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Deux ans, déjà. Pile, poil ! D’un 24 février (2022) à un autre (2024), le temps s’est donc égrené immuable, avec le même lot de désolation, d’incertitude et de tristesse. Sans que l’ombre d’une porte de sortie honorable à cette crise internationale si belliqueuse n’ait été entrouverte, même un court instant. Pas de volonté de négociations de part et d’autre. Mais, pour négocier quoi, en vérité ?

Une simple reddition des Ukrainiens qui aurait pour conséquence immédiate de précipiter le pays déjà exsangue et en souffrance depuis vingt-quatre mois de conflit dans les bras de son envahisseur si brutal. Ce serait la mort de la démocratie aux frontières orientales de l’Europe, la fin de la liberté de penser et d’exister dans cet état de 44 millions d’âmes qui ne sait plus à quels saints orthodoxes se vouer déjà pour retrouver le chemin de la lumière.

Une capitulation sine die aux exigences strictes, irréversibles et unilatérales du régime de Moscou qui provoquerait un coup d’arrêt définitif à la démocratie déjà mise à mal dans bon nombre d’états de la planète en cette seconde décennie d’un bien étrange vingt-et-unième siècle que l’on aurait pensé spirituel, aux dires d’un généreux  André MALRAUX, plutôt que guerrier et sanguinaire. Ce qui est le cas.

Qui aurait supposé, au démarrage de « l’opération militaire spéciale », voulue par le Kremlin, que deux ans plus tard, les choses en seraient encore là ? Personne n’aurait parié alors un kopek sur la résilience des Ukrainiens à vouloir résister et tenir la dragée haute à la seconde armée mondiale, puissante en matériels et en forces humaines ! Qui aurait imaginé que les velléités expansionnistes de Moscou, et son désir à recréer la Grande Russie impérialiste, conduiraient le monde à se projeter avec beaucoup de pessimisme dans le futur ?

 

Le torchon brûle entre l’Occident et la Russie

 

Deux ans après, rien, mais strictement rien n’a vraiment changé dans la rhétorique outrancière du maître de la Russie et de ses inféodés, proches du pouvoir. D’ailleurs, les prises de parole, cette semaine, de la plupart des personnalités vivant dans le sillage du président en campagne électorale et devant se succéder à lui-même jusqu’en 2036 ne font l’ombre d’aucun doute sur les intentions de la Russie sur la nature de ce conflit, qui n’en est même pas un à titre officiel.

L’objectif ne varie pas. Dans sa logique implacable : dénazifier l’Ukraine, renverser le pouvoir en place à Kiev, reprendre Odessa, berceau de la Russie blanche par excellence selon les références liées à l’histoire, opprimer les libertés, et bouter l’Occident et l’Union européenne du contexte. Un credo sempiternel qui ne cesse d’être ressassé parmi les révisionnistes de Moscou qui réécrivent à leur sauce et en toute impunité le cours de l’histoire.

Toutefois, 2024 plus que jamais risque d’être un sacré tournant dans les relations internationales. Le torchon brûle entre l’Occident et la Russie. Cela ne datait pas d’hier. Mais, il semble que les perspectives à venir nous promettent encore de grands moments de tensions et de « réjouissances ». Des moments qui vont être directement impactés aux élections américaines de novembre où le changement de pouvoir apparaît comme quasi inéluctable dans le contexte actuel. Des moments qui le seront aussi, bien avant, dès le mois de juin avec les échéances européennes, et une très forte poussée des mouvements nationalistes parmi les vingt-sept états de l’Union.

 

 

La France désormais dans le viseur des Russes

 

Pour autant, l’Europe peut-elle se retrouver seule en première ligne face à la menace russe si par le plus grand des hasards, nos alliés américains se retiraient du jeu ? L’inquiétude grandit dans bon nombre de chancelleries continentales aujourd’hui même si les chefs d’états des 27 demeurent soudés – en partie quand même avec les positions on ne peut plus ambiguës de la Hongrie, voire de la Slovaquie désormais -, et même si les responsables de l’OTAN ironisent sur les capacités psychiatriques de certains dignitaires russes encouragés à aller consulter.

Cette semaine est l’œuvre d’un tournant et d’un changement fondamental de ton. En France, comme ailleurs en Europe, au vu de plusieurs accords sécuritaires binationaux qui ont été signés avec Kiev. Ce fut le cas en Allemagne, en Grande-Bretagne, au Danemark, en Pologne, en Norvège ou en Finlande.

Vu de l’Elysée, le changement de ton à l’égard de la Russie est désormais sans équivoque. Le ministère de la Défense alerte ouvertement sur les capacités de nuisances de l’état russe et de ses sbires (Iran, Corée du Nord…une sorte d’axe du mal qui s’est forgé de toute pièce et en toute impunité, en contournant les sanctions économiques internationales et en livrant armes et missiles à profusion sans que leurs dirigeants ne poussent des cris d’orfraie par rapport à d’hypothétiques limites de frappes), tant au niveau de la désinformation, les réseaux d’influence, les cyber attaques ou les potentielles intimidations militaires dont nous faisons désormais l’objet.

La France figure bel et bien maintenant dans le viseur des Russes. C’est indéniable et il nous faut bien l’admettre, vu de nos clochers et campagnes, n’en déplaise à celles et à ceux de nos personnalités politiques virevoltantes qui encourageaient il y a peu encore à négocier urgemment avec le Kremlin pour mettre fin à une guerre dont on a connu le début mais où l’on ne connaît pas du tout le scénario de fin. Sauf que pour négocier, il faut être deux parties. Et agir de manière équitable, ce qui est loin d’être le cas, aujourd’hui, vous en conviendrez, dans le contexte.

Deux ans, après, la situation est plus que jamais tendue. L’ignorer serait une faute lourde et impardonnable. D’autant que les similitudes avec les années 30 sont nombreuses et que certains de nos analystes politiques et historiens n’ont pas la mémoire courte.

En 1936, la France n’avait cure des éventuels bruits de bottes aux frontières tchèques et polonaises, trop préoccupée à savourer les premières périodes de congés payés.

Laissant ainsi la place nette à un dictateur à moustache et à mèche folle qui fit basculer le monde dans l’horreur absolue.

Il ne faudrait pas que l’histoire de notre siècle se répète de la même manière, en commettant les mêmes erreurs qui nous seraient forcément fatales…Celle de la politique de l’autruche dont parfois sont si friands une certaine frange de Français…que le sort des autres n’intéresse pas.

 

Thierry BRET

  


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Tous les services de l’Etat se sont donnés rendez-vous aujourd’hui à Châtel-Censoir afin de formaliser la feuille de route départementale de ce projet ambitieux. Un rendez-vous marquant qui permettra de mettre en lumière tous les moyens mobilisés en faveur du plan « France Ruralités », la continuité légitime de l’Agenda rural, entamé en 2017. Revitalisation médicale, développement des circuits courts, accès aux services publics, sécurité de proximité, aide à l’ingénierie : l’inconditionnel soutien de l’Etat devant se matérialiser…

 

CHATEL-CENSOIR : Nom de code du projet, « France Ruralités » ! Présentation de son contenu, ce vendredi 23 février, à la salle des fêtes de la petite bourgade, chère à son édile Olivier MAGUET ! La feuille de route départementale de « France Ruralités », à la sauce made in Yonne, va donc être déflorée par le représentant de l’Etat de notre territoire, le préfet Pascal JAN, lors d’une conférence de presse où seront abordés tous les aspects pratico-pratiques de ce plan ayant pour objectifs de valoriser l’attractivité territoriale de nos contrées rurales. Attractivité ? L’un des credo préférés de l’ancien recteur, installé dans le fauteuil préfectoral, depuis deux ans, déjà.

Dans l’Yonne, trois déclinaisons ont été retenues pour guider l’action des services de l’Etat : l’habitat et le cadre de vie, le travail, enfin, l’épanouissement en zone rurale. Des axes qui se concrétisent par dix-huit mesures, fixant autant d’objectifs concrets à réaliser afin de répondre aux problématiques du quotidien des Icaunais. Dans le cadre d’un plan de travail mené en étroite concertation avec les associations des maires du département. C’est pourquoi le préfet Pascal JAN est accompagné dans sa démarche explicative, de Dominique CHAPPUIT, présidente de l’Association des Maires Ruraux de l’Yonne et de Mahfoud AOMAR, président de l’Association des Maires de l’Yonne.

 

 

L’aide à l’ingénierie est incorporée au programme

 

Seront évoquées les opportunités concrètes à mettre en place autour de la revitalisation médicale – les contrats locaux de santé -, de la mobilité (déploiement de solutions locales de mobilité inclusive soutenues grâce au Fonds Vert), la sécurité de proximité (mise en exergue d’un plan d’action spécifique décliné par la gendarmerie nationale), le développement des circuits courts avec les projets alimentaires territoriaux ou encore le renforcement des accès aux services publics, via l’optimisation des espaces France Services.

Reste l’aide à l’ingénierie. Elle figure également en bonne place, au cœur de cette feuille de route pour permettre aux collectivités de développer tous leurs projets. Des aides qui concernent les domaines de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire ou le volet économique.

Sur ce registre, notons qu’un Forum de l’ingénierie sera proposé courant avril avec le concours du Conseil départemental afin de favoriser le jeu relationnel entre les élus et leurs administrations, avec l’ensemble des acteurs ressource de l’ingénierie publique à l’instar de l’ADEME, CEREMA, Banque des Territoires, CAUE, ANCT, etc.

Côté humain, précisons que deux chargés de mission ont été recrutés par les services de la préfecture au titre du dispositif « Villages d’Avenir ». Ils vont accompagner 76 communes de l’Yonne dans leur réflexion tandis que quatorze collectivités bénéficient déjà de l’appui de VTA, des Volontaires Territoriaux Administration.

 

Thierry BRET

 

 


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Depuis 1990, le leader national des collants en mode « fantaisie » n’en finit plus de faire parler de lui, depuis sa base arrière, à Migennes. Le créateur de bas pour femmes a fait du collant un accessoire de mode très prisé des références stylistiques de la haute couture, mais aussi parmi les acteurs de la grande distribution. La structure entrepreneuriale a reçu la visite de la sénatrice de l’Yonne, féminine jusqu’au bout des ongles, et très curieuse d’en apprécier toutes les nouveautés…

 

MIGENNES : On se souvient tous de « La Fille aux bas nylon », chère à Julien CLERC ! Serait-ce la parlementaire qui siège au Palais du Luxembourg dans cet antre que l’on nomme le Sénat ?!

La présidente de la Délégation nationale aux Droits des Femmes et féminine jusqu’au bout des ongles, Dominique VERIEN, n’en est pas moins une élue passionnée par la chose économique, synonyme d’attractivité territoriale et d’incontestables plus-values pour la zone géographique dont elle défend vaillamment les couleurs : le département de l’Yonne.

Sollicitée de plus en plus souvent aux quatre coins de l’Hexagone avec ses nouvelles missions qui lui permettent de valoriser et promouvoir l’égalité des chances entre les deux sexes, la parlementaire de l’Yonne a pu s’autoriser une salvatrice pause, cette semaine, à Migennes pour y découvrir la société DIVINE Paris, belle PME pilotée par un tandem de choc, jadis, dans la sphère rugbystique : Laurent TROGNON et Frédéric AUSTRUI !

 

 

Le spécialiste de la confection de collants et de bas a pu accueillir l’élue de l’Yonne pour un temps de présentation complet des ultimes innovations apportées au développement de la structure. Et notamment le fameux projet de recyclage des textiles composés de nylon, décliné par la start-up auxerroise, ECOLLANT, qui a déposé un brevet visant à redonner une seconde vie à ces précieux ustensiles de l’esthétisme au féminin.

Rappelons-en les fondements : l’objectif est de développer, voire d’industrialiser à large échelle, une solution de recyclage unique qui vise à extraire le nylon des collants et autres textiles en fin de vie, afin d’en reconstituer une fibre nouvelle, prête à l’emploi. Bref, la valorisation d’une filière textile qui est en quête de renouveau dans l’esprit pérenne des circuits courts et du développement durable.

Curieuse, Dominique VERIEN a pu poser toutes les questions qui lui tenaient à cœur durant cet entretien instructif. Démontrant ainsi, en bonne ingénieure qu’elle est à ses origines professionnelles, que les innovations en la matière l’interpellaient au plus haut niveau.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Les férus de la Saint-Valentin prennent-ils conscience que les millions de bouquets de roses, achetés le  plus souvent dans la précipitation et offerts le soir même du 14 février, en catimini à peine arrivés à la maison, pèsent lourdement sur la bilan carbone de la planète ! Aïe, aïe, aïe : même Cupidon se cache les yeux pour ne pas voir le coût du désastre écologique et environnemental. Sachant ces roses proviennent de l’Ethiopie, du Kenya, des Pays-Bas, où elles poussent dans des conditions extrêmes sans même avoir été plantées en terre ! A quand l’adoption dans les usages du tricolore mimosa qui fleurit en cette période !  

 

Lundi 

C’est bien connu : « On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre »… L’attrait pour les sucreries en revanche semble toujours être l’apanage de la jeunesse à en juger par la quantité de stands offrant gracieusement bonbons et friandises aux collégiens et lycéens venus en nombre visiter le Salon de l’étudiant à Auxerrexpo ! Misant sans doute sur le lien intergénérationnel, les sapeurs-pompiers de l’Yonne avaient même prévu pour l’occasion, en sus des mythiques « Carambars », des madeleines à l’attention des gourmands, parents accompagnant leur progéniture ! De quoi, pour les plus littéraires d’entre eux, s’offrir à bon compte une balade « Du côté de chez Swann », à la recherche du temps perdu…

 

 

Mardi 

Le gouvernement nouveau est enfin arrivé… Il était temps après un mois d’attente ! Certaines chaînes d’info en continu ont frôlé l’apoplexie pendant tout ce temps, multipliant pronostics et supputations, avec comme pour chaque remaniement, l’illusion qu’un changement d’équipe gouvernementale suffise à apporter un souffle nouveau à un quinquennat prenant l’eau. Parité respectée, avec un exécutif respectant une égalité parfaite, soit 17 femmes et autant d’hommes. Mais l’absence de tout élément féminin à la tête d’un ministère régalien, tous dévolus à la gent masculine, est là pour rappeler s’il en était besoin le chemin qu’il reste à faire en la matière… 

 

Mercredi 

Au soir de sa vie, Robert BADINTER avait-il encore en mémoire les cris de haine des fanatiques de la peine de mort, entendus à Troyes comme à Paris, du procès de l’assassin du petit Philippe BERTRAND en 1977 aux manifestations de policiers de 1983, sous les fenêtres de la Chancellerie, après la mort de deux gardiens de la paix, scandant « Badinter gangster, Badinter au cimetière »… ? Epris sa vie durant de justice et de valeurs universalistes, l’homme était devenu au fil des années une référence morale et sa disparition a donné lieu à un hommage unanime de la classe politique. Même si certains ont trouvé là, matière à récupération au regard des propos qu’ils avaient pu tenir dans le passé au sujet de l’ancien garde des Sceaux… Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l’Assemblée nationale adoptait après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort en France. L’issue d’un combat de toute une vie pour celui qui croyait en « la République des valeurs, pas celle des sondages » et qui sut un jour trouver les mots pour expliquer à des jurés troyens le bruit que faisait « la lame coupant un homme vivant en deux »

 

 

Jeudi 

Et si Saint-Valentin troquait ses roses pour du… mimosa ! Hier encore, comme chaque année, des millions d’amoureux sont ressortis du fleuriste leur précieux bouquet à la main, sans même imaginer que les roses vendues à cette époque sur le sol national viennent pour la plupart des serres hollandaises énergivores, quand ce ne sont pas des hauts plateaux éthiopiens et kenyans, où une main d’œuvre corvéable à merci et sous-payée, se voit exposée à des pesticides le plus souvent interdits en Europe. Un bilan humain et écologique dont Cupidon se serait bien passé. Sans doute prêt à échanger la « fleur de l’amour » contre ces petites boules jaunes et parfumées dont la saison bat son plein dans le sud de la France…

 

Vendredi 

Il était devenu un symbole et pour beaucoup, le seul espoir que la Russie rejoigne un jour le camp des démocraties à travers le monde. Alexeï NAVALNY est mort aujourd’hui derrière les murs de sa prison, dans le secret de cette colonie pénitentiaire au fin fond de l’Arctique, où l’opposant purgeait sa peine après avoir été condamné à dix-neuf ans d’enfermement pour « extrémisme ». Rejoignant la macabre cohorte de tous ceux disparus avant lui, à l’image de la journaliste Anna POLITKOVSKAIA, assassinée par balles, de l’ancien agent du KGB, Alexander LITVINENKO, empoisonné au polonium 210 ou encore, de l’oligarque Ravil MAGANOV, « tombé d’une fenêtre »… La nuit s’étend chaque jour un peu plus sur ce goulag à ciel ouvert qu’est devenue la Russie et le tsar du Kremlin semble désormais sans limites. Qui osera désormais endosser le costume d’opposant au dictateur Vladimir Vladimirovitch POUTINE… ?

 

 

Samedi 

Voir le nom de Robert BADINTER, orner le fronton du « Panthéon » auxerrois qu’est le square de la Laïcité aurait eu de la gueule ! C’était le souhait de l’ancien maire, Guy FEREZ, qui avait peaufiné les détails de la cérémonie au téléphone avec l’ancien garde des Sceaux en personne, nous rapporte l’Yonne Républicaine, dans son édition du 10 février dernier. Les municipales de 2020 ont rabattu les cartes et la nouvelle municipalité n’a pas donné suite… Occasion ratée de souligner que la laïcité n’est ni de droite ni de gauche, mais pleine et entière, à l’image de la République ! 

 

 

Dimanche 

Le rouleau des JO 2024 semble tout emporter sur son passage. Dernière victime en date, le festival CATALPA, dont l’édition de juin prochain vient d’être annulée. En cause, un déficit de 45 000 euros, mais également des difficultés d’organisation, liées au calendrier et à l’événement phare de l’année qui ouvrira ses portes à Paris moins d’un mois plus tard, le 26 juillet. Autant d’arguments qui ont incité la ville d’Auxerre, principal financeur, à jeter l’éponge, misant sur l’édition 2025 pour relancer une dynamique qui avait vu plus de 50 000 festivaliers déferler l’an dernier au parc de l’Arbre-Sec. Certains aficionados auxerrois du festival, fâchés par la décision de Crescent MARAULT, ont déjà trouvé un slogan de campagne pour les municipales de 2026 : « Catalpa voter pour lui » !   

 

Dominique BERNERD

 

 


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Concert de klaxons, pétards assourdissants, cohorte de tracteurs, fumigènes… : la capitale de l’Yonne n’est guère habituée à autant de tumultes désordonnés dans ses rues ; elle qui coule d’ordinaire des après-midi si tranquilles à la « Derrick » ! Oui mais voilà : il ne faut pas hérisser le poil d’une filière professionnelle, celle de l’agriculture en l’occurrence, qui n’en peut plus d’entendre les sempiternelles promesses politiques non tenues alors que la situation économique des exploitants est de plus en plus exécrable.    

 

AUXERRE: Le temps tout d’abord, avec un vent froid accompagné d’une pluie battante, à ne pas mettre un journaliste dehors. Pourtant, nous y étions ! Trempés, rincés, mouillés jusqu’aux os ! Bonjour le rhume, bienvenue l’angine : ce soir, c’est sûr, la fièvre nous gagnera !

Ni les représentants des services de sécurité – des forces de l’ordre plutôt discrètes, par ailleurs, disséminées tout au long du cortège – mais ils étaient bel et bien là, oreillettes fonctionnelles et radio émetteur dans la main. A contrario, pas de visages connus et reconnus du monde politique local, absents de ce défilé, vrombissant de tracteurs et engins agricoles, qui empruntait l’interminable avenue Charles de Gaulle, au grand dam des malheureux automobilistes piégés pour un temps, pour mieux se diriger vers la première étape de ce raout syndicaliste, bon enfant et pacifiste : les locaux de la DDT, la Direction départementale du Travail de l’Yonne.

 

De la paille jetée à foison devant les entrées de la DDT 89

 

La tempête « Louis », puisque c’est d’elle dont il s’agit, se sera invitée à la fête avec ses sombres nuages noirs et ses vents tourbillonnants. Un décor digne de l’évènement ! Une manifestation curieuse, fait d’un attroupement de tracteurs tout phare allumé – environ soixante-dix engins de belle puissance, sonneries hurlantes pour certains d’entre eux – qui avait comme consigne de pénétrer dans la toute petite rue Monge où les riverains, yeux hagards derrière leurs fenêtres de salon, se demandaient bien étonnés ce qu’il arrivait dans leur paisible quartier à l’heure de la sieste digestive.

D’autant que le spectacle était garanti en face de leurs habitations avec ces ballots de paille (super, le symbole évoquant les faibles revenus des agriculteurs !) déversés à foison par les tracteurs et ses occupants devant les différentes entrées menant à la DDT. Voire, par-dessus les grilles de l’édifice administratif ! On dénombrait selon les sources officielles près de cent cinquante professionnels, requinqués comme un sou neuf, et trop heureux de faire entendre leur voix, celle de la colère, devant l’un des services de l’Etat, le siège départemental du travail.

 

 

Le ras-le-bol généralisé de toute une corporation

 

A 48 heures de l’inauguration par le président de la République Emmanuel MACRON ce samedi du Salon international de l’Agriculture de Paris, on peut dire que grâce à la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles de l’Yonne) et des JA (Jeunes Agriculteurs) la filière ne sera pas faite oubliée dans l’opinion publique locale ! Et les récentes paroles du Premier ministre Gabriel ATTAL n’auront pas vraiment apaisé les tensions persistantes depuis des lustres au sein de la corporation.

Le sentiment qui prédomine est simple : c’est le ras-le-bol généralisé ! Marre de cette inaction récurrente de la gouvernance qui semble penser pouvoir satisfaire les représentants d’une filière en totale souffrance, avec de simples effets d’annonce. Des paroles et encore des paroles. On connaît la chanson comme l’avaient interprété jadis feu la regrettée DALIDA en duo avec l’élégant Alain DELON de l’époque 70.

 

 

La balle est dans le camp de l’Etat et des acteurs politiques

 

A la manœuvre dans le placement circulatoire de ce bal de tracteurs, rue Monge, Damien BRAYOTEL, président de la section icaunaise de la FDSEA, est formel : « Nous ne voulons plus de promesses vaines ! Ce que nous attendons désormais, ce sont des actions concrètes ! ».

Sur le pont depuis plus de trois mois, les agriculteurs réclament un changement radical et immédiat sur des dossiers fondamentaux qui à date n’ont pas encore bougé d’un iota. Bien sûr, il y a le besoin d’une rémunération juste du fruit de leur travail. Naturellement, il s’agit de restaurer la dignité des acteurs de la filière. C’est certain : il faut assurer la pérennité de leur activité.

Force est de constater, toutefois, à quelques heures de l’évènement annuel qui va mobiliser l’ensemble de la profession, Porte de Versailles, que bon nombre des préoccupations demeure toujours sans l’once d’une réponse.

Arriveront-elles juste à temps et avant l’ouverture des portes du Salon 2024 ? Peu probable ! Même si la balle est clairement dans le camp et la responsabilité de l’administration et de l’Etat. Idem de la part des responsables politiques, qui étrangement pour celles et ceux qui occupent d’ordinaire les premiers rôles dans le sérail icaunais – peut-être à cause de cette météo des plus humides, capricieuses et peu engageantes – ils ne défilaient pas aux côtés de ces professionnels de la terre, celles et ceux qui sont pourtant fiers de nourrir les citoyens que nous sommes…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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