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Suspendu jusque-là  à la prise de position officielle de sa formation politique dont il incarne les valeurs sur notre territoire, le référent départemental d’AGIR La droite constructive de l’Yonne, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, ne s’était pas encore prononcé publiquement sur ses choix. Or, le Comité national d’Action (CNA) de son mouvement vient d’entériner son soutien, à Auxerre, au maire sortant, Guy FEREZ. Donnant ainsi l’opportunité au conseiller régional et président de la CC Puisaye-Forterre de sortir de sa réserve…

TOUCY : L’édile de Moulins-sur-Ouanne parle. Provoquant à sa demande une rencontre immédiate avec la presse pour faire part de ses analyses sur les choix stratégiques du mouvement dont il défend les valeurs, AGIR La droite constructive.

Le Comité national d’Action de son parti vient en effet de faire paraître ce vendredi 20 décembre en fin d’après-midi une nouvelle liste d’investitures, désignant de futurs prétendants à la chaire municipale.

Parmi les seize noms qui sont annoncés dans le communiqué de presse émanant de Paris, celui de Guy FEREZ, président de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois et maire d’Auxerre depuis 2001.

Réaction à chaud de Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI à la suite de la publication officielle de son parti : « Je respecte la ligne directrice nationale… ».

Dernière formation à s’exprimer sur l’investiture qui est accordée au candidat Guy FEREZ pour ces municipales après les avis de LREM, du MoDem et du parti Radical, AGIR La droite constructive lève ainsi toute ambiguïté sur ces réelles intentions de vote en vue de ce scrutin.

« Nous nous situons dans l’esprit de « Renaissance », ce groupement polymorphe de plusieurs composantes politiques qui avait fait front commun pour défendre les intérêts de la France lors des Européennes au mois de mai, précise l’élu de Puisaye-Forterre.

Dans l’absolu, AGIR La droite constructive avait prémédité ce soutien définitif au maire sortant d’Auxerre. Négociant au passage trois sièges éligibles dans la future liste qui servira de base de travail au futur candidat. On en connaît les noms désormais : il s’agit de Clément MEIRONE, de Maxime CASTAIGNEDE et de Cécile MAILLET-MIGNOT.

« Ce sont de jeunes candidats déjà très investis dans la vie professionnelle et citoyenne locales, précise le président de la CC Puisaye-Forterre.   

 

Le développement économique de l’Auxerrois, un argument de poids…

 

Toujours fin stratège, le conseiller régional sait aussi que se greffe derrière ces élections municipales la représentativité des forces en présence au sein du conseil communautaire.

Sur ce registre, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI souhaite qu’AGIR s’offre une vitrine de choix au sein de l’agglomération de l’Auxerrois en y investissant une, voire plusieurs pièces maîtresses dans cette antichambre de l’exécutif. L’élu ne se cache pas derrière son petit doigt pour esquisser ses plans car le fort potentiel du développement économique lié à l’Auxerrois justifie sa ligne de conduite actuelle.

Un vecteur qui ne peut que l’interpeller à diverses strates d’autant que l’élu icaunais est aussi le référent départemental de l’Agence économique régionale (AER), la filiale armée de la promotion économique de la Région.

Petit à petit, la nouvelle formation de centre droit et de la droite dite modérée gagne en présence au niveau des ralliements sur le territoire de l’Yonne.

Au plan politique, le parti de Franck RIESTER se doit d’être représentatif dans les élections. Les municipales lui  offrent cette opportunité dès le printemps.

« Beaucoup de nos adhérents plaident en faveur de la mise en concrétisation de ces réformes qui sont nécessaires à la dynamique et à la pérennité de notre pays, explique le référent départemental, nous devons le faire tout en assurant une stabilité démocratique exemplaire… ».

 

La présence des socialistes : ils doivent être respectueux de leurs engagements dans l’intérêt de la ville…

 

Pourtant, une autre alternative s’offrait aux troupes de Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI dans la capitale de l’Yonne : rejoindre la liste en préparation du candidat de centre droit, soutenu par Les Républicains, Crescent MARAULT.

« Nous n’avons pas été approchés ni par lui en personne ni par un de ses représentants, s’étonne l’ancien avocat d’affaires, c’est plutôt incompréhensible de la part de représentants politiques qui proviennent de la même famille originelle… ».

Quant à la présence de soutiens socialistes derrière le candidat sans étiquette Guy FEREZ, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI  affiche clairement ses intentions : « Personnellement, je demeure fidèle à mes engagements et convictions gaullistes de la première heure. Mais, l’intérêt général de notre pays doit primer sur nos choix et orientations personnels. On ne peut pas se permettre d’être continuellement dans la critique négative sans relever les défis qui attendent cette nouvelle société. Vis-à-vis du soutien des socialistes, j’espère sincèrement que leurs représentants ne soient pas dogmatiques et qu’ils acceptent de travailler en parfaite harmonie avec les autres forces en présence à l’application de la politique gouvernementale telle qu’elle est envisagée sur le sens des réformes, y compris à l’échelle des villes… ».

Insistant sur ce dernier point, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI se définit comme quelqu’un de non-sectaire, ayant bénéficié d’une éducation de droite républicaine modérée.

« Vous savez, mon grand-père, déporté, était issu de la Résistance : il avait parmi ses meilleurs camarades des socialistes et des communistes, alors il n’y a pas de problèmes… ».

 

Faire front au Rassemblement national à Sens coûte que coûte…

 

Pour l’heure, le CNA d’AGIR La droite constructive n’a encore rien formulé sur ses prérogatives incitatives concernant l’autre point névralgique de l’Yonne, celui de Sens.

« Rien n’est encore arrêté, confie le président de la CC Puisaye-Forterre, aujourd’hui je milite auprès des instances nationales pour que nous soutenions la candidature de la maire actuelle, Marie-Louise FORT (LR)… ».

Si tant est que cette dernière soit présente en qualité de candidate au printemps prochain puisque rien ne filtre encore sur ces véritables intentions à l’Hôtel de ville de la cité septentrionale.

Une chose, en revanche, est catégorique : AGIR ne cautionnera pas la candidature de Claude VIVIER LE GOT, pourtant estampillée La République en Marche.

Il semblerait à ce jour que des convergences d’intérêt, réunissant Marie-Louise FORT et la députée Michèle CROUZET (ex-LREM), se fassent sous l’entremise d’AGIR dans les alcôves sénonaises.

Une manœuvre tactique qui aurait surtout pour objectif principal de faire barrage à la possible élection du trublion du Rassemblement national local, un « certain » Julien ODOUL, devenu entre-temps l’un des porte-étendards les plus en vue de la sphère médiatique nationale depuis ses prises de parole sur le voile.

 


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Dans la petite ville industrielle de Pernik, située à trente kilomètres de Sofia – capitale la plus polluée de l’Union européenne – les habitants ne peuvent plus respirer. L’air y est saturé de particules fines. Des niveaux record de pollution de l’air…

SOFIA (Bulgarie) : En Bulgarie, la pollution liée à la concentration de particules fines dangereuses est la plus élevée d’Europe. Les centrales à charbon produisent 46 % de l'énergie nationale. 60 % des ménages dépendent du charbon et du bois brut pour leur chauffage. Mais, ceux-ci ne sont soumis à aucune norme de sécurité. Ils sont souvent de très mauvaise qualité et émettent du soufre et des particules fines pouvant être mortelles.

Le nombre estimé de décès prématurés attribués à la pollution causée par les dix centrales bulgares, considérées parmi les plus polluantes de l’Union européenne, pourrait être réduit de près de 80 %. Si les nouvelles normes de pollution européennes étaient appliquées…

La Bulgarie a déjà été condamnée en 2017 par la Cour de la Justice européenne pour ses dépassements fréquents des seuils limites de pollution. Pourtant, le gouvernement bulgare a demandé à l’Union européenne d’être plus conciliante dans ses exigences en matière d’émission de gaz.

 

 

Une hausse des tensions sociales contre la transition énergétique

Si la réalité environnementale et sanitaire est claire, l’incompréhension des mineurs et ouvriers des centrales thermiques, condamnés à perdre leur emploi, est aussi bien réelle. Ces trois dernières années, les manifestations se multiplient pour défendre l’industrie du « diamant noir » qui fut un temps la richesse du pays, contre « des exigences européennes impossibles à réaliser ».

La région de Pernik est l’une des plus vieilles régions minières de Bulgarie. A quelques kilomètres, à Bobov Dol, se trouve la plus grande mine souterraine du pays. La centrale électrique construite dans les années 1970 a permis aux familles de la région de travailler.

Aujourd’hui, les mines et les centrales ferment l’une après l’autre, licenciant des centaines de mineurs, qui ne trouvent que difficilement d’autres emplois dans une région spécialisée dans la production de charbon depuis des années.

 

 

Des projets locaux voient le jour, « Greenpeace Bulgarie » a soutenu la mise en place d’une formation sur l’énergie photovoltaïque dans le lycée professionnel de Bobov Dol. Mais, beaucoup de jeunes ont fait leurs valises et sont partis. Le nombre d’élèves inscrits chute chaque année. Depuis le début des années 2000, des usines textiles  italiennes se sont installées dans les anciens bâtiments des mines, employant 400 femmes. Mais les salaires ne dépassent pas les 300 euros par mois. Les employées n’ont pas le choix : si elles réclament une augmentation, l’usine pourrait fermer et se délocaliser au Cambodge ou au Bangladesh.

La maire de Bobov Dol, Elza VELITCHKOVA, dénonce : « Nous vivons dans un pays où les responsables politiques n’ont pas de vision sur le développement de régions comme la nôtre… ».

Malgré la position géographique stratégique, à quelques kilomètres de la capitale, les pouvoirs locaux peinent à attirer de nouveaux investissements dans la région. Quant au marché énergétique, il est aux mains d’un seul homme : KOVATCHKI, le magnat du charbon. La difficile transition vers une énergie propre et un territoire dynamique est complexifiée par la structure du marché de l’énergie bulgare, entièrement concentrée dans les mains d’un grand propriétaire peu soucieux de justice sociale et d’environnement. Après la chute du communisme en 1989, les mines ont été privatisées. Les nouveaux propriétaires, souvent liés à la mafia, ont acquis les centrales pour un prix dérisoire, réduisant au minimum les salaires des travailleurs. Un mineur ou un ouvrier gagne en 2017 environ 300 euros par mois, lorsque le salaire est payé à temps.

 

 

Sur le papier, la mine est la propriété de Vagledobiv Bobov Dol EOOD. Mais en réalité, les mines et les centrales sont toutes possédées par Hristo KOVATCHKI. En 2018, il est le plus grand acteur dans le commerce de l’électricité dont il détient 39 % de part de marché. Il possède 40,2 % de la production de chaleur et d’énergie au niveau national[1]. Du charbon aux déchets toxiques : la reconversion en toute impunité des centrales des communautés locales s’étaient habituées à l’épaisse couche de poussière recouvrant leurs rebords de fenêtres, leurs voitures, leurs terrains de jeux aux alentours des centrales à charbon. Mais depuis quelques mois, des fumées sombres et nauséabondes s’échappent des centrales thermiques de KOVATCHKI. A Pernik, les citoyens descendent dans les rues et déposent une plainte. Le Parquet entame une enquête, visant six centrales, et découvre que des déchets y sont brûlés sans autorisation.

 

 

KOVATCHKI s’est en effet orienté vers ce nouveau combustible pratiquement gratuit qui lui permet de remplacer le charbon, devenu moins rentable. Ces déchets ont été importés en Bulgarie par la société Ecoexport de l’Italien Sergio GOZZA, poursuivi en Italie pour trafic de déchets et falsification de résultats de laboratoire sur la teneur de substances dangereuses.

Les installations d’incinérations bulgares qui reçoivent ces déchets ne sont dotées d’aucun équipement de séparation des déchets dangereux, ni de système de contrôle des émissions, certaines ne disposent même pas d’autorisations d’incinération[2]. Les installations ont été fermées pour quelques jours puis ré-ouvertes jusqu’à la clôture de l’enquête qui établit que « les recommandations données étaient mises en œuvre », les centrales fonctionnent aujourd’hui de plus belle.

La transition énergétique réclamée par l’UE est nécessaire dans ce petit pays des Balkans. Mais, elle reste loin d’être garantie dans un contexte de collusion entre les propriétaires des mines à charbon polluantes, les pouvoirs politiques et la justice.

Aria RIBIERAS

compte twitter @ariaribieras

#ariaribieras  

[1] Greenpeace, Financial Mines, 2018

[2] bivol.bg, Sega, 3 septembre 2019. https://bg.ambafrance.org/Mardi-3-septembre-8370#Des-dechets-d-importation-incineres-dans-les-centrales-thermiques-de-Hristo-nbsp

 


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Pour sortir de l’impasse environnementale vers laquelle nous nous enfonçons de plus en plus et enrayer l’effondrement du vivant et de la biodiversité, il n’y a d’autres alternatives que la révolution écologique. Affirmatif dans ses arguties, le journaliste et historien, en conférence à Auxerre, n’a pas fait dans la demi-mesure. Se faisant le porte-voix de celles et ceux qui veulent rompre avec le mode de fonctionnement actuel et qui désirent adopter de nouveaux paradigmes…

AUXERRE: Le futur nous illusionne. Le mode d’existence qu’il propose, aussi. Il est grand temps de modifier la trajectoire de notre vie car la planète nous rappelle à son bon souvenir. Avec son lot de catastrophes…

Invité dans la capitale de l’Yonne par la liste « Auxerre Ecologie La Ville envie » et son chef de file charismatique, Denis ROYCOURT, l’orateur du soir a su capter l’attention d’un auditoire studieux, venu en nombre.

Il est vrai que Laurent TESTOT avait des arguments à revendre. Après un rappel historique, riche en enseignements sur une réalité environnementale qui ne peut plus être mise en doute, le journaliste/historien a fait le constat de l’impasse dans lequel se trouve aujourd’hui la société. Celle de ces femmes et hommes qui ne sont régies que par les mots productivité et rentabilité.

Les propos de l’intervenant ont été directs et sans fioritures sur ce qu’il est nécessaire de réaliser afin de sortir de ce marasme qui conduit l’humanité vers le néant. Il faut modifier le cap en rompant le plus vite possible avec nos habitudes et nos certitudes.

« J’en appelle à lutter contre les pesticides pour conserver nos sols vivants, clame-t-il haut et fort, il est temps de rendre sauvage la nature et de casser les codes de cette politique ruineuse pour l’humain… ».

Bref, ce fut un plaidoyer en faveur d’une nouvelle révolution, verte cette fois-ci, au nom de l’écologie responsable qui a été édicté.

« L’effort doit commencer par des poches de résistance, il faut être uni pour mettre en place des solutions au niveau local… ».

Si rien n’est fait de manière urgente, ce sera le chaos. Mais, ce profond bouleversement des mentalités qui doit se traduire par des actes clairs ne peut être entrepris qu’au niveau international.

 

 

Une liste non exhaustive de propositions favorables à ce changement de cap…

 

Au cours de l’interactivité orale qui s’en suivit avec le public, plusieurs pistes furent énoncées. On parlera des bienfaits de l’agroforesterie, de la végétalisation des centres urbains, de l’éradication des pesticides, de la révision du plan des mobilités, de l’éducation pour que chacun, petits et grands, soit respectueux de la nature.

Une somme éclectique d’idées et de suggestions qui sera tombée dans l’escarcelle des colistiers de Denis ROYCOURT qui ont pu ainsi réagir à chaud à ces propositions, dévoilant le programme ambitieux qu’ils concoctent à l’heure actuelle en vue des échéances municipales.

Ce fut en toile de fond l’angle de conclusion abordé au terme de ce rendez-vous intellectuel de belle facture où pour faire face au désordre mondial global observé en matière de l’écologie, de nouvelles approches existentielles pour améliorer notre quotidien deviennent plus que nécessaires…

 

 


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Nouvelle surprise, et de taille, dans le microcosme politique de l’Auxerrois. On la doit à la formation de centre droit, incarnée par Jean-Philippe BAILLY, président départemental du mouvement inféodé à la cause d’Hervé MORIN. L’adjoint à la Ville en charge du développement numérique et du commerce vient de réaliser une très « belle prise » en ajoutant à son escarcelle, favorable à la liste d’ouverture prônée par l’édile d’Auxerre, la conseillère municipale d’opposition (ex-UMP), Virginie DELORME. Devenue entre-temps, Mme GARERES après avoir convolé en justes noces…Un nouveau coup de boutoir porté à la droite traditionnelle ?

AUXERRE : S’il avait voulu secouer le cocotier de la sphère politique auxerroise pour en faire tomber des fruits goûteux prêts à intégrer sa besace centriste, Jean-Philippe BAILLY ne s’y serait pas pris autrement !

En présentant lors d’une conférence de presse sa « prise de guerre » réalisée au nez et à la barbe de la droite républicaine, le leader politique issu du Nouveau Centre n’a pas dissimulé une extrême jubilation. Avant que ne démarre sa prise de parole officielle. Et pour cause !

Commerçante implantée depuis moult années dans le sérail (elle fut même la présidente des « Vitrines d’Auxerre » aux grandes heures de gloire d’une association qui est hélas aujourd’hui disparue), Virginie GARERES-DELORME jouit d’une solide notoriété dans l’espace professionnel et politique local.

Côté idéologie politique, la quadragénaire a toujours été estampillée à droite. Se portant même candidate au sein de listes clairement identifiées UMP (devenue depuis Les Républicains) aux dernières échéances municipales, face signe du sort à la liste conduite par le maire Guy FEREZ, et aux cantonales. Alors, par quel tour de passe-passe, voire de mystérieuse magie blanche, l’a retrouve-t-on désormais en accointance étroite avec un parti qui cautionne faits et causes le bilan de l’édile d’Auxerre ?

 

Le refus de la dérive droitière des Républicains…

 

Réponse de l’intéressée qui ne se dérobe nullement à la question : « Ma formation d’origine, Les Républicains, vire trop à droite et cela ne me convient absolument pas, concède-t-elle, certes, je n’ai pas encore arrêté ma décision mais je me sens plus proche des centristes de droite. Ceux représentés par le Nouveau Centre ».

Du petit lait à siroter avec une belle cuillérée de miel pour Jean-Philippe BAILLY qui n’en demandait pas tant ! Il est vrai que l’ex-secrétaire de l’UMP (c’est presque aujourd’hui de la Préhistoire !) en connaît aussi un rayon sur le besoin de changer d’aspirations pour s’aérer la tête et l’esprit.

Lui aussi s’était opposé en son temps à la dérive droitière qu’il reproche aujourd’hui sans états d’âme au parti de Christian JACOB.

Las de vivre cette situation, il avait alors quitté la droite républicaine originelle pour rallier ce centrisme qu’il affectionne tant aujourd’hui.

« Je me souviens, explique-t-il en faisant un sacré bond en arrière dans le fil de ses pensées, à l’époque, à l’UMP, j’avais enregistré parmi les nouvelles adhérentes la mille cinq centième personne à être encartée dans l’Yonne : elle se nommait Virginie DELORME… ».

Curieuse coïncidence de la vie, en effet, qui fait se retrouver autour de la même table, et rejoint par l’adjoint au maire en charge des ressources humaines, du dialogue social, des jumelages et des anciens combattants, Jean-Paul SOURY, les deux compagnons de route politiques de jadis.

Désormais, Virginie GARERES-DELORME se positionne en phase avec elle-même sur la liste d’ouverture voulue par le maire sans étiquette Guy FEREZ afin de mieux servir les intérêts des Auxerrois.

« J’ai toujours œuvré en dépassant les clivages politiques, précise celle qui a assisté à toutes les commissions où elle était inscrite, ce que j’apprécie dans cette composante qui part à l’assaut de ce nouveau mandat, c’est justement le rassemblement pluriel de ses membres. Je déteste tout ce qui s’apparente à de la politique politicienne et les « gué-guerres » de parti. Cette liste ne comporte pas d’étiquette, c’est tant mieux… ».

 

L’addition des différences sur une liste commune, c’est un atout…

 

Le projet élaboré par le président de la Communauté de l’Auxerrois (c’est aussi un enjeu important dans la balance électorale) fait figure de kaléidoscope politique avec des représentations issues de LREM, du MoDem, du Parti radical, d’AGIR La Droite constructive, du Parti socialiste. Voire de représentants de la société civile qui ne possèdent aucune appartenance politique tout court.

Même s’il n’intégrait pas les accords initiaux inspirés par le modèle de « Renaissance », déjà expérimenté lors des Européennes, le Nouveau Centre de l’Yonne souhaitait intégrer en toute logique le projet symbolisé par Guy FEREZ.

Toutefois, une autre solution aurait pu convenir à la commerçante auxerroise pour y exprimer ses idées. Rejoindre la liste « Auxerre au Cœur » dont Crescent MARAULT est aujourd’hui le porte-étendard. Une liste davantage marquée au centre droit et à la droite républicaine.

« Je n’ai pas trouvé sur ce projet les valeurs déontologiques qui me correspondaient, évacue-t-elle avec spontanéité, je préfère me projeter sur un projet novateur et constructif, où l’addition des différences devient un véritable atout… ».

Une arithmétique qui ne peut que trouver grâce aux oreilles de Jean-Philippe BAILLY et de Jean-Paul SOURY à l’issue de cette causerie intimiste. Les deux adjoints ont bel et bien confirmé, en guise de conclusion, leur présence sur la liste définitive que Guy FEREZ officialisera le 16 janvier prochain.

Le joker de charme Virginie GARERES-DELORME en sera également. Reste à savoir à quelle position ?

 

 


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En marge de l’assemblée plénière consacrée au budget primitif 2020 qui s’échelonne lors de ces trois prochaines journées à Dijon, la présidente de la Région a défendu avec conviction ses choix stratégiques, justifiant ainsi ses engagements prioritaires alors que son mandat entre dans son ultime ligne droite. Le plus gros investisseur public qui agit sur le territoire ne procèdera donc pas aux vingt millions d’euros d’économies exigées par l’opposition. Des économies qui porteraient atteintes forcément aux nécessaires dépenses d’intervention…

DIJON (Côte d’Or) : Ses contradicteurs lui ont expressément demandé de réduire la voilure côté dépenses à la veille de l’assemblée plénière qui doit se prononcer sur l’adoption du budget primitif pour l’exercice 2020. C’est donc une fin de non-recevoir, en bonne et due forme, que leur proposera en guise de réponse, et ce dès l’ouverture de la session la présidente de l’exécutif régional.

Durant la conférence de presse qui faisait office de préambule à ce rendez-vous qualifié d’extrême importance pour le devenir de notre contrée, mardi après-midi, l’élue de Bourgogne Franche-Comté n’a nullement tergiversé pour apporter des éclaircissements précis et détaillés sur la ligne politique qu’elle a choisie de mener au cours des douze prochains mois de son mandat.

Une année charnière à bien des égards pour la maîtresse femme de la Région qui correspond à celle d’une fin de mandat (2021). Un terme de présidence qui surviendra après six années passées à la tête de l’organe institutionnel mais qui ne signifie pas pour autant la  fin de règne dans l’absolue de l’élue franc-comtoise…

Faisant fi des rodomontades coutumières qui viseraient à ternir son action, Marie-Guite DUFAY aborde cette séance, ô demeurant capitale, avec une certaine sérénité.

« Quel que soit la famille politique qui apporte un regard sur notre travail, délivre-t-elle en guise de hors d’œuvre oratoire, on nous dit bravo pour tout ce que nous avons réalisé depuis cinq ans sur le territoire car nous sommes bien présents au rendez-vous… ».

 

 

Pas d’économies substantielles sur des postes névralgiques de la Région…

 

Alors, ce budget primitif 2020 qui se caractérise comme très ambitieux (il est d’un montant total d’1,631 milliard d’euros – hors gestion active de la dette -) semble conforme aux priorités régionales de l’équipe en place. Afin d’en connaître la substantifique moelle, nous le présenterons par ailleurs plus en détail dans une prochaine publication.

Toutefois, on peut dire que son articulation s’avère être en cohérence avec les aspirations budgétaires habituelles, mobilisant l’ensemble des politiques régionales pour répondre à l’urgence du changement climatique ainsi qu’aux enjeux de l’emploi et de la formation sur le territoire.

Mais, là où l’intervenante s’est montrée intransigeante dans ses formulations, c’est sur le refus de faire des économies substantielles applicables à des postes névralgiques dont ne peut se départir la Région.

Trois catégories de postes bénéficient précisément de ses faveurs : les lycées, les TER (pour les transports ferroviaires) et les ressources humaines.

« J’ai pu observer ce que certaines entités régionales avaient pratiqué en ponctionnant les budgets dédiés à la formation, explique-t-elle, je ne baisserai la ligne budgétaire de ce poste d’un iota : c’est fondamental à mes yeux… ».

Puis, Marie-Guite DUFAY apporte de l’eau au moulin de la justification de ses actes.

 

 

« Je ne ferai pas de coupes sombres sur les lycées. Notre territoire possède la densité la plus importante d’établissements secondaires de l’Hexagone. L’argent que nous leur versons favorise la rénovation des bâtiments, le plan d’évolution des sites, encourage le personnel. D’ailleurs, des phases de mutualisation s’exercent naturellement entre établissements, engendrant de facto des économies… ».

En est-il de même dans son raisonnement pour le transport ferroviaire à bord des TER ?

« Nous avons entrepris des négociations avec la SNCF pour aboutir à une offre de transport en augmentation de cadencements. Les tarifs ont suivi une courbe baissière. Certes, aujourd’hui, les trains ont la cote et sont bondés. Mais, c’est la rançon de notre succès et un problème de riches ! La Région est très sensible au développement des mobilités nouvelles. Je rappellerai que la première expérience unique en France de covoiturage conventionnée par la puissance publique est fonctionnelle chez nous ! ».

Reste pour clore ce tour d’horizon le troisième point de ses préférences, se rapportant aux ressources humaines.

« Si je pouvais augmenter davantage les salaires des fonctionnaires de la région qui sont loin de dormir, je le ferai ! Nous sommes d’ailleurs en flux tendu sur toutes les politiques que l’on mène ; il faudrait même recruter tellement les besoins sont importants… ».

 

 

Le pacte financier est respecté en Bourgogne Franche-Comté…

 

Donc, in fine, il n’y aura pas de réduction budgétaire sur ces postes, véritables clés de voûte de l’arborescence architecturale du Conseil régional.

« D’ailleurs, renchérit la présidente un brin goguenarde dans son propos, quand j’invite l’opposition à me citer les postes sur lesquels je devrais amenuiser les financements, je n’obtiens aucune réponse de sa part… ».

Et la présidente de conclure : « je sais que je rendrai l’exécutif au terme de ce mandat dans le bon état financier que je l’ai trouvé. Disposant à l’heure actuelle d’une situation saine, cela nous permet de nous endetter davantage… ».

Marie-Guite DUFAY profita de sa prise de parole de bon aloi pour saluer le travail de l’ancien Premier ministre, Manuel VALLS, parti depuis à la conquête de Barcelone avec plus ou moins de réussite : « il avait la fibre régionaliste et a su attribuer des recettes dynamiques afin de remplacer la dotation que verse l’Etat par un versement d’une fraction de la taxe sur la valeur ajoutée. Un mécanisme financier qui nous a considérablement aidés… ».

Observant que le pacte financier, soucieux du respect du non-dépassement des dépenses de plus de 1 %, était appliqué en Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY insista sur le fait qu’il n’y aura pas d’effet ciseau sur ces postes, fondements de la politique appliquée depuis sa prise de fonction.

Un message clair adressé à l’opposition qui, durant ces trois jours d’assemblée plénière, contestera ces décisions…

 


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