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Elle est fort roulante la départementale 943, reliant Joigny à Montargis. En franchissant paisiblement la frontière routière, le Loiret nous accueille. Bonjour au joli petit bourg de Douchy où réside régulièrement sieur Alain DELON qui tourna avec les plus grands : Monsieur Jean GABIN, Lino le catcheur, Bebel...mais aussi les plus belles dont l'inoubliable Romy ou encore BB l'icône des sixties !
DICY : A Douchy, l'accueil bistrotier est des plus sympathiques au « Terroir » en centre bourgade, un café-resto ouvert 7 jours/7 ! Cela rigole sec au comptoir ! Retour icaunais à Dicy (350 habitants environ), une localité baignée faiblement par la Chantereine. Notre auberge de bord de route, c'est « Chez Lucie », le prénom de la jeune patronne. L'intérieur y est d'une grande propreté. La veille eut lieu le vide-grenier villageois, ce lundi la quiétude est de retour ! L'accueillante terrasse permet aux amateurs de déjeuner dehors, c'est chouette !
Une ardoise au triple choix d'entrées, plats et desserts, d'une cuisine maison se présente au regard : cette formule, si l'on en respecte les basiques, a fait ses preuves.
Un plaisir gustatif : percevoir les parfums de poivron et de tomate…
Le poireau vinaigrette est délicieux : il est soigneusement assaisonné et parsemé de persil et d'échalotes. On se régale, d'autant qu'il est servi parfaitement à température et non glacé, sortant du frigo, comme trop souvent : une pure horreur ! Le Bourgogne rosé du vigneron de Saint-Bris Gérard PERSENOT l'accompagne fraîchement en cette semaine ensoleillée. Pourquoi trop souvent des rosés translucides de partout, alors que ceux de chez nous sont délicieux ?!
En plat, la bavette sauce au bleu, à l'impeccable cuisson saignante, est plébiscitée par la table voisine. Le poulet à la basquaise et ses légumes variés sont fort bons. Quant à la sauce, on y perçoit nettement les parfums de poivron et de tomate. Commandant du poulet au restaurant, il ne serait pas désagréable de se voir parfois, servir un autre morceau que la sempiternelle cuisse, plus simple aussi à préparer pour nos restaurateurs. Le pain de la boulangerie-pâtisserie de Villefranche-Saint-Phal est aussi bon que croustillant, mais aussi cuit comme il se doit. Ces pains blanchâtres.... : je crois que je ne m'y ferai jamais !
Un flan digne des meilleures pâtisseries dégustées…
Mention spéciale pour le superbe flan ! C’est sûrement la pâtisserie préférée de votre serviteur ! - moelleux à souhait.....comme vous le révèle ce petit cliché (que je ne me permets pas de qualifier de photo !). Il est délicieux vraiment, et digne des meilleurs.
Tandis que je règle l'addition, nous discutons à bâton rompu avec la souriante patronne. Lucie est là depuis sept ans. Je la complimente pour ce bon menu à 15,50 euros. Elle m'évoque alors ses parents, derniers charcutiers de génération en génération hélas, établis antan à Bois-le-Roi en Seine-et-Marne. Je reconnus alors, non sans une certaine émotion, la boutique si souvent vantée par ma belle-sœur Pascale, le dernier véritable cordon bleu que je connaisse d'ailleurs. Son blog culinaire est un modèle du genre (Les Recettes de Pascale) où il n’y a pas d'esbroufe, ni de mousse. Juste du bien et du bon. Et le plaisir de faire plaisir, aussi…
En digne disciple de Saint-Antoine - le patron des charcutiers - Lucie m'indique à Triguères, entre Douchy et Château-Renard une excellente boucherie-charcuterie « La Triguéroise ». Mais d'ici ou d'ailleurs, allons tous chez Lucie !
En savoir plus :
Les - : le petit parking en contrebas mériterait sûrement d'être mieux signalé.
Les + : le service est aimable. Le rapport qualité-prix est très bon.
Contact :
Chez Lucie
10, route de Joigny
89120 DICY
Tel : 03.86.43.09.52.
Gauthier PAJONA
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Ce sera partie remise… : le spectacle « Comédies en Feydeau majeur » est annulé au théâtre de La Closerie
juin 09, 2023On appelle cela de la guigne, de la poisse ou la pure malchance. Alors que bon nombre d’adeptes de Georges FEYDEAU avaient déjà leur billet en poche après leur réservation, la direction du fameux théâtre de Puisaye a annoncé l’annulation sine die des deux représentations consacrées à l’œuvre de l’auteur prolifique, interprétée par le comédien Patrick GUICHARD ce week-end. Pour raison de santé, ce dernier a dû se contraindre à annuler toutes ses représentations…
ETAIS-LA-SAUVIN : Déception pour tous les amoureux de l’humour caustique à l’estampille du maître incontestable du vaudeville. La double représentation du spectacle de Patrick GUICHARD, « Comédies en Feydeau majeur », prévue ce week-end au théâtre rural de La Closerie, a été annulée.
Les raisons en sont purement médicales. Le comédien, souffrant, s’est vu dans l’obligation de suspendre toutes ses représentations dont celles programmées dans l’Yonne à Etais-la-Sauvin les 10 et 11 juin.
Andrée et Gérard-André, hôtes de ce lieu, se sont empressés de communiquer sur leurs différents canaux la nouvelle. S’ils sont tristes côté cœur ; ils sont en revanche soucieux de procéder au remboursement des places réservées à date.
Pour l’heure, rien n’est encore décidé quant à la reprogrammation de ce spectacle de belle facture qui aurait dérouillé les zygomatiques dans ce monde fait d’obscurantisme et d’ineptie. Il est possible d’adresser quelques mots de sympathie et d’encouragement à l’artiste Patrick GUICHARD ; ils lui seront transmis…
Thierry BRET
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Fonds vert : le préfet de l’Yonne Pascal JAN dévoile le tiercé gagnant des premières attributions liées au dispositif
juin 08, 2023C’est net et sans bavure ! La biodiversité et le covoiturage ne s’inscrivent pas encore parmi les priorités essentielles des collectivités qui font la demande du Fonds vert, après la dépose d’un dossier en préfecture. Sur les dix grands items, intégrant le dispositif voulu par l’Etat, virent en tête (et de très loin) la rénovation thermique, la transformation de l’éclairage public et, à un degré moindre, le recyclage des friches.
JOIGNY : Est-ce une surprise en soi ? La rénovation thermique, la transformation de l’éclairage public et le recyclage des friches figurent, et de très loin, dans le trio de tête des dossiers qui ont été déposés par les collectivités de l’Yonne depuis le lancement il y a quatre mois du dispositif Fonds vert. Un processus novateur qui donne l’opportunité à l’Etat de soutenir les initiatives locales et territoriales visant à l’amélioration de la transition écologique et du développement durable.
Profitant de la remise d’un chèque de 500 000 euros à la collectivité de Joigny pour la rénovation thermique de l’un de ses groupes scolaires, l’école Saint-Exupéry – un projet de 1,7 million d’euro de financement de l’Etat au titre de la DETR (1,2 million) et du Fonds vert (500 000 euros) -, le préfet de l’Yonne Pascal JAN s’est fendu d’un point étape très instructif sur le dispositif, quatre mois après le déploiement de la mesure sur le territoire icaunais.
Déjà 72 dossiers dans l’escarcelle de la préfecture…
A date, ce sont 72 dossiers réalisés par des collectivités locales qui ont ainsi été déposés auprès des services préfectoraux. Seize d’entre eux ont déjà reçu la bénédiction urbi et orbi du haut fonctionnaire de l’Etat, Pascal JAN, qui les a rendus recevables à l’enveloppe étatique, soit un total de 8,9 millions d’euros affectés sur le seul territoire de l’Yonne. Ces seize dossiers liminaires représentent un total d’aides de 2,3 millions d’euros. Le reliquat restant pour l’heure en cours d’instruction.
Jugeant ce score de 72 dossiers « plutôt encourageant et positif », le préfet de l’Yonne s’attend à une montée en puissance du nombre de demandes faites par les collectivités d’ici la fin de l’année ; sachant que l’enveloppe initiale de 8,9 millions est encore loin d’être épuisée.
Naturellement, mais pouvait-il en être autrement dans le choix des collectivités, cette première somme de dossiers porte pour l’essentiel sur des travaux de rénovation thermique des infrastructures (28), le changement de l’éclairage public en mode moins consommateur d’énergie (28) et la revalorisation des friches (10). Une manière peut-être de contourner la récurrente problématique des ZAN (zone artificialisation nette) qui préoccupe moult élus ruraux.
Le covoiturage et l’encouragement de la biodiversité ne font pas recette…
A contrario, quelques-unes des dix thématiques prévues par les Fonds vert ne font absolument pas recette auprès des collectivités demandeuses des fameux subsides. C’est le cas, notamment, de la prévention des incendies de forêt – « un effort est à faire sur ce sujet insiste Pascal JAN » -, de la prévention des inondations ou encore de la renaturation des villes. Etonnant alors que ces items se rapportent directement aux effets induits des changements climatiques.
Quant à la mobilité douce, elle ne semble pas faire florès non plus dans les alcôves municipales où l’encouragement du covoiturage se traduit par le dépôt d’un seul et unique dossier de soutien officiel à ce jour !
Bref, en matière de transition écologique et environnementale, le chemin est encore long pour qu’évoluent positivement les mentalités de nos élus territoriaux et de leurs administrés même avec des subventions étatiques à la clé !
Optimiste, Pascal JAN estime toutefois que ces dossiers se réduisant néanmoins aujourd’hui à la portion congrue devraient arriver de façon plus conséquente en 2024 avec la continuité du dispositif.
Il est à noter que l’encouragement à la préservation de la biodiversité n’a connu aucun écho parmi les 72 dossiers déjà déposés. Un sujet pourtant ô combien crucial dans nos campagnes que portent haut au quotidien les voix des écologistes.
Là encore, Pascal JAN fait montre d’optimisme, espérant un recentrage des futurs dossiers à venir vers ces orientations primordiales à la sauvegarde de la planète, et de ses habitants.
La sobriété énergétique, la vraie solution qui nous concerne tous ?
« Nous sommes dans une dynamique positive, affirme Pascal JAN, plutôt que de recevoir des projets en trop grande quantité, il est judicieux de collecter des projet de qualité… ».
Le porte-étendard de l’Etat sur notre territoire aura insisté également sur l’importance d’initier ces projets à l’aide de ce fonds : « L’Yonne doit s’inscrire dans cette démarche de transition écologique et environnementale. Forcément, le faire signifie profiter de progrès économiques et sociaux à terme. Au bout du compte, il y aura des gagnants et des perdants sur cette thématique : autant se situer dans la première catégorie… ».
On sent bien que le préfet a envie de doper l’attractivité de ce territoire dont il accompagne la gestion depuis plus d’un an. Un mot cher à ses yeux ! « Il faut agir aujourd’hui et prévoir pour demain, précisera-t-il un peu plus tard lors de son exposé.
Nonobstant, le vrai cheval de bataille de cette politique tous azimuts de l’Etat envers la transition écologique repose sur un principe vertueux fondamental : la sobriété énergétique. L’un des leitmotivs préférés de Pascal JAN qui ne manquera pas de l’aborder avant de conclure ce bilan intermédiaire sur le Fonds vert.
« C’est l’ultra priorité de l’urgence écologique… ». Une priorité que doivent s’approprier coûte que coûte nos concitoyens dans leurs gestes journaliers. La seule véritable attitude responsable de notre société ?
Thierry BRET
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« Chaud devant ! » : la filière viticole est en pleine réflexion face aux effets du changement climatique dans l’Yonne
juin 07, 2023Faudra-t-il un jour remplacer le cépage emblématique de la Bourgogne qu’est le pinot noir, par une variété plus adaptée à la hausse des températures annoncées ? C’est l’un des sujets sur lesquels se sont penchés les participants à la table ronde organisée à l’Abbaye Saint-Germain, sur l’avenir de la viticulture, dans le cadre de la manifestation « Fleurs de vigne ».
AUXERRE: Selon une enquête de l’INRAE (Institut National de Recherche en Agriculture, alimentation et Environnement), plus de la moitié des régions viticoles existantes pourraient ne plus être adaptées à la culture de la vigne, en cas de réchauffement climatique supérieur à deux degrés. Voire 85 % des surfaces, en cas de scénario catastrophe où la température moyenne augmenterait de quatre degrés… ! Les plus optimistes pourront toujours rétorquer qu’en revanche, d’autres régions ou pays deviendront alors plus propices à la production de vin. Mais, même si certains se sont déjà lancés dans l’aventure, comme au Mont-Saint-Michel, où poussent déjà des plants de chardonnay, ou plus loin encore, avec l’exemple de la maison de champagne Taittinger, implantée en Angleterre où elle cultive depuis six ans 49 hectares de vigne dans un pays où la bière est reine, est-on pour autant prêt à déguster et apprécier un bourgogne élaboré à Maubeuge, même si « le clair de lune » y est plus beau que nulle part ailleurs ?
L’effeuillage à proscrire dans les vignes ?
Dans l’Yonne, les acteurs de la filière viti-vinicole ont depuis longtemps pris conscience des conséquences de la hausse des températures, confrontés notamment à des vendanges de plus en plus précoces. Certaines techniques culturales comme l’effeuillage sont aujourd’hui remises en question, pour mieux protéger les raisins des rayons du soleil, comme l’explique Sophie WOILLEZ, vigneronne dans le Vézelien : « je m’étonne encore de voir des vignerons effeuiller sur la Côte de Beaune et mettre à nu leurs vignes fin juillet. Aujourd’hui, je ne prends plus du tout le risque de faire ça ou alors une semaine avant les vendanges… ».
Le pinot noir et le chardonnay, cépages ancestraux ayant bâti l’identité du vignoble bourguignon sont-ils appelés à se voir remplacer un jour par des variétés plus résistantes à la chaleur comme la syrah ? Vigneron à Saint-Bris-le-Vineux, Bruno VERRET est également président du syndicat des Bourgognes et s’interroge : « ces deux cépages représentent un peu le poids de l’Histoire pour la Bourgogne, mais en même temps il ne faut pas que ce soit un boulet ! Que cela nous coupe de la volonté de changer, entrainant l’appellation vers le bas… ». Voyant en l’aligoté un atout pour la Bourgogne : « un cépage purement bourguignon qui a souvent été décrié mais qui avec des millésimes plutôt chauds, est très intéressant et connaîtra peut-être un nouvel avenir ».
En perspective également, de nouveaux assemblages, comme avec le sacy, un cépage autrefois très répandu dans le département.
Rendre les rouges moins taniques, plus frais…
Comment avec un thermomètre qui s’emballe maintenir la typicité des vins alors que par un effet mécanique, la hausse des températures fait monter le taux de sucre des raisins et par conséquent l’alcool potentiel, entraînant de facto une diminution de leur acidité ? Journaliste au « Monde », spécialiste du vin, Laure GASPAROTTO pour sa part, mesure l’effet positif de la chose : « grâce au réchauffement climatique et au soleil, plus besoin de chaptaliser les vins comme il y a encore trente ans. Le pinot noir aujourd’hui donne des vins très riches, très ronds, c’est aussi à nous consommateurs, de nous adapter à ce que nous donne la vigne, comme notre corps s’adapte à la chaleur… ».
Voyant dans l’engouement des consommateurs pour les vins de Bourgogne en général, le fait d’une « fraîcheur » plus marquée que dans le Bordelais : « grâce à des élevages moins longs et une moindre utilisation de fûts, l’on cherche à rendre les rouges moins taniques, moins charnus, plus frais, correspondant plus à l’attente des consommateurs… »
Les vins de Bourgogne sont-ils trop chers ?
Restaurateur à Chablis, descendant d’une famille emblématique de vignerons d’Irancy, Fabien ESPANA s’insurge en faux contre cette affirmation : « on a tout en Bourgogne ! Du plus grand au plus petit, cela va de la Romanée Conti à des appellations régionales à 7 ou 8 euros. Le choix est éclectique et si un Meursault ou un Pouilly, sont effectivement très chers aujourd’hui, ils agissent comme des phares, entraînant tout vers le haut, permettant de vendre un Bourgogne 10 à 15 €, ce qui n’était pas le cas il y a encore vingt ou trente ans… ».
Et pour le producteur, l’assurance d’un juste prix récompensant le travail accompli. Avec toujours en toile de fond, l’équilibre à trouver selon les volumes récoltés, rappelle Bruno VERRET : « La Bourgogne ne sait plus stocker, on l’a bien vu avec des années comme 2017 et 2018, où tous les cours se sont effondrés… ».
Sur le même thème, Laure GASPAROTTO explique l’envolée spéculative de certains grands crus, comme « la conséquence de toutes petites récoltes, à l’instar de ce que l’on a connu en 2021. Je nous souhaite bien sûr beaucoup de vin dans les prochaines années, mais je sais aussi que cela poserait beaucoup de problèmes à certains… ».
En savoir plus
Oui le monde du vin compte de plus en plus de femmes… Et alors ! « L’avenir de la viticulture est-il féminin ? » … Mauvaise pioche pour Antonio RODRIGUEZ, journaliste à l’AFP et modérateur de la table ronde, avec cette réplique de Sophie WOILLEZ en retour : « Je déteste que l’on me pose cette question ! Pourquoi faut-il encore une fois « genrer » la profession ? Trouvant « génial » le fait que la viticulture se féminise de plus en plus, mais sans y voir de symbole particulier : « tout change et c’est tant mieux, pour autant, la femme n’est pas l’alternative pas plus que l’homme ! ». Rappelant au passage qu’il y a encore une trentaine d’années, les femmes ayant leurs règles se voyaient interdites de caves, « car cela faisait tourner les vins ! ». Laure GASPAROTTO pour sa part, témoignant d’un changement de vocabulaire dans la sphère viticole, se remémorant ses débuts de dégustatrice, lorsque l’on évoquait alors « des vins qui comme une femme, sont à réchauffer entre les mains » ou certains millésimes « qui avaient de la cuisse ! ». Un exercice sémantique qui ne rime plus avec sexiste et c’est tant mieux !
Dominique BERNERD
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Clin d’œil : le consensus au service de l’emploi et de l’essor économique s’affiche dans le Centre-Yonne
juin 07, 2023« Nous travaillons main dans la main, au service du développement économique… ». Sur la scène inaugurale de la troisième édition du Forum de l’Emploi, accueilli dans les salons de l’hôtel de ville de Joigny, François BOUCHER (Les Républicains) a résumé en une petite phrase l’état d’esprit collaboratif qui règne sur ce territoire central de notre département. Une phrase qui n’aura pas été contestée par Nicolas SORET, édile du cru (Parti Socialiste) ni par le conseiller régional du Parti Communiste, Patrick BLIN…
JOIGNY : Quand des élus d’un territoire, même d’obédiences politiques divergentes, s’entendent à merveille pour servir les desseins de l’intérêt général de leurs administrés et de la chose économique, il faut le dire et le faire savoir de manière limpide ! C’est en substance le message de clôture qu’aura fait passer le maire de Migennes et président de la Communauté de commune ad hoc, François BOUCHER, au terme de son intervention inaugurale, en qualité de président de la Mission Locale de ce secteur géographique, mercredi matin, en ouverture de la troisième édition du Forum de l’Emploi.
Un François BOUCHER, volubile et très à l’aise dans l’exercice oratoire qui aux côtés de Nicolas SORET, président de la CC du Jovinien et maire de Joigny et du conseiller régional, membre de la seconde commission en charge du développement économique et l’emploi, Patrick BLIN, a été on ne peut plus clair sur le travail coopératif de ce trio dans l’intérêt général de leurs administrés.
« Nous sommes régulièrement en contact, devait-il ajouter, pour que l’ensemble des territoires du Centre Yonne avance dans le bon sens… ».
Un bon sens qui se caractérisait ce jour par l’aide à apporter aux personnes dans leurs recherches et l’accompagnement vers l’emploi, la formation et l’orientation. Au vu du nombre des participants et de la fréquentation dans les allées, le pari a été réussi. Il est à mettre à l’actif de la Mission Locale et de l’ensemble de ses partenaires institutionnels !
Thierry BRET
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