Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Les urnes ont parlé chez GROUPAMA : de nouveaux visages illustrent la présidence de trois caisses locales
juillet 11, 2023L’assureur mutualiste de l’Yonne vient de renouveler ses dirigeants. Du moins, trois d’entre eux. Ces derniers agissent en qualité de présidents parmi l’une des dix caisses locales répertoriées dans le département. Un changement de têtes, on ne peut plus logique en somme, car parfois la limite d’âge, 65 ans, rattrape les sociétaires ayant goûté avec célérité à la prise de responsabilités. Auxerre, Avallon et Pont-sur-Yonne accueillent ces nouveaux visages pour un mandat d’un an, reconductible après une assemblée générale…
AUXERRE : Du sang neuf, au sein du groupe assurantiel et de prévoyance de l’Yonne ! Pour y occuper l’une des fonctions essentielles de l’organigramme décisionnel de l’assureur mutualiste, à savoir le poste de président de caisse locale. Un rôle qui est éminemment stratégique et très représentatif en termes de communication, parfois même auprès des médias !
Ce fut le cas il y a quelques jours au siège social de GROUPAMA Paris Val-de-Loire en terre icaunaise avec la présentation officielle de ces heureux élus, et fiers de l’être, ayant pris leurs nouvelles fonctions à l’issue des assemblées générales des caisses locales se déroulant en mai dernier.
La volonté et la compétence du candidat bien avant la parité…
Trois nouveaux visages ou presque puisque l’un d’entre eux nous est particulièrement connu, celui de la dynamique et toujours souriante Ghislaine MOREAU que bon nombre de nos lecteurs connaissent bien, en sa qualité de présidente du Conseil des prud’hommes de l’Yonne, représentante de la CPME, la Confédération des petites et moyennes entreprises de l’Yonne et cheffe d’entreprise qui a su imposer sa griffe aux côtés de son conjoint, Franck GLAVIEUX, dans le monde de l’immobilier.
Un mandat supplémentaire pour cette hyper active de l’investissement, administratrice de la caisse locale d’Auxerre depuis maintenant six ans. Ghislaine MOREAU succède ainsi au viticulteur Julien ESCLAVY et entend bien apporter une impulsion à son mandat, en étant à l’écoute des sociétaires du groupe assurantiel.
La nomination de l’entrepreneuse à la tête de la caisse locale auxerroise n’est pas une surprise en soi, connaissant son degré d’implication dans la vie sociétale. Une ouverture de la parité au sein de GROUPAMA ? « Pas vraiment, rétorque Pascal MAUPOIS, président de la Fédération des caisses locales icaunaises, ce qui prime avant tout, ce sont la volonté du candidat et les compétences dans cette mission qui permet à l’élu de s’engager, de participer à la vie de l’entreprise… ».
Renforcer les liens territoriaux sur un secteur agricole…
Rien que sur le secteur auxerrois, le nombre de sociétaires qui s’investissent et suivent de près les activités de GROUPAMA s’élève à 5 647 personnes. Celui de l’Avallonnais en compte 2 963.
Quant à Pont-sur-Yonne, troisième caisse locale du jour à être placée sous le feu nourri des projecteurs, on en comptabilise 2 052. Pour être élu à la présidence d’une caisse locale, il faut avoir rejoint le corps des douze administrateurs au moins depuis douze mois et faire acte, ensuite, de candidature.
C’est le cas, manifestement, de Guillaume GALLOT. Une décennie après avoir intégré le conseil d’administration de la caisse locale de Pont-sur-Yonne, l’artisan maçon de Pont-sur-Yonne a pu s’installer dans le fauteuil présidentiel, avec un regard expert sur la fonction.
Pour lui, c’est sûr : assumer la présidence, c’est aussi avoir une vision stratégique sur ce secteur géographique de l’Yonne, aux connotations agricoles. « Je souhaite renforcer les liens territoriaux qui ont été mis à mal avec la période sanitaire délicate que nous avons traversée, explique-t-il, cette idée de mon action m’intéresse au plus niveau… ».
Appliquer les principes vertueux du mutualisme…
Plus discret – il est aujourd’hui retraité de la restauration – Jean-Paul BIERRY justifie son engagement par l’intérêt qu’il a accordé à titre personnel à cette mission sociétale que représentait pour lui son appartenance au conseil d’administration de la caisse locale d’Avallon. Une mission entamée depuis 2019.
« J’ai été élu vice-président de la caisse, souligne-t-il, j’ai apprécié le dynamisme de l’équipe locale… ».
On connaît la suite : Jean-Paul BIERRY, soucieux de s’appliquer à lui-même les principes vertueux du mutualisme (l’entraide, la solidarité, le relationnel, la proximité) n’aura pas hésité un instant avant de prétendre pouvoir jouer les premiers rôles lors de l’assemblée générale de sa caisse locale. Il a succédé à Laurence KOVAK et se satisfait de sa nouvelle situation.
Bref, trois nouveaux venus dans la sphère décisionnelle de GROUPAMA fiers d’être là…
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
L’Aile ou la Cuisse : l’univers doublement étoilé de Cédric BURTIN se déguste à « L’Amaryllis » Moulin de Martorey
juillet 09, 2023Ce fut l'une des belles surprises du Michelin 2023, avec aussi la magnifique troisième étoile du couple COUILLON à Noirmoutier, que cette seconde étoile bourguignonne, obtenue par le chef Cédric BURTIN dans son restaurant « L’Amaryllis », situé à Saint-Rémy, commune voisine de Chalon-sur-Saône. Il entre ainsi dans le cercle très fermé des cent meilleures tables pneumatiques ! Avec en sus, un cadre délicieux : le moulin de Martorey, à l'apaisante nature…
SAINT-REMY (Saône-et-Loire) : Il est 9h20 en ce jour de semaine, lorsque la rame « TER » s'immobilise à l'heure - !!! - en gare de Chalon-sur-Saône. Ce déplacement était prévu en juin dernier, mais ce jour-là, un malheureux troupeau de vaches égarées sur les voies, du côté de Lézinnes, contraria notre voyage vers cette Bourgogne dite du « soleil ».
Petit périple pédestre, entre grands ensembles des années 60 et zones pavillonnaires. Le quartier de Saint-Jean-des-Vignes comprend encore quelques commerces « comme avant » : boucherie, boulangerie, épicerie. Je me revois petit garçon ! A côté, ça sent bon au bistrot « Les Capucines ». Ce midi-là, une impériale tarte à l'abricot trônait sur une table. Ah ! Ce menu affiché avec ses grenouilles en persillade, il faisait diablement envie !
Quant au « Café de la gare », c'est une valeur sûre, à l'accueil toujours plaisant. Voilà longtemps que Michel n'y était pas passé, la patronne est contente ! Et à ma gauche, une rasade de montagny, forcément copieuse. L'un des clients, un brin cabotin, fait rire son auditoire : ne se souvenant plus où il a stationné son véhicule la veille au soir, il fait le tour depuis....des postes de police et autres fourrières !
Cédric BURTIN : un natif de Saône-et-Loire, aujourd’hui doublement étoilé…
Comme souvent, les récits de table ont une certaine âme. Au milieu des années 80, le couple GILLOT, Jean-Pierre le cuisinier, et Pierrette la sommelière, ont un coup de cœur pour cette apaisante bâtisse, un moulin du XIXe, surplombant un cours d'eau. L'étoile Michelin arrive assez vite (1986). On s'y régalait alors de ragoût d'escargots aux pleurotes, de sandre rôti aux fines herbes, mais aussi de rognon de veau aux échalotes confites. Une étoile qui brilla sans discontinuer durant un quart de siècle, avant que cette jolie table champêtre ne soit reprise en 2010 par le cuisinier trentenaire Cédric BURTIN.
Comme tant d'autres talents culinaires de France, Cédric est né en Saône-et-Loire. Un apprentissage à Charolles, auprès du truculent chef Daniel DOUCET, puis s'en suivront de belles et grandes maisons de la gastronomie française. Citons Pierre ORSI à Lyon, la « Pyramide » à Vienne, sans oublier chez Monsieur Paul, le « Général de Gaulle » de la gastronomie hexagonale !
En 2005, avec Corinne son épouse, ils transforment une pizzeria en restaurant, à Sennecey-le-Grand, au nord de Tournus. En mars 2008, le Michelin dirigé alors par l'excellent Jean-François MESPLEDE, l'étoile, tandis que son épouse accouche de leur deuxième enfant. Curieusement, ce sera à la même date que quinze ans plus tard, le Michelin doubla la mise !
Je connus sa cuisine en 2008, me souvenant de la parfaite cuisson d'un délicieux pigeonneau, un mets de roi. Et c'est donc en 2010, qu'eut lieu ce déménagement, marqueur d'une vie professionnelle. A l'époque, la cuisine de Cédric, c'était crabe royal de Norvège en millefeuille d'avocat et mangue, sushi aux herbes et tomates confites, faux-filet de Charolais en deux cuissons : rôti au beurre demi-sel, confit à la fleur de sel, pour terminer par une trilogie autour du chocolat !
Ce n’est pas tous les jours que l’on s’attable chez un deux étoiles Michelin !
En ce jour estival, le moulin de Martorey est baigné par un soleil lumineux. Une table sous un apaisant tilleul nous est dédiée. A côté, trois potes de longue date égrènent la Bourgogne par carte des vins interposée. La mise de table est plutôt élégante et nappée (ce qui devient rare !). Au préalable, j'allais féliciter Cédric pour cette belle distinction. Sa cuisine est rutilante. Ce fut un vrai travail de remise en cause culinaire m'expliqua-t-il, au cours de ces années passées. Le tout avec discrétion et efficacité mêlées semble-t-il...
Mais assez parlé, attablons-nous ! Le menu « Mon univers » est à l'unisson du chef, voyageons ensemble ! Avec l'apéritif, un mini tartare bien assaisonné avec un brin de croustillance. Belle surprise gustative aussi que le jambon persillé revisité : le goût est là, puissant et sincère, de ce mets bourguignon emblématique. Puis, un cromesquis d'escargots arrive sur une délicate planche en buis. Les contenants aussi, sont variés et choisis !
Mention spéciale pour le sublime biscuit de brochet, là aussi accompagné d'une sauce délicate - l'art saucier du chef est souligné dans le Michelin 2023 - avec souvent une discrète et délicate nuance d'acidité. C'est la fête à table ! Diantre ! Ce n'est pas tous les jours que l'on s'attable dans une maison doublement étoilée au Michelin. En Bourgogne, elles ne sont que quatre ! Arrive ensuite une féra délicatement fumée, un plat aussi délicat qu'onctueux ! De très jolies assiettes qui concourent au plaisir des yeux, avant celui imparable du palais.
Tout ici n’est que délice au palais…
Le sommelier et son original insigne en forme de limonadier au revers du veston arrive alors. Comme ses collègues de salle, il a fort à faire, car hélas, la brigade est incomplète. Malgré trois jours de repos consécutifs (dont le dimanche) et cette récente distinction qui eût attiré plus d'un professionnel antan, notre courageux chef en est un peu dépité : pas une réponse à ses multiples annonces. Ce sera le seul bémol de cet excellent déjeuner, qu'un service, un peu trop tendu pour une maison de ce niveau... Arrive ensuite un ormeau à la texture si caractéristique, c'est vraiment délicieux !
L'Yonne, mesdames, messieurs, est présente ce midi-là, au travers de la truite de la pisciculture, sise à Crisenon ! Un sublime accompagnement de courgettes (sublimer un produit simple, c'est tout un art !) complète ce plat « made un Yonne » !
Mention spéciale pour la délicate tarte à l'artichaut qui s'ensuivit : du grand art, à l'unisson de ces belles deux étoiles 2023 ! Ce plat est magnifique de goût, mais aussi de simplicité et confère une émotion certaine. Un Puligny-Montrachet premier cru accompagna l'essentiel de ce succulent repas. Un parfait pigeonneau sonna le glas de ce blanc nectar. Signalons, un joli choix de fromages dont un peu usité « Comté » de 36 mois. Un impeccable dessert à base de miel, puis un autre aux fruits rouges conclurent ce merveilleux déjeuner.
Une cuisine d'exception qui vaut le détour. La définition des deux étoiles Michelin trouve ici une belle destination, autant qu'une très belle ambassade. Bravo au chef Cédric et surtout, gardez le moral !
En savoir plus :
Les - : Mesdames et messieurs les élus du coin, question : à quand un bus partant depuis la gare SNCF de Chalon-sur-Saône et s'arrêtant pas trop loin de ce magnifique restaurant, emblématique de votre territoire ?!
Les + : le cadre est sublime. Les sauces sont superbes : j'approuve le Michelin !
Contact :
Restaurant « L’Amaryllis »
Moulin de Martorey,
Chemin de Martorez
71100 SAINT-REMY
Tel : 03.85.48.12.98.
Proche accès de l'A6. Vingt minutes en en taxi depuis la gare TGV du Creusot.
Premier menu-déjeuner à 80 euros.
Gauthier PAJONA
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
La semaine 26 par monts et par mots… : un relent de l’été 2022 ? Les poubelles décorent les trottoirs à Auxerre !
juillet 09, 2023Décidément, les étés se suivent et se ressemblent dès que l’on parle de poubelles dans la capitale de l’Yonne ! Plusieurs d’entre elles ont obstrué cette semaine les trottoirs, déjà pas très larges du centre-ville, remémorant des souvenirs malodorants à certains des habitants inquiets. Mais, dans le cas présent, pas de panique ! L’embouteillage de ces conteneurs n’avait pas pour origine un nouveau conflit social de longue durée mais la participation des agents municipaux à un séminaire organisé par la collectivité sur une seule journée. Ouf, on l’a échappé belle…
Lundi
Le style paraîtra sans doute peu académique aux pisse-vinaigres mais les « Crazy Dunkers », une bande de copains originaires de la Loire, sont passés maîtres dans le basket acrobatique, enchaînant saltos et autres vrilles en se jouant des règles de la pesanteur… Michael JORDAN peut aller se rhabiller, ou alors s’acheter un trampoline !
Mardi
Les super yachts de luxe ont toujours la cote auprès des plus fortunés de la planète. Pas facile pour autant la vie de milliardaire, même quand on s’appelle Bernard ARNAULT et que l’on pèse la bagatelle de 229 milliards de dollars. Propriétaire du « Symphony », une coque de noix de 101 mètres de long, avec piscine à fond de verre, cinéma en plein air, sauna et jacuzzi, le plus riche des Français s’est vu interdire l’accès au port de Naples, pour cause de bateau trop long ! Dépassant de 26 mètres la limite autorisée par le nouveau règlement de la capitainerie maritime en vigueur. Refoulé comme un vulgaire migrant à Lampedusa… Misère, quand tu nous tiens !
Mercredi
Il avait pratiquement disparu des lisières des champs, considéré comme nuisible et condamné à mort à ce titre par l’agriculture intensive à grand renfort d’herbicides, ou pour reprendre le vocabulaire feutré en usage dans le monde agricole, de « produits phytosanitaires ». Mais le coquelicot semble faire son retour, à en juger par les taches « rouge baiser » qui se multiplient le long des routes. Le signe d’un renoncement à la maîtrise totale des mauvaises herbes et à une diminution des intrants chimiques ou une forme de résistance développée par ce pavot sauvage au fil des années… ? Pour mémoire, rappelons que depuis le Grenelle de l’environnement 2008, l’on en est déjà à la quatrième mouture du plan Ecophyto et que l’objectif de réduire de moitié l’usage d’herbicides et autres pesticides a été repoussé à l’horizon 2030 ! « Comme un p’tit coquelicot mon âme, comme un p’tit coquelicot »…
Jeudi
A la quasi-unanimité, les journalistes du « Journal du Dimanche » ont voté hier la prolongation de la grève entamée il y a tout juste une semaine, après la nomination à la tête du journal, de Geoffroy LEJEUNE, transfuge de l’hebdomadaire d’extrême droite « Valeurs Actuelles ». Une arrivée qui fait débat et fait peser selon la rédaction, de lourdes menaces sur l’indépendance éditoriale du « JDD ». Même la ministre de la culture, Rima ABDUL MALAK s’en est émue, assurant les grévistes de son soutien. Sans que l’on sache si elle partageait la même émotion en octobre 2019, quand son « patron », déjà président, donnait une interview exclusive à l’hebdomadaire brun foncé…
Vendredi
Depuis plusieurs jours, il y a comme de l’embouteillage sur les trottoirs auxerrois, où les poubelles jaunes semblent fleurir comme tournesols dans un champ sous le pinceau de Vincent Van GOGH. Participant et c’est bien leur droit, avec leurs autres collègues au séminaire organisé mercredi à Auxerrexpo par la Communauté d’agglomération et la ville d’Auxerre, les agents chargés de leur collecte, n’ont pu l’effectuer, contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps. Il a ensuite été demandé aux habitants de laisser leurs poubelles sorties en prévision d’un hypothétique ramassage ultérieur sans qu’une date soit fixée pour autant. Pour ensuite se raviser une nouvelle fois, appelant à les rentrer la nuit pour les ressortir au petit matin, au risque sinon de retrouver un tas de cendres le matin ! A ce jour, les « fleurs » jaunes n’ont toujours pas été cueillies…
Samedi
Il a 29 ans, jeune chef d’entreprise père de famille et habite Villeurbanne. Dans la nuit du 28 au 29 juin dernier, alors qu’un incendie se déclarait dans son immeuble, causé semble-t-il par des tirs de mortiers lancés par de jeunes émeutiers, il n’a pas hésité à se lancer au secours d’une habitante au péril de sa vie. La personne est saine et sauve, lui est depuis plongé dans un coma artificiel à l’hôpital Herriot de Lyon, après avoir été intoxiqué par les fumées et son pronostic vital est engagé. Peu d’échos dans les médias, n’évoquant que « quatre blessés légers », en guise de commentaires… Il se prénomme « Farès », qui dans la langue arabe, signifie « chevalier, valeureux comme un lion »…
Dimanche
Son regard bleu acier et sa haute stature témoignent d’aïeux venus du fond des âges, croisement des « pictes » à la réputation guerrière, des celtes d’Irlande et de quelques vikings en mal de terre inconnue… John a une « gueule » de cinéma et ce n’est pas le hasard qui l’a conduit à apparaître dans plusieurs films à connotation historique. « Scottish » jusqu’au bout du tartan, il est venu de ses Highlands jusqu’à Cravant pour participer à la commémoration des 600 ans de la bataille qui vit plusieurs milliers de ses compatriotes périr sous les murailles d’alors de la cité. Comme échappé d’une faille temporelle et toujours prêt à bouter l’ennemi « anglois », mais cette fois-ci, plus pacifiquement, en espérant de son vivant voir un jour l’Ecosse acquérir son indépendance. Après le Brexit, à quand l’« Exit » ?
Dominique BERNERD
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Crescent MARAULT lit l’appel des maires de France à Auxerre : « il ne peut y avoir de justice sans ordre… »
juillet 03, 2023Nul besoin de sonorisation pour faire entendre sa voix et porter haut et clair le message transmis par l’AMF, l’Association des Maires de France, à propos des évènements qui ont secoué le pays. Le maire d’Auxerre, président de l’Agglomération de l’Auxerrois, Crescent MARAULT a lu d’un timbre fort et dans un silence de plomb, l’appel des maires de France pour le retour à la paix civile. Avant d’entonner « La Marseillaise » sur les marches de l’hôtel de ville…
AUXERRE: L’air grave, arborant le ruban tricolore posé sur une chemise grise et blanche, l’édile d’Auxerre s’est adressé à ses administrés – une soixantaine de personnes environ qui étaient rassemblées sur le parvis de l’hôtel de ville aux alentours de midi - ce lundi. Dans son dos, sur les dernières marches menant à l’édifice, prenaient place plusieurs élus du conseil municipal de la majorité et de l’opposition, mais également la sénatrice de l’Yonne, Dominique VERIEN.
Un rassemblement qui se voulait républicain, intimé par l’Association des Maires de France et son président David LISNARD. Le maire de Cannes avait écrit dimanche à tous les maires de l’Hexagone pour les inviter à se réunir avec les habitants de leur commune sur le perron de chaque mairie, ce lundi 03 juillet à midi, pour appeler au retour de la paix civile dans le pays.
A Auxerre, comme ailleurs dans le département de l’Yonne (Avallon, Joigny, Tonnerre, Sens, Chablis, Migennes, etc.) devaient se multiplier ces regroupements citoyens contre l’intolérance et la bêtise.
Une mobilisation de tous les instants depuis jeudi pour atténuer les tensions…
Avant qu’il ne lise la lettre de l’Association des Maires de France qu’il tenait dans la main avec force et vigueur, Crescent MARAULT prit soin de rappeler au public que lui et ses équipes ont été mobilisés sur le terrain depuis jeudi, nuit et jour, pour atténuer les tensions qui ont donné lieu à ces troubles, ciblant parfois avec une extrême violence les symboles de la République. Ici une école, là une médiathèque, sans omettre des hôtels de ville quand ce n’était pas un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie.
Puis, rehaussant davantage la voix pour que chacun l’entende distinctement sur la place de l’hôtel de ville, Crescent MARAULT reprit mot pour mot le texte rédigé par les représentants nationaux de l’AMF. Une structure associative qui en appelle à une mobilisation civique des citoyens pour le retour à l’ordre républicain.
A l’écoute, parmi l’assistance, on distinguera plusieurs personnalités de la vie politique et de la société civile, à l’instar du président département d’Avenir Français, le conseiller régional Pascal BLAISE, Sarah DEGLIAME-PELHATE, aujourd’hui entrepreneuse mais auparavant ancienne élue de l’équipe du socialiste Guy FEREZ, le président de Vivre l’Yonne, Jean-Louis DRUETTE, etc.
La manifestation se terminera par l’hymne national. Une « Marseillaise » chantée a cappella par un auditoire recueilli et soucieux de remercier les représentants des forces de l’ordre et des sapeurs-pompiers engagés depuis plusieurs jours sur le théâtre de ces incidents.
En savoir plus
L’intégralité de l’appel des maires de France, ci-dessous :
« Nous refusons que notre pays continue de sombrer dans le chaos. Nous refusons de regarder passivement les mairies brûler, les magasins pillés, des domiciles de maires attaqués, tous les Français victimes d’actes injustifiables de dégradations et de violences. Malheureusement, cette situation ne nous surprend pas et les maires de France alertent depuis des années sur la dégradation de notre société. Il faudra en tirer le moment venu toutes les conclusions en termes de politiques publiques nationales. En attendant, nous enjoignons l’Etat, qui a la responsabilité du maintien de l’ordre et dont la vocation est de protéger la société, de rétablir la sécurité par tous les moyens opérationnels et en droit dont il dispose. La mort d’un jeune homme tué à Nanterre mardi dernier a soulevé une grande émotion. La justice s’est saisie le jour même de l’affaire et a ouvert une enquête. Depuis cette date, partout sur le territoire national, nous faisons face à un cycle inouï de violences, que rien ne peut justifier et qui trahit cette légitime émotion en la transformant en une délinquance de droit commun. Malgré l’intervention des forces de l’ordre et des pompiers, des familles sont mises en danger et doivent être évacuées. Leurs biens personnels sont détruits. Des commerces et des entreprises voient leurs locaux pillés et incendiés. Des maires sont menacés, injuriés ou frappés. Les bâtiments communaux sont saccagés. Ces actes de violence d’une minorité sont inacceptables et pénalisent en premier lieu l’ensemble des habitants. Par la dégradation des bâtiments publics, ils empêchent les services publics de fonctionner au service de la population. Par les destructions d’écoles et de bibliothèque, ils sabordent les outils d’accès à la connaissance, à l’éducation et à la culture, donc à l’égalité des chances. Par l’effet délétère des images et des réseaux, ils renforcent la stigmatisation des quartiers et des autres habitants. Par les violences contre les élus, ils attaquent le cœur de notre démocratie. Cette dérive des comportements n’a aucune issue et ne fera qu’aggraver les difficultés que leurs auteurs prétendent dénoncer. La violence n’est jamais une solution. Les maires sont profondément attachés à l’unité et à la cohésion de notre pays : ils y contribuent chaque jour en agissant au plus près des citoyens. Ils observent avec consternation le déchaînement de violence qu’impose au pays une minorité agissante. Mais, ils ne s’y résignent pas et sont résolus à s’y opposer. Les Maires de France appellent donc d’abord l’Etat à rétablir l’ordre républicain : c’est sa responsabilité pleine et entière. Il ne peut y avoir de justice sans ordre. Les maires de France appellent ensuite à une mobilisation civique de la société pour le respect de la République et de la France. Chacun doit y prendre sa part sans la responsabilité et le calme pour que le dialogue puisse reprendre. A nous, maires, il appartiendra de tirer lucidement les leçons de cette crise, d’en décortiquer les ressorts profonds, de retisser les liens brutalement rompus et inlassablement de construire la cohésion dont notre Nation a tant besoin. Vive la République, vive la France !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
La préfecture livre un premier bilan des violences urbaines : après le chaos, le retour au calme s’amorce dans l’Yonne...
juillet 02, 2023L’impensable. Comme une traînée de poudre qui s’est étendue à la plupart des villes de notre département. Quatre nuits de violences, de haine et de dégradations, juste pour le plaisir de tout détruire et de nuire à autrui. C’est-à-dire aux citoyens que nous sommes tous. Avec ses conséquences humaines, établies par la préfecture de l’Yonne qui en trace déjà un premier bilan : cinq blessés parmi les forces de l’ordre dont un policier municipal et une dizaine d’interpellations, parmi les fauteurs de troubles. Sera-ce suffisant, enfin, pour ramener le calme dans l’Yonne ?
AUXERRE : Moins d’une dizaine de feux de poubelles ont été constatés au cours de ces dernières heures par les services préfectoraux de l’Yonne. Après trois nuits marquées par des violences et dégradations, parfois extrêmes, observées dans plusieurs villes de notre territoire, le retour au calme semble s’amorcer, au vu du bilan de la nuit dernière, celle de samedi à dimanche. Un calme en apparence, annonciateur d’une nouvelle poussée de fièvre ces jours prochains ? Peut-être ou peut-être pas.
Côté bilan, on déplore déjà cinq blessés parmi les forces de l’ordre qui sont intervenues sur les différents lieux de ces incidents. Du côté des fauteurs de troubles, une dizaine d’interpellations ont été procédées : remettront-elles un peu de plomb dans les têtes de ces jeunes écervelés qui ont pris un malin plaisir à tout casser pour le seul plaisir de détruire ?
A l’heure des premiers bilans, c’est déjà édifiant…
Le bilan global est édifiant. La préfecture a fait les comptes en ce jour dominical : une quinzaine de commerces saccagés à Auxerre, Migennes, Sens, Saint-Florentin avec la destruction du magasin de bricolage « WELDOM ». A Sens, dans le quartier des Champs-Plaisants, c’est le centre d’action social qui est parti en fumée à la suite d’un incendie. Une structure, estimée à 3 millions d’euros de budget à sa construction, selon les premiers commentaires.
Quant aux commissariats de police et aux brigades de gendarmerie, ils n’auront pas été épargnés par cette jeunesse hostile à l’ordre public qui n’a pas hésité à lancer des engins d’artifice sur les bâtiments, aussi bien à Joigny, qu’à Migennes, à Tonnerre ou à Sens.
Les particuliers, eux, ont eu à subir la destruction d’une vingtaine de véhicules personnels qui étaient stationnés au mauvais endroit. Les carcasses calcinées de deux bus traduisent le degré de violence de ces émeutes sans pareil, vécues dans le département depuis des lustres. Soixante-quinze feux de poubelles auront nécessité les sorties des sapeurs-pompiers du SDIS 89.
Les représentants de l’Etat se mobilisent sur le terrain…
Mobilisé dès les premiers mouvements de foule, le préfet de l’Yonne Pascal JAN s’est rendu, aux côtés de Paul-Antoine de CARVILLE, le maire de Sens, dans le quartier des Champs-Plaisants afin de témoigner de sa reconnaissance aux policiers nationaux et municipaux ainsi qu’aux sapeurs-pompiers qui ont fait face avec courage et pugnacité à un niveau de violence de forte intensité.
En parallèle, Pauline GIRARDOT, secrétaire générale de la préfecture a pu échanger avec les commerçants auxerrois du quartier Rive droite – elle était accompagnée de Crescent MARAULT, l’édile d’Auxerre – qui ont subi de sérieux dégâts dans leurs boutiques.
Un déplacement qu’elle poursuivra à Saint-Florentin, sur les lieux du sinistre du magasin « WELDOM » en compagnie du maire Yves DELOT, puis à Migennes aux côtés de François BOUCHER pour constater les dégâts subis par les commerçants du centre-ville et la municipalité. A chaque fois, elle réitèrera ses remerciements aux soldats du feu et aux représentants des forces de l’ordre, engagés dans des conditions particulièrement difficiles sur le terrain.
Signalons, pour être tout à fait complet sur ce dossier, que Rachid KACI, sous-préfet de Sens et Naïma RAMALINGOM, sous-préfète d’Avallon, se sont rendus respectivement à la brigade de gendarmerie de Joigny et à celle de Tonnerre en soutien aux élus respectifs et aux forces de l’ordre ayant subi ces attaques.
Il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour les choses s’améliorent en cette fin de week-end et que le calme reprenne enfin ses droits…
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99