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Département : Patrick GENDRAUD hausse le ton et invite Valérie DORANGE, démissionnaire, à clarifier sa position...
janvier 16, 2020Partira, partira pas ? Soucieux de la bonne administration de la collectivité territoriale, le président de l’exécutif départemental, Patrick GENDRAUD, en appelle à l’élue démissionnaire, Valérie DORANGE, de faire toute la lumière sur ses véritables intentions après ses déclarations fracassantes et sans ambiguïté sur sa décision d’abandonner son mandat le 13 décembre dernier. Faute de réponse obtenue dans les délais requis, le patron du Département pourrait saisir les autorités et juridictions compétentes…Du rififi en perspective dans l’hémicycle…
AUXERRE : Eu égard au calendrier des sessions à venir et soucieux de respecter le formalisme nécessaire à l’exercice d’un mandat électif, le président du Conseil départemental de l’Yonne Patrick GENDRAUD passe à l’offensive dans ce que l’on pourrait d’ores et déjà qualifier de pavé dans la mare, avec l’affaire DORANGE.
Un curieux épisode qui secoue le cénacle politique icaunais depuis quelques semaines. Une période à laquelle la conseillère départementale du canton d’Auxerre 1, Valérie DORANGE, avait profité de la tribune qui lui était offerte lors de la séance publique du 13 décembre, pour exprimer de manière ferme et précise son désir de cesser toute activité dans l’hémicycle, avant de le quitter précipitamment. Jetant un trouble incompréhensible et de l’émoi parmi l’assistance…
Or, la situation complexe, car peu claire en vérité, est devenue très kafkaïenne pour le métronome de l’institution, Patrick GENDRAUD. Il souhaite obtenir des explications claires pour faire bouger les choses.
Considérant que la position actuelle de l’intéressée est de nature à empêcher l’Assemblée départementale de siéger et de délibérer dans la sérénité, l’ancien édile de Chablis invite expressément l’élue du canton auxerrois à éclaircir très vite sa position.
Moyennant quoi, s’il n’obtenait pas les réponses adéquates dans les délais impartis que lui-même s’est fixés, au nom du collectif, il serait en mesure de recourir à l’intervention des autorités et juridictions compétentes pour dénouer ce nœud gordien qui plombe l’atmosphère.
Dans un communiqué de presse adressé par la direction de son cabinet, ce mercredi, Patrick GENDRAUD rappelle que « cette situation individuelle porte gravement atteinte aux règles de la vie civique et démocratique ».
Plus loin, il précise que «le rapport entre les élus et la population ne saurait être déprécié et traité, par certains, au gré des contenus et de l’actualité volatile des réseaux sociaux. La contrepartie du suffrage accordé par les électeurs est le respect que l’élu doit témoigner, tout au long de son mandat, et en toutes occasions, à l’égard de la population et de l’institution départementale… ».
Un rappel à l’ordre très net sur le rôle et la déontologie que doivent observés en toutes circonstances les élus durant l’exercice de leur mandat.
Une validation de la décision qui demandait une réponse formelle…
Dans l’absolu, le 06 janvier dernier, Patrick GENDRAUD avait légitimement pris acte de la volonté de Valérie DORANGE de mettre un terme définitif à son mandat. Sur la base de ses déclarations publiques, relayées très largement par voie de presse, sur les réseaux sociaux et sur sa propre page Facebook, l’élue de l’Yonne avait eu l’opportunité à maintes reprises de conforter sa position.
« Cette communication a été faite sans équivoque et sans pression, estime Patrick GENDRAUD. Toutes les interviewes données par Mme DORANGE traduisaient bien sa volonté personnelle de maintenir sa qualité de démissionnaire du Conseil départemental… ».
Derechef, le président du Département lui avait même notifié par courrier à cette même date du 06 janvier qu’il actait sa décision ; l’a sollicitant en retour à ce qu’elle lui confirme par écrit son intention. Or, depuis, il n’y a pas eu de courrier confirmatif.
Mais, un rebondissement de dernière minute, publié sur la page Facebook de Valérie DORANGE le 12 janvier, a contrecarré la décision initiale : la conseillère départementale y fait machine arrière en revenant sur sa décision de… démissionner !
Mais, ce qui provoque aujourd’hui l’ire du président GENDRAUD à la lecture de ce message numérique ne se résume pas qu’à cette volte-face inattendue : cette publication contient en effet de graves accusations, portant atteinte à l’image du Département, remettant en cause, de façon individuelle ou collective, la probité des élus, des collaborateurs, voire de leurs partenaires…
Bref, des éléments à charge qui font fulminer le porte-étendard de la politique départementale qui sur ce dernier point, en appelle aux personnes physiques ou morales concernées par ces propos de pouvoir mobiliser toute procédure, y compris contentieuse, adaptée aux circonstances.
C’est une évidence, et en attendant les autres péripéties inhérentes à cette affaire, on peut dire que 2020 débute de la manière la plus alambiquée à l’Assemblée départementale…
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L’écoute et la concertation : Henri PREVOST dévoile sa marque de fabrique pour représenter l’Etat dans l’Yonne…
janvier 07, 2020Conduire la politique de la nation française au plus près des territoires nécessite nécessairement finesse, psychologie, fermeté et savoir-faire. Même si l’ancien directeur de l’Agence nationale de traitement des infractions routières endosse pour la toute première fois de son existence la vêture préfectorale, le passé de ce haut fonctionnaire plaide en sa faveur sur le papier. Comprendre les multiples subtilités du département nord-bourguignon afin de mieux appréhender les réponses à y apporter intègre déjà ses priorités. La griffe du nouveau préfet reposera donc sur le dialogue, l’analyse et le respect d’autrui…
AUXERRE : Inscrire son action dans la continuité et la richesse de ce qu’a pu accomplir son prédécesseur : tel est le leitmotiv initial qui occupe les pensées du nouveau pensionnaire de l’hôtel de la préfecture de l’Yonne.
Henri PREVOST salue ainsi dès sa prise de parole avec le milieu médiatique régional le travail mené par Patrice LATRON. Ce dernier, aujourd’hui en poste à Paris, aura la lourde tâche de mettre en musique le fameux service national universel (SNU) destiné aux plus jeunes d’entre nous pour le compte du gouvernement.
Cassant les codes de la traditionnelle réception organisée en vis-à-vis autour d’une table de travail, le nouvel Auxerrois d’adoption (seulement depuis quarante-huit heures !) consacre donc son premier rendez-vous officiel à la presse. Un signe qui ne trompe pas sur ses réelles intentions de vouloir communiquer et faire passer ses messages vers une cible la plus éclectique possible.
Et des sujets de communication, Henri PREVOST devrait en avoir à foison au cours de la mission qui lui a été confiée. A commencer par tout ce qui touche de près ou de loin à la sécurité routière, son cheval de bataille qui a jalonné une bonne partie de sa longue carrière.
Toutefois, même s’il a déjà eu connaissance de la situation catastrophique qui régente aujourd’hui son nouveau territoire d’affectation (l’inflation galopante de l’accidentologie depuis 2016), Henri PREVOST souhaite agir en douceur et pas à l’emporte-pièce. En prenant soin, et surtout le temps, de bien assimiler les rapports d’enquête et les données informatives dont on l’aura abreuvé sur un coin de son bureau.
Le nouveau représentant de l’Etat souhaite en effet cerner en profondeur la population départementale. Afin d’en détecter toutes les spécificités et modes de fonctionnement. Voir les aspects comportementaux. Un vrai travail analytique qui lui permettra d’appliquer au plus juste et dans le respect des autres la politique étatique dont il est l’ambassadeur…
Une attitude sur les routes oscillant entre prévention et répression…
Alors, faut-il tout craindre désormais de la part de cet exégète es Sécurité routière sur nos axes de communication ? En la matière, le panégyrique de ce natif de Boulogne-sur-Mer (il possède aussi des attaches familiales dans le Châtillonnais voisin) est plutôt impressionnant.
« J’ai regardé les chiffres, précise-t-il son gobelet de café à la main, je ne peux que penser aux familles et aux victimes de ces drames à répétition. On ne peut pas tout résumer à la simple interprétation de statistiques… ».
En quatre ans, l’Yonne est passé dans le rouge couleur sang. Empilant sa litanie de faits divers tragiques au lendemain de chaque week-end. 41 morts en 2019 pour 296 blessés graves : un triste record dont le territoire et ses conducteurs ne peuvent s’enorgueillir.
Bien sûr, il sera judicieux de travailler avec l’ensemble des acteurs inhérents à la sécurité routière pour tenter d’endiguer le fléau. Mais, Henri PREVOST sait avec beaucoup de lucidité qu’il ne possède pas de solutions miracles dans sa besace, pour autant.
« Nous allons adapter la politique de sécurité sur les routes autour de deux axes de réflexion : la prévention et la répression. Forcément, les contrôles vont se développer. Naturellement, de nouvelles actions vont se déployer. Votre rôle, à vous les médias, sera aussi d’expliquer et de relayer le travail effectué au quotidien sur ce combat continuel engagé contre l’inacceptable… ».
Bref, le préfet nouvelle mouture ne souhaite pas le tout répressif. Il en appelle à la responsabilité collective et à la compréhension des comportements pour que ceux-ci se modifient. Dans la sagesse et le civisme ?
Le monde agricole et les milieux économiques : une attention très particulière…
Conscient des difficultés qui touchent les acteurs de l’univers agricole, Henri PREVOST concentrera également ses premières rencontres vers ces représentants de l’économie rurale.
« Je vais sans plus tarder m’immerger dans la sphère agricole, explique-t-il, c’est un milieu que je connais très bien du fait de mes racines. Je suis sensibilisé à leur désarroi actuel : il faut que les choses réussissent… ».
Le préfet en fera de même auprès des industriels et autres décideurs économiques.
Amateur de patrimoine architectural, ce spécialiste de la marine voue une admiration toute particulière au château de MAULNES, à ses formes si mystérieuses, évoquant un pentagone énigmatique.
Il connaît aussi les crus du terroir viticole. Endiguant ainsi sa soif de découverte supplémentaire autour de ce département dont il va prendre le temps de découvrir à satiété le moindre recoin au fil de ces prochains mois.
Pour mieux y appliquer, sans doute, le principe élémentaire qui régit la mission d’un préfet en exercice : trouver et apporter les meilleures solutions aux problèmes posés sur un territoire donné. Bienvenue et bonne chance, M. PREVOST !
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Il fustige les intox qui fleurissent sur les réseaux sociaux : la colère noire de Patrick GENDRAUD…
janvier 05, 2020Le président du Conseil départemental de l’Yonne a souhaité remettre les points sur les « i » publiquement en sermonnant un certain nombre de journalistes présents à une conférence de presse. L’objet de son courroux : la persistance d’informations mensongères qui circulent à l’heure actuelle sur les réseaux sociaux…
AUXERRE : La colère. Profonde, intérieure, sourde mais encore contenue. De celle qui oblige cependant à faire part de certaines vérités. Sans concession. Avant même que ne débute un rendez-vous programmé avec les représentants de la presse. Ce n’est pas dans les habitudes coutumières du responsable de l’exécutif départemental que de s’affranchir de la procédure protocolaire liée à cet exercice. Mais, là, Patrick GENDRAUD aura dérogé à la règle.
Personnalité affable, d’ordinaire bienveillante avec les journalistes, de précieux relais d’opinion avec lesquels il entretient des relations orientées plutôt vers le beau fixe, Patrick GENDRAUD a choisi une posture différente. En montrant les crocs.
Il semble bien que cette fois-ci l’ancien maire de Chablis ait eu un peu plus de mal à digérer toute une série d’allégations qui circule à son endroit sur certains blogs de la sphère numérique. Ces fameux réseaux sociaux qui bruissent de mille rumeurs et autant d’arguties sans que les faits affichés soient par ailleurs vérifiés.
« On peut accepter la polémique dans notre quotidien : cela fait partie de la règle du jeu lorsque l’on évolue dans les milieux politiques et médiatiques, devait préciser un brin contrarié le président du Département, mais en aucun cas, on ne doit subir et propager ce que j’appelle de la diffamation et de la suspicion gratuites… ».
Un agacement qui se transforme en colère noire…
Le ton change. Le courroux se formalise dans le timbre de voix du responsable politique qui sort de sa coutumière réserve. D’ailleurs, Patrick GENDRAUD n’en dira pas plus sur les faits précis qui l’ont fait sortir de ses gonds.
Affecté, l’orateur n’apprécie pas, mais alors pas du tout, ce qui se répand à l’heure actuelle sur la toile par messages ciblés au cyanure.
La mise au point sera de courte durée. Les trois journalistes présents parmi l’assistance, et conviés à annoncer le lancement de la souscription publique en faveur de la réhabilitation du château de MAULNES, prendront bonne note de la teneur de la critique. En sont-ils d’ailleurs les réels destinataires ? Pas si sûr !
La réaction à chaud du responsable de l’exécutif icaunais aura surpris. Y compris celles des personnalités de son sérail et de sa garde rapprochée qui assistaient à cet évènement. L’orage terminé, les choses ont pu reprendre leurs cours de manière naturelle.
L’épisode, à classer parmi les anecdotes de ces petites choses qui composent notre existence, prouve que les hommes politiques ne sont pas insensibles à ce que l’on peut écrire sur eux. Et qu’il est donc impérieux de ne relater que la vérité…
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Pascal HENRIAT (MoDem) : « Nous ne sommes pas favorables aux écarts politiques opportunistes.... »
décembre 23, 2019Après la diffusion de l’article relatif au soutien d’AGIR La droite constructive dans nos colonnes (21 décembre), le leader départemental du Mouvement des Démocrates (MoDem) a souhaité rompre le silence pour clarifier, à son tour, la position de sa formation vis-à-vis des municipales à Auxerre. Le parti dont il incarne les valeurs n’accorde pas son soutien à l’édile actuel, Guy FEREZ. En voici les raisons…
AUXERRE : On ne peut pas être plus explicite et précis sur les intentions de vote du MoDem en vue des futures échéances municipales auxerroises. Les instances nationales de la formation centriste de François BAYROU n’ont apporté aucun soutien à l’investiture de Guy FEREZ, candidat à sa propre succession qui s’élancera sur la ligne de départ de ces élections printanières sans arborer la moindre étiquette partisane.
Lors d’une précédente rencontre avec la presse en novembre, le président départemental du MoDem, Pascal HENRIAT, pourtant adjoint en charge du budget et des finances dans la mandature actuelle aux côtés de Guy FEREZ, avait déjà rejeté toute idée de soutien.
Les choses ne se sont guère améliorées depuis dans cet imbroglio politique. La confirmation du soutien national de la droite constructive et modérée, AGIR ce samedi à l’actuel maire d’Auxerre, l’a fait sortir de sa réserve dans laquelle il s’était volontairement retranché depuis quelques semaines.
« Nous ne soutenons pas un candidat qui a reçu un blanc-seing des socialistes… ».
Net et sans bavure pour Pascal HENRIAT qui est courroucé par le ralliement du premier secrétaire fédéral du PS de l’Yonne à la cause de Guy FEREZ. D’ailleurs, Mani CAMBEFORT devrait même jouer les premiers rôles dans la liste définitive qui sera dévoilée le 16 janvier en grande pompe.
Le rejet du soutien socialiste, un parti qui ne cautionne pas le pouvoir présidentiel…
La raison de ce désaveu irrévocable est claire pour le président du MoDem de l’Yonne : le Parti socialiste ne cautionne pas la politique présidentielle. Et de renchérir : « Nous sommes favorables à la clarté politique qui doit faire abstraction de tout écart opportuniste... ».
Une flèche décochée en direction de Guy FEREZ qui a refusé, selon Pascal HENRIAT, toutes discussions avec ce dernier alors qu’il avait été désigné officiellement par le MoDem et La République en Marche en qualité de chef de file pour assurer les tractations d’usage afin de composer dans un arbitrage équilibré la liste des colistiers.
Pour autant, trois candidats adhérents du MoDem seront bel et bien présents sur la liste de Guy FEREZ en janvier. Mais, Pascal HENRIAT réagit immédiatement à leur présence, la qualifiant d’illégitime au nom du mouvement puisque ceux-ci n’auraient agi qu’à titre personnel sans avoir obtenu l’agrément officiel du parti centriste.
Reprochant à l’actuel maire de s’arc-bouter sur une « liste de fermeture » à la solde des socialistes, Pascal HENRIAT a décidé de se retirer du jeu des municipales, tout en conservant un statut d’observateur. Donc, une prise de parole libre dès qu’il le désire.
Conservant son poste d’élu municipal jusqu’en mars 2020, le responsable politique auxerrois souhaite se concentrer désormais uniquement sur son mandat de conseiller départemental…
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JP. SAULNIER-ARRIGHI (AGIR) : « L’intérêt commun du pays et des villes doit balayer tous les clivages… »
décembre 21, 2019Suspendu jusque-là à la prise de position officielle de sa formation politique dont il incarne les valeurs sur notre territoire, le référent départemental d’AGIR La droite constructive de l’Yonne, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, ne s’était pas encore prononcé publiquement sur ses choix. Or, le Comité national d’Action (CNA) de son mouvement vient d’entériner son soutien, à Auxerre, au maire sortant, Guy FEREZ. Donnant ainsi l’opportunité au conseiller régional et président de la CC Puisaye-Forterre de sortir de sa réserve…
TOUCY : L’édile de Moulins-sur-Ouanne parle. Provoquant à sa demande une rencontre immédiate avec la presse pour faire part de ses analyses sur les choix stratégiques du mouvement dont il défend les valeurs, AGIR La droite constructive.
Le Comité national d’Action de son parti vient en effet de faire paraître ce vendredi 20 décembre en fin d’après-midi une nouvelle liste d’investitures, désignant de futurs prétendants à la chaire municipale.
Parmi les seize noms qui sont annoncés dans le communiqué de presse émanant de Paris, celui de Guy FEREZ, président de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois et maire d’Auxerre depuis 2001.
Réaction à chaud de Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI à la suite de la publication officielle de son parti : « Je respecte la ligne directrice nationale… ».
Dernière formation à s’exprimer sur l’investiture qui est accordée au candidat Guy FEREZ pour ces municipales après les avis de LREM, du MoDem et du parti Radical, AGIR La droite constructive lève ainsi toute ambiguïté sur ces réelles intentions de vote en vue de ce scrutin.
« Nous nous situons dans l’esprit de « Renaissance », ce groupement polymorphe de plusieurs composantes politiques qui avait fait front commun pour défendre les intérêts de la France lors des Européennes au mois de mai, précise l’élu de Puisaye-Forterre.
Dans l’absolu, AGIR La droite constructive avait prémédité ce soutien définitif au maire sortant d’Auxerre. Négociant au passage trois sièges éligibles dans la future liste qui servira de base de travail au futur candidat. On en connaît les noms désormais : il s’agit de Clément MEIRONE, de Maxime CASTAIGNEDE et de Cécile MAILLET-MIGNOT.
« Ce sont de jeunes candidats déjà très investis dans la vie professionnelle et citoyenne locales, précise le président de la CC Puisaye-Forterre.
Le développement économique de l’Auxerrois, un argument de poids…
Toujours fin stratège, le conseiller régional sait aussi que se greffe derrière ces élections municipales la représentativité des forces en présence au sein du conseil communautaire.
Sur ce registre, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI souhaite qu’AGIR s’offre une vitrine de choix au sein de l’agglomération de l’Auxerrois en y investissant une, voire plusieurs pièces maîtresses dans cette antichambre de l’exécutif. L’élu ne se cache pas derrière son petit doigt pour esquisser ses plans car le fort potentiel du développement économique lié à l’Auxerrois justifie sa ligne de conduite actuelle.
Un vecteur qui ne peut que l’interpeller à diverses strates d’autant que l’élu icaunais est aussi le référent départemental de l’Agence économique régionale (AER), la filiale armée de la promotion économique de la Région.
Petit à petit, la nouvelle formation de centre droit et de la droite dite modérée gagne en présence au niveau des ralliements sur le territoire de l’Yonne.
Au plan politique, le parti de Franck RIESTER se doit d’être représentatif dans les élections. Les municipales lui offrent cette opportunité dès le printemps.
« Beaucoup de nos adhérents plaident en faveur de la mise en concrétisation de ces réformes qui sont nécessaires à la dynamique et à la pérennité de notre pays, explique le référent départemental, nous devons le faire tout en assurant une stabilité démocratique exemplaire… ».
La présence des socialistes : ils doivent être respectueux de leurs engagements dans l’intérêt de la ville…
Pourtant, une autre alternative s’offrait aux troupes de Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI dans la capitale de l’Yonne : rejoindre la liste en préparation du candidat de centre droit, soutenu par Les Républicains, Crescent MARAULT.
« Nous n’avons pas été approchés ni par lui en personne ni par un de ses représentants, s’étonne l’ancien avocat d’affaires, c’est plutôt incompréhensible de la part de représentants politiques qui proviennent de la même famille originelle… ».
Quant à la présence de soutiens socialistes derrière le candidat sans étiquette Guy FEREZ, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI affiche clairement ses intentions : « Personnellement, je demeure fidèle à mes engagements et convictions gaullistes de la première heure. Mais, l’intérêt général de notre pays doit primer sur nos choix et orientations personnels. On ne peut pas se permettre d’être continuellement dans la critique négative sans relever les défis qui attendent cette nouvelle société. Vis-à-vis du soutien des socialistes, j’espère sincèrement que leurs représentants ne soient pas dogmatiques et qu’ils acceptent de travailler en parfaite harmonie avec les autres forces en présence à l’application de la politique gouvernementale telle qu’elle est envisagée sur le sens des réformes, y compris à l’échelle des villes… ».
Insistant sur ce dernier point, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI se définit comme quelqu’un de non-sectaire, ayant bénéficié d’une éducation de droite républicaine modérée.
« Vous savez, mon grand-père, déporté, était issu de la Résistance : il avait parmi ses meilleurs camarades des socialistes et des communistes, alors il n’y a pas de problèmes… ».
Faire front au Rassemblement national à Sens coûte que coûte…
Pour l’heure, le CNA d’AGIR La droite constructive n’a encore rien formulé sur ses prérogatives incitatives concernant l’autre point névralgique de l’Yonne, celui de Sens.
« Rien n’est encore arrêté, confie le président de la CC Puisaye-Forterre, aujourd’hui je milite auprès des instances nationales pour que nous soutenions la candidature de la maire actuelle, Marie-Louise FORT (LR)… ».
Si tant est que cette dernière soit présente en qualité de candidate au printemps prochain puisque rien ne filtre encore sur ces véritables intentions à l’Hôtel de ville de la cité septentrionale.
Une chose, en revanche, est catégorique : AGIR ne cautionnera pas la candidature de Claude VIVIER LE GOT, pourtant estampillée La République en Marche.
Il semblerait à ce jour que des convergences d’intérêt, réunissant Marie-Louise FORT et la députée Michèle CROUZET (ex-LREM), se fassent sous l’entremise d’AGIR dans les alcôves sénonaises.
Une manœuvre tactique qui aurait surtout pour objectif principal de faire barrage à la possible élection du trublion du Rassemblement national local, un « certain » Julien ODOUL, devenu entre-temps l’un des porte-étendards les plus en vue de la sphère médiatique nationale depuis ses prises de parole sur le voile.
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