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Franchement, ils y croyaient les supporters de l’AJ Auxerre avant le coup d’envoi de la trente-huitième journée de Ligue 1. Une journée synonyme de délivrance pour les uns, les Nantais heureux vainqueurs du SCO Angers, une journée synonyme de malheur pour les Auxerrois, condamnés à revoir la pratique de leur football à l’étage en dessous de l’élite nationale…Ainsi va la loi du sport.

Lundi

Nombre de visiteurs de « Fleurs de vigne » sont passés par l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre où les attendaient plusieurs ateliers ludiques et pédagogiques, parmi lesquels la célèbre « Cave aux arômes » du BIVB. Une superbe balade à la fois visuelle et olfactive pour partir à la découverte des différentes familles aromatiques des vins de Bourgogne, avant d’entamer verre en main les dégustations. Mais que la COVID semble loin à voir tous ces visages se pencher sans retenue au-dessus des « dames-jeannes » de verre, y enfouissant le nez pour mieux en apprécier les arômes… Un scénario que l’on aurait eu peine à imaginer il y a encore un an. Pourvu que ce maudit virus n’aime pas le vin !

 

 

Mardi

A l’issue des élections locales de dimanche dernier en Espagne, le parti ultranationaliste Vox s’impose comme troisième force politique du pays, appelé à gouverner dans de nombreuses villes et régions. Moins de cinquante ans après la mort de FRANCO, c’est un succès sans précédent pour l’extrême droite et pour ce parti populiste qui en une dizaine d’années aura connu une ascension fulgurante auprès d’un électorat sensible au discours radical contre les immigrés, pilier de leur programme. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, ils furent plus de cinq cents mille réfugiés à traverser les Pyrénées, fuyant la répression franquiste, avec l’espoir de trouver asile dans la patrie des Droits de l’Homme. Des migrants accusés eux aussi de tous les maux, taxés « d’envahisseurs » dans les discours les plus cocardiers et dont une grande majorité eut le triste honneur d‘inaugurer les camps d’enfermement français. Combien de descendants de ces lointains aïeux, parmi les électeurs du parti Vox ? Oubliant que la mémoire n’est que le présent du passé…

 

 

Mercredi

Dans son édition de ce jour, le quotidien « Libération » revient sur un drame ayant marqué la paisible ville de Libourne en décembre dernier : la découverte du corps momifié d’une septuagénaire morte dans la solitude la plus totale à l’été 2019, sans que quiconque depuis ne s’interroge ou s’inquiète sur son sort. Pas même un fils ou une sœur, retrouvés depuis, avec qui la victime était semble-t-il, en rupture familiale. Dans un rapport publié en début d’année, l’association « Petits Frères des Pauvres », fait état de 14 personnes âgées de 62 à 93 ans, ayant été retrouvées ainsi bien après leur décès, entre deux et trois ans pour certaines. Une fin de vie dans l’oubli et une mort sociale avant la mort, à l’abri des consciences et d’un peu d’humanité…

 

 

 

Jeudi

En Corse, le maquis n’est pas le seul à flamber l’été venu, les additions des restaurants grimpent au même rythme que le thermomètre. Une hausse moyenne de 30 % a ainsi été constatée par comparaison avec l’an dernier et il n’est plus rare désormais de se voir facturée une simple salade de tomates plus de 15 euros ou un poisson juste sous la barre des 40 euros. Un véritable « coup de fusil » auquel les « pinzuti », du nom donné aux touristes en Corse, sont parfois confrontés au sens propre du terme, à voir ce panneau de bienvenue, criblé de plombs en Balagne…

 

 

Vendredi

Le bio recule dans les paniers et les caddies. A peine 6 % des courses alimentaires contre plus du double dans certains pays comme le Danemark ou l’Autriche. Et ce, pour la deuxième année consécutive… Les agriculteurs et producteurs ayant touché des primes à la conversion, pour intégrer la filière, devront-ils demain réclamer des aides à l’Europe pour repasser en conventionnel ?

 

Samedi

C’était jour de vernissage ce samedi à l’Abbaye Saint-Germain. Comme de tradition, les élèves de l’Ecole des Beaux-Arts présentaient leurs travaux (exposition à voir jusqu’au 26 juin prochain), avec pour thème cette année : la paréidolie. Qui n’est pas, comme chacun le sait, une maladie, mais le fait de percevoir au travers d’une illusion d’optique stimulant l’imaginaire, une forme humaine ou animale dans un nuage, un dessin, ou toute autre peinture… Et comme de tradition aussi, la manifestation s’est ponctuée par un pot de l’amitié offert par la municipalité. Récession oblige, à moins que les caves municipales ne soient « à sec », cette année, c’est avec des « cubis » de « vins issus de la Communauté européenne », qu’ont trinqué les participants. Pour le moins surprenant, à peine plus d’une semaine après « Fleurs de vigne »… Comme quoi il n’y a pas que le « gros rouge » qui fasse tache !

 

 

Dimanche

L’AJA qui rit, l’AJA qui pleure… Une dernière journée de championnat qui joue avec les nerfs des supporters, comme l’an dernier, mais au scénario bien différent du dénouement heureux connu à Saint-Etienne. Manifestement, le RC Lens n’a pas entendu cette supplique d’un supporter de l’AJA au passage du bus des joueurs sang et or : « on y va mollo les gars, cool, vous êtes déjà en vacances… » Les bleu et blanc ont le blues après cette redescente en seconde division et ce matin, toute une ville et tout un département se sont réveillés avec la gueule de bois !

 

Dominique BERNERD

 

 


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C’est la faute à pas de chance. A cette satanée saison 2022/2023 où la Ligue professionnelle de football a choisi de réduire la voilure de son championnat élite, en renvoyant dans les limbes quatre clubs au lieu de deux, comme il était de coutume d’ordinaire chaque année. Et malheureusement, à ce petit jeu-là, l’AJ Auxerre n’aura pas fait le poids face aux cadors habituels et aux « chanceux » expérimentés – le FC Nantes ! – de cette compétition longue et difficile. Bye, bye la Ligue 1, retour à la case départ, en Ligue 2…

 

AUXERRE: C’est le pire des scenarii où il ne fallait pas tomber ! La victoire de Nantes, dans son antre de Loire-Atlantique face au voisin angevin, bon dernier de Ligue 1 alors que dans le même temps, Lens et sa superbe dominaient de la tête et des jambes une vaillante équipe bourguignonne qui se sera persuadée d’y croire jusqu’au bout. Les pronostiqueurs ne s’y étaient point trompés avant la rencontre. Le différentiel entre les surprenants nordistes – ils terminent à la deuxième place du championnat à quatre longueurs seulement d’une formation parisienne toute en contraste et mi-figue mi-raisin encore ce week-end – et les Auxerrois n’a pas été usurpé lors de cette finale pour le maintien. Sur le papier, les Bourguignons n’avaient qu’une infime probabilité de pouvoir battre les époustouflants nordistes. Dans les faits, les spectateurs qu’ils soient rivés devant leur écran de télévision ou dans le stade ont vite compris dès l’entame de cette ultime joute de la saison que le plus dur serait devant eux ! Et quand survint le premier but de l’équipe adverse, l’espoir ne tint plus qu’à un fil. D’autant que du côté de Nantes, Angers devait battre en retraite devant sa cage, encaissant ce petit but qui in fine fera toute la différence en envoyant les Icaunais au tapis, sans qu’il y ait quoi que ce soit à contester.

 

 

Lens ne se privera pas d’alourdir la note en marquant trois buts. Auxerre réduisant le score, sans réelle motivation à une quinzaine de minutes de la clôture de cette rencontre écrite d’avance côté suspense.

Au bout du compte, les protégés de Christophe PELISSIER n’auront pas démérités durant ce match capital même si les frissons de l’enthousiasme ne furent guère nombreux et convaincants pour entretenir la flamme de l’espérance.

Conséquence, mais en toute logique, au vu de la rencontre – voire de la saison qui fut tendue à l’extrême -, l’AJ Auxerre retrouvera donc Troyes et sa victime expiatoire de la saison dernière, l’AS Saint-Etienne, dans le futur championnat de Ligue 2 qui avec Bordeaux, fait figure de série B de belle classe et à l’allure prometteuse tout de même. Il faut bien se consoler d’une manière ou d’une autre, non ?

 

Thierry BRET

 


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Le chiffre fait froid dans le dos. Chaque jour, dans l’Hexagone, plus de quatre cents personnes décèdent d’une maladie cardio-vasculaire. Or, les observations scientifiques confirment cette donnée : plus de la moitié de ces décès se rapportent à des femmes. Une population que l’on pensait jusqu’alors préservée par l’infarctus. Le mal concerne de plus en plus de jeunes. Les raisons en sont simples, malheureusement : le stress, le tabac, l’alcool, le surmenage, la charge mentale…

 

AUXERRE : En l’espace de trente ans, le mode de vie des femmes a considérablement évolué dans notre société. Et, par forcément en bien ! Vivant au même rythme que les hommes, elles en subissent désormais les méfaits et aléas identiques dans leur quotidien, entre stress et alimentation peu équilibrée, manque d’activité physique et prise d’alcool, consommation accrue de tabac, hypertension et surmenage imputables à la vie professionnelle et aux charges familiales…Bref, rien ne va plus pour la gent féminine qui paie chaque année un très lourd tribu au niveau sanitaire, victime de risque cardio-vasculaire très fréquent.

C’est simple : la première cause de mortalité des femmes en France est due à ces pathologies cardiaques. Selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire publié par Santé Publique France en 2016, les hospitalisations pour un infarctus du myocarde avaient progressé en France de 4,8 % par an entre 2009 et 2013 chez les femmes de 45 à 54 ans. Cela ne s’est pas amélioré depuis…

 

Une méconnaissance des signes qui doivent donner l’alerte…

 

Nonobstant, les femmes pensent être protégées de ces risques. Beaucoup ne se sentent pas concernées par les maladies cardio-vasculaires. Une erreur, manifeste, que l’association « Femmes Leaders Mondiale », via son antenne icaunaise, va tenter de juguler ce jeudi 08 juin en proposant une conférence débat sur l’AVC et le cœur des femmes. Un cœur dont il serait urgent de sauver, visiblement.

Sur la scène de l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre seront conviés différents intervenants thérapeutes, spécialistes de la question. Cardiologue, tabacologue, kiné-respiratoire, diététicienne : tous éclaireront de leurs conseils le public, féminin ou pas, sur les risques encourus par notre corps (et notre cœur) en cas de non-respect de règles de vie élémentaires.

Régie par la loi 1901, à l’instar des structures associatives habituelles, Femmes Leaders Mondiales (FLM) a pour vocation de promouvoir la place de la femme dans la société et optimiser l’égalité des droits (hommes/femmes) dans la complémentarité des valeurs de chacun.

Présidée dans l’Yonne par Charline LENFANT, la structure accueille cette thématique nécessitant réflexion après Monaco et Clermont-Ferrand.

 « Trop de femmes minimisent les signes avant-coureur de ces risques cardio-vasculaires, concède-t-elle, c'est pourtant la première cause de décès chez la femme… ».

Pas de doute, il faut donc continuer à informer…

 

En savoir plus :

 

Conférence de Femmes Leaders Mondiale sur la problématique des troubles cardiaques chez les femmes.

Jeudi 08 juin 2023

Salle de conférence de l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre

A 18 heures

Entrée libre

Intervenants :

Yann MORVAN, cardiologue,

Jean-Loup DUROS, tabacologue,

Yoan CABAJ, kiné-respiratoire,

Amélie MONCEAU, diététicienne.

 

Thierry BRET

 


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La crise du logement se décline également avec la crise du bâtiment. L’abbé Pierre a eu beau marteler que « gouverner, c’est d’abord loger son peuple », le logement n’a jamais été une cause politique dans l’Hexagone. Aujourd’hui, les tensions dans la population sont si exacerbées que le bâtiment et le logement constituent une nouvelle bombe sociale pour un gouvernement qui a du mal à nous rassurer…

TRIBUNE : Le secteur immobilier est menacé, miné par les hausses des prix et des taux d'intérêt de plus en plus élevés. C'est tout le secteur de la construction qui pourrait connaître une grave crise, avec 100 000 à 150 000  emplois qui pourraient disparaître, selon la Fédération Française du Bâtiment. Dans le même temps, les ventes de biens ont chuté de 15 à 20 % avec un coût du crédit plus cher et des conditions d’obtention des prêts plus drastiques. Les projets immobiliers sont en stand-by malgré plus de 2,5 millions de ménages en attente de logements  sociaux !

Le secteur subit de plein fouet les hausses des prix. Celle des matériaux d'abord, mais aussi celle de l'énergie et plus généralement du prix des terrains, qui empêchent toute opération immobilière, même l'achat de pavillon. Il faut ajouter les nouvelles normes imposées par la France via l’Europe et qui accroissent les coûts de production.

Et les autorités sont déjà au courant, selon le président de la Fédération Française du Bâtiment. « Il y a six mois, le Ministre du Logement a évoqué une bombe sociale dans le logement neuf et Bruno LE MAIRE a déjà rencontré les présidents des banques. Tout le monde a pris la mesure de la situation, l'audit est partagé… conclut Olivier SALLERON qui anticipe au moins deux années de crise dans le secteur. L’Etat, encore une fois constate et enregistre les faits, et demande aux autres de trouver des solutions. Aucune anticipation, aucune politique sociale, aucune stratégie ne concerne le logement.

Les professionnels du secteur avaient pourtant adressé une lettre ouverte au Président de la République en mai dernier. Le retour est éloquent : les conclusions du « Conseil National de la Refondation Logement », attendue le 09 mai, est reportée au 05 juin ! Les professionnels attendent fébrilement de «  puissantes mesures d’urgence » pour faire « face à la crise du logement qui s’installe durablement dans notre pays ». Tous ont bondi. « L’heure n’est plus aux constats, aux atermoiements ni aux hésitations. Quand l’Etat prendra-t-il la véritable mesure du risque de bombe économique, sociale et sociétale ?, tempêtent-ils.

 

Des faillites en cascades dans le viseur…

 

L’envolée des taux de crédit, qui passent de 1 % en octobre 2021 à plus de 5 % aujourd’hui, a fortement pénalisé les ménages qui ont reporté leurs projets immobiliers à plus tard. Les emprunteurs ne sont pas les seuls à être touchés par la crise. Les professionnels du secteur subissent de plein fouet ce retournement du marché. Ainsi, plus de 500 agences immobilières ont mis la clé sous la porte ou ont été placées en redressement judiciaire entre mai 2022 et avril 2023.

A l’instar des agences immobilières, une autre profession en souffrance est celle des courtiers. Le nombre de courtiers en déclin a atteint 142 en un an à fin avril, soit une hausse de près de 78 % par rapport à l’année précédente. Il y a cinq ans, le nombre de défaillances annuelles ne dépassait pas les 50 cas. Le taux d’usure, taux maximum auquel une banque peut prêter, était révisé tous les trimestres. Les courtiers alertaient sur le décalage avec la remontée des taux d’intérêt. Le taux d’usure est depuis février revu tous les mois, et ce, jusqu’au 01er juillet.

Les promoteurs ne sont pas en reste. Les faillites de promoteurs sont en hausse de quasiment 54 % sur les quatre premiers mois de l’année. On constate 111 cas de faillite, et la construction n’est pas épargnée non plus : 696 défaillances ont été dénombrées.

 

 

 

Logement neuf : le secteur s'enfonce dans une crise profonde…

 

Depuis trois mois, la demande en logements neufs dégringole. Cette spirale négative inquiète la Fédération des promoteurs immobiliers, qui réclame des mesures de soutien et d’accompagnement. Pour autant, entre les habitations laissées vacantes ou en cours de rénovation et la croissance démographique, un accroissement du parc immobilier est nécessaire, à raison de 450 000 logements neufs chaque année. Les promoteurs réclament au ministère de l’Économie des mesures pour relancer les achats. Les maires signent de moins en moins de permis de construire, les ventes chutent, les taux de crédits augmentent : ce sont tous les ingrédients des drames à venir…

Il y a de plus en plus de mal logés et des projets de logements sociaux sont au point mort. Les crédits sont trop chers et associés à une inflation galopante. Le budget logement fait passer une bonne partie de la population française en dessous du seuil de pauvreté. Les faillites s’enregistrent à la « pelle » et des « brouettes » de licenciement sont à prévoir à la clé, provoquant aussi un appauvrissement des ressources des communes !

En effet, l’essentiel des taxes payées chez le notaire lors des transactions immobilières passent dans le budget de nos communes : la cerise sur le gâteau après la suppression de la taxe d’habitation ! Le gouvernement avait déjà préparé ses bonnes résolutions pour 2023, avec une série de mesures et de réglementations. Logement, transition énergétique, gestion des déchets, aménagement territorial… beaucoup d’entre elles concernent le BTP.

La crise du bâtiment devient ainsi un ferment de révolte sociale qui s’ajoute ou se fond dans les crispations ambiantes : inflation, immigration non maîtrisée, justice en trompe-l’œil, police débordée, délinquance et trafic de drogue aux portes de nos écoles,… et la réforme des retraites qui fait toujours l’objet du conflit social avec les citoyens, les syndicats et le parlement.

 

 

Existe-t-il des solutions ?

 

Les professionnels du secteur demandent une aide de l’Etat pour les entreprises en difficultés. Peu pertinent, quand il n’y a pas de commandes, autant mettre du sparadrap sur une jambe de bois !

Parmi les mesures que l’Etat peut prendre : permettre aux banques de faciliter les conditions d’octroi de crédit (durée, capacité d’endettement), et booster les prêts à taux zéro en programmant une accession au plus grand nombre. Le secteur se remet en cause depuis quelques années et opère le virage d’une véritable révolution industrielle.

Plusieurs innovations promettent depuis des années d'augmenter la productivité des constructeurs et de réduire les coûts du logement neuf. Le secteur semble accélérer leur utilisation sous plusieurs pressions. L'impératif de construire bien davantage de logements, moins chers aussi pour en faciliter l'accès, relève plus que jamais du défi dans un contexte d'inflation des matériaux mais aussi de mise en oeuvre d' une nouvelle réglementation environnementale de la construction neuve, un facteur inflationniste avec le durcissement des normes.

C’est la mise en œuvre de la cybertechnologie, de l’automatisation tous azimuts afin de limiter les coûts de main d’œuvre, des connectivités ubiquitaires, prises de décision décentralisées et en temps réel… Le seul problème est financier : les nouvelles technologies sont très coûteuses. L’Etat pourrait intervenir dans le cadre de prêts bonifiés, par exemple.

Une autre ouverture pour diminuer les coûts liés au béton : le secteur Bois-Bâtiment fait partie intégrante de l’aval de la filière Bois-Forêt, par sa capacité à utiliser le matériau bois dans la composition de tous types d’ouvrages, tant en menuiserie intérieure, et agencement, qu’en enveloppe et en structure. Ici encore, l’Etat peut jouer un rôle de facilitateur en matière d’emploi et de formation, de gestion de la forêt…

A côté des 13 milliards mis sur la table pour l’industrie, que compte faire l’Etat pour palier une crise économique et sociale sans précédent dans notre pays ? Le nerf de toute entreprise, c’est surtout le client ! Si l’Etat n’intervient pas rapidement pour passer des commandes de logements sociaux, par exemple, de débloquer des ressources pour la construction via l’épargne des français, nous allons droit à la catastrophe…

Raymond DEVOS nous avait déjà prévu dans son sketch concernant les évènements de mai 1968 : « je vais maintenant pousser un cri d’alarme, si le gouvernement actuel n’est pas capable d’assurer la catastrophe, je dis attention, l’opposition pourrait  s’en emparer… » !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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La facturation électronique va se déployer progressivement à compter de 2024 afin de, non seulement renforcer la lutte contre la fraude à la TVA, mais aussi connaître l’activité en temps réel des entreprises françaises. Cela permettra de piloter les politiques publiques, améliorer leur rentabilité en réduisant les coûts de traitement et les délais de paiement, et à terme, permettre le pré-remplissage des déclarations de TVA.

TRIBUNE : Mais la facture électronique, quèsaco ? C’est une facture établie électroniquement, selon un format normé, directement compréhensible de machine informatique à machine informatique. Sa transmission est également réglementée. Elle devra obligatoirement transiter par le portail de l’Etat (aussi appelé PPF) ou une plateforme privée agréée et immatriculée (dite PDP) pour être routée vers son destinataire. Cela signifie la fin des factures remises en mains propres, envoyées par courrier ou en PDF par mail !

 

Suis-je concerné ?

 

Toutes les entreprises assujetties à la TVA établies en France (redevables ou non) sont impactées par cette réforme. L’obligation de facturation électronique à proprement parler (e-invoicing) concerne les opérations entre professionnels. L’obligation de transmission de données de transaction (e-reporting), moins connue, quant à elle, s’impose pour les opérations entre un professionnel et un particulier. Les entreprises réalisant  des ventes à la fois aux professionnels et à la fois aux particuliers sont soumises à ces deux obligations concomitamment.

Une autre obligation s’applique aux professionnels redevables de la TVA sur les encaissements. Ils devront également transmettre à l’administration fiscale les informations relatives au paiement de leurs factures par leurs clients.

 

Et le calendrier ?

 

Toutes les entreprises, quel que soit leur taille, devront être en capacité de recevoir les factures électroniques à compter du 01er juillet 2024. En clair, chaque entreprise devra avoir choisi sa plateforme d’ici cette date.

Concernant l’obligation d’émission de factures électroniques ou de transmission de données de transaction, le déploiement est progressif :

  • Au plus tard le 01er juillet 2024 pour les grandes entreprises ;
  • Au plus tard le 01er janvier 2025 pour les entreprises de taille intermédiaires ;
  • Au plus tard le 01er janvier 2026 pour les petites et moyennes entreprises.

Votre expert-comptable vous accompagne pour anticiper et réussir ce virage numérique. Transformons ensemble cette obligation en opportunité pour votre entreprise !

 

Anne-Sophie MAUPOIS

Expert-comptable

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