie de la classe politique s’est dite révulsée par de tels propos, y percevant des relents d’antisémitisme avéré. Chacun a le droit de ne pas apprécier l’humoriste et considérer qu’il trempe sa plume dans l’outrance et la vulgarité, pour autant, méritait-il un tel lynchage médiatique ? Il est parfois des mots plus feutrés aux pires relents nauséabonds, comme en octobre 1980, lorsque le Premier ministre de l’époque, Raymond BARRE, en réponse à l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic à Paris qui fit 4 morts et 46 blessés, dénonça « un acte odieux qui voulait frapper les israélites se rendant à la synagogue et qui a frappé des Français innocents… ». Sans que cela ne soulève un vent d’indignation chez ses pairs politiques d’alors !

 

Mercredi  

L’automne venu, on avait pris l’habitude de les voir survoler le département, devenu au fil des années un couloir de migration pour leur grand voyage dans le sud, le temps d’y passer l’hiver au chaud. Hormis un rapide passage en début de semaine de quelques aventureuses sans doute envoyées en reconnaissance, les grues cendrées n’ont pas encore fait leur apparition dans le ciel auxerrois. Erreur de timing ou retard lié au réchauffement climatique ? Et si un jour la réserve ornithologique de Bas-Rebourseaux, près de Saint-Florentin, devenait ville d’arrivée plutôt que ville étape… ?

 

 

Jeudi  

Dans son dernier opus, le mensuel « Auxerrois Magazine » ne tarit pas d’éloges pour la nouvelle stratégie de collecte des déchets souhaitée par la majorité en place. On y parle « atouts, « économie », « transition écologique » et l’on se félicite de ces instants d’échange avec le maire-président, Crescent MARAULT, « des salles pleines, des débats engagés, de la convivialité… ». Pour qui a assisté à l’un de ces neuf « Rendez-vous avec Crescent », il est indéniable de reconnaître qu’ils ont « fait le plein », mais il eut été honnête de souligner que l’assistance était surtout composée d’habitants hostiles au projet ! Emile COUÉ aurait-il fait des émules de sa méthode dans les rangs de la majorité auxerroise ?

 

 

Vendredi  

Apparu dans les années 50 aux Etats-Unis, le « black Friday » est arrivé en France avec Internet et rythme depuis une fièvre acheteuse qui se répand dans tout l’Hexagone aux alentours du quatrième vendredi de novembre, date symbolique de la fête américaine de Thanksgiving. Certaines enseignes décidant de jouer les prolongations en proposant leurs remises plusieurs jours avant la date officielle. Ce magasin de literie auxerrois semble pour sa part avoir étendu ce rendez-vous des bonnes affaires à tout le mois de novembre. Les soldes d’hiver débutent de bonne heure cette année !

 

 

Samedi 

Le casque Adrian fait partie de ces symboles de la Grande guerre, que l’on se transmet au fil des générations ou que l’on déniche encore sur les vide-greniers ou dans les brocantes. Celui-ci, exposé à l’Historial 14-18 de Péronne dans la Somme, porte encore les stigmates des balles qui en perforèrent la faible protection et firent sans doute passer de vie à trépas le poilu qui en était couvert. Était-il jeune ? Avait-il des enfants ? Avait-il peur… ? En ce 11 novembre, jour d’armistice mettant fin à la « boucherie », comment ne pas avoir une pensée émue pour lui et ses frères d’armes ? Près d’un soldat français sur cinq y a laissé sa peau et le décompte macabre fait par les historiens évoque le nombre de 1,4 million de tués.

 

 

Dimanche  

En technique cinématographique, cela s’appelle un contre champ... Il n’y avait pas beaucoup de visiteurs ce dimanche matin à l’Institut du Monde Arabe, pour découvrir l’exposition « Ce que la Palestine apporte au monde ». Hommage culturel à un pays qui n’en est pas un et à un peuple trop souvent réduit au seul qualificatif de terroriste. Une étape indispensable pour aider à s’imprégner du conflit avant de se rendre l’après-midi même à la grande marche mémorielle pour dire non à l’antisémitisme.

 

Dominique BERNERD

 


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C’est un retour aux sources. Sur les lieux mêmes de ses débuts. Là, où l’aventure a commencé. Elle, qui aime la nostalgie à travers ses interprétations romantiques des grandes voix de la chanson hexagonale, devrait avoir son lot d’émotivité ce week-end pour mettre un terme définitif à cette tournée anniversaire où la silhouette gracile de la Môme PIAF aura plané au-dessus des têtes. Dimanche soir, le rideau s’abaissera en l’église de Perrigny. Mais, pour combien de temps ?

 

PERRIGNY : Toute de noire vêtue, mimant avec perfection la gestuelle de l’artiste trop tôt disparue, en 1963, Christelle LOURY ne laisse jamais le spectateur qui découvre l’un de ses nombreux récitals donnés aux quatre coins de l’Hexagone, et bien au-delà des frontières, indifférent.

D’abord, il y a la voix. Puissante, chaude, vibratoire. On ferme les yeux afin d’être bercé par sa tessiture, sa capacité à tenir la note. Et puis, il y a le décorum. Sobre, féministe, mystérieux, dans son halo de lumière créé par des projecteurs qui savent la mettre en scène : seule face au public ou accompagnée par des musiciens, voire un pianiste qui excelle dans son style instrumental, Christelle LOURY continue d’impressionner celles et ceux qui la suivent à chaque concert.

Notre ambassadrice de charme dont le buste a inspiré un sculpteur pour en faire notre « Marianne » départementale, demeure très attachante. Souriante, car elle prend du plaisir à maintenir le cap qui l’a mène toujours un peu plus loin vers la réussite. Accessible, aussi, avec son public quand vient le moment béni des dieux où elle signe des autographes et discute avec celles et ceux qui l’ont créé.

 

Commémorer un double anniversaire par le biais de ces récitals

 

C’est en l’église de Perrigny qui l’histoire a débuté. Une décennie, déjà et toujours des souvenirs à foison dans les esprits. La « Môme de l’Yonne » déclame sur scène sa flamme et sa passion irréversible pour l’une des plus grandes chanteuses dont l’existence fut un mélodrame et que les moins de quarante ans ne doivent pas connaître (à tort au niveau de la connaissance musicale), j’ai nommé Edith PIAF.

Un look, une gouaille, de la tendresse à revendre, un parcours terrestre semé d’embûches, des histoires d’amour tragiques dont celle vécue avec le boxeur, Marcel CERDAN. Il faut visionner l’excellent long-métrage de Claude LELOUCH, « Edith et Marcel » (1983), pour apprécier toutes les péripéties épiques de ce couple. Que seule la mort dissoudra.

Soixante ans après le décès de l’interprète de « L’Hymne à l’amour », de « Non je ne regrette rien » ou  de « La Foule », et dix ans après le début de sa carrière, la plus internationale de nos chanteuses icaunaises souhaitait retourner sur les lieux de ses débuts. Ici, en périphérie d’Auxerre. Elle qui a promené sa silhouette longiligne entre New-York et les Pays de l’Est, voire au Festival d’Avignon où le prix du spectacle de l’année remis par nos confrères de France Bleu lui a été remis pour sa qualité et son panache.

Deux récitals durant, le public de l’Yonne ne s’y trompera pas en venant écouter et saluer l’artiste pour le supplément d’âme délivré lors de ces instants magiques. Bouleversant et tendre, à la fois…

 

En savoir plus :

Récital Christelle LOURY raconte et chante Edith PIAF

En l’église de PERRIGNY

Samedi 18 novembre 2023 à 17h et à 20h30

Dimanche 19 novembre 2023 à 17 h

Tarif : 15 euros

Réservations au 06.78.25.96.22.

 

Thierry BRET

 


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