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Serait-ce parce que le bénévolat n’attire plus autant que jadis au sein des structures associatives que la présidente du CIDFF 89 (Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles) Simone PARIS a fait une légère entorse au protocole habituel d’une assemblée générale statutaire ? En tout cas, la responsable de l’entité icaunaise qui se bat bec et ongles pour protéger les droits de la gent féminine (et de leurs enfants) a voulu récompenser les fidèles de la première heure, leur remettant des médailles honorifiques…Une manière symbolique de commémorer les trente années de l’association.
AUXERRE: Les anciens membres du conseil d’administration sont à l’honneur au sein du CIDFF 89 ! Preuve de la longévité de ladite structure, le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles qui, comme sa raison sociale l’indique, œuvre depuis trois décennies au service de celles et de ceux (par extension leurs enfants) qui subissent et souffrent de violences intrafamiliales, puisque telle est désormais l’usage usuel en termes de sémantique de nos jours.
Avant même qu’elle ne présenta le rapport moral de la structure, au cours d’une assemblée générale ordinaire accueillie une fois n’est pas coutume dans les locaux lumineux et ultra modernes de la Maison de la Coiffure, Simone PARIS, présidente en chère, tint à mettre sur un piédestal honorifique quelques valeurs sûres du monde associatif. Des personnes engagées dans la lutte en faveur de la reconnaissance des droits des femmes depuis tant d’années. Vaste programme, par définition !
Si la figure emblématique que représente Monique DESNOYERS – ancienne élue de la Ville d’Auxerre sous l’ère de Guy FEREZ – avait fait part de son absence en s’excusant, il n’en fut rien en revanche de Joël REMY (tiens, tiens, un homme qui est plébiscité pour son engagement et sa sagesse éclairante sur le droit des femmes, cela mérite bien quelques lignes de sympathie !), d’Andrée DEBERT, toujours à l’écoute et de bons conseils (dixit Simone PARIS) et surtout la présidente-fondatrice et présidente d’honneur désormais, Marie-France JEANSON qui étaient tous les trois présents afin de recevoir leurs précieux sésames.
Entre congratulations et récompenses en guise de mise en bouche
Une présidente-fondatrice qui avait pris sous son aile l’actuelle responsable du CIDFF 89 en lui transmettant tous les arcanes nécessaires afin d’assumer la fonction et par capillarité, sa succession.
« Marie-France, les femmes de l’Yonne te doivent beaucoup avec la mise en place de cette association, souligna avec une pointe d’émotivité dans la voix, Simone PARIS, sous le regard bienveillant de l’intéressée et de son époux, Guy PARIS, président d’AMIDON 89. Au nom de tous et de toutes, je te dis un immense merci… ».
S’en suivie la remise de médailles, avec en guise de hors d’œuvre un homme, Joël REMY qui ouvrit donc le bal, avant les deux autres récipiendaires féminins. Sous le feu nourri des applaudissements du public. Et comme un bonheur ne vient jamais seul, précise l’adage, Simone PARIS fut à son tour saluée pour ses dix années de présidence par les membres de son conseil d’administration.
« Nous connaissons toutes et tous les projets ambitieux que tu portes pour le CIDFF de l’Yonne, et ton implication au sein de la structure… ». Fin du chapitre introductif !
Toujours en marge du bilan de l’année écoulée, Simone PARIS mit l’accent sur le changement d’orientation vécu par les deux juristes de la structure, et surtout leur remplacement en septembre.
L’IVG, le caractère fondamental de la liberté des femmes dans la Constitution
« C’est dorénavant, Carolane et Julie, qui forment le nouveau binôme de juristes de l’association, apportant avec leur jeunesse et envie de réussir une dynamique ô combien salvatrice pour le travail de l’association, expliqua Mme PARIS. Un regard neuf sur notre fonctionnement et de fortes compétences en droit de la famille… ».
Des éléments que ne manquèrent pas d’apprécier les personnes constituant l’auditoire du jour dont notre ami Serge LE DOUSSAL (ex-président de la Franck Pineau et soutien inconditionnel du droit aux femmes) qui devait les féliciter publiquement après avoir posé quelques questions d’usage, en fervent adepte de la conversation !
Le 08 mars 2024 fut également salué comme une date historique pour la présidente, très à l’aise à son pupitre. Une date importante avec à l’inscription au sein de la constitution de la Vème République (1958) la liberté garantie des femmes pour recourir à l’interruption volontaire de grossesse (IVG).
« C’est la manière de réaffirmer le caractère fondamental de cette liberté en France, insista Simone PARIS, une avancée pour le droit des femmes… ».
Pour celles et ceux (surtout ceux évidemment !) qui auraient encore douté de la pertinence et de l’intérêt existentiel d’une telle structure dans le département, les informations qui allaient suivre devaient clore de manière définitive les débats ! Oui, le CIDFF 89 – la structure n’est pas contestée fort heureusement ! – témoigne de la réalité de la situation (celle-ci ne cesse de se détériorer dans l’Yonne pour la population féminine), en étant une référence incontestable des droits et de la défense de ces victimes intrafamiliales. Sujettes aux violences de leurs maris, époux, conjoints et compagnons.
« Si l’accès aux droits demeure une priorité, concède la présidente, les sollicitations pour les questions de violence et la charge de travail induite par la gestion des téléphones « graves dangers » ne cesse d’augmenter… ».
Prouvant, une fois de plus, que le sexisme ne recule pas dans l’Yonne. Il prend sa source dans la famille, se cristallise à l’école et s’amplifie dans les contenus numériques. D’où l’intervention directe des deux juristes de la structure auprès des plus jeunes, dès la maternelle jusqu’au lycée.
Plusieurs partenariats ont vu le jour en 2023 afin de prêcher la bonne parole aux quatre coins du territoire. Le premier avec « France Services » (Etat), le second avec l’Association des Maires Ruraux de l’Yonne, structure présidée par Dominique CHAPPUIT.
Une affaire de famille pour en protéger d’autres…
Evoquant les finances, le nerf de la guerre de toute association qui se respecte, Simone PARIS déplora lors de l’assemblée générale 2023 un « financement qui n’était pas à la hauteur des besoins ».
Or, la responsable de la structure pourra toujours brûler un cierge pour honorer la « Bonne Mère » car un financement d’Etat (reçu, certes, trop tardivement au cours de l’exercice) permit in fine de recevoir un salutaire coup de pouce de 70 % de mieux, à l’instar de nombreux autres CIDFF de France !
Conséquence, c’est de manière excédentaire (+ 20 819 euros) que l’association bascula en 2024, avec l’opportunité financière assurée de pouvoir subvenir à un recrutement – il est en cours – sur un poste de chargé d’accueil et de secrétariat. Ce qui fit dire à Simone PARIS : « la trésorerie est bonne, la « boutique » est bien tenue ! ».
Autre chose, plus tendue, c’est le nombre de cas de violences intrafamiliales qui explose dans le département. En 2022, les juristes du CIDFF 89 avaient tenu 1 330 entretiens individuels dont 217 à caractère violences sexistes et sexuelles ! Très inquiétant.
Rien que l’année dernière, ce sont 183 femmes de notre territoire qui ont évoqué lors de ces contacts privilégiés et confidentiels avec les juristes du CIDFF 89 leur situation de violences. Si la plupart ont été subies dans le couple, que penser de celles qui surviennent sur le lieu de travail ?!
Cette année, Simone PARIS, outre les rapprochements avec le dispositif « France Services » - il existe 33 espaces dans l’Yonne – et l’Association des Maires Ruraux de l’Yonne, entend bien lancer de nouvelles initiatives préventives.
Notamment dans le Sénonais, avec l’opération « Angela », une action de formation auprès des commerçants réalisée avec le Grand Sénonais visant à éduquer les professionnels pour porter assistance aux personnes victimes de harcèlements ou se sentant en danger dans les espaces publics.
En parallèle, le nombre de permanences devrait progresser également au sein de la Mission Locale d’Auxerre ou chez le partenaire historique, spécialiste de l’insertion, AMIDON 89.
Logique, me direz-vous puisque c’est l’époux de la présidente, Guy, qui en est le responsable ?! Oui, mais, informer, orienter, accompagner sur tous les sujets de droits aux femmes et des familles n’est-il pas le propre de tous ? Alors, dans le jeu des sept familles usuel, je voudrais le mari après la femme – un PARIS peut en cacher un autre ! – au service de la solidarité et de l’altruisme ! Qui s’en plaindra ? Personne, assurément…
Thierry BRET
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Elle débarque le 08 mai à Marseille : un retour de flamme olympique haut en couleurs pour la France ?
mai 07, 2024La flamme olympique est devenue une tradition millénaire, incontournable et immuable selon un rituel bien établi. Une tradition qui l’emporte encore sur les contingences politico-financières et laisse la place à l’imagination de chaque pays organisateur. Pour les Jeux de Paris 2024, elle parcourra notre histoire, d’hier et d’aujourd’hui, notre quotidien artistique et scientifique. Depuis Marseille où elle arrivera le 08 mai à bord du BELEM jusqu’à Paris.
TRIBUNE : La première torche du « Relais de la Flamme Olympique » de Paris 2024 fut allumée le 16 avril dernier, selon la tradition antique, à l’aide des rayons du soleil, lors d’une cérémonie dans le sanctuaire d’Olympie, en Grèce, où se déroulaient les Jeux antiques. De la Péloponnèse, la flamme olympique a rejoint Athènes pour embarquer à bord du Belém et traverser la mer Méditerranée. C’est le 08 mai 2024, à Marseille, qu’elle débutera son épopée en France.
L’épopée offrira alors une plongée dans l’Histoire de France. Elle créera des ponts entre les époques, en mettant en lumière des sites exceptionnels qui ont contribué au rayonnement de la France, à chaque période majeure de son histoire. Elle se rendra dans les grottes de Lascaux, sur le site archéologique d’Alésia, dans les cités médiévales de Carcassonne, au Château de Versailles… Elle éclairera les chefs d’œuvres architecturaux que sont les églises et abbayes…sans oublier le mémorial de Verdun ! Le relais mettra en lumière les figures majeures de la France qui continuent d’inspirer et de participer au rayonnement de notre pays : Jeanne d’Arc à Orléans, Charles de GAULLE à Colombey-les-Deux-Eglises…
Mettre la lumière sur le patrimoine naturel
Il s’agit de valoriser les plus beaux paysages français. Du Mont Canigou au Parc naturel régional du Verdon, de l’île aux Moines à la vallée du Mont-Blanc, des bords de Loire en passant par les parcs naturels, forêts et lacs… la flamme naviguera en Méditerranée à bord du Belém, mythique trois-mâts propriété de la fondation Caisse d’Epargne Belém. Elle traversera l’Atlantique ainsi que l’Océan Indien et le Pacifique à l’occasion du « Relais des Océans » pour se rendre dans six territoires ultra-marins : en Guadeloupe, Guyane, Martinique, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie et à La Réunion.
L’objectif est de focaliser l’attention sur les savoir-faire nationaux liés aux traditions, à la science et à notre esprit entrepreneurial ! La flamme sillonnera les vignobles les plus prestigieux et réputés, à l’instar de ceux de Saint-Emilion, de Chablis ou du Layon, et mettra en valeur les terroirs et la gastronomie qui fait leur renommée. La flamme se rendra également 7 000 kilomètres de là, au centre spatial de Kourou, symbole de l’excellence aérospatiale française. De quoi donner un coup de projecteur aux ingénieurs, entrepreneurs et artisans qui font briller la créativité et le génie français aux quatre coins du monde.
Mettre en lumière l’art et le spectacle
Dimension essentielle de l’identité et de l’Histoire de France, la culture sous toutes ses formes sera célébrée pendant ces 68 jours de relais. La flamme visitera de nombreux musées, de la Cité internationale de la langue française au musée de la Bande dessinée, en passant par le Louvre-Lens. La culture, c’est aussi le spectacle vivant : elle ira au Puy-du-Fou, au cœur des arènes d’Arles, et montera les marches du Palais des festivals de Cannes. La musique sera elle aussi au cœur du relais avec huit concerts sponsorisés par un géant du soda, parrain officiel.
Les fédérations et clubs constitueront tout au long du parcours des relais collectifs qui mettront à l’honneur leur sport, en surfant sur les vagues de Biarritz, ou encore en gravissant le Mont-Ventoux, montagne mythique du cyclisme. Le passage de la flamme sera aussi l’occasion de célébrer des hauts lieux d’émotion sportive et infrastructures sportives mythiques entre autres, le Stade de Marseille ou le Stade Geoffroy-Guichard à Saint-Etienne. Elle passera par le court Simonne-Mathieu de Roland-Garros. Elle traversera l’Atlantique à bord de l’un des voiliers les plus rapides du monde, le Maxi Banque Populaire XI. Enfin, elle mettra en valeur, partout en France, les sites qui accueilleront des épreuves lors des Jeux Olympiques et Paralympiques, à l’image du Centre aquatique olympique à Saint-Denis ou du stade Yves-du-Manoir à Colombes. Un programme riche en émotions partagées et remarquablement exhaustif pour mettre en lumière notre identité nationale.
Une organisation bien huilée (sur le papier)
Pas moins de 67 départements seront traversés par la flamme olympique. Le premier relais fut assuré par Laure MANAUDOU et le dernier relais sera assuré par Marie-Josée PEREC, notre « gazelle » nationale.
Quant à l’Yonne, elle sera à l’honneur. Sept communes vont voir passer la flamme olympique, le 11 juillet 2024. Le département a fait le choix de débourser les 180 000 euros requis (taxes comprises) pour accueillir la flamme avant les Jeux Olympiques de 2024 dans la capitale. Ce passage symbolique a dévoilé ses contours locaux, le vendredi 23 juin 2023, à Venoy. Les sept villes relais de la flamme olympique dans l'Yonne sont Auxerre, Sens, Avallon, Migennes, Vézelay, Chablis et Saint-Fargeau. La flamme sera portée par cent relayeurs. Parmi ce bel aréopage citons : Eglantine BORGNAT, viticultrice, Jean-Michel LORAIN, chef étoilé de « La Côte-Saint-Jacques », relayeur d’une tradition familiale, Stéphane GILBERT - il a porté haut les couleurs de la France lors des épreuves de tir à l’arc aux Jeux paralympiques d’Athènes en 2004 et de Pékin en 2008. On n’oublie pas l’incontournable, le légendaire Guy ROUX. Au moment de désigner les meilleurs ambassadeurs de l'Yonne pour participer au relais dans le département, Guy Roux s’est posé comme une évidence. L’ancien entraîneur emblématique de l'AJ Auxerre n'est pas peu fier de dire qu'il fait partie des personnalités de l'Yonne retenues pour porter la flamme olympique. Un grand bravo aux organisateurs de ce parcours : on ne peut qu’espérer une belle réussite à une fête du sport, de la jeunesse, et de tous les hommes de bonne volonté.
« L'important dans la vie, ce n'est point le triomphe, mais le combat. L'essentiel n'est pas d'avoir vaincu, mais de s'être bien battu. » Pierre de COUBERTIN.
Jean-Paul ALLOU
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L’ésotérisme se glisse aussi entre lumière et ombres : « Noir + Blanc » joue les prolongations chez MOUV'ART
mai 07, 2024Curieuse œuvre que celle-ci. Malgré les différentes nuances de gris que l’on peut contempler sur la toile – tiens, tiens, cela ne vous rappelle-t-il pas le titre d’un fameux roman pour midinettes qui a donné naissance à une trilogie de films ! -, on distinguerait presque les silhouettes de personnages aux formes fantomatiques au beau milieu de ce tableau. A y regarder de plus près, l’artiste icaunaise Isabelle DUARTE transporte le public de l’autre côté du miroir. Là où la lumière est plus vive et où l’espérance renaît. La magie du noir et blanc en quelque sorte, à découvrir avec d’autres artistes à l'espace MOUV'ART à Auxerre !
AUXERRE : Elle joue les prolongations jusqu’au 19 mai, l’exposition « Noir + Blanc », accueillie à la galerie MOUV'ART ! Preuve de son succès, c’est indéniable. Preuve, également que les fruits créatifs de la quinzaine d’artistes réunis en collectif ne laissent pas indifférents les visiteurs.
Même si la thématique propose de voir la vie en dualité chromatique absolue, le noir et le blanc, sans l’once de la moindre autre couleur présente sur les cimaises.
D’ailleurs, le hasard (si tant est qu’il existe !) a bien fait les choses, visiblement en réunissant seize artistes, huit femmes et huit hommes, dans cet espace toujours très agréable et ergonomique, servant de point relais idéal à l’imaginaire fécond.
D’ordinaire, les couleurs vives et éclatantes accueillent le public. Qu’il soit béotien ou connaisseur. Là, c’est un thème un peu plus restrictif (sur le papier) mais pas dans la globalité des pièces qui y sont présentées que l’on nous demande d’admirer. Des pièces qui peuvent surprendre le contemplateur.
Du noir et du blanc. La parfaite dualité. Que l’on retrouve dans bon nombre de systèmes binaires, une sorte de yin et de yang, en vérité ! Mais, aussi, entre la lumière et l’ombre, le jour et la nuit, la vie et la mort, le plein et le vide, l’alpha et l’oméga, la musique etc.
Ici, les techniques et les inspirations sont diverses entre ces seize artistes. Tout en préservant la cohérence de la mise en scène, d’un univers à l’autre, d’un matériau à l’autre. Un éclectisme qui sied à merveille à la philosophie de MOUV'ART, structure associative ultra dynamique, agissant en véritable catalyseur de la promotion artistique sur le département.
Gravures, dessins, photographies, céramiques, collages, sculptures composent un assemblage très réussi, créant émotions et onirisme parmi le public. Celui-ci pourrait être décontenancé par telle ou telle vision mais les artistes (ils ne manquent jamais de courage dans leur forme expressive) ne sont pas que des doux rêveurs et aiment s’engager jusqu’au bout dans la consécration de leurs œuvres. Des humanistes bien implantés dans le monde d’aujourd’hui, porteurs d’espérance et de vie.
Parfois, l’ésotérisme s’invite aussi à la fête. Prenez l’œuvre raffinée de la peintre Isabelle DUARTE. N’y voit-on pas, en scrutant avec beaucoup intérêt l’un de ses tableaux, des formes blanches, à la limite de l’ectoplasme ou de l’aura nimbant les âmes, s’avancer vers le visiteur ! Un curieux passage entre au-delà et vie terrestre, n’est-ce pas ! Elle qui est adepte de la peinture intuitive, nous proposerait-elle un message à enraciner profondément dans notre subconscient à la manière subliminale ? Qui sait ? A vous de juger !
En savoir plus :
Exposition « Noir + Blanc »
A l'espace MOUV’ART
02 Rue de l’Yonne à Auxerre
Jusqu’au 19 mai 2024, du mardi au dimanche de 14h30 à 18h30.
Liste des artistes :
Marie-Claude BECK, Xavier BERNARD, Marie DESFORGES, Isabelle DUARTE, François FILDIER, Lucile FOURCHOTTE, Claire GUILLAUMET, Jacqueline LAFOND,
Philipe LAFOND, Eric LETELLIER, Patrick LORET, Hélène PERRET, Catherine PONNELLE, Piers RAWSON, Christian RONDET et Eric SCHENKER
Thierry BRET
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Le parcours atypique d’un sous-préfet autodidacte : la « proximité », la griffe de Sébastien HENNON à Avallon…
mai 06, 2024Il n’aura pas fallu attendre trop longtemps, assis sur les chaises moelleuses de l’agréable salon d’honneur de la sous-préfecture avallonnaise. Quelques minutes, à peine, avant que ne vienne répondre aux interrogations de la presse locale, le nouvel hôte des lieux, le sous-préfet Sébastien HENNON. Nommé par décret présidentiel le 17 avril, le représentant de l’Etat et ce, pour une durée de deux ans, a pris ses fonctions dans la partie méridionale du département.
AVALLON : Sourire aux lèvres, la démarche dynamique et assurée, la poignée de main franche, c’est d’un pas décidé que le jeune sous-préfet d’arrondissement d’Avallon et de Tonnerre a fait son apparition dans le cossu salon « vieille France » de la sous-préfecture de l’Yonne aux alentours de 14 heures tapantes. Prenant place dans l’un des fauteuils jouxtant une cheminée surmontée d’un impressionnant miroir, celui-ci pouvant refléter les flashes des appareils photographiques, l’hôte de ces lieux invite les représentants de la presse à s’asseoir face à lui afin de débuter cet entretien de bienvenue et de présentation.
Un cérémonial observé à chaque fois par les autorités de la préfectorale lorsqu’ils prennent leur nouvelle fonction. Un rituel, en somme, fort utile pour les médias pour en connaître davantage sur le nouvel impétrant, symbole de l’Etat, sa marque de fabrique, sa stratégie, et surtout ses centres d’intérêt.
D’emblée, le jeune trentenaire – il est âgé de 37 ans mais ne les fait pas ! – avoue être très content d’être parmi nous. « Je mesure le poids et la chance que j’ai d’accéder à cette fonction, concède-t-il, une fonction qui va me permettre de servir mes concitoyens… ».
Quand on lui parle de « griffe » personnelle pour marquer de son empreinte le poste – il succède à Naïma RAMALINGOM qui a rejoint depuis le ministère de la Culture à Paris -, l’orateur répond tout de go, « la proximité ».
En immersion observatoire depuis une semaine sur l’Avallonnais, le nouvel « élu » a pu se rendre dans plusieurs villages de sa zone de prédilection afin d’y découvrir les particularismes.
« J’ai été à la rencontre, un peu anonyme, des gens, explique-t-il, mais aujourd’hui, je suis entré dans le costume de sous-préfet et dans la fonction avec la cérémonie protocolaire au monument aux morts d’Avallon… ».
Un parcours atypique pour un sous-préfet autodidacte !
Une manière de démontrer à sa manière que l’Etat est déjà présent partout dans le territoire. Et pas uniquement avec « France Services » ou la gendarmerie !
« Dans les endroits ruraux, la population est en attente de la présence de l’Etat, ajoute Sébastien HENNON, je suis là pour l’incarner… ».
Le jeune homme a eu une précédente vie, bien évidemment. Notamment au cabinet de la présidence de la Région des Hauts-de-France, dirigée par…Xavier BERTRAND, l’un des poids lourds des Républicains et potentiellement présidentiable en 2027. Là, depuis ses bureaux de Lille, il gravira tous les échelons ou presque depuis son arrivée en qualité de collaborateur de cabinet en janvier 2016 jusqu’au poste de directeur adjoint, poste qu’il quittera courant avril après son affectation dans l’Yonne.
« Ne cherchez pas mon cursus scolaire, souligne-t-il avec franchise, je n’en ai pas ! J’ai toujours fonctionné à la manière d’un autodidacte. Après l’obtention de mon baccalauréat, je suis entré en gendarmerie car je voulais travailler tout de suite. Puis, j’ai intégré les services de la municipalité de Tourcoing avant de rejoindre la Région Hauts-de-France… ».
Parcours atypique que celui-ci, mais avec le même dénominateur commun à chaque nouvelle expérience, servir le pays et ses habitants ! Une preuve manifeste que par le biais du travail et de la volonté – et la confiance de personnes bienveillantes dans son sillage -, on pouvait réussir sa vie et sa carrière professionnelle de surcroît !
Un sous-préfet pas très formaté en somme ! Mais, parfaitement à l’aise dans sa nouvelle vêture !
Deux axes prioritaires, « France Ruralité » et le plan « loup »…
Quant à l’Avallonnais, s’il en a déjà découvert quelques bribes (lui qui vient du département du Nord) en s’accordant des visites la semaine dernière, il en possède une vision positive, avec des atouts.
Ses missions, côté professionnelles, seront à l’identique les mêmes que celles portées pendant le laps de temps où elle était opérante dans l’Yonne, Naïma RAMALINGOM. A savoir la poursuite du concept « France Ruralité » et le plan « loup ».
« En ce qui concerne « France Ruralité », affirme-t-il, j’irai prochainement à la rencontre de la présidente de l’Association des Maires Ruraux de l’Yonne, Dominique CHAPPUIT, et du président de l’Association des Maires de l’Yonne, Mahfoud AOMAR. L’objectif sera de rentrer véritablement dans le dossier. Le principal travail est d’accompagner les élus dans leurs projets. Et de suivre l’ingénierie au niveau du département. Il faut que n’importe quelle politique publique de l’Etat puisse s’inscrire dans les projets ruraux… ».
Un plan qui n’est pas figé. « On pourra le modifier et le réadapter en permanence, justifie-t-il, ce sera un plan vivant… ».
Quant au plan « loup », il est à croire que les actions de Sébastien HENNON suivent déjà (ce qui est de très bon augure !) le fil de l’actualité, suite aux différentes attaques survenues la semaine dernier sur le secteur.
« Nous ne partons pas d’une page blanche car depuis 2018 un certain nombre d’initiatives ont été prises par l’Etat pour soutenir les éleveurs, mais ce n’est pas satisfaisant. Il s’agira aujourd’hui d’aller à la rencontre des agriculteurs et de pouvoir les accompagner avec ce plan « loup » dévoilé le 20 février dernier. De nouvelles mesures de revalorisation des indemnités des éleveurs intègrent ce dispositif. La chaîne d’alerte a été améliorée. Mais, j’ai conscience qu’il y a un vrai travail à mener… ».
En matière de ballon, la préférence est pour l’ovale !
Quant aux récents changements d’interlocuteurs à la mairie d’Avallon, cela ne semble nullement gêné le représentant de l’Etat. « Nous sommes dans un accompagnement dans le travail de la première adjointe, résume-t-il, et les affaires communales continuent… ».
Le volet économique interpelle au plus haut point le jeune sous-préfet. A l’instar du préfet de l’Yonne Pascal JAN.
« L’aspect économique de notre territoire et l’emploi sont importants, dit-il, on sait que nos villages se vident par ce manque d’emplois. Ici, il y a de très belles entreprises qui vont très bien : j’irai les voir. Mais, d’autres qui connaissent des difficultés méritent notre attention. Il sera nécessaire de les accompagner car l’Etat se doit d’être présent… ».
Un volet économique qui, dans l’esprit de Sébastien HENNON, comprend aussi le monde agricole et viticole.
« Vous savez, j’aime la ruralité, s’enthousiasme-t-il, je viens d’une famille d’agriculteurs de la région de Saint-Omer où je suis né. Je connais leurs difficultés. Mais, ce sont avant tout des chefs d’entreprise… ».
Pratiquant le running et la bicyclette, Sébastien HENNON est un sportif dans l’âme. Même si sa préférence de cœur ne va pas vraiment pour le LOSC ni pour l’AJA : lui, côté ballon, c’est l’ovalie qu’il adore ! Des réminiscences de ces vacances estivales dans le Sud-Ouest, du côté du pays basque et des Pyrénées.
Enfin, parmi ses violons d’Ingres, on peut citer aussi le cinéma, la littérature, la découverte du patrimoine. « Je suis allé à Ancy-le-Franc, à Tonnerre et à Vézelay… ». Autant dire que le voyage en terre avallonnaise et tonnerroise ne fait que débuter !
Thierry BRET
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Le Parc de la Tête d’Or, l’un des endroits de verdure et poumon environnemental le plus fréquenté par les Lyonnais, accueillera le 07 juin prochain la finale nationale du concours du Meilleur Apprenti de France (MAF) dans la catégorie, jardins et espaces verts. Deux candidats, élèves du CFA La Brosse de VENOY, doublement médaillés or à l’issue des sélections départementales et régionales, défendront les couleurs de l’Yonne et de la Bourgogne-Franche-Comté. Avec l’espoir d’un sacre hexagonal ?
VENOY : Ils étaient huit à se lancer dans l’aventure par un petit matin d’avril. Huit candidats, aucunement dépaysés par le lieu de cette épreuve devant durer près de huit heures accueillie dans l’une des parties du complexe éducatif agricole de La Brosse. Tout près des bureaux du CFA.
Sous le regard avisé des membres du jury, ils se sont lancés le défi de devenir, pourquoi pas, l’un des Meilleurs Apprentis de France, de la catégorie jardins et espaces verts, de la double sélection départementale et régionale. Une épreuve en cas d’obtention de la meilleure note et de la plus belle des médailles, l’or, qualificative au dernier round final, disputé le 07 juin dans la capitale des Gaules, à Lyon, au cœur même de ce parc de la Tête d’Or de notoriété internationale.
Grand bien leur en a pris ! Les huit candidats ne rentreront pas à la maison (et il faut le signaler car c’est loin d’être systématique !) bredouilles de ce challenge. Tous repartiront avec une breloque autour du cou ! Preuve que la pugnacité et l’effort restent des valeurs porteuses auprès des jeunes !
L’épreuve comportait différentes étapes : la réalisation d'une scène de jardin comprenant un muret en pierre sèche et une zone de pavage, un test de reconnaissance de végétaux et un oral de questions techniques.
Un copieux programme qui n’a pas visiblement effrayé les futurs paysagistes en herbe ! Compte tenu des résultats définitifs.
Présidé par l’inoxydable Marc LABARDE, le jury composé de Franck BIANCHI, dirigeant de la SARL éponyme à Appoigny, Kévin ARRAULT, responsable de la société « Espaces Paysages Services » installée à Champignelles et Jean-Marc COEUGNEIT, agent de la mairie d'Auxerre au service des espaces verts, eut du mal à trancher pour départager les futurs lauréats.
Le sourire revint sur les visages fatigués des candidats qui, le temps d’une séance photographique, prirent la pose afin de recevoir leurs récompenses.
Les résultats :
Clément LAVEAU, apprenti chez Espaces Paysages Services (Champignelles), médaille d’or départementale et médaille d’or régionale, sélectionné pour la finale nationale à Lyon le 07 juin prochain.
Mathéo ZAJAC, apprenti chez Liperi Jardins & Paysages (Pourrain), médaille d’or départementale et médaille d’or régionale sélectionné pour la finale nationale à Lyon le 07 juin prochain.
Théo PLANSON, apprenti chez SARL Yverneau (Daniel Moquet à Pourrain), médaille d’argent départementale et médaille d’argent régionale.
Corentin VALENTI, apprenti chez David Paysage (Tronchoy), médaille d’argent départementale.
Mattis DESCHAMPS, apprenti chez Edward Paysage (Annay-la-Côte), médaille de bronze départementale.
Alexis GOULET, apprenti chez Yannick Fauviot (Villeneuve-sur-Yonne), médaille de bronze départementale.
Kélio MUNOZ, apprenti chez Massot EV (Saint-Georges-sur-Baulche), médaille de bronze départementale.
Théo VANG, apprenti chez Baulieu Paysage (Besançon), médaille de bronze départementale
Thierry BRET
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