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L’enjeu est de taille. Judicieux au sortir de la crise sanitaire qui nous a frappées. La valorisation des circuits courts représente l’une des pistes utiles pour aider les agriculteurs à s’extraire de l’ornière dans laquelle ils sont embourbés. Du fait du climat délétère persistant où la consommation en a pris un sérieux coup via ces différents modes de distribution. En créant une plateforme spécifique aux produits locaux, la Chambre d’agriculture redonne de l’impulsion et des espoirs à toute une filière…

AUXERRE: L’outil figurait dans les tuyaux depuis fort longtemps. Attentive à ce qui se passait sur d’autres territoires de notre contrée (Saône-et-Loire, Côte d’Or…), la chambre consulaire de l’Yonne ne pouvait manquer de s’adosser tôt ou tard à l’initiative.

Toutefois, la crise sanitaire aux contours si dramatiques est passée par là. Bousculant tout sur son passage et déstabilisant en profondeur les habitudes consuméristes de nos concitoyens. Elle aura eu la vertu d’accélérer le processus.

Car, la fermeture en cascade des marchés aura mis en lumière la véritable souffrance des petits producteurs locaux. De celles et ceux qui pratiquent le maraîchage avec amour et passion pour nourrir autrui à l’aide de fruits et de légumes à la fraîcheur avérée.

« Il fallait une réponse claire, pragmatique et immédiate à apporter aux consommateurs, explique Arnaud DELESTRE, le président de la Chambre départementale d’agriculture. La seule solution était de leur offrir des repères informatifs fiables leur permettant de s’approvisionner localement en découvrant les producteurs du cru… ».

Promouvoir la vente directe fut donc la genèse de cette réflexion qui donna naissance à la plateforme, « J’veux du local 89 ». L’expérience existait ailleurs, notamment en Saône-et-Loire, précurseur d’un concept qui a fait des émules dans trente-trois départements de l’Hexagone.

Il y a un an, avec le concours du Conseil départemental, l’organe consulaire du territoire le plus méridional de Bourgogne portait sur les fonts baptismaux ce support numérique. Gratuit et éclectique dans ses choix de présentation, il s’est mis progressivement en place dans le reste de la région. La Nièvre et le Jura devraient l’adopter d’ici peu.

 

 

Une charte d’engagement en guise de sérieux et de traçabilité…

 

Se calquant sur ce modèle, la Chambre départementale d’agriculture a fait de même pour l’Yonne. Développant un concept, inauguré il y a quelques semaines, qui ravit depuis l’ensemble de ses utilisateurs.

« On a créé des liens avec les autres partenaires institutionnels, explique Arnaud DELESTRE, la Chambre de Commerce et d’Industrie et la Chambre des Métiers et de l’Artisanat étaient en effet très intéressées par son usage… ».

Outre le référencement des producteurs locaux en fruits et légumes, d’autres corporations à l’instar des restaurateurs, traiteurs, bouchers, charcutiers, boulangers, meuniers, etc. seront répertoriées dans les semaines à venir.

Classées par catégories, les informations accessibles sur portables et tablettes offrent aujourd’hui une cartographie détaillée de l’ensemble de ces préconisations judicieuses, en y ajoutant les horaires d’ouverture, les lieux et coordonnées exacts, les liens sur Internet.

Côté objectivité, une charte d’engagement lie les professionnels inscrits au référent informatif. Elle garantit la qualité intrinsèque de la démarche et des produits authentifiés comme tels, étant issus des circuits courts.

On le sait 260 agriculteurs se sont déjà positionnés dans l’Yonne sur le principe de la vente directe. Un chiffre qu’il est bon d’augmenter si on y inclut les viticulteurs eux-aussi concernés par la démarche promotionnelle de la Chambre consulaire et de ses partenaires.

Quant au budget, il s’est élevé à 7 000 euros pour réaliser ce support soutenu financièrement par le Département. Une somme qui ne fut pas rédhibitoire à sa conception.

 


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Les milliards d’euros vont donc tomber comme à Gravelotte ! Bien conscient du péril qui menace le secteur ô combien stratégique qu’est l’aéronautique, tout comme celui de la défense d’ailleurs, le gouvernement n’a donc lésiné ni sur les moyens, ni sur les effets d’annonces afin de lui venir en aide et nous n’allons surtout pas bouder notre plaisir. Quinze milliards d’euros !

TRIBUNE: Chacun comprend bien qu’il s’agit là d’une somme assurément colossale. Mais dont la représentation n’est pas si aisée pour qui n’a pas l’habitude de manipuler de tels chiffres. Ils restent l’apanage d’un tout petit noyau de personnes.

Alors pour aider à s’en faire une idée plus précise, rien de tel que de le comparer à quelques données générales du secteur, ce qui, comme on pourra le constater, en relativise quelque peu la portée.

Entrons donc sans plus attendre dans le domaine des nombres avec beaucoup de zéros, comme dans celui du lexique des superlatifs et tâchons d’y voir un peu plus clair, dans des valeurs qui peuvent donner le tournis.

Tout d’abord, il convient de rappeler qu’au niveau mondial, la valeur totale annuelle de l’activité économique soutenue par le transport aérien représente environ 2 400 milliards d’euros. Soit à peu de choses près, le poids économique d’un pays comme la Suisse.

Rappelons aussi, que près de 4,9 milliards de passagers auront effectué un déplacement en avion au cours de l’année 2019. Fréquentation dont Airbus prévoyait, il n’y a pas longtemps encore, le doublement d’ici les vingt prochaines années !

Ceci devait donc s’accompagner d’une progression du trafic aérien de l’ordre de 4,3 % l’an sur la même période et d’une demande mondiale d’avions neufs estimée à plus de 39 000 appareils d’ici à 2038.

« Stratosphérique ! » titraient encore au début de l’automne dernier les éditorialistes spécialisés qui étayaient leurs démonstrations en soulignant, à juste titre d’ailleurs, que le trafic ­aérien avait su résister aux ­aléas géopolitiques, aux crises économiques, aux guerres et à la menace terroriste. Rien alors, ne semblait être capable de couper l’appétence du monde pour les voyages en avion !

 

 

Certains Cassandre souhaitaient la chute de Boeing !

 

En juin 2019, à l’occasion du salon du Bourget, le secteur industriel aéronautique français se portait donc au mieux, avec près de 55 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel (environ 3 points de PIB). Cela constituait un, sinon « LE » fleuron de l’économie nationale.

Pour autant, si l’on considère qu’Airbus représentait à lui seul plus de la moitié de ce score (28,3 milliards d’euros), on mesurait le degré de dépendance de la filière vis-à-vis de son leader. Ce qui, dans tous les bons manuels de stratégie et de sciences de gestion, est décrit comme une situation de danger potentiel imminent.

Au même moment, Boeing s’empêtrait dans les ennuis de son 737 MAX, après deux crashs qui révélaient des failles dans la conception, puis dans la certification de son produit « vache à lait ».

Tout le monde y voyait le signe d’un véritable boulevard pour notre champion national, lequel d’ailleurs ne se privait pas de communiquer des chiffres surclassant nettement ceux son concurrent américain.

 

 

Avec 1 139 commandes enregistrées dont 768 nettes et 863 appareils livrés, 2019 devenait sa nouvelle année référence, en affichant les totaux les plus élevés de son histoire !

L’orgueil national était alors au plus haut sur l’échelle de l’autosatisfaction et d’aucuns, sans doute grisés et/ou bien peu avisés, se réjouissaient à demi-mot d’une faillite presque espérée du géant américain, sans même mesurer les conséquences désastreuses qu’une telle catastrophe économico-industrielle, pourrait avoir sur les nombreuses entreprises françaises de la filière qui fournissent Boeing.

Le malheur de l’un semblait donc pouvoir faire le bonheur de l’autre, mais entre nous, Airbus savait bien que ses capacités industrielles déjà proches de la saturation, ne lui permettaient guère d’aller bien au-delà de ce qu’il était capable de produire. 

Et puis surtout, sachant que la nature a horreur du vide, il redoutait que le concurrent chinois COMAC s’engouffre dans une brèche du marché d’où il serait bien difficile ensuite de le déloger.

 

 

Pourvu qu’il n’y ait pas de perdants à la fin de l’histoire

 

Mais c’était aussi sans compter sur le fait que le malheur, ça vole souvent en escadrille ! Et patatras ! Voici qu’un tout petit grain de sable est venu se loger dans les rouages de la belle mécanique du secteur aéronautique et que tout s’est arrêté du jour au lendemain, à la fin de cet hiver.

Ainsi, ce qui avait résisté à tous les périls, tombait sous les coups sournois d’un virus dont la taille ne dépasse pas 5 millionièmes de mètres, pour rester dans les chiffres avec beaucoup de zéros. Mais cette fois tournés vers l’infiniment petit.

Plus un avion dans le ciel. Plus un passager dans les aéroports. Plus un avion qui sort de chaîne. Des commandes qui s’annulent et voici des centaines d’entreprises françaises, notamment des PME sous-traitantes, stoppées plus ou moins complètement dans leur course, alors que certaines d’entre elles subissaient déjà parfois durement, l’arrêt complet de la fabrication du 737 MAX. Arrêt auquel Boeing avait finalement dû se résigner. Et pour elles d’ailleurs, le « pansement » Airbus ne suffisait pas toujours à couvrir la plaie !

Dans le département de l’Yonne, les adhérents du Groupement GISAéro n’échappent pas au marasme, et, à des degrés divers, ils sont impactés par cette crise aussi violente qu’inattendue.

Quel retournement ! Alors qu’il y a peu de temps encore, leur préoccupation majeure restait souvent celle de la recherche des compétences dont ils avaient absolument besoin pour assurer la production de carnets de commandes bien garnis, ils se retrouvent aujourd’hui face au problème de la sous-charge et de son corolaire sur les finances et le social.

Il ne fait aucun doute que le secteur redémarrera et que nos « champions icaunais » de la filière retrouveront de la charge. Mais bien-sûr, reste-t-il à savoir dans quel volume et puis surtout à quel horizon.

Sur ce point, le concours des pronostics est ouvert et bien entendu, étant donné que personne n’en sait rien, tout et son contraire se dit et s’écrit.

Ceci étant, une telle machinerie, qui s’est effondrée sur elle-même en quelques jours, possède-t-elle en son sein les capacités de résilience lui permettant de se redresser aussi vite qu’elle est tombée ?

On peut bien-sûr l’espérer, mais aussi en douter. Les pouvoirs publics l’ont bien compris, en décidant sans attendre le plan sauvetage de la filière qui a été présenté avec d’autres mesures économiques dans le cadre du troisième projet de loi de finances rectificative (PLFR 3) pour 2020, lors du Conseil des ministres du 10 juin dernier.

L’urgence est donc bien d’éviter un trop grand nombre de crashs et d’accompagner ces entreprises (et pas que les plus grosses), afin de leur permettre de passer cet épisode de trou d’air sans trop de casse.

Et puis surtout, il faut préserver au maximum leurs capacités, afin qu’elles soient encore en état de fonctionner au moment du redémarrage. C’est donc pour cela que les milliards vont tomber comme à Gravelotte !

Mais espérons que toute analogie avec la bataille qui a donné son nom à l’expression s’arrêtera-là. Car, Gravelotte reste aussi dans l’histoire, comme une bataille particulièrement meurtrière où il n’y aura pas eu de gagnant !

Alors ce que nous pouvons tous espérer à minima, c’est qu’à la fin de cette histoire, il n’y aura pas de perdant !

Claude VAUCOULOUX

 

 


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Ce ne sont que des lambeaux épars de papier qui pendouillent. De véritables placards maculés de tags et de graffitis qui constituent un paysage peu ragoûtant aux yeux de tous. Lasse de cette surenchère récurrente de symboles illisibles et envahissants, la Ville de Sens a nettoyé quatre des vingt-sept panneaux d’affichage libre recouverts de ces nuisances visuelles…

SENS : S’il y a bien une campagne qui bat son plein à l’heure actuelle dans les rues, c’est celle, assurément, que se livrent à chaque heure de la journée les colleurs d’affiches et autres tagueurs sur les espaces d’affichage libre.

Depuis quelques jours, le trop plein de tags et de graffitis en tout genre sont apparus sur le mobilier urbain de la ville la plus septentrionale de l’Yonne. Obligeant les agents municipaux à sortir les ustensiles nécessaires pour rendre comme un sou neuf la surface de ces espaces dégradés.

Cette opération qualifiée de courante par les services de la Ville s’effectue lorsque les graffitis et tags constituent une véritable nuisance visuelle dans le paysage.

Le 09 juin, quatre des vingt-sept panneaux d’affichage libre de la ville ont subi ce nettoyage de printemps parce qu’ils étaient entièrement recouverts de dessins biscornus.

 

 

D’ailleurs, entre le moment où les tags recouvrant les quatre dispositifs d’affichage ont été signalés et l’intervention des agents municipaux, soit un laps de temps plutôt court, de nouvelles affiches électorales avaient déjà été encollées sur les graffitis !

Une vraie course contre la montre pour les « fées du logis » de la municipalité qui ont du mal à réparer les méfaits de cette frénésie d’affichage, imputable à la campagne du second tour.

Pour la petite histoire, ce sont les affiches du candidat du Rassemblement national Julien ODOUL, qui ont fait l’objet de cette mobilisation des agents municipaux : elles avaient reçu leurs super doses de tags et de graffitis, les rendant méconnaissables et polluantes…

 

 


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La culture va reprendre ses droits d’ici peu dans la capitale de l’Yonne. Accueillie dans l’un de ses univers emblématiques : son théâtre. Celui-ci était aux abonnés absents de tous les agendas de ses aficionados depuis près d’un trimestre. La cause en incombant à cette sinistre épidémie qui aura banni l’actualité culturelle de notre quotidien. Le retour se prépare donc avec beaucoup d’enthousiasme…

AUXERRE : Avec un timbre de voix un tantinet enjoué, Pierre KECHKEGUIAN annonçait déjà l’imminence de la bonne nouvelle jeudi dernier par téléphone. Le théâtre, « son » théâtre, allait rouvrir grandes ses portes après plusieurs semaines de fermeture afin de renouer le fil ténu qui existe avec son public.

Il est vrai que depuis l’annonce de la sortie de crise, même progressive, l’équipe dirigée par le sémillant directeur des lieux n’aura pas chômé un seul instant. Mettant tout en exergue pour assurer l’accueil des futurs spectateurs dans les conditions d’hygiène et de sécurité optimales.

« Nos efforts portent leurs fruits, a indiqué le responsable de l’espace théâtral auxerrois. Nous sommes très heureux d’annoncer que la reprise normale de nos activités est prévue pour ce mardi 16 juin… ».

Quatre soirées composées permettront de clôturer la saison de la plus belle manière qu’il soit, confirmant ainsi l’engagement du théâtre auprès des artistes et du public. Elles se dérouleront à chaque fois à 20h30 le mardi 30 juin, le mercredi 01er juillet, le jeudi 02 juillet et le vendredi 03 juillet. Voir le prochain article de présentation…

 

En savoir plus :

Horaires d’ouverture de l’accueil Billetterie :

Mardis, jeudis et vendredis de 13 h 30 à 17 h

Mercredis de 9 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h

 


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L’après-crise : « qui id facit » ? Si vous préférez, qui fait quoi ? Comme la tâche s’annonce périlleuse, autant mettre un peu de latin ! Pour mieux le perdre ? Même si beaucoup pensent que l’épidémie est toujours présente, les chiffres liés à la crise sanitaire sont encourageants. Alors, comme le chantait Gilbert BECAUD : « Et maintenant, que vais-je faire ? ». Quelles stratégies, quels programmes pour endiguer la crise économique et financière à venir ? On annonce même un remaniement ministériel : avec qui ? Les spéculations vont bon train…

TRIBUNE : Notre président tient toujours le carnet de chèques pour arroser certains secteurs en crise. Il signe des contrats de prêts à tout va. Sans trop savoir comment on les remboursera ! Une mesure importante est à relever toutefois : une médaille de l’engagement pour le personnel médical ! C’est vrai, ils l’attendaient tous avec impatience !

On ressuscite les « hochets du pouvoir » avec une médaille créée en 1884 ! En parlant de la Légion d’Honneur, Napoléon aurait déclaré un jour : « C’est avec les hochets que l’on mène les hommes » ! Bref, il n’est pas certain que nos braves soldats du médical se laissent mener par le bout du nez !

Et si on changeait un peu notre regard sur nos responsabilités ? Nous sommes tous concernés pour œuvrer vers des solutions efficaces, au lieu de toujours tout attendre de l’Etat.

Les Japonais ont inventé la forme de protectionnisme la plus noble et la plus incontestable : le protectionnisme culturel ! Dès 1950, l’Etat veut se relever de la guerre et décourage les importations. Certes, mais culturellement, pour un Japonais ne pas acheter la production locale, c’est faire injure à son pays ! Aujourd’hui, la dette du Japon représente plus de deux cent cinquante fois son PIB (plus que la France ou la Grèce) : une dette détenue par les Japonais eux-mêmes !

Et les autres pays dans tout ça ? L'Allemagne pilote le comité international de normalisation depuis une décennie. Ce n'est pas un hasard. En exerçant une influence sur le contenu des normes, les entreprises allemandes assurent leur leadership. Les Etats-Unis bloquent nos produits à coups de taxes, la Chine, la Pologne, l’Espagne, le Portugal… faussent toutes les règles de la concurrence en pratiquant des salaires extrêmement bas et parfois des conditions de travail dignes du Moyen-âge !

Oui, on peut tout à fait changer de mentalité et prioriser dans nos achats les produits nationaux et locaux. La viande est plus chère, dites-vous ? Eh bien, on mangera des protéines animales une à deux fois par semaine sans nuire à notre santé ! Chacun, aujourd’hui, a le devoir de bien peser ses arbitrages entre épargne et consommation ! Consommer « Français », c’est aussi nous permettre de nous en sortir. La relance de notre économie passe par la consommation et les investissements vers le « made in France ».

 

Arrêtons de pratiquer les règles de la candeur, pour ne pas dire de la bêtise…

 

Et l’Etat ? Il doit orienter les achats : créer une taxe de non-respect des normes sociales pour des importations venant de pays défaillants sur ce plan. Refuser les produits d’importation qui ne respectent pas nos normes mais qui sont imposés aux producteurs français (les produits bio par exemple)…

Arrêtons d’être naïfs : tout le monde agit pour protéger ses propres productions et nous autres, élevons bien haut l’étendard de la candeur pour ne pas dire de la bêtise…

Qu’attendons-nous pour refuser ces normes internationales imposées par l’Allemagne ! Depuis plus de dix ans, l’Allemagne encourage la dictature des lobbyistes voulue par l’Europe. La dette française devient abyssale : pourquoi ne pas créer un impôt « Corona solidarité », réparti sur tout le monde, particuliers et entreprises, de manière équitable ? Arrêtons d’endetter les cinq ou dix générations à venir ! Toute réduction de salaire réduit d’autant plus le pouvoir d’achat des citoyens, donc la consommation ! Nuisible à court et à long terme.

Notre président a signé des accords commerciaux avec le Japon. Il vient d‘entériner des échanges commerciaux avec le Vietnam et s’apprêtent à accorder de nouveaux avantages dans nos échanges avec la Chine ! Comme le disait Anne ROUMANOFF : « On ne nous dit pas tout ! ». 

Changer de mentalité, c’est également pour l’Etat changer de paradigme. Nos manières de produire engendrent des virus et des crises sanitaires : il faut repenser la production industrielle et agricole. C’est aussi assurer notre avenir et celui de nos enfants.

Aujourd’hui, 45 % de la population mondiale (soit 3,5 milliards d’êtres humains) vit avec cinq dollars par jour et certains avec moins de deux… Le monde a de plus en  plus faim, que fait-on ? On produit de l’éthanol, un agro-carburant, en cultivant des milliers d’hectares de maïs, fortement demandeurs d’eau. Changer nos mentalités, cela passe nécessairement par un changement de constitution !

Un nouveau paradigme afin d’œuvrer efficacement vers un changement salutaire, de nouvelles heuristiques afin de mieux découvrir et analyser les faits : voilà qui nous conduit vers une nouvelle constitution !

 

L’équité mise à mal par l’égalité qui privilégie les plus riches…

 

Petits rappels historiques : en mai 2005, la France dit « NON » (à 55 %) au projet de constitution européenne. Afin de sortir du blocage, le Traité de Lisbonne, maquillage de Maastricht, est ratifié par les pays européens et Nicolas SARKOZY entérine le tout par une ratification parlementaire.

Dans les fameux cahiers de doléances de 1789, le peuple demande moins d’impôts, la fin des privilèges et plus de justice. Finalement, les revendications de base sont toujours les mêmes !

Le travail, un toit et du pain demeurent des droits fondamentaux pour tous et pour chacun ! Un constat évident : la fraternité ne fut en aucun cas un thème de la Révolution française, qualifiée de « bourgeoise » par les révolutionnaires russes. L’histoire contemporaine n’a pu trouver ses marques dans nos sociétés libérales.

« Liberté, Egalité, Fraternité » restent des paroles vaines, funestes même, depuis qu’elles sont devenues politiques, trois mensonges », disait Louis VEILLOT.

L’équité est toujours mise à mal par l’égalité qui privilégie les plus riches. Nous avons du mal à la faire naître dans les lois sociales. Alors, si travailler, se loger et manger à sa faim est un droit, que faire ?

Simplement, il faut se plaindre à l’Etat français. Chaque citoyen détient sur le pouvoir une créance. Il est temps de la présenter. Pourquoi l’Etat ? Parce qu’il y a des manquements au respect de la Constitution.

Soyons des centaines de milliers à le faire savoir : auprès de nos tribunaux jusqu’à la Cour européenne de Justice. Nous devons harceler le pouvoir ! Il faut que l’Etat respecte à la lettre une Constitution voulue par le peuple en 1958 !

 

Fin de la première partie.

 

Jean-Paul ALLOU

 


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