Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
« Vivre avec son diabète » : la piqûre de rappel utile de l’AFD Bourgogne Franche-Comté pour sensibiliser le public…
octobre 11, 2022Informer, expliquer, démontrer, renseigner. Toujours et encore. Malgré les aléas d’une crise sanitaire imputable à une pandémie qui en aura perturbé tout le processus de développement sur le terrain, du moins depuis trois ans. Oui mais voilà, faisant fi de la COVID-19 et de ses miasmes, l’Association Française des Diabétiques de Bourgogne Franche-Comté se rappelle à notre bon souvenir en organisant une nouvelle édition de la journée de sensibilisation, « Vivre avec son diabète ». Un évènement accueilli à Dole ce samedi 15 octobre…
DOLE (Jura): Au-delà de la défense et de l’accompagnement dans leur quotidien des personnes atteintes par cette pathologie, l’Association Française des Diabétiques de Bourgogne Franche-Comté profite le plus souvent de l’imminence de la Journée mondiale du Diabète – elle aura lieu le 14 novembre – pour assurer une prestation informative de belle facture orientée vers le grand public dont elle a le secret.
Un rendez-vous annuel, très suivi par les patients comme par les aidants, ponctué de moments forts à l’instar de conférences, de tables rondes, d’ateliers démonstratifs, mais aussi de bonne humeur et de convivialité.
Cette année, « Vivre avec son diabète » pose ses jalons dans l’une des villes emblématiques du Jura, Dole. Une première pour l’AFD régionale qui dispose aussi de structures départementales afin d’être plus en phase directe avec le terrain. L’accent sera mis côté thématiques sur les innovations médicales et réglementaires en constante évolution.
Une succession de tables rondes, de conférences et d’ateliers…
Au-delà de la prévention auprès du grand public, la manifestation qui verra converger des patients diabétiques des quatre coins de la contrée régionale offrira d’intéressantes confrontations d’idées entre la fine fleur de spécialistes médicaux mais aussi des représentants des sphères institutionnelles et des autorités sanitaires comme l’Agence Régionale de Santé ou les représentants de l’URPS des Infirmiers libéraux.
Frappant aujourd’hui presque quatre millions de personnes dans l’Hexagone, le diabète se révèle être une pathologie insidieuse, sournoise, asymptomatique qui peut évoluer vers de graves complications si elle n’est pas traitée convenablement. Parmi les risques : citons l’amputation des membres inférieurs, la cécité, de graves troubles cardiovasculaires, l’insuffisance rénale chronique, voire d’autres problèmes tout aussi graves.
Bref, on l’aura compris devant les conséquences dramatiques liées à cette maladie, on ne plaisante pas avec le diabète. Même si, paradoxe de la chose, on peut vivre avec et s’en accommoder.
Diabète et travail : l’un des items forts de cette édition…
La délivrance d’informations, la sensibilisation sont des moyens pratiques pour l’AFD BFC, dirigée par Philippe RACLET, de proposer de la nécessaire prévention. Aussi bien envers les diabétiques que les familles.
A Dole, au cours de cette journée de réflexion, agrémentée de visite de stands tenus par des professionnels du secteur sanitaire mais aussi des représentants des milieux associatifs et institutionnels, le public – l’entrée est gratuite – aura la faculté de pouvoir s’immerger dans des sujets intéressants comme le développement de la télémédecine et de la télé-expertise en diabétologie, vivre le diabète avec un cancer, l’apnée du sommeil, la neuropathie diabétique, les nouveautés thérapeutiques ou encore un item important dans la manière d’appréhender le monde du travail lorsque l’on est atteint de cette pathologie.
Un rendez-vous qui a reçu le soutien de la Région, de l’ARS mais aussi de la CPAM, du Département du Jura et de la Ville de Dole, qui en accueillera les participants.
En savoir plus :
Journée « Vivre avec son diabète »
Organisée par l’Association Française des Diabétiques de Bourgogne Franche-Comté
A la Commanderie à Dole
2 rue d’Azans,
Le samedi 15 octobre 2022 à partir de 08h30. Fin des travaux à 17 heures.
Entrée gratuite. Possibilité de se restaurer sur place sur inscription.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Ses larmes émeuvent le CIFA : Margaux CONNET défendra nos couleurs à la finale « Meilleurs Jeunes Boulangers » de France
octobre 10, 2022A l’annonce du résultat, victorieux, le juvénile visage se couvre de larmes. Une joie à peine contenue. Se frottant les yeux comme si elle sortait d’un songe, la jeune fille aux joues rougies doute de l’énoncé du verdict. Au terme d’une très longue journée de compétition – l’épreuve régionale du concours des « Meilleurs Jeunes Boulangers » de France – Margaux CONNET offre le titre à l’Yonne, et au CIFA son centre de formation initial, se qualifiant pour la finale hexagonale à Laval le mois prochain…
AUXERRE : Son cœur a dû battre la chamade. Rongeant son frein, dans l’attente des résultats définitifs qui devaient la départager du dernier prétendant au titre, Dylan ROUSSEAU, un jeune homme de Côte d’Or, Margaux CONNET attend.
On l’a sent se crisper au fil des minutes qui passent lentement, écoutant la moindre parole égrenée par le président du jury. Les deux ex-aequo figurant à la troisième place viennent d’être désignés par la voix du jury officiel. Il ne reste plus que deux candidats pouvant s’octroyer le titre de « Meilleur Jeune Boulanger » de France, sélection de Bourgogne.
Formée par Alexis PEUZIN, professionnel de la boulange officiant à Auxerre, la jeune Margaux avait déjà séduit il y a quelques semaines le jury présidé par Laurent BISSON, le président de la Fédération de la Boulangerie et Boulangerie-Pâtisserie de l’Yonne, lors de sa victoire au concours départemental.
La joie de Laurent BISSON envers sa jeune protégée…
La voir en si bonne position à quelques minutes de la déclaration devant la propulser vers le toit du monde n’est donc pas une surprise pour celles et ceux qui suivent son parcours depuis que la jeune fille a entamé son chemin initiatique dans cette filière artisanale.
Telle « l’heure bleue » que l’on peut apercevoir une demi-heure durant à la tombée de l’astre diurne à l’horizon, le subtil moment où fut prononcé le patronyme de la jeune professionnelle arriva. Lauréate du concours régional bourguignon, Margaux CONNET peut désormais entrevoir un tout autre registre émotionnel en candidatant au concours de la « Meilleure Jeune Boulangère » de France, à Laval.
Une épreuve se disputant au mois de novembre, comme devait le préciser Laurent BISSON. Un président départemental ô combien satisfait de la tournure des évènements puisque la demoiselle est employée dans sa boutique, que les amateurs de bons pains et de succulentes pâtisseries de l’Auxerrois ailent à fréquenter du côté de Chevannes…
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Haro contre les hackers : GROUPAMA et la Gendarmerie font cause commune pour lutter contre la cybercriminalité
octobre 10, 2022Le risque se veut de plus en plus menaçant. Sournois, pernicieux, parfois indétectable pour le commun des mortels. Il concerne aussi bien les particuliers que les entreprises. Personne n’y échappe tant les spécialistes de la cybercriminalité semblent bien armés pour commettre leurs forfaits. Un véritable fléau qui frappe à l’aveugle n’importe lequel d’entre nous. Avec ses demandes de rançons et les conséquences psychologiques sur les victimes. Soucieux d’informer la population, GROUPAMA Yonne débute une série de dix réunions où sont conviés particuliers et professionnels à l’écoute des conseils prodigués par la Gendarmerie nationale.
AUXERRE: Derrière l’usage mirifique des outils numériques au quotidien, il y a forcément son corollaire négatif. Celui qui ne cesse d’interpeller et d’inquiéter les représentants des forces de l’ordre, gendarmes en tête, face à l’avalanche de dossiers se rapportant aux cyber-attaques. Un phénomène qui se développe à la vitesse de croisière depuis plusieurs années dans l’Hexagone. Touchant les particuliers comme les professionnels. Sans omettre les collectivités.
Or, pour que chacun puisse se sentir concerné et réagisse délibérément contre cette odieuse gangrène virulente qui s’infiltre via nos messageries presque tous les jours, l’assureur mutualiste GROUPAMA a décidé d’abattre l’atout de la communication tous azimuts auprès de ses sociétaires. Mais, pas seulement !
Une série de dix rendez-vous, des conférences débat sur le sujet, va être proposée dans les caisses locales que compte le département de l’Yonne. L’initiative se veut citoyenne. Comme peut l’être habituellement la vulgarisation à la sécurité routière déjà déclinée avec le concours de la Gendarmerie nationale.
Jouer un rôle sociétal auprès de la population…
La première de ces manifestations avait lieu à la MFR de Villevallier, lundi après-midi. Sur inscription préalable et autour de créneaux horaires, de 16h à 18h pour les particuliers plus à même de devenir les malheureuses victimes d’escroqueries ; puis de 18h à 20 h en accueillant les professionnels pour aborder avec eux les cyber-attaques. Deux ateliers distincts au niveau de la typologie du public mais avec des messages que l’on imagine similaire dans les faits.
Directeur des établissements de l’Yonne et de la Seine-et-Marne, Jacques BLANCHOT argumente autour de la philosophie du concept porté par l’assureur mutualiste.
« Ancrée territorialement, notre structure joue un rôle sociétal auprès de la population, explique-t-il, nous le faisons avec les gestes qui sauvent en initiant nos sociétaires à la pratique du secourisme, auprès des jeunes mais également des seniors pour tout ce qui se rapporte à la conduite automobile et à la maîtrise de la sécurité routière ; il nous importait de le faire dans le cadre de la cybercriminalité… ».
L’objectif de cette séquence de rencontres dédoublées sur les dix lieux de réunion de notre territoire se veut simple : faire prendre conscience aux foyers icaunais des risques potentiels qu’ils encourent avec ces attaques numériques à répétition conçues par des hackers malveillants.
10 % de la population de l’Yonne est visée par cette campagne de communication à grande échelle, soit 35 000 foyers !
Le risque de cyber attaque se généralise pour vendre les données…
Commandant du Groupement de gendarmerie du département de l’Yonne, Christophe PLOURIN, colonel de son état, est très investi dans la réalisation de ce projet. Lui et ses hommes dont la cellule de cyber patrouille traque ces voleurs rançonneurs sans scrupule qui jouent parfois sur la cupidité de leurs cibles. Les chiffres qu’il égrène sont stupéfiants : la cybercriminalité a progressé de près de 15 % en l’espace d’un an sur le territoire icaunais. Rien qu’en 2021, 621 cas de hameçonnage ont été dénombrés. Dont 65 % visaient particuliers et entreprises pour escroqueries.
« Le marché du digital est en pleine évolution, souligne-t-il, le risque de cyber attaque se développe et se généralise. Cela peut se caractériser par des atteintes au système informatique réalisées dans un but malveillant ou consécutives à un acte de malveillance… ».
Vente de données, demande de rançons, accusation de pédopornographie, invitation à communiquer ses références de carte bancaire, faux RIB et fausse facture à régler…la panoplie est très éclectique chez les hackers qui ne sont pas des perdreaux nés de la dernière pluie !
Derrière cet anglicisme se cachent des structures étatiques, des groupes criminels limite mafieux très bien organisés, en provenance d’Afrique et de l’Europe de l’Est sans oublier la Russie, mais aussi des amateurs néophytes qui effectuent leurs gammes de l’apprentissage avec une certaine dextérité.
Des structures que le colonel de la Gendarmerie nationale pointe du doigt, inquiet de la proportion galopante de ce phénomène de société. Alors, faire de la pédagogie auprès du public lors de ces dix rencontres représente aussi un moyen de mettre en échec à cette mosaïque d’infractions qui se dessine au grand jour sur la toile. Une judicieuse initiative dont il faut s’imprégner…
En savoir plus :
Le planning des réunions
Le 10 octobre à Villevallier,
Le 14 octobre à Mézilles,
Le 20 octobre à Beines
Le 31 octobre à Sens
Le 03 novembre à Villeneuve-L’Archevêque,
Le 08 novembre à Tonnerre
Le 14 novembre à Pont-sur-Yonne,
Le 16 novembre à Lasson,
Le 25 novembre à Avallon,
Le 25 novembre à Saint-Bris-le-Vineux.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Projet de réforme « France Travail » : les professionnels de l’Yonne sont consultés par le Haut-Commissaire à l’Emploi
octobre 08, 2022Cela se nomme une visite « apprenante ». Un concept où au détour de discussions ouvertes, les échanges fusent entre les représentants de l’Etat et l’ensemble des professionnels qui agissent sur le terrain. En l’occurrence celles et ceux qui interviennent dans le domaine de l’emploi. Du pain bénit en somme pour le haut-commissaire de la spécialité et à l’engagement des entreprises, Thibaut GUILLUY. Ce proche collaborateur d’Olivier DUSSOPT est venu prendre le pouls du terrain icaunais. Dans le cadre de la mission « France Travail »…
SAINT-FLORENTIN : Prendre le temps de la concertation en phase directe avec les acteurs du terrain. Aux quatre coins de l’Hexagone. C’est un vaste chantier, entamé début septembre qui devra impérativement se clore d’ici le mois de décembre. Logique puisque le copieux rapport analytique de cette somme de rencontres aux contours instructifs devra être déposé sur le bureau du ministre du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion, Olivier DUSSOPT, avant le 15 décembre !
Il n’y a donc pas une minute à perdre pour le Haut-Commissaire à l’Emploi et à l’Engagement des entreprises, Thibaut GUILLUY. Accompagné de son équipe, il a foulé d’un pas dynamique le sol de l’Yonne, vendredi matin, lors d’un déplacement officiel. Ce n’est d’ailleurs pas tous les jours qu’un haut représentant de l’Etat se déplace à Saint-Florentin ! Sa première visite dans le département le plus septentrional de la Bourgogne, avec comme but avoué de pouvoir s’entretenir en toute liberté avec les professionnels du terrain. Celles et ceux qui apportent leur contribution concrète dans le secteur de l’emploi. Et forcément, ces derniers avaient des choses à dire !
Prendre le pouls des acteurs de l’emploi de l’Yonne…
Nommé le 13 octobre 2020 par Elisabeth BORNE, alors ministre du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion, Thibaut GUILLUY, diplômé de l’ESCP (la doyenne mondiale des écoles de commerce) jouit lui-même d’une expérience de plus de deux décennies vécue dans l’inclusion avec à son actif la création d’une dizaine d’associations et d’entreprises sociales. Autant dire que le personnage maîtrise un tant soit peu le sujet ! En sa qualité de Haut-Commissaire à l’emploi, il veille à la mise en œuvre des politiques conduites en matière d’emploi et d’engagement des entreprises sur le terrain en relation directe avec les membres du gouvernement dédiés.
Dans le cadre de la mission de concertation et de préfiguration de la future plateforme, France Travail – celle-ci devrait voir le jour courant 2023 – Thibaut GUILLUY s’est donc rendu à la Maison des Associations et de l’Information professionnelle (MAIP) de Saint-Florentin afin de tâter le pouls de la base qui agit au quotidien en faveur des demandeurs d’emploi et des travailleurs sociaux lors d’un échange à bâton rompu. Des discussions qui lui auront permis de mieux appréhender le travail des services publics de l’emploi afin de mieux en améliorer l’articulation sur le terrain.
Un ping-pong oral des plus enrichissants côté expériences…
Au cours de ce « ping-pong » oral de près de deux heures, beaucoup de choses auront jeté dans la lumière de cette agora où chacun des intervenants évoqua ses propres expériences, ses réussites mais aussi ses échecs. Des conversations qui auront porté sur les parcours d’insertion des personnes sans emploi et sur les actions mises en place dans le département de l’Yonne, notamment le co-diagnostic réalisé par les différents acteurs d’insertion, permettant de favoriser le retour vers l’emploi durable. Un brainstorming où les porte-voix du Département et de Pôle Emploi purent s’exprimer sans retenue.
Un exercice conçu autour de différentes thématiques qui sont ainsi réalisés depuis la rentrée de septembre dans plusieurs régions de l’Hexagone.
Cette somme de renseignements collectés sur le terrain constituera in fine le rapport officiel qui sera remis au ministre du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion Olivier DUSSOPT, d’ici le 15 décembre. On l’aura compris ce document servira ensuite à configurer le projet France Travail, visant à créer un guichet unique, physique et numérique, pour celles et ceux qui sont en recherche d’emploi en France.
En début de semaine, Thibaut GUILLUY et ses collaboratrices se sont déplacés à Tourcoing pour y rencontrer les acteurs de l’emploi afin de réfléchir aux outils à mettre en place permettant l’optimisation des tâches quotidiennes, les solutions et les conditions à proposer pour assurer le meilleur accompagnement possible des demandeurs d’emploi.
Naturellement, les entreprises ne sont pas exclues de ces échanges constructifs qui prévalent depuis le 12 septembre. La semaine passée, à Argenteuil, le Haut-Commissaire à l’Emploi a pu discuter avec les entrepreneurs pour mieux connaître leurs pratiques de recrutement, dans un contexte sociétal particulièrement tendu pour trouver des candidats. Des décideurs économiques qui n’hésitent pas à changer leurs méthodes de recrutement en développant des périodes d’immersion dans les entreprises, voire des stages afin de mieux faire connaître leurs unités de production.
L’Yonne, territoire pilote pour tester les premiers effets de « France Travail » ?
Plusieurs territoires pilote ont ainsi été sélectionnés par le Haut-Commissaire dont le département de l’Yonne afin de réfléchir à la formalisation de ce travail d’équipe réunissant toutes les composantes concernées sur le territoire. Avec en tête, les opportunités d’accélération de l’existant sur des territoires où il se passe réellement des choses positives – c’est le cas de l’Yonne ! – et surtout, répondre à la question tellement simpliste : comment passer à l’étape supérieure ?!
Quant aux territoires, un travail d’identification est cours de réalisation par les services de l’Etat afin de les répertorier dans la catégorie des zones pilote ou pas. Tout dépend aussi de l’engagement pris par les conseils départementaux qui sont à la manœuvre en termes d’initiatives favorables au retour vers l’emploi. Un item devenu un véritable vecteur d’attractivité et un levier de dynamisme économique pour les territoires, de toute évidence, en y englobant à la fois les allocataires du RSA et celles et ceux qui sont dans le halo éloigné du chômage mais aussi les demandeurs d’emploi plus traditionnels. Un sujet qui ne peut qu’interpeller le département de l’Yonne ainsi que les structures qui sont partie prenante à l’amélioration de la situation…
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
L’Aile ou la Cuisse : c’est bon et c’est nouveau, le NOYO veut se faire une place de premier choix à Auxerre !
octobre 06, 2022Antan, cela s'appelait « Le P'tit Marmiton » avec le chef Manu aux fourneaux et Nelly, en salle. On s'y régalait d'une cuisine plutôt bien troussée : œufs meurette aux trois couleurs, cromesquis d'escargot, rougail saucisse d'anthologie (racines familiales du chef obligent !) et parfois, en plat du jour, d'un hachis « Parmentier » dont je garde un souvenir ému. Manu œuvre désormais dans l'organisation de randonnées VTT, forcément gourmandes, en souvenir du très bon cuisinier qu'il fût !
AUXERRE : Place désormais au NOYO ! Ce n'est pas « noyau » en langage SMS, mais juste la contraction des prénoms des enfants d'Estelle (côté salle) et de son mari François, en cuisine ! Avant, ces néo-patrons officièrent au « Jardin Gourmand » auxerrois. Ils entendent se faire une place de choix, au cœur des belles tables de la cité préfectorale.
Une onctueuse crème de cocos en guise de mise en bouche…
Mais assez causé ! Attablons-nous, dans cette petite salle, où sont judicieusement disposée une vingtaine de couverts. Le cadre est plutôt lumineux.
En apéritif, « L'Américano » est accompagné d'une onctueuse crème de cocos de Paimpol - délicieux produit de saison éphémère comme il se doit - et d'une gougère au vieux Lille, fromage « ch'ti » dont la typicité est quelque peu effacée par la pâte à choux ! En évoquant le menu, l'avenante patronne nous annonce - moyennant supplément !- des ris de veaux. Des vrais, de cœur et non de gorge, moins chers à l'achat mais beaucoup moins bons !
Les ris de veaux, un mets de roi !
Les entrées sont de belle tenue : cocos de Paimpol aux chipirons, impeccablement cuits. La déclinaison originale entre cuisses de grenouille et langoustines est plutôt jolie sur sa gelée de pommes, et change quelque peu pour nos miss batraciennes du beurre persillé ! Peut-être manque-t-il à cette assiette un petit zeste de je ne sais trop quoi, une goutte de jus ou autre ? Mais l'essentiel est là : c'est bon et bien construit. Et le Mâcon est plutôt gouleyant.
Ensuite ? Votre serviteur adore les ris de veau. Ils sont colorés et fort goûteux. C'est un mets de roi. La sauce à base de cépage savagnin - vin blanc jurassien - nappe parfaitement le délicat abat. Les quelques légumes verts, dont des haricots, sont bons. Il m'eut été possible avec d'apprécier un petit ramequin garni d'une délicieuse purée ou de champignons. Mais désormais, c'est ainsi dans la plupart des restaurants ! Il y a en fait deux sortes de clientèle : celle qui va au restaurant, et celle qui va manger au restaurant !
Une maison qui a de l’ambition…
L'assiette de fromages bien affinés est judicieuse. Quant à la tarte à la mirabelle, elle est délicieuse, avec sa pâte délicatement croustillante. Une belle finesse, avec la glace à la vanille. Voilà une petite maison qui a de l'ambition, peut-on songer en en poussant la porte, après ce fort bon déjeuner !
En savoir plus :
Les - : attention à la tentation des portions congrues ! Ce serait dommage, vraiment.
Les + : le service est aimable et professionnel. La cuisine est de qualité.
Contact :
Le NOYO
26 Rue du 24 août 89000 Auxerre
Tel : 09.87.13.26.75.
Formule pour déjeuner à partir de 25 euros.
Fermé : mardi soir, mercredi et samedi midi (les tables ouvertes le dimanche sont rares, et ici c'est le cas !).
Gauthier PAJONA
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99