Epaulé de son adjoint Adrian SARKISIAN, le nouvel entraîneur de l’AJ Auxerre a officialisé sa venue chez le pensionnaire de Ligue 2 ce jeudi 21 décembre en paraphant son contrat au siège du club bourguignon en présence de ses dirigeants. L’engagement du coach franco-uruguayen court jusqu’au terme de la saison 2018/2019, avec la possibilité d’éventuelles options de prolongation en cas de succès. Habitué des joutes sportives de haut niveau, Pablo CORREA possède une solide expérience des deux ligues professionnelles, avec respectivement 289 matchs de Ligue 1 et 209 rencontres de Ligue 2, aux côtés des clubs d’Evian Thonon Gaillard et de l’AS Nancy Lorraine. Cette précieuse expertise se concrétisera-t-elle par une belle remontée au classement ?
AUXERRE : L’intérim prévisible, assuré par David CARRE le coach de l’équipe B, aura été de courte durée. Se soldant par une malheureuse défaite supplémentaire (3-1) sur l’île de Beauté face à l’AC Ajaccio le week-end dernier. Un revers qui aura comme impact immédiat de placer l’AJ Auxerre en posture délicate au terme de la phase aller de la compétition, soit une seizième position peu envieuse qui ne satisfait pas le président du club, Francis GRAILLE.
L’annonce à quelques jours de Noël de l’arrivée du successeur de Francis GILLOT aboutira-t-elle à un déclic détonnant au niveau du mental des joueurs ? C’est tout le bien que l’on peut leur souhaiter après cette période interminable faite d’atermoiements et de doutes. Le nouveau responsable de l’équipe première a enfin déposé ses valises à l’abbé Deschamps après plusieurs semaines de questionnement de la part des suiveurs du club de football professionnel.
Un palmarès honorable au service du football de qualité…
Natif de la capitale de l’Uruguay, Montevideo, Pablo CORREA possède une grosse expérience de ces confrontations footballistiques à enjeux permanents.
Elu entraîneur français de l’année par France Football en 2006 et 2007, le franco-uruguayen présente un palmarès des plus honorables, avec deux titres de champions de Ligue 2 glanés avec l’AS Nancy Lorraine (2005 et 2016), synonymes de deux accessions directes en division supérieure, dans la cour des grands. Il a également remporté la Coupe de la Ligue avec le club lorrain en 2006…
Très attaché à ce club puisqu’il y a débuté sa prometteuse carrière d’entraîneur au cours de la saison 2002/2003, reprenant la formation qui se morfondait dans les profondeurs du classement et la ramenant à la 15ème position au terme de la saison, Pablo CORREA obtiendra une méritoire sixième place dès la saison suivante, avant de hisser l’AS Nancy Lorraine vers le titre et la montée en Ligue 1, un an plus tard.
Ainsi, sous les directives du nouvel entraîneur de l’AJA, l’AS Nancy Lorraine évoluera six saisons parmi l’élite du football français, atteignant même les 16èmes de finale de la Coupe de l’UEFA en 2007 et en décrochant, au-delà des deux titres, une belle quatrième place en 2008.
Une double nomination qui devrait motiver les joueurs et rassurer les supporters…
Après un passage à Evian Thonon Gaillard où le club savoyard termine au neuvième rang de la Ligue 1, Pablo CORREA relève un défi supplémentaire au sein de son club de prédilection, Nancy, rétrogradé entre-temps en division inférieure, pour redonner du baume au cœur à ce team qui achèvera ce championnat 2013/2014 à une encablure du podium. Et loupant d’un cheveu l’accession en Ligue 1.
Ce ne sera que partie remise dès la saison suivante avec le retour en grâce du club lorrain sur la scène nationale, empochant au passage le titre et la remontée directe, avec la deuxième attaque du championnat.
Néanmoins, Pablo CORREA, qui a débuté cette saison 2017/2018 au sein de son club fétiche, sera remercié par ses dirigeants après seulement cinq journées, alors que l’AS Nancy Lorraine occupait une médiocre seizième place en Ligue 2.
L’arrivée du coach franco-uruguayen à Auxerre se combinera avec celle d’Adrian SARKISIAN, en qualité d’adjoint. Les deux hommes se connaissent bien, ayant déjà évolué ensemble à l’AS Nancy Lorraine durant trois saisons. Ex-joueur de ce club placé sous les ordres de Pablo CORREA, Adrian SARKISIAN a déjà occupé le poste d’entraîneur-adjoint avec les U 17 de l’équipe nationale de l’Uruguay ; une expérience reconduite auprès de trois clubs de ce pays sud-américain.
Quant au bilan chiffré de Pablo CORREA en Ligue 2, il lui est très favorable avec 44 % de victoires, 32 % de matchs nuls et 24 % de défaites sur 209 rencontres. Un joli cadeau de Noël de la part des dirigeants du club avec cette double nomination qui espère remotiver les joueurs tout en rassurant les supporters…
Le spécialiste de la filière blé, farine et pain de Côte d’Or a joué les généreux donateurs le 05 décembre dernier à Paris lors du gala de Noël de l’association, lui remettant un chèque d’une valeur de 22 800 euros. Un moment magique, empli d’émotion et d’optimisme pour cette structure associative qui mène un combat quotidien aux côtés des enfants victimes de la cruelle pathologie et de leur famille. Ce geste solidaire a été salué par Benoît HUVET, directeur général du groupe qui s’est spécialisé dans la conception d’ingrédients et solutions technologiques à forte valeur créative. Cela n’empêche nullement ce poids lourd de l’agro-alimentaire de se parer aussi de la vêture du Père Noël…en déposant une somme aussi importante au pied du sapin des petits malades…
PARIS : Vive émotion au soir du mardi 05 décembre sous les projecteurs du Palais des Congrès de la capitale. C’est en ce lieu prestigieux que l’association caritative « Tout le monde contre le cancer » organisait son traditionnel gala de fin d’année, en présence de nombreuses personnalités et artistes, devant un public composé de plus de cinq mille personnes.
Au cours de cet événement solidaire, le directeur général de la société EUROGERM, Benoît HUVET, qui était accompagné de la directrice de la communication Emmanuelle DEROSSI, gagnait la scène pour remettre un chèque de la somme de 22 800 euros au profit de la structure associative. Un geste qui devait générer un tonnerre d’applaudissements.
C’est sous le couvert de la judicieuse initiative des Trophées de l’innovation EPIX d’Or que la référence des solutions nutritionnelles de Bourgogne soutient depuis plusieurs années l’association nationale. Grâce à la mise en place d’une cagnotte remplie généreusement par les salariés de la structure professionnelle et les partenaires de cet événement annuel.
Afin de récompenser les meilleures initiatives de valorisation de la filière, EUROGERM, via ARPEGES l’institut à vocation scientifique et pédagogique, a lancé ces fameux trophées mettant en exergue l’innovation.
En 2018, les EPIX d’Or, appellation sympathique de ces trophées, poursuivront leur soutien à l’association caritative et continuera à organiser l’événementiel « Toques en Truck », le premier food truck introduit au cœur d’un univers hospitalier…
Son chemin de vie ne lui aura pas permis de croiser le vénérable personnage de manière physique malgré ses attaches originelles avec le département de l’Yonne. Pourtant, le chanteur Icaunais GERARD-ANDRE, poète et digne interprète de Louis ARAGON, eut un jour l’incroyable opportunité de pourvoir s’entretenir de longs instants au téléphone avec l’immortel académicien qui vient de nous quitter si brusquement à l’âge de 92 ans. Une conversation que l’émule de Jean FERRAT et de Jean-Roger CAUSSIMON n’oubliera jamais…
ETAIS LA SAUVIN : « La disparition de Monsieur Jean d’ORMESSON me touche. Beaucoup diront mieux que moi qu’il était un très grand homme de lettres. J’appréciais énormément l’entendre parler de littérature car je crois qu’il savait dépasser son MOI.
Mais au-delà de tout ce que l’on va dire sur son œuvre immense, je veux témoigner, à titre personnel, pour dire que c’était aussi un homme de cœur et de parole. Un jour, avant mon arrivée dans l’Yonne, j’ai eu l’honneur de lui parler au téléphone.
L’histoire est simple, très simple, diront certains, mais pour moi (saltimbanque), elle reste indélébile et m’a porté jusqu’à ce jour. Il faut savoir que Monsieur Jean d’Ormesson était un très grand « aragonien ». Je venais de sortir un opus de douze poèmes d’Aragon que j’avais mis en musique. À ma grande surprise (nous ne nous étions jamais rencontrés), il m’appela pour me dire, avec beaucoup de gentillesse et de conviction, de belles choses sur mes choix de poèmes et sur ma mise en musique. La conversation fut assez longue mais peu importe sa durée puisque pour moi elle restera éternelle…
Il récidiva en octobre 2013 pour me dire qu’il regrettait de ne pouvoir assister à ma création, « La Voix des siècles Victor Hugo Louis Aragon » au Théâtre d’Auxerre. Merci Monsieur Jean d’ORMESSON…».
Thierry BRET et GERARD-ANDRE
Deux représentations seront proposées au Théâtre municipal d’Auxerre ce mardi 05 décembre à 20h30 et le lendemain, mercredi dès 19h30, pour mieux approfondir le génie de Molière à travers cette comédie imparable et implacable qu’est « L’école des femmes »…
AUXERRE : Extérieur, jour. Une paisible cour que l'on devine ombragée. Au fond, une bande de terre grasse où poussent des choux... Ne racontait-on pas jadis aux enfants que les bébés y venaient au monde ? Clin d'œil à la naïveté des jeunes esprits et façon habile pour Philippe ADRIEN de planter le décor, si l'on se souvient que la jeune Agnès pense quant à elle que les enfants se font « par l'oreille » !
Le contraire serait étonnant : le vieux barbon Arnolphe a envoyé l'enfant sitôt recueillie au couvent pour être cultivée dans l'ignorance la plus complète. « L'école des femmes » débute avec le retour d'Agnès devenue jeune fille, rappelée par Arnolphe qui entend disposer à son gré d'une idiote soumise et incapable - sa hantise - de lui préférer un autre homme. Sous ses dehors comiques, cette œuvre dépeint une réalité glaçante et l'on dit que MOLIERE atteint pour la première fois avec cette pièce le cœur de son génie.
La mise en scène au cordeau de Philippe ADRIEN privilégie le pastel et la ligne claire pour mieux laisser éclater la force du texte, entre grivoiserie, burlesque et violence ; pour laisser libre cours aussi à la fantaisie du remarquable trio formé par Agnès, Arnolphe et Horace, l'amoureux débarqué d'Amérique. « L'école des femmes » est une mécanique parfaite, une fête de la langue où comme toujours, MOLIERE utilise le rire pour bousculer les prétentions des ridicules et prêcher, toujours, le miracle de l'amour vrai ! A voir sans modération…
AUXERRE : À Moscou, nous rappelle Guilhem FABRE, le rapport à la musique classique est une véritable passion populaire ! Est-ce parce qu'il y a étudié que le jeune pianiste aime porter l'amour de son art sur les scènes les plus inattendues ? À son agenda, un projet de camion-scène pour emmener la musique partout où on ne la trouve pas...À son actif, des collaborations fécondes avec le théâtre : en mars 2016, il fut pianiste et joua le « Roi de France » pour une tournée taïwanaise du « Lear » d’Olivier PY. En 2017, on l'a vu au Festival d'Avignon avec Olivier PY encore, à nouveau pianiste et comédien dans « Les Parisiens ». Auparavant, il s'est distingué par un parcours d'excellence placé sous les mânes de grands interprètes contemporains auprès desquels il aime parfaire son art, parmi lesquels - pour ne citer que lui – François-René DUCHABLE, un autre passionné de transmission déjà plébiscité la saison passée au Théâtre d’Auxerre : « Napoléon à Sainte-Hélène ». Mozart, Schumann, Chopin, Tchaïkovsky, Rachmaninov, Prokofiev, Shchedrin : le romantisme et la Russie sont les deux entrées de cette soirée pour laquelle Guilhem FABRE a concocté un programme qui résonne comme la promesse d'un magnifique moment de musique et de poésie... et qui ménagera bien sûr son lot de surprises !
Théâtre d’Auxerre le jeudi 30 novembre à 20h30.