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Philosophe et un brin nostalgique à l’idée de ce changement, le directeur du CCAS (Centre communal des Actions Sociales) et directeur délégué à la cohésion sociale de la Ville d’Auxerre ! S’il se reconnaît dans les pensées de Jean-Jacques ROUSSEAU – « là où il y a des règles, il y a des libertés » -, il se dit aussi le garant de l’âme du foyer d’accueil de jour, le « 6/8 » qui quittera prochainement la rue du Nil pour intégrer le Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) à quelques encablure de là…

 

AUXERRE : On le sent ému aux entournures, le responsable du CCAS de la Ville d’Auxerre. Certes, les témoignages des précédents interlocuteurs – le personnel administratif officiant dans cet endroit aussi paisible et havre de paix pour les déshérités en manque d’amour et de toit  ou ceux de deux pensionnaires de ce lieu fleurant bon l’altruisme et la chaleur humaine – l’auront peut-être quelque peu déstabilisé, côté émotivité.

Quoi de plus naturel en somme, que cette sensibilité s’exprime à fleur de peau quand on gère ce type d’établissement depuis près de dix-sept ans, en y inculquant autant de supplément d’âme.

Alors dès qu’il se saisit du micro, feuilles pense-bête couchées de notes qu’il ne lira à peine au final, Dominique TAILLEUR partage ses émotions qui s’extériorisent en le libérant. Devant un public faisant silence de plomb qui n’en manquerait pas une virgule. Ni un mot.

 

 

Prendre toute la sensibilité du lieu et la transporter là-bas

 

Oui, ce rendez-vous – cette cérémonie avec amis, bénévoles et représentants des milieux associatifs marquant la fin de toute une époque dans ce lieu mémoriel où s’affichent souvenirs et photographies – se veut festif. « Ce n’est pas la fin de quelque chose, clame-t-il, c’est le début d’une nouvelle aventure ! ».  

La transmission de l’âme, celle du « 6/8 » comme l’appelaient les SDF, vers un autre lieu, rue Thomas Ancel. « Oui, c’est bien de l’âme dont il s’agit, poursuivra Dominique TAILLEUR, on doit prendre toute sa sensibilité et la transporter là-bas. J’en suis le garant… ».

Et même s’il n’y a pas une once de métaphysique dans ces propos, personne parmi l’auditoire ne saurait oublier le souvenir de certains de ces pauvres hères, qui dormaient encore dans la rue il y a peu, aujourd’hui trop tôt disparus à cause de la maladie. Leurs prénoms seront égrenés comme un devoir de mémoire nécessaire pour les rendre éternels. Un bel hommage rendu à la fois à ces personnes, femmes et hommes, qui ont fréquenté ce refuge ; à ce lieu chargé en histoire de larmes, d’amour et de sang. Un hommage tel le garant des valeurs humaines et passeur d’âme aura su le faire…

 

Thierry BRET

 


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Casquette de sport rivée sur la tête, le président du Syndicat de la boulangerie et de la boulangerie-pâtisserie de l’Yonne – il est également le nouveau responsable de l’U2P Yonne depuis quelques semaines – Laurent BISSON ne cachait pas sa joie en remettant les distinctions honorifiques aux apprentis lauréats des sélections icaunaises du « Meilleur jeune boulanger et jeune pâtissier » de l’édition 2023. Un rendez-vous annuel qui marque le retour du CIFA de l’Yonne sur le devant de la scène médiatique, avec ce concours synonyme de rentrée…

 

AUXERRE: C’est un cérémonial dont il est coutumier depuis plusieurs années maintenant, le président du Syndicat de la boulangerie et de la boulangerie-pâtisserie de l’Yonne, Laurent BISSON. Une animation qui traduit le lancement de la nouvelle saison artisanale et pédagogique, portée par le centre de formation de l’Yonne.

Même si les températures caniculaires évoquent encore la plénitude et le farniente de l’été ! Ils ont donc fait fi des rigueurs de la météo les valeureux candidats se présentant aux traditionnels concours départementaux du « meilleur jeune apprenti catégorie boulangerie et celui de meilleur pâtissier ». Un rendez-vous accueilli comme il se doit dans l’enceinte du CIFA de l’Yonne, établissement à l’excellence reconnue par beaucoup.

 

 

 

Deux lauréats prometteurs pour les épreuves régionales à l’automne

 

Entre pains traditionnels à la française et de campagne à confectionner, viennoiseries chocolatées ou gâteaux intégrant les fruits de saison à créer en respectant méticuleusement les recettes pour séduire du mieux possible les membres du jury, les candidats se sont appliqués avec détermination pour ce challenge. Démontrant ainsi la pertinence de ce type d’exercice qui requiert la maîtrise de soi et celle de son savoir-faire.

A ce petit jeu, mention spéciale à Maxence PERROT qui décroche le pompon en catégorie boulangère ! Il empoche son ticket afin de défendre ses chances lors du concours régional se disputant en octobre au CIFA de Mercurey, en Saône-et-Loire.

 

 

Les choses étant bien faite, en matière de parité, c’est la jeune Johanna GONCALVES CARNEIRO qui a été saluée par le jury de professionnels au terme du concours de meilleur apprenti pâtisserie.

Toujours mineure – elle n’a pas encore soufflé ses dix-huit bougies sur le gâteau d’anniversaire ! -, la demoiselle félicitée longuement par Laurent BISSON qui lui passa la médaille au cou se qualifie de belle manière pour l’épreuve régionale accueillie à l’automne à Dijon. Prometteur pour nous ramener le titre, et espérer pourquoi pas concourir aux épreuves hexagonales…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Dans un cadre d’exception – le splendide château du XVIème siècle de Looze qui par ailleurs est une propriété privée et ne se visite pas d’ordinaire -, il est judicieux de proposer un spectacle de belle envergure, histoire de marquer singulièrement les esprits. Ce sera chose faite en cette journée dominicale, aux alentours de 18h30. Dans ce havre de paix bucolique et champêtre, deux contes de Jean de La FONTAINE y seront mis en scénographie musicale à l’initiative de la Compagnie « Belles Dances ». Quand le sublime se confond avec l’onirique…

 

LOOZE : D’abord, il y a le choix des musiques. Celles qui seront délicieusement interprétées par Marianne MULLER, une esthète de la viole de gambe qui jouera tout en finesse de son instrument si spécifique que les jeunes générations ont oublié de découvrir. Extraites des répertoires de compositeurs de la période baroque, ces œuvres ont pour estampille Jean de SAINTE-COLOMBE, Marin MARAIS, DUBUISSON, DEMACHY, ABEL, HUME, sans omettre le contemporain de cette liste, le Perpignanais Bruno GINER.

 

La richesse d’un auteur qui ne se résume pas à un seul de ses contes

 

Et puis, il y a en contre-point le récit. Troublant, riche, émotionnel, érudit, qualifié jadis de licencieux par la bien-pensance de l’époque. Celle qui critiquait le fabuliste (et fabuleux !) Jean de LA FONTAINE. Une plume, un génie de la libre-pensée. Adorateur de la provocation dans ses textes ô combien d’actualité ! On se limite trop souvent à n’en connaître que l’une de ses fables les plus populaires, « La Cigale et la Fourmi », apprise dès notre jeunesse sur les bancs de l’école primaire. Quelle erreur ! Il faut se replonger sans modération dans l’œuvre éclectique et riche de cet auteur pour mieux en appréhender toutes les subtilités et les messages, livrés grâce à la malice et l’intelligence de ces « animaux » qui grâce à lui sont dotés de la parole pour mieux juger l’espèce humaine !

 

 

Les tourments amoureux transfigurent l’être humain

 

Ici, le récit émane d’une comédienne pluridisciplinaire, Christine BAYLE qui captivera à l’énoncé de ses mots dictés parfois avec une prononciation bien choisie et avec talent le public. Danseuse soliste, chanteuse, compositrice de pièces contemporaines, actrice de théâtre – elle se délecte des personnages incontournables qui parsèment les textes de MOLIERE ou de la Commedia dell’arte-, rédactrice d’articles consacrés aux grands maîtres et influences du classique, la conteuse campera sur scène tour à tour les personnages de deux contes que sont « La Matrone d’Ephèse » et « La Courtisane amoureuse » où Jean de La FONTAINE raconte avec son style épistolaire les tourments de l’amour.

L’amour, qui transfigure une veuve qui ne pensait qu’à la mort pour finalement tout oublier dès que Cupidon revient ! L’amour qu’une pauvre courtisane subit de plein fouet avec moult épreuves à accomplir afin de convaincre un jeune homme qu’elle l’aime !

Tous les personnages sont interprétés ici avec maestria par une Christine BAYLE qui se veut cocasse, gaillarde, coquine, maline aussi, en leur prêtant âme et la vie. Le tout est baigné de ces délicates ponctuations musicales, baroques ou non, où Marianne MULLER excelle avec son instrument d’un autre âge.

On redécouvre derrière l’ironie la langue unique d’un Jean de la FONTAINE que les incultes ont parfois trop vite enterré de leurs lectures (si tant est qu’ils lisent d’ailleurs !).

C’est gai, c’est beau, c’est joliment ficelé, c’est épicurien, c’est poétique et cela se déguste à satiété dans ce cadre exceptionnel comme au temps des rois au château de Looze ce dimanche tantôt !

 

 

En savoir plus :

« Le Jeune Amour » spectacle donné au château de Looze

Dimanche 27 août 2023 à partir de 18h30.

Christine BAYLE, comédienne et Marianne MULLER, instrumentiste à la viole de gambe, de la Compagnie BELLES DANCES

Réservation au 06.72.62.60.51 ou 01.48.04.85.94.

    

Thierry BRET

 


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Entre deux verres de rosé-pamplemousse et une trempette bien méritée dans la fraîcheur relative de la « Grande Bleue », la nouvelle est tombée au cœur de la touffeur estivale. Sans crier gare, de manière presque imperceptible pour le commun des mortels, trop préoccupés à s’adonner aux joies de l’hédonisme et au plaisir du farniente sur la plage. En provenance de nos voisins d’outre-Rhin, elle disait ceci en substance : l’Allemagne renonce à l’avenir à la commande de nouveaux trains fonctionnant à l’hydrogène !

Une véritable onde de choc que cette information, à première vue. Une incompréhension à la lecture des manchettes de la presse hexagonale qui s’en faisait l’écho par quelques entrefilets dès le lendemain. Comment cela était-il possible alors que l’on nous vante à toutes les sauces ici-bas les bienfaits émérites de cette technologie avant-gardiste, renouvelable et propre énergétiquement !?

 

 

Un coût d’exploitation trop onéreux à l’usage

 

Et ce, depuis des lustres, ne serait-ce que sur notre seul territoire de Bourgogne Franche-Comté qui en accueille l’un des éléments moteur (sans jeu de mot !) dans la région de Belfort avec la société ALSTOM, encouragée par les institutionnels et politiques du terroir.

Dans les faits, ce n’est nullement l’inventive technologie ayant fait ses preuves qui est remise en cause par le ministère des Transports de Basse-Saxe, devant s’exprimer face à la presse fin juillet sur le sujet. Si le côté technique ne fait pas défaut, à quoi alors imputer cette surprenante volte-face de l’une des compagnies ferroviaires régionales germaniques qui fut pourtant la première à avoir adopté l’hydrogène comme source d’alimentation de ses trains ?

Je vous le donne en mille : la réponse ne tient qu’en un seul mot, son coût ! Une raison plutôt malvenue en pareille circonstance et en période de crise économique alors que les prix des billets du transport ferroviaire grevant le budget des voyageurs ne cessent de s’envoler en version astronomique depuis longtemps.

 

 

Une flotte électrique à batteries au lithium six fois moins coûteuse mais...

 

A ce titre, l’Allemagne n’est pas la seule à avoir manifesté son désintérêt devant cette technologie pourtant qualifiée de si prometteuse au niveau du développement durable mais trop onéreuse au niveau de son exploitation. En France, on n’est pas en reste puisque du côté de Montpellier, dans l’Hérault, décision fut prise l’an dernier par la métropole de geler une commande de 51 bus à hydrogène et de la privilégier par une flotte électrique à batteries, six fois moins coûteuse. D’autant qu’en bout de course, et cela n’est précisé par personne que les surplus budgétaires de fonctionnement seraient immanquablement répercutés auprès des usagers de ces lignes lors de l’achat de leur titre de transport...On imagine aisément la note plutôt salée à la sortie !

Comment alors démocratiser de façon acceptable les transports collectifs (ferroviaire, bus…) et réduire le flux des véhicules « impropres » sur les routes de France et de Navarre (les thermiques évidemment !) si les tarifs appliqués pour les emprunter au quotidien deviennent ultra prohibitifs ? Un casse-tête chinois qui ne semble pas avoir été résolu pour l’heure par toute l’intelligentsia hexagonale qui fait des yeux de Chimène à l’hydrogène…

 

 

Une flotte diesel vétuste et polluante avec 4 millions de tonnes de CO2 rejetés

 

En Allemagne, le retour en grâce des trains électriques à batteries, fonctionnant au lithium (la belle affaire quant au niveau de son exploitation et des dégâts occasionnés à la planète pour l’extraire !) revient donc au goût du jour.

Ces trains sont plus compétitifs et permettront d’éliminer petit à petit les flottes de ces antiques rames diesel devenues trop poussives et polluantes au fil des ans.

Une flotte de trains à la vétusté éprouvée, circulant encore dans la plupart des pays de l’Union européenne et de ses régions rurales, afin de desservir de petites lignes qui aura rejeté dans l’atmosphère la bagatelle de plus de 4 millions de tonnes de CO2 ces dernières années !

Morale de l’histoire : la locomotion par hydrogène serait-elle déjà en manque d’oxygène pour pouvoir subsister !?

 

Thierry BRET

 


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Il est ici comme dans son jardin, le directeur de compagnie et comédien Xavier CLEMENT. Peut-être est-ce imputable à l’air salvateur et bénéfique de la campagne de cette Puisaye profonde, illustrée par ce singulier théâtre qu’est celui de La Closerie. L’artiste aime y créer de nouveaux spectacles. Au rythme régulier annuel, comme pour mieux familiariser le public de fidèles – ils le sont depuis 19 années de représentations ! – permettant de prendre conscience des imperfections de ce monde. « La Grande Terreur du IIIème Reich » en est un triste exemple, malheureusement…

 

ETAIS-LA-SAUVIN : C’est sûr, les zygomatiques ne seront pas sollicités lors de cette triple présentation ce week-end de la nouvelle création théâtrale concoctée par le fécond Xavier CLEMENT, l’un des pensionnaires attitrés depuis bientôt deux décennies de ce lieu si bucolique et charmant qu’est « La Closerie ».

Car, choisir comme source d’inspiration deux textes de Bertolt BRECHT et de Daniel KEENE faisant référence aux horreurs de l’impérialisme allemand des années 30/40 qui débouchèrent sur la Seconde Guerre mondiale et ses millions de morts n’autorise aucune légèreté dans leur appréciation scénique. C’est une évidence et une question de respect…

Mais, au-delà de l’humour faisant le lit des vaudevilles habituels du théâtre de boulevard à la FEYDEAU, c’est plutôt à une introspection psychanalytique sur les noirceurs de l’âme humaine et ses dérives abyssales à jamais blâmables à laquelle les spectateurs seront conviés.

D’ailleurs, ils auraient tort à 100 % de ne pas se prêter au jeu d’y assister. Afin de s’imprégner de la découverte de ces textes riches aux mots délicatement choisis au millimètre près, « Grand-Peur et misère du IIIème Reich », rédigé en son temps par le dramaturge allemand Bertolt BRECHT ayant subi les foudres avec force et véhémence de l’appareil autocratique et répressif de Berlin, et « La Pluie », une œuvre à l’estampille de l’auteur australien Daniel KEENE.

 

Un double récit basé sur le devoir mémoriel

 

Là, en couchant des phrases crues et sans fard sur le papier, l’écrivain de Melbourne évoque avec une infinie pudeur, et en faisant témoigner une vieille femme qui en narre les contours de l’histoire, l’existence de celles et ceux qui ne sont jamais revenus de leur ultime voyage à bord de ces trains de l’enfer les emmenant comme des bestiaux vers la déportation dans les camps de la mort. Ceux de la honte et du dégoût absolus…Seuls resteront quelques objets hétéroclites confiés à cette vieille femme pour que la mémoire ne les oublie pas dans les limbes.

L’œuvre de BRECHT, plus connue, est jalonnée de coups du sort et de coup de pouce de la destinée face à ce pouvoir dictatorial sanguinaire aux heures si sombres qu’il combattit par la pensée, bec et ongles.

Déchu dès 1935 de sa nationalité allemande, Bertolt BRECHT survécut après son exil et ce jusqu’en 1956 à la folie hégémonique du régime totalitaire d’un seul homme, Adolf HITLER, dont on a appris il y a quarante-huit heures à peine dans les informations internationales que sa demeure natale en Autriche allait se transformer en commissariat de police ! De quoi se retourner dans sa tombe pour le dramaturge !

 

  

Un rendez-vous théâtral pour mieux comprendre la géopolitique actuelle

 

Proposant une programmation qui se veut éclectique d’année en année La Closerie (Gérard-André et Andrée) n’hésite jamais à distiller de temps à autre des messages forts et prégnants au cœur de leur festival du spectacle vivant, dix-septième du nom en 2023. On se souvient ainsi de l’interprétation magistrale du « Joueur d’échecs » de Stefan ZWEIG, applaudi par plus de 600 spectateurs en seulement trois séances, qui fit exploser tous les compteurs de la fréquentation.

Sans doute, avec cette « Grande Terreur du IIIème Reich » aux relents si nauséabonds avec les évènements belliqueux vécus à l’Est de l’Europe, la jauge du public venant applaudir les artistes pourrait être dépassée. Certaines similitudes avec l’actualité donnent à réfléchir afin de mieux comprendre les affres de l’obscurantisme…

Sur scène, la jeune Justine LECOQ donnera la réplique à Xavier CLEMENT dans ce retour mémoriel vers cette page de l’Histoire si détestable. La mise en scène étant réglée comme du papier à musique par Amélie PREVOST.

On retrouvera avec plaisir, dès le mois d’octobre, ces artistes dans la représentation de « Berlioz, une vie dramatique » où Jules AMIEL a rassemblé les musiques et réalisé les prises de son pour les voix off tandis que le maître des lieux, comme ce week-end par ailleurs, Gérard-André officiera en technicien de la création des lumières et de la régie plateau.

 

 

En savoir plus :

« La Grande Terreur du IIIème Reich » inspirée de textes de Bertolt BRECHT et Daniel KEENE

Théâtre de La Closerie à Etais-la-Sauvin

Vendredi 25 août et samedi 26 août à 20h30

Dimanche 27 août à 16 heures

Participation de 09 à 15 euros

Réservations :

Tel : 03.86.47.28.16.

Internet : www.lacloserie-spectacles.fr ou mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Thierry BRET

 

 


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