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Le préfet de l’Yonne Pascal JAN condamne avec la plus grande fermeté toute action de violence et exige un retour au calme immédiat dans l’intérêt général. Adressant un message de soutien aux représentants des forces de l’ordre qui ont été pris à partie lors de plusieurs incidents survenus dans la nuit du 28 au 29 juin à Sens et à Migennes, le représentant de l’Etat veille au respect de l’ordre public…

 

AUXERRE : Une vingtaine de feux de poubelles ont été recensés de manière ponctuelle dans le département de l’Yonne, la nuit dernière. Des incidents qui sont survenus quarante-huit heures après le décès du jeune Nahel, 17 ans, tué dans de tragiques circonstances par un représentant des forces de l’ordre à Nanterre, à la suite d’un refus d’obtempérer. Des incidents qui ont fait depuis boule de neige dans de nombreuses villes de l’Hexagone, comme une véritable traînée de poudre.

L’Yonne n’a pas échappé à la contagion, visiblement. Les Services départementaux d’incendie et de secours de l’Yonne (SDIS) sont intervenus à maintes reprises, engageant vingt-huit sapeurs-pompiers sur les huit opérations à maîtriser avec rapidité dans la nuit.

 

 

Précisons qu’un véhicule de la police municipale de Sens a été vandalisé ; plusieurs projectiles ont été lancés en direction du commissariat de police de la sous-préfecture septentrionale du territoire, occasionnant des bris de vitres. Des faits similaires ont été observés également à la brigade de gendarmerie de Migennes où là, en revanche, il n’y a pas eu de dégâts.

Le représentant de l’Etat, Pascal JAN, a adressé ce jour un message de soutien aux forces de l’ordre prises à partie la nuit dernière ainsi qu’aux particuliers dont les biens ont été détériorés. Le préfet rappelle que les forces de l’ordre sont intervenues rapidement pour contenir les troubles à l’ordre public et protéger la population et les biens. Pascal JAN appelle à un retour au calme immédiat…

 

Thierry BRET

 


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Avec 52 000 visiteurs accueillis en trois jours dans le parc de l’Arbre Sec auxerrois, la capitale de l’Yonne a vu en l’espace de quelques heures sa courbe démographique repartir au beau fixe ! Un joli coup de boutoir pour la cité de Paul Bert qui ne cesse pourtant de perdre ses habitants, à l’instar de l’Yonne et de la Bourgogne Franche-Comté depuis plusieurs années. Alors, pourquoi ne pas organiser régulièrement des festivals afin d’attirer de nouveaux habitants ?!

 

TRIBUNE :

Lundi 

Rouge de honte, rouge de colère, rouge sang… L’affiche éponyme placardée par la propagande raciste de Vichy et l'occupant allemand en 1944 sur tous les murs de France refusait alors toute reconnaissance politique aux 23 condamnés à mort du groupe MANOUCHIAN, qualifiés « d’armée du crime », fusillés par les nazis le 21 février de la même année. Ils avaient tous une « gueule de métèque », patibulaires, hirsutes, bandits de grand chemin, juifs, communistes ! Des « rouges » avides d’envahir la « vraie France »… Le 21 février prochain, Missak MANOUCHIAN et sa belle Mélinée entreront pour l’éternité au Panthéon, sur décision du président Emmanuel MACRON. Un geste qu’il convient de saluer à sa juste valeur, en se remémorant ces vers d’ARAGON, écris en 1955, mis quelques années plus tard en musique par Léo FERRE : « Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent, vingt et trois qui criaient la France en s’abattant, La justice viendra sur nos pas triomphants… »…

 

 

Mardi 

Propos troublants lus dans « Le Figaro » le week-end dernier : interrogé sur l’impossibilité pour Emmanuel MACRON de se représenter une troisième fois en 2027, Richard FERRAND, ancien président de l'Assemblée nationale, se dit favorable à bousculer la constitution et permettre à un président de la République, de se représenter « trois ou quatre fois de suite » ! Tout en garantissant la main sur le cœur, qu’il souhaite « préserver le bicamérisme et le Conseil constitutionnel ». Et pourquoi pas un président de droit divin élevé au rang d’empereur, élu « ad vitam aeternam » ! Si avec tout ça, l’intéressé ne s’inscrit pas en tête de liste des favoris dans la course au remplacement d’Elisabeth BORNE à Matignon, c’est à désespérer de tout !

 

 

Mercredi 

Après Singapour en 2020, les Etats-Unis deviennent le second pays au monde à autoriser la vente de viande de poulet cultivée en laboratoire. Une mixture obtenue in vitro à partir de cellules souches, après cinq à sept semaines de « culture », moulée ensuite dans sa forme finale, pouvant aussi bien prendre l’apparence d’un steak haché que d’un filet de poulet ! Si les gallinacés disent merci aux deux entreprises initiatrices de la chose, « Upside Foods » et « Good Meat » (ça ne s’invente pas !), qui leur éviteront peut-être de passer par la case abattoir, pas certain que la gastronomie y trouve son compte ! De quoi nous faire regrette le bon vieux « poulet aux hormones » chanté naguère par Jean FERRAT… Peut-être sera-t-on amené un jour à pratiquer une nouvelle forme de langage : « Passe-moi le tube, j’aimerais reprendre du poulet ! »… 

 

 

 

Jeudi 

Après RONALDO fin 2022 et Karim BENZEMA le 8 juin dernier, c’est au tour de l’international champion du monde 2018, N’Golo KANTE, de rejoindre l’Arabie Saoudite et ses ponts d’or. En quelques mois, le football saoudien est entré dans une quatrième dimension, comme s’il passait subitement de National 3 à la Champions League ! Des contrats en centaines de millions de dollars qui permettront sans nul doute au pays spécialisé dans la découpe d’opposant journaliste de se refaire une virginité médiatique à bon compte. Après l’attribution des Jeux asiatiques d’hiver 2029, à quand les Jeux Olympiques à Ryad ? Sans doute pour bientôt, moyennant quelques « cheikhs en blanc » !  

 

 

Vendredi 

Plus d’un siècle après son naufrage, le mythe du  « Titanic » demeure et le sort des cinq passagers du sous-marin « Titan », disparus lors d’un voyage touristique au-dessus de l’épave a tenu en haleine la Terre entière depuis quatre jours. Les plus superstitieux y voyant même un signe du destin, Stockton RUSH, fondateur de la société « Ocean Gate », opérateur de l’excursion et pilote du submersible étant l’époux de l’arrière-arrière-petite-fille d’Isidor et Ida STRAUSS, couple richissime disparu dans le naufrage du plus célèbre des paquebots, la nuit du 14 au 15 avril 1912. L’on sait aujourd’hui que les infortunés passagers du « Titan » ont sans doute trouvé la mort dans l’implosion de l’engin. Reste qu’à 250 000 dollars le ticket par personne, cela fait cher pour avoir comme tombeau les profondeurs de l’Atlantique Nord, même pour des milliardaires happy few… A moins que cela ne donne des idées aux passeurs fossoyeurs sévissant en Méditerranée pour relever leurs tarifs !   

 

 

Samedi 

L’ours soviétique se fait mordre par son chien de garde et le monde entier s’interroge… La rébellion du chef de la milice Wagner, Evgueni PRIGOJINE contre le pouvoir russe, s’apparente-t-elle à une bataille d’egos ? Un coup de bluff ? Contribuera-t-elle à remplacer POUTINE par un sbire encore plus nationaliste ? Sera-t-elle le signal déclencheur d’une fin des hostilités en Ukraine… ? Bien malin qui peut répondre à cette équation à plusieurs inconnues. Si la situation ne prête pas à rire (ou du moins, pas encore !), elle fait penser à une réplique célèbre du regretté Paul PREBOIST, dans le film culte de Gérard OURY qu’est « La Grande Vadrouille » : « Ah ben v’la qu’ils s’arrêtent entre eux maintenant, ça doit pas marcher ben fort ! »…

 

Dimanche

La météo aidant, l’édition 2023 du festival CATALPA aura battu tous les records en termes de fréquentation, faisant quasiment doubler la population d’Auxerre sur trois jours. Une organisation au top, un plateau de qualité, un lieu agréable, autant d’ingrédients au rendez-vous pour assurer la renommée grandissante du festival au fil des années. Puisse-t-il, devenu trop conséquent, ne pas souffrir un jour de sa notoriété, le parc de l’Arbre Sec n’étant par définition, pas extensible ! Comment pour terminer, ne pas saluer ces dizaines de bénévoles et petites mains sans qui chaque année CATALPA ne pourrait exister… Chapeau bas et merci ! 

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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De retour à Auxerre dans le cadre des « Conversations de l’Abbaye », le cinéaste Jean-Paul RAPPENEAU a évoqué les souvenirs qui le lient à la ville qui l’a vu naître, émaillés de quelques anecdotes croustillantes sur ce monde du cinéma dont il est désormais une légende et l’un des doyens. Une soirée « Tout feu, tout flamme » pour conter le parcours de toute une vie, une « Vie de château » bien sûr !

 

AUXERRE: Le lycéen qui usait ses fonds de culotte sur les bancs du lycée Jacques-Amyot à la fin des années 40 se doutait-il que trois quarts de siècle plus tard, à quelques mètres de là, le réalisateur de légende qu’il était devenu, tiendrait conférence en l’Abbaye Saint-Germain pour y retracer le parcours d’un jeune Rastignac de province, fou de cinéma… ?

C’est au « Select », ancêtre du cinéma le « Paris », aujourd’hui disparu, situé dans la rue du même nom, que se tenaient les activités du premier ciné-club auxerrois. Un lieu où le jeune Jean-Paul se découvrit une vocation en découvrant « Citizen Kane », le chef d’œuvre d’Orson WELLES : « ce soir-là, en sortant de la salle, je me suis dit, « mais c’est ça que je veux faire ! ». Je ne suis pas le seul d’ailleurs, le grand Milos FORMAN a eu la même réaction… ».

Le cinéma « Familia », devenu aujourd’hui comme tant d’autres, un parking, fut aussi le lieu des premières émotions cinématographiques, avec au programme des films comme « Blanche Neige et les Sept nains », ou « Robin des Bois », avec le mythique Errol FLYNN : « et pour moi, pendant très longtemps, le cinéma, c’étaient des gens qui se battaient en duel à l’épée. En faisant « Cyrano », j’avais l’impression de revenir un peu dans la salle du « Familia »… ».

 

« Un garçon bien sage » qui fait tourner Liliane, un amour de jeunesse…

 

Le cinéaste faillit pourtant ne jamais voir le jour, Jean-Paul RAPPENEAU vouant dans sa prime jeunesse un amour pour le théâtre, notamment après la représentation d’une troupe de passage au « grand Casino » : « en 1942, j’y ai vu Hamlet avec ma sœur Colette et revenu à la maison, n’avais qu’une idée en tête, jouer la pièce devant les parents… ».

Puis vint l’envie du cinéma, mais de l’autre côté de la caméra, après avoir lu que Claude AUTANT-LARA recherchait un jeune acteur pour son film « Le blé en herbe » : « j’ai écrit, en disant que j’étais le personnage, mais n’ai jamais reçu de réponse… ». Et c’est tant mieux pour l’histoire du cinéma français qui y aurait beaucoup perdu sur le plan de la réalisation ! Dire que, imitant en cela le célèbre cinéaste autrichien Michael HANEKE, c’est pour « épater les filles », que le jeune Auxerrois fit ses premières armes derrière la caméra !

Plus exactement, celles du lycée Paul-Bert jouxtant celui de Jacques-Amyot, à l’époque (que les moins de soixante ans ne peuvent pas connaître !) où toute mixité était interdite. Et notamment une certaine « Liliane », dans ces années où une ruelle séparait les deux établissements : « il me fallait briser cette ligne pour franchir ce terrible passage et comme dans les petits films que je faisais alors, j’avais besoin de filles, cela m’obligeait à prendre contact avec celles d’en face… ».

Liliane, qui figure au générique de son premier court métrage tourné en 16 mm, « Un garçon bien sage » (sic !), élue des années plus tard lors d’une soirée à Joigny, « Miss Yonne » sans qu’il ne la revît jamais.

 

 

Quand Catherine DENEUVE marche pieds nus sur une abeille…

 

A l’aube des années 50, bac en poche, le jeune Auxerrois « monte » à Paris. L’époque des premières armes dans le cinéma en qualité d’assistant réalisateur et scénariste, mais aussi du premier film, réalisé en 1958, toujours en 16 mm, au nom prédestiné, « Chroniques provinciales ». L’époque également de la « Nouvelle Vague », sans pour autant que Jean-Paul RAPPENEAU s’inscrive dans ce mouvement qui comptait tant de noms devenus célèbres, de Jean-Luc GODARD à Claude CHABROL, en passant par François TRUFFAUT, Éric ROHMER ou Louis MALLE : « tous ces films de la Nouvelle Vague étaient alors projetés dans un petit cinéma de l’avenue Hoche à Paris et plus j’en voyais, plus je me disais que rien ne m’amusait ! Même si un film comme « Hiroshima, mon amour » me bouleversait, j’avais envie, moi qui ai toujours adoré la comédie américaine, de faire rire, c’était l’une de mes ambitions… ».

Un pari réussi, à en juger par le succès populaire de son premier long métrage, « La Vie de château », avec au générique des noms aussi prestigieux que Catherine DENEUVE, Philippe NOIRET ou Pierre BRASSEUR…Excusez du peu ! Un scénario et des personnages directement inspirés de l’histoire familiale et d’une maison occupée en partie par les Allemands : « Un étage seulement et ma mère disait fièrement, « quand je vois mes locataires (sic !), je ne les regarde même pas ! ». Ou l’on apprend également que Catherine DENEUVE, sur les conseils de sa sœur Françoise DORLEAC, jouait pieds nus, ce qui lui valut de marcher sur une abeille et d’interrompre le tournage à peine le premier coup de manivelle donné !

 

 

« C’est fou de raconter des histoires de famille… »…

 

En presque cinquante ans de carrière, « seulement » huit films au compteur pour le cinéaste Auxerrois, mais ne vous avisez pas à lui demander quel est son préféré : « c’est comme des enfants, on les aime tous ! Et comme il n’y en a que huit, manquerait plus que ça que je ne les aime pas ! ».

Avec pour réputation, de ciseler au mot près ses dialogues et d’être un artisan exigeant. Autant de qualités qui font les clés du succès, à en juger par l’adhésion du public, jamais démentie. L’homme est pudique et ne se livre pas facilement, surfant entre blagues et émotion : « c’est fou de raconter des histoires de famille, comme ça, ici, devant tout le monde… ».

Et tant pis si le micro se fait parfois baladeur, empêchant de capter tous les propos, ou si les réponses se font hasardeuses aux questions posées, parce que trop de blancs sur l’écran noir de la mémoire… La salle des conférences était comble ce soir-là à Saint-Germain et le public présent a fait un triomphe à l’enfant du pays. Peut-être même qu’en regardant bien, là-bas, tout au fond, assise au dernier rang, l’on pouvait y apercevoir Liliane, cachant ses larmes et offrant ses yeux de Chimène à celui qu’elle n’avait jamais oublié… Roxane avait enfin retrouvé son Cyrano !

 

 

Indiscrétions :

Dans le film « La Vie de château », jouait également la pétulante Mary MARQUET : « elle fut la dernière maîtresse d’Edmond ROSTAND, elle avait 17 ans à l’époque quand il mourut dans ses bras. On se lève et on applaudit… ».

 

« Finalement, on ne se rend pas compte à quel point j’ai passé plus de temps sur des films qui n’ont jamais vu le jour que de films arrivés à leur terme… Le cinéma français a des limites financières qu’on ne peut dépasser… ».

 

« Si les metteurs en scène ne sont pas amoureux des filles qui jouent dans leurs films, il faut faire autre chose… ».

 

Depuis la disparition de ses frères et sœurs, Jean-Paul RAPPENAU se fait rare à Auxerre. Il n’y était pas revenu depuis le tournage de son dernier film, « Belles Familles » en 2015. Ses interrogations en témoignent : « Le cinéma « Familia » existe toujours… ? Et la librairie STAUB… ? Et le grand bazar MAILLET ? » Il se murmure qu’il pourrait revenir prochainement pour y présenter l’ouvrage biographique retraçant sa vie, actuellement en cours d’écriture…

 

Dominique BERNERD

 


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Certes, le sujet ne prête pas à sourire. Il est difficile d’évoquer la fin de vie dans une société plus prompte à parler d’hédonisme et de vacances, à l’approche de la période estivale, que de sa propre mort qui, de toute manière, nous attend tôt ou tard au terminus de notre parcours terrestre. « Vivre l’Yonne » s’y risque ce soir à Auxerre. En proposant un point d’actualité sur cette délicate thématique…

AUXERRE : Difficile de dire si le sujet attirera les foules ce lundi soir à la salle de conférence du 89 ! Mais, on ne peut que féliciter l’association « Vivre l’Yonne » de se pencher sur cette thématique, peu réjouissante à l’amorce de l’été, mais ô combien nécessaire pour en connaître les moindres contours qu’ils soient thérapeutiques ou juridiques.

D’autant que la fin de vie s’est invitée parmi les débats et discussions de bon nombre de parlementaires depuis le début de l’année. Alors, pourquoi ne pas s’y intéresser de plus près localement !

Rapporteur d’un avis spécifique propre à cet item, au sein du CESE (Conseil Economique Social Environnemental) et membre de la Convention citoyenne consacrée à ce sujet, Dominique JOSEPH est l’oratrice du soir. Accompagnée d’un autre représentant régional ayant travaillé au sein de la Convention citoyenne qui en a tiré des préconisations, la conférencière fera ainsi toute la lumière – logique quand on parle de fin de vie ! – sur les soins palliatifs, l’euthanasie ou encore le suicide assisté.

Le rendez-vous, on l’aura compris, s’adresse à tous : les familles, naturellement, mais aussi les professionnels de santé, impliqués dans l’exercice de leur pratique. De précieux témoignages devraient ressortir de ces échanges, organisés avec le soutien du Conseil départemental et de plusieurs partenaires issus du privé.

 

 

En savoir plus :

Conférence débat sur la fin de vie

Organisé par Vivre l’Yonne

Lundi 26 juin à 18h30

Salle de conférence du 89 à Auxerre

 

Thierry BRET

 


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Le conflit russo-ukrainien, ce sont d’abord des centaines de milliers de morts, civils et militaires. Au-delà du conflit armé, comme souvent, c’est aussi une guerre civile. Il marque la fin de l’hégémonie occidentale, la nouvelle donne des alliances et une redistribution des cartes géographiques.

TRIBUNE : La fameuse contre-offensive promise depuis un mois a débuté le 04 juin dernier. Elle semble au point mort et certains experts parlent de son échec. Volodymir ZELENSKY affirme que son armée avance mais qu’elle rencontre de graves difficultés dans sa progression. Quant à Vladimir POUTINE, il assure avoir bloqué l’adversaire, qu’aucune parcelle de terrain n’est cédée mais que son armée subit de lourdes pertes. Il est clair que les lignes de défense construites par les Russes l’été dernier (Donbass et Novorossin) empêchent tout passage de blindés.

Les constats

L’échec provisoire de la reconquête des territoires ukrainiens montre clairement que l’armement des Occidentaux ne suffit pas à gagner le combat et tant s’en faut ! De plus, l’armée russe s’est attachée à cibler avec succès les centres de commandement et les arsenaux ukrainiens. La nouvelle frontière est devenue un horrible cimetière d’hommes et les carcasses de blindés fument encore… Sur de nombreux aéroports ukrainiens des débris de Mig 29 et de M 16 jonchent les tarmacs ! Les morts, civils et militaires, se comptent par centaines de milliers. Les Etats-Unis estiment les pertes en matériel à 500 milliards de dollars… Impressionnant mais dérisoire à côté du drame humain ! Quel que soit le camp, une mère qui pleure son fils mort au combat, ou une épouse qui ne se console pas de la disparition de son époux, sont toutes dignes de notre compassion et de notre respect : la douleur n’a ni frontière ni drapeau, la douleur de ces femmes est universelle…

 

 

De nouveaux enjeux…

On peut se demander ce que valent les armes occidentales (années 1990), face à l’arsenal russe d’aujourd’hui ? La force aurait-elle changé de camp ? L’armée ukrainienne ne peut pas mener une guerre intense et efficace. Parmi les forces vives, il faut distinguer les militaires avec ZELENSKY à leur tête. Ils pensent défendre le peuple, à éradiquer les Russes et leur culture. C’est une faiblesse historique, aucune unité possible et l’armée ne forme pas un bloc indivisible !

Un autre enjeu majeur qui découle également de la fracture nationaliste-peuple de base : la guerre civile ! Le Donbass illustre parfaitement la dérive « guerre civile ». Depuis une quinzaine d’années, on ne compte plus les morts dans le Donbass (certains l’estime à 1,5 million). Donbass, Novorossin et Crimée sont de culture russe et viscéralement contre toute ingérence de l’Ukraine dans leurs affaires. Ils n’accepteront jamais un retour sous l’autorité de Kiev. Ajoutons qu’Odessa est ukrainienne en droit mais de culture russe. La Transnistrie et la Moldavie demeurent russes de cœur et de culture et constituent des menaces de conflits pour l’Ukraine.

La construction d’un état indépendant ukrainien, tel que défini par Volodymir ZELENSKY et ses amis occidentaux semble impossible. Une Ukraine, une et indépendante n’a jamais existé, sauf durant la Première et la Seconde guerre mondiale. L’Ukraine existe depuis 1991 ! La conséquence est hélas claire : le conflit russo-ukrainien n’aura malheureusement pas de fin…

 

 

 

La redéfinition des alliances…

La guerre en Ukraine délimite le paysage des alliances. Europe et Etats-Unis font bloc autour de Kiev et poussent le pays au combat (idéologie, intérêts financiers ? Un peu des deux). L’OTAN appelle aujourd’hui à soutenir la contre-offensive de l’Ukraine et exacerbe les passions guerrières des Ukrainiens, l’Iran livre des drones aux Russes et envoie des hommes en Crimée, la Russie mobilise ses soutiens eu Moyen-Orient et en Méditerranée, avec notamment l’Algérie.

Si une large partie du monde a condamné l’invasion en Ukraine, voire a pris des sanctions contre la Russie, Vladimir POUTINE n’est pas pour autant isolé dans le conflit. Syrie, Venezuela, Biélorussie le soutiennent. Chine, Cuba et Brésil ne souhaitent pas soutenir ouvertement ou totalement les Russes. Quant à la Turquie, elle souhaite jouer un rôle majeur dans des rencontres pour la paix. Ils veulent ménager la chèvre et le chou : ne pas trop contrarier les Occidentaux, affaires oblige…

On commence à entendre quelques bémols en Europe et certains membres ne sont plus aussi enthousiastes à soutenir un effort de guerre qui leur paraît de plus en plus source de gaspillage en vies humaines et en monnaie ! De plus, la Pologne et la Hongrie interdisent les importations de céréales venant d’Ukraine. Varsovie et Budapest ont justifié leur décision par le fait que les céréales ukrainiennes qui transitent par leur territoire depuis le début de l’intrusion russe et le blocage de certains ports de la mer Noire, constituent une menace pour leur propre secteur agricole. Une partie significative de ces céréales, moins chères que la production locale, n’étant pas comme prévue exportée vers des pays tiers en raison notamment de difficultés logistiques.  N’oublions pas que la Commission Européenne a imposé des quotas de céréales ukrainiennes pour chaque membre de la communauté. Bien entendu, Ursula Von der LEYEN, dans sa légendaire mansuétude, promet des sanctions aux pays récalcitrants… 

Un conflit qui risque de s’éterniser…

A l’instar des deux Corées et du conflit israélo-palestinien, on peut redouter que la guerre en Ukraine s’éternise avec des belligérants campés sur leur position et leur certitude d’avoir raison. Séparée depuis 1948, les deux Corées n’ont jamais signé de traité de paix et leurs armées se positionnent de chaque côté du célèbre 38ème parallèle. Quant aux rapports entre Israël et la Palestine tout a débuté bien avant l’ère chrétienne ! Les juifs de l’époque avaient constitué une mutuelle afin de se préserver contre les exactions des âniers Palestiniens. Depuis, deux ou trois millénaires, nous assistons à une suite de guerres, d’escarmouches, d’actes terroristes… Un éternel conflit, hélas, qui ne prendra fin qu’après l’anéantissement de l’une ou de l’autre partie ! On peut juste espérer, pour l’Ukraine et la Russie, de nouveaux Yasser ARAFAT et Yitzhak RABIN pour se retrouver autour d’une table et parler de paix !

 

 

La guerre en Ukraine se soldera par un statu quo provisoire…

Les Ukrainiens soutenus par l’Europe et les Etats-Unis ne renonceront pas aux régions conquises par les Russes, et les Russes ne cèderont jamais les territoires annexés. D’autant plus, que pour le Donbass, POUTINE donne une pseudo-légitimité démocratique à sa conquête, par un vote des autochtones.

Pour l’instant, fabricants et marchands d’armes s’en donnent à cœur joie, engrangent de copieux bénéfices, et demain, comme de coutume, les ferrailleurs investiront le terrain afin de récupérer tout le matériel militaire et prendre au passage de la monnaie facile…

Nous sommes dans l’impasse. Un traité de paix ne pourra s’envisager que si Vladimir POUTINE accepte de renoncer au rêve de la reconstruction de l’ancien empire soviétique, avec des garanties données aux alliés. De leur côté, américains et européens doivent faire pression auprès de ZELENSKY afin qu’il accepte la perte du Donbass. La paix est à ce prix et la reconstruction d’un pays exsangue et ruiné peut donner de l’espoir aux Ukrainiens ! Il vaut mieux financer des vivres que des chars de guerre. Restera à trouver le « Monsieur bons offices », admis par tous et capable de réunir les frères ennemis !

La paix est au prix de l’humilité et de la fraternité entre les peuples, en oubliant un peu l’ego et l’argent…Anatole France avait peut-être raison quand il écrivit : « On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels… ».

 

Jean-Paul ALLOU

 


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