Les travaux d’aménagement de l’ancienne abbaye cistercienne de VERMENTON à peine terminés (2015) que déjà les propriétaires de ces lieux chargés d’histoire, Béatrice et Louis-Marie MAUVAIS, pensent à la suite du cahier des charges ayant pour objectif de poursuivre l’embellissement du site Icaunais. Avec de réels enjeux économiques à la clé…
VERMENTON : De nouveaux projets de travaux pourraient-ils changer encore la physionomie du site cistercien bâti dans le sud de l’Yonne ? Il n’est pas exclu que ces modifications structurelles interviennent beaucoup plus vite que prévue alors que ce monument historique sort d’un vaste programme de réhabilitation de plusieurs années (couverture, aménagement du pigeonnier, création de chambres à coucher supplémentaires, nouveau système de chauffage à base de protection environnementale, refonte de la salle capitulaire, etc.).
Mais, cette fois-ci, ces travaux auraient pour vocation de se concentrer principalement sur les extérieurs avec des aménagements particuliers de l’immense parc de 14 hectares. L’espace ne se transformerait pas dans l’immédiat. Mais, les propriétaires des lieux souhaiteraient l’optimiser en profitant, cerise sur le gâteau, du fameux label « Jardin Remarquable ». Une référence en la matière que d’autres sites de l’Yonne à l’instar du Château de La Borde près de LEUGNY a déjà exploitée. Quant au delta temporel pour atteindre cet objectif, il serait de cinq ans.
En parallèle, l’ouverture d’une partie de l’ancienne nef du bâtiment qui accueillait au Moyen-Age les moines convers (le scriptorium) préfigurerait d’autres réalisations matérielles permettant de retrouver l’ampleur de la salle médiévale. La nouvelle infrastructure serait scindée en deux parties, facilitant l’accueil de groupes de 50 à 100 personnes. Un plus indéniable à la réception de séminaires d’entreprise, l’une des orientations stratégiques essentielles du lieu.
Jouissant d’un cadre de vie flirtant avec l’exceptionnel, les entreprises d’Ile de France mais aussi des régions Centre, Champagne et Bourgogne Franche-Comté seront davantage sollicitées à l’avenir par la force commerciale de la structure.
Ces nouveaux bouleversements de l’infrastructure pourraient survenir dès la saison 2018/2019.
Les propriétaires du site historique s’appuieraient sur de l’autofinancement pour apporter les modalités d’usage à leur ambitieux projet. Le système de chauffage de cette aile de l’édifice serait naturellement concerné par les travaux afin d’en garantir la qualité optimale.
Redorer le blason de cet édifice s’inscrit parmi les velléités du couple MAUVAIS qui a déjà apporté beaucoup dans la réhabilitation de l’endroit. D’autant que la récente ouverture du Logis Saint-François le 01er mai (l’ancienne maison de retraite de VERMENTON), laissée en vacances durant plusieurs mois, renforce cet ancrage à vouloir assurer une véritable dynamique touristique à cette contrée du sud de l’Yonne. Quarante-quatre chambres de belle facture y ont été aménagées afin de recevoir les groupes de touristes de passage mais aussi les professionnels désireux de se ressourcer loin de leurs bureaux trépidants.
L'ADIE est fortement impliquée dans les zones rurales françaises. En 2016, plus de 25 % des personnes financées et accompagnées par cet organisme y ont créé leur microentreprise, dont près de 9 % dans le seul secteur agricole. La notion de proximité prend ainsi toute son importance en milieu rural car la pauvreté y est plus cachée qu’en milieu urbain.
DIJON (21) : C’est pourquoi l’Agence de développement et des initiatives économiques a choisi d’être proactive sur la question de la mobilité en ouvrant des antennes en zone rurale. Elle y anime des permanences chez des partenaires locaux et va à la rencontre de porteurs de projet géographiquement isolés grâce à des antennes mobiles.
Avec le soutien de la Fondation Daniel et Nina CARASSO, de la Fondation CARREFOUR et du Fonds ADIE, l’organisme a lancé à l'été 2015 un projet pilote de développement d’une filière alimentaire durable en Bourgogne Franche-Comté. L’ambition de ce projet est de réunir producteurs, transformateurs et distributeurs sur un même territoire, afin de revitaliser les zones rurales concernées et accompagner la réinsertion de 50 créateurs d'entreprise en trois ans dans le secteur local de l’alimentation bio ou raisonnée.
Les bénéficiaires de l’ADIE qui contribuent à cette nouvelle filière de proximité mettent en place des pratiques agricoles innovantes Ils pratiquent le commerce équitable, les circuits courts, ou garantissent la qualité nutritionnelle de leurs produits, œuvrant ainsi au développement économique local ainsi qu’au maintien du lien social.
Le projet a déjà permis l’inclusion économique et sociale de 27 personnes en situation de précarité confrontées aux problématiques de « l’hyper ruralité » (enclavement, faible densité de population, manque d’équipements et de services…). Le microcrédit accompagné de l’ADIE leur a apporté les moyens de créer leur propre activité près de chez eux dans le domaine de l’alimentation durable. « Nous poursuivons nos efforts en 2017 afin de mobiliser davantage d’entrepreneurs et de partenaires sur ce projet innovant ont confié les responsables de l’organisme depuis la capitale de la Bourgogne Franche-Comté…
En se rapprochant de l’emblématique Colette BECHET, propriétaire du lieu de vie artistique et culturel « Le Donjon de Cravant » dans l’Yonne, Frédéric ROURE, chef d’entreprise pilotant le destin de la société GEOCHANVRE à LEZINNES, développe une collaboration active avec l’ancienne styliste de la haute couture française.
LEZINNES : Insatiable Colette BECHET ! Ce personnage atypique a exercé ses talents de créatrice à la confection de robes et d’ensembles de prêt-à-porter pour de nombreuses maisons parisiennes au bénéfice de stars internationales du cinéma telles que Brigitte BARDOT ou Claudia CARDINALE. Pourtant, à 82 ans, elle travaille toujours à la réalisation de nouveaux projets. Le dernier en date concerne la conception d’une nouvelle gamme de produits à base de chanvre.
Ceux qu’elle fabrique avec la complicité bienveillante de l’entreprise GEOCHANVRE sur le site industriel de LEZINNES (Tonnerrois). Ces produits devraient être commercialisés d’ici les prochaines semaines. Qu’il s’agisse de chapeaux, de sacs à main, de tabliers, voire de porte-bouteilles et de cache-bouteilles à destination du monde viticole, cette ligne de produits hors norme, qualifiée de 100 % naturelle et environnementale, apportera un éclectisme supplémentaire à la production actuelle de GEOCHANVRE, spécialiste de paillage et de revêtements isolants à destination des collectivités.
« Ce que propose Colette BECHET représente un réel marché de niche à explorer en direction des personnes amoureuses des arts et des objets insolites, précise Frédéric ROURE. J’aime beaucoup son état d’esprit et ce phénomène de mode créative à la limite du luxe et du haut de gamme. Incontestablement, cette ligne de nouveaux produits représentera une vitrine originale pour la société GEOCHANVRE… ».
Créée à la fin de 2014 sous la tutelle du cimentier LAFARGE puisqu’elle est accueillie sur l’ancien site de production de ce poids lourd de l’économie mondiale, GEOCHANVRE développe aujourd’hui des produits de paillage, des géo-filets, des boxes et sacs dédiés à la collecte des déchets verts ainsi que des sacs pouvant accueillir du sable. La structure emploie neuf collaborateurs sur le site de l’ancienne usine LAFARGE. L’entreprise prévoit l’installation d’une machine lui permettant de réduire le grammage, le poids et les prix de ces rouleaux de paillage pouvant aller jusqu’à 120 mètres de longueur. L’investissement est évalué à 200 000 euros. Cet appareillage complétera la précédente ligne de production aménagée en janvier pour un coût de 280 000 euros…
L’objectif de l’ingénieur agronome à la tête de la TPE est de concevoir sa production avec davantage de régularité et une rigueur technique visant à la perfection. Après l’augmentation au capital des actionnaires en décembre, GEOCHANVRE s’engage à mettre tout en œuvre pour produire 50 000 mètres carrés de paillage dès que possible…
Cette collaboration inattendue avec l’ancienne égérie de la mode parisienne représente une bouffée d’air pur dans la stratégie actuelle de l’entrepreneur. Et une ligne de diversité supplémentaire à ne pas omettre côté business…