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Soutien de Guy FEREZ, le Nouveau Centre réussit son mercato d’hiver avec l’adhésion de Virginie DELORME…
décembre 14, 2019Nouvelle surprise, et de taille, dans le microcosme politique de l’Auxerrois. On la doit à la formation de centre droit, incarnée par Jean-Philippe BAILLY, président départemental du mouvement inféodé à la cause d’Hervé MORIN. L’adjoint à la Ville en charge du développement numérique et du commerce vient de réaliser une très « belle prise » en ajoutant à son escarcelle, favorable à la liste d’ouverture prônée par l’édile d’Auxerre, la conseillère municipale d’opposition (ex-UMP), Virginie DELORME. Devenue entre-temps, Mme GARERES après avoir convolé en justes noces…Un nouveau coup de boutoir porté à la droite traditionnelle ?
AUXERRE : S’il avait voulu secouer le cocotier de la sphère politique auxerroise pour en faire tomber des fruits goûteux prêts à intégrer sa besace centriste, Jean-Philippe BAILLY ne s’y serait pas pris autrement !
En présentant lors d’une conférence de presse sa « prise de guerre » réalisée au nez et à la barbe de la droite républicaine, le leader politique issu du Nouveau Centre n’a pas dissimulé une extrême jubilation. Avant que ne démarre sa prise de parole officielle. Et pour cause !
Commerçante implantée depuis moult années dans le sérail (elle fut même la présidente des « Vitrines d’Auxerre » aux grandes heures de gloire d’une association qui est hélas aujourd’hui disparue), Virginie GARERES-DELORME jouit d’une solide notoriété dans l’espace professionnel et politique local.
Côté idéologie politique, la quadragénaire a toujours été estampillée à droite. Se portant même candidate au sein de listes clairement identifiées UMP (devenue depuis Les Républicains) aux dernières échéances municipales, face signe du sort à la liste conduite par le maire Guy FEREZ, et aux cantonales. Alors, par quel tour de passe-passe, voire de mystérieuse magie blanche, l’a retrouve-t-on désormais en accointance étroite avec un parti qui cautionne faits et causes le bilan de l’édile d’Auxerre ?
Le refus de la dérive droitière des Républicains…
Réponse de l’intéressée qui ne se dérobe nullement à la question : « Ma formation d’origine, Les Républicains, vire trop à droite et cela ne me convient absolument pas, concède-t-elle, certes, je n’ai pas encore arrêté ma décision mais je me sens plus proche des centristes de droite. Ceux représentés par le Nouveau Centre ».
Du petit lait à siroter avec une belle cuillérée de miel pour Jean-Philippe BAILLY qui n’en demandait pas tant ! Il est vrai que l’ex-secrétaire de l’UMP (c’est presque aujourd’hui de la Préhistoire !) en connaît aussi un rayon sur le besoin de changer d’aspirations pour s’aérer la tête et l’esprit.
Lui aussi s’était opposé en son temps à la dérive droitière qu’il reproche aujourd’hui sans états d’âme au parti de Christian JACOB.
Las de vivre cette situation, il avait alors quitté la droite républicaine originelle pour rallier ce centrisme qu’il affectionne tant aujourd’hui.
« Je me souviens, explique-t-il en faisant un sacré bond en arrière dans le fil de ses pensées, à l’époque, à l’UMP, j’avais enregistré parmi les nouvelles adhérentes la mille cinq centième personne à être encartée dans l’Yonne : elle se nommait Virginie DELORME… ».
Curieuse coïncidence de la vie, en effet, qui fait se retrouver autour de la même table, et rejoint par l’adjoint au maire en charge des ressources humaines, du dialogue social, des jumelages et des anciens combattants, Jean-Paul SOURY, les deux compagnons de route politiques de jadis.
Désormais, Virginie GARERES-DELORME se positionne en phase avec elle-même sur la liste d’ouverture voulue par le maire sans étiquette Guy FEREZ afin de mieux servir les intérêts des Auxerrois.
« J’ai toujours œuvré en dépassant les clivages politiques, précise celle qui a assisté à toutes les commissions où elle était inscrite, ce que j’apprécie dans cette composante qui part à l’assaut de ce nouveau mandat, c’est justement le rassemblement pluriel de ses membres. Je déteste tout ce qui s’apparente à de la politique politicienne et les « gué-guerres » de parti. Cette liste ne comporte pas d’étiquette, c’est tant mieux… ».
L’addition des différences sur une liste commune, c’est un atout…
Le projet élaboré par le président de la Communauté de l’Auxerrois (c’est aussi un enjeu important dans la balance électorale) fait figure de kaléidoscope politique avec des représentations issues de LREM, du MoDem, du Parti radical, d’AGIR La Droite constructive, du Parti socialiste. Voire de représentants de la société civile qui ne possèdent aucune appartenance politique tout court.
Même s’il n’intégrait pas les accords initiaux inspirés par le modèle de « Renaissance », déjà expérimenté lors des Européennes, le Nouveau Centre de l’Yonne souhaitait intégrer en toute logique le projet symbolisé par Guy FEREZ.
Toutefois, une autre solution aurait pu convenir à la commerçante auxerroise pour y exprimer ses idées. Rejoindre la liste « Auxerre au Cœur » dont Crescent MARAULT est aujourd’hui le porte-étendard. Une liste davantage marquée au centre droit et à la droite républicaine.
« Je n’ai pas trouvé sur ce projet les valeurs déontologiques qui me correspondaient, évacue-t-elle avec spontanéité, je préfère me projeter sur un projet novateur et constructif, où l’addition des différences devient un véritable atout… ».
Une arithmétique qui ne peut que trouver grâce aux oreilles de Jean-Philippe BAILLY et de Jean-Paul SOURY à l’issue de cette causerie intimiste. Les deux adjoints ont bel et bien confirmé, en guise de conclusion, leur présence sur la liste définitive que Guy FEREZ officialisera le 16 janvier prochain.
Le joker de charme Virginie GARERES-DELORME en sera également. Reste à savoir à quelle position ?
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TER, lycées et RH : il n’y aura pas d’effet ciseau dans le budget 2020 de la Région pour Marie-Guite DUFAY
décembre 11, 2019En marge de l’assemblée plénière consacrée au budget primitif 2020 qui s’échelonne lors de ces trois prochaines journées à Dijon, la présidente de la Région a défendu avec conviction ses choix stratégiques, justifiant ainsi ses engagements prioritaires alors que son mandat entre dans son ultime ligne droite. Le plus gros investisseur public qui agit sur le territoire ne procèdera donc pas aux vingt millions d’euros d’économies exigées par l’opposition. Des économies qui porteraient atteintes forcément aux nécessaires dépenses d’intervention…
DIJON (Côte d’Or) : Ses contradicteurs lui ont expressément demandé de réduire la voilure côté dépenses à la veille de l’assemblée plénière qui doit se prononcer sur l’adoption du budget primitif pour l’exercice 2020. C’est donc une fin de non-recevoir, en bonne et due forme, que leur proposera en guise de réponse, et ce dès l’ouverture de la session la présidente de l’exécutif régional.
Durant la conférence de presse qui faisait office de préambule à ce rendez-vous qualifié d’extrême importance pour le devenir de notre contrée, mardi après-midi, l’élue de Bourgogne Franche-Comté n’a nullement tergiversé pour apporter des éclaircissements précis et détaillés sur la ligne politique qu’elle a choisie de mener au cours des douze prochains mois de son mandat.
Une année charnière à bien des égards pour la maîtresse femme de la Région qui correspond à celle d’une fin de mandat (2021). Un terme de présidence qui surviendra après six années passées à la tête de l’organe institutionnel mais qui ne signifie pas pour autant la fin de règne dans l’absolue de l’élue franc-comtoise…
Faisant fi des rodomontades coutumières qui viseraient à ternir son action, Marie-Guite DUFAY aborde cette séance, ô demeurant capitale, avec une certaine sérénité.
« Quel que soit la famille politique qui apporte un regard sur notre travail, délivre-t-elle en guise de hors d’œuvre oratoire, on nous dit bravo pour tout ce que nous avons réalisé depuis cinq ans sur le territoire car nous sommes bien présents au rendez-vous… ».
Pas d’économies substantielles sur des postes névralgiques de la Région…
Alors, ce budget primitif 2020 qui se caractérise comme très ambitieux (il est d’un montant total d’1,631 milliard d’euros – hors gestion active de la dette -) semble conforme aux priorités régionales de l’équipe en place. Afin d’en connaître la substantifique moelle, nous le présenterons par ailleurs plus en détail dans une prochaine publication.
Toutefois, on peut dire que son articulation s’avère être en cohérence avec les aspirations budgétaires habituelles, mobilisant l’ensemble des politiques régionales pour répondre à l’urgence du changement climatique ainsi qu’aux enjeux de l’emploi et de la formation sur le territoire.
Mais, là où l’intervenante s’est montrée intransigeante dans ses formulations, c’est sur le refus de faire des économies substantielles applicables à des postes névralgiques dont ne peut se départir la Région.
Trois catégories de postes bénéficient précisément de ses faveurs : les lycées, les TER (pour les transports ferroviaires) et les ressources humaines.
« J’ai pu observer ce que certaines entités régionales avaient pratiqué en ponctionnant les budgets dédiés à la formation, explique-t-elle, je ne baisserai la ligne budgétaire de ce poste d’un iota : c’est fondamental à mes yeux… ».
Puis, Marie-Guite DUFAY apporte de l’eau au moulin de la justification de ses actes.
« Je ne ferai pas de coupes sombres sur les lycées. Notre territoire possède la densité la plus importante d’établissements secondaires de l’Hexagone. L’argent que nous leur versons favorise la rénovation des bâtiments, le plan d’évolution des sites, encourage le personnel. D’ailleurs, des phases de mutualisation s’exercent naturellement entre établissements, engendrant de facto des économies… ».
En est-il de même dans son raisonnement pour le transport ferroviaire à bord des TER ?
« Nous avons entrepris des négociations avec la SNCF pour aboutir à une offre de transport en augmentation de cadencements. Les tarifs ont suivi une courbe baissière. Certes, aujourd’hui, les trains ont la cote et sont bondés. Mais, c’est la rançon de notre succès et un problème de riches ! La Région est très sensible au développement des mobilités nouvelles. Je rappellerai que la première expérience unique en France de covoiturage conventionnée par la puissance publique est fonctionnelle chez nous ! ».
Reste pour clore ce tour d’horizon le troisième point de ses préférences, se rapportant aux ressources humaines.
« Si je pouvais augmenter davantage les salaires des fonctionnaires de la région qui sont loin de dormir, je le ferai ! Nous sommes d’ailleurs en flux tendu sur toutes les politiques que l’on mène ; il faudrait même recruter tellement les besoins sont importants… ».
Le pacte financier est respecté en Bourgogne Franche-Comté…
Donc, in fine, il n’y aura pas de réduction budgétaire sur ces postes, véritables clés de voûte de l’arborescence architecturale du Conseil régional.
« D’ailleurs, renchérit la présidente un brin goguenarde dans son propos, quand j’invite l’opposition à me citer les postes sur lesquels je devrais amenuiser les financements, je n’obtiens aucune réponse de sa part… ».
Et la présidente de conclure : « je sais que je rendrai l’exécutif au terme de ce mandat dans le bon état financier que je l’ai trouvé. Disposant à l’heure actuelle d’une situation saine, cela nous permet de nous endetter davantage… ».
Marie-Guite DUFAY profita de sa prise de parole de bon aloi pour saluer le travail de l’ancien Premier ministre, Manuel VALLS, parti depuis à la conquête de Barcelone avec plus ou moins de réussite : « il avait la fibre régionaliste et a su attribuer des recettes dynamiques afin de remplacer la dotation que verse l’Etat par un versement d’une fraction de la taxe sur la valeur ajoutée. Un mécanisme financier qui nous a considérablement aidés… ».
Observant que le pacte financier, soucieux du respect du non-dépassement des dépenses de plus de 1 %, était appliqué en Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY insista sur le fait qu’il n’y aura pas d’effet ciseau sur ces postes, fondements de la politique appliquée depuis sa prise de fonction.
Un message clair adressé à l’opposition qui, durant ces trois jours d’assemblée plénière, contestera ces décisions…
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Un exercice sécuritaire chez CHEMETALL : l’efficience des secours passe un test grandeur nature…
décembre 10, 2019Stridente, la sirène alertant d’une menace importante retentira ce vendredi vers midi dans le ciel sénonais par trois coups longs. Les habitants devront-ils pour autant s’inquiéter de cette sonnerie si désagréable à l’oreille ? Non ! Elle marquera en fait le début des opérations de secours réalisées à titre préventif sur le site de l’industriel de type Seveso. Un exercice grandeur nature, conçu dans le cadre d’un PPI (Plan particulier d’intervention) qui sera conduit par les services de la préfecture et la gendarmerie…
SENS: Emploi du temps quelque peu complexe à gérer pour la fin de la semaine pour le directeur du site industriel, Patrick GRUBERT ! Ce dernier, parmi sa kyrielle d’occupations, doit aussi se préparer au pire (heureusement de manière fictive) : le lancement d’une alerte générale dans son unité de production.
Filiale de l’allemand BASF, CHEMETALL fabrique des produits chimiques destinés aux professionnels du traitement des surfaces. Pour alimenter le marché hexagonal mais aussi ceux d’autres pays européens : Belgique, Allemagne.
Précautionneuse quant à la sécurité et à la protection de l’environnement, l’unité de production de Sens doit se conformer régulièrement à des exercices permettant de tester l’efficience des secours en cas de soucis majeurs. Ce sera le cas ce vendredi 13 décembre entre midi et quatorze heures.
Ainsi, la préfecture de l’Yonne activera son centre opérationnel départemental et son poste avancé accueilli à la sous-préfecture. Comme devait le confirmer Tristan RIQUELME, directeur de cabinet du préfet Patrice LATRON, lors d’une conférence de presse.
L’Yonne n’a pas connu d’incidents majeurs depuis longtemps…
Outre les services de l’Etat, seront également mobilisés ceux de la DREAL et du SDIS, le service départemental d’incendie et de secours. Ainsi que les forces de l’ordre, il va de soi.
Ce sont au total plus de quatre-vingts personnes dont une vingtaine de sapeurs-pompiers qui évolueront durant cet exercice. Celui-ci aura aussi pour vocation de tester l’aptitude des secours à réagir promptement et la manière dont pourrait être gérés les riverains du lieu endommagé. Même si dans le cas présent, aucun périmètre de blocage ne sera réellement mis en place lors de cette manœuvre.
Au terme de cette opération, seront étudiés les points forts et points faibles de l’intervention, la validation des procédures, la technicité de la manœuvre, le mode opératoire de la chaîne de commandement depuis la préfecture via les élus, la transversalité des échanges d’information, etc.
Même si le territoire de l’Yonne n’a pas observé de tels incidents depuis longtemps, la préfecture se doit de veiller au grain car les risques sont toujours réels.
Tristan RIQUELME a précisé que trois à quatre autres sites industriels à risques bénéficieraient des mêmes exercices l’année prochaine.
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Il donnera sa vision de 2020 devant les adhérents de 110 Bourgogne : Christophe BARBIER en conférencier avisé…
décembre 03, 2019En marge de l’assemblée générale, statutaire et ordinaire, de la coopérative agricole régionale, l’éditorialiste de L’Express et de BFM TV analysera les perspectives et conjectures d’une future année riche, en rebondissements, celle qui pointe le bout de nez à brève échéance : 2020…
AUXERRE : Sa dernière visite consacrée au territoire de l’Yonne datait de janvier 2018. A l’époque, l’invité médiatique de la Maison de l’Entreprise s’était interrogé avec sa verve et truculence habituelles sur les projets de réformes engagés par le président de la République, Emmanuel MACRON, à propos des milieux économiques et de l’emploi.
Accessible, agréable avec le sens du relationnel qu’on lui connaît, le journaliste à l’écharpe rouge, aussi célèbre que sa personne, avait échangé lors du cocktail, concocté dans les locaux de la Maison de l’Entreprise, avec des chefs d’entreprises. Qui ne manquèrent pas de le questionner sur ce que demain sera fait.
Il en sera vraisemblablement de même à l’issue de l’assemblée générale de la coopérative agricole, 110 Bourgogne, ce vendredi 06 décembre. Accueillis dans l’enceinte principale du parc des expositions d’Auxerre, les adhérents de la structure présidée par Gérard DELAGNEAU, auront tout le loisir de pouvoir écouter la causerie pleine d’allant de l’éditorialiste qui fait les beaux jours de BMF TV depuis plusieurs années.
Si la plongée systématique dans l’avenir de ce que représente la future année sera le point de départ de son intervention, Christophe BARBIER balaiera toutefois un spectre de sujets nettement plus larges, croisant ses réflexions sur le devenir économique de l’Hexagone et de l’Europe, la place de cette dernière dans le cadre de la nouvelle Politique agricole commune (PAC), sa vision du monde agricole et les enjeux politiques, à l’orée des prochaines municipales du mois de mars.
Bref : pas mal de choses à se mettre sous la dent pour comprendre, voire anticiper, ce que demain sera fait en ce bas monde…
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« Cessons de stigmatiser l’agriculture… » : Christiane LAMBERT (FNSEA) voit rouge contre l’agribashing
décembre 01, 2019L’actualité agricole a tenu le haut du pavé, partout en France mais aussi sur le territoire de l’Yonne au cours de la semaine écoulée. Revendications visibles dans les rues, conférence sur les vertus de l’agro-écologie, assemblée générale de la coopérative YNOVAE : le milieu de l’agro-alimentaire s’est signifié à notre bon souvenir de consommateur aiguisé que nous sommes. Cerise sur le gâteau : la venue de la présidente nationale de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) à Auxerre a ponctué de très belle manière cette semaine « verte et environnementale » vitrine promotionnelle idéale contre les zélateurs de l’agribashing…
AUXERRE : Christiane LAMBERT est en colère et le fait savoir à bon escient ! Peu avare en commentaires explicites sur le sujet de prédilection qui l’anime au quotidien, à savoir la défense des intérêts de sa corporation, la présidente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) ne lésine pas sur le temps de parole à accorder aux journalistes lors d’une conférence de presse. Plus d’une heure d’entretien où tous les thèmes liés à l’actualité du moment ont pu être balayés sans langue de bois.
De passage dans la capitale de l’Yonne, ce vendredi 29 novembre, la « wonder woman » du monde rural a pu s’expliquer longtemps avec les médias sur les motivations essentielles qui la poussent à mener bec et ongles ce combat de la dernière chance face à un gouvernement de moins en moins inflexible. Un combat qu’il est nécessaire de remporter car il y a péril en la demeure.
Mardi 03 décembre, la syndicaliste à la tête d’une exploitation porcine laissera de côté son emploi du temps professionnel pourtant bien garni afin de regagner Paris en vue d’une rencontre qui se présente déjà comme capitale avec le Premier ministre.
Fruit d’une âpre négociation obtenue avec les conseillers agricoles de l’Elysée et de Matignon au terme de la journée de revendication de mercredi, ce rendez-vous avec Edouard PHILIPPE et le ministre de l’agriculture Didier GUILLAUME peut-il augurer de l’adoption de préconisations judicieuses et pertinentes ?
Ne pas suivre les propos hystériques des politiques en campagne électorale…
Pas un jour ne passe en effet sans que le milieu agricole ne souffre de manière concrète et brutale dans sa chair. Placé sous haute vigilance, le secteur est en proie à de profondes désespérances humaines pouvant aboutir au drame. Conspuant le nouveau phénomène disruptif de l’agribashing, largement répandu par les réseaux sociaux, la présidente de la FNSEA n’a pas caché sa virulence et son émotion contre ces fauteurs de trouble de l’ordinaire qui retranchent les professionnels dans leur isolement.
Mercredi dernier, à Paris mais aussi dans la plupart des grandes agglomérations de l’Hexagone, les agriculteurs sont descendus dans la rue afin d’y manifester leur mécontentement mais aussi pour y faire entendre leur désarroi.
Plus de mille tracteurs ont ainsi bloqué les deux voies de circulation du boulevard périphérique qui contourne de la capitale au grand dam des forces de l’ordre, qui se sont contentés d’observer sagement la situation.
Comme devait le signifier Christiane LAMBERT, la présence de ces manifestants agricoles en nombre n’aura occasionné ni scènes de violence ni pillage dans les rues adjacentes de la capitale.
Lassés des incertitudes économiques qui planent au-dessus de leur tête, les agriculteurs ayant suivi la feuille de route de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs (JA) n’en rejoindront pas nécessairement les cortèges qui arpenteront les rues des métropoles françaises le 05 décembre prochain. Quant à participer au mouvement social imputable aux Gilets jaunes, il existe une frontière vers laquelle la dynamique présidente ne souhaite pas franchir.
Dénonçant la politisation de ces mouvements sociaux, dont celui prévu le 05 décembre, Christiane LAMBERT ne désire pas associer le syndicat de professionnels dont elle représente les valeurs à des phénomènes de masse qui ne cessent de prôner le chaos et la destitution de telle ou telle représentant institutionnel ou politique.
En outre, la dirigeante syndicaliste rappelle que les exploitants agricoles sont avant tout des chefs d’entreprises devant faire fonctionner leur modèle économique.
Faire confiance aux décisions de l’agence de sécurité sanitaire…
Bref, pour elle, il sera plus important de s’entretenir avec le pensionnaire de Matignon dès mardi en lui faisant part des doléances actuelles qui ont pour nom l’agribashing, la hausse des revenus, les attentes de la Politique agricole commune (PAC) européenne ou l’approche pratique des ZNT, ces fameuses zones de non-traitement aux pesticides, sujet à bon nombre de griefs et d’atermoiements parmi les représentants de la filière.
Sur ce dernier point – l’une des clés de voûte des revendications actuelles avec les revenus -, Christiane LAMBERT rappelle qu’il faut se fier pour y voir plus clair aux décisions émises par les scientifiques. Et non aux propos hystériques de bon nombre d’élus qui agissent au nom de leurs coteries personnelles dans un cadre de pré-campagne électorale.
« Je préfère m’en remettre aux décisions fournies par des organismes ayant des compétences sur ces sujets à l’instar de l’ANSES, devait-elle ajouter, en citant la fiabilité des travaux de l’agence de sécurité sanitaire.
Christiane LAMBERT qui avait répondu par l’affirmative à l’invitation de GROUPAMA Paris-Val-de-Loire et de ses dirigeants (Daniel COLLAY, président de la Caisse régionale, Eric GELPE, directeur dudit établissement, Pascal MAUPOIS, président de la Fédération départementale des caisses locales de l'Yonne, Jacques BLANCHOT, directeur d'établissement Yonne) s’est également entretenue au terme de ces échanges avec les leaders départementaux de la FNSEA (Damien BRAYOTEL), des Jeunes agriculteurs et de la Chambre d’agriculture de l’Yonne, Arnaud DELESTRE.
Avant de réviser ses dossiers en vue de se préparer à l’entretien avec le Premier ministre de mardi…
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