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C’est net et sans bavure ! La biodiversité et le covoiturage ne s’inscrivent pas encore parmi les priorités essentielles des collectivités qui font la demande du Fonds vert, après la dépose d’un dossier en préfecture. Sur les dix grands items, intégrant le dispositif voulu par l’Etat, virent en tête (et de très loin) la rénovation thermique, la transformation de l’éclairage public et, à un degré moindre, le recyclage des friches.

 

JOIGNY : Est-ce une surprise en soi ? La rénovation thermique, la transformation de l’éclairage public et le recyclage des friches figurent, et de très loin, dans le trio de tête des dossiers qui ont été déposés par les collectivités de l’Yonne depuis le lancement il y a quatre mois du dispositif Fonds vert. Un processus novateur qui donne l’opportunité à l’Etat de soutenir les initiatives locales et territoriales visant à l’amélioration de la transition écologique et du développement durable.

Profitant de la remise d’un chèque de 500 000 euros à la collectivité de Joigny pour la rénovation thermique de l’un de ses groupes scolaires, l’école Saint-Exupéry – un projet de 1,7 million d’euro de financement de l’Etat au titre de la DETR (1,2 million) et du Fonds vert (500 000 euros)  -, le préfet de l’Yonne Pascal JAN s’est fendu d’un point étape très instructif sur le dispositif, quatre mois après le déploiement de la mesure sur le territoire icaunais.

 

Déjà 72 dossiers dans l’escarcelle de la préfecture…

 

A date, ce sont 72 dossiers réalisés par des collectivités locales qui ont ainsi été déposés auprès des services préfectoraux. Seize d’entre eux ont déjà reçu la bénédiction urbi et orbi du haut fonctionnaire de l’Etat, Pascal JAN, qui les a rendus recevables à l’enveloppe étatique, soit un total de 8,9 millions d’euros affectés sur le seul territoire de l’Yonne. Ces seize dossiers liminaires représentent un total d’aides de 2,3 millions d’euros. Le reliquat restant pour l’heure en cours d’instruction.

Jugeant ce score de 72 dossiers « plutôt encourageant et positif », le préfet de l’Yonne s’attend à une montée en puissance du nombre de demandes faites par les collectivités d’ici la fin de l’année ; sachant que l’enveloppe initiale de 8,9 millions est encore loin d’être épuisée.

Naturellement, mais pouvait-il en être autrement dans le choix des collectivités, cette première somme de dossiers porte pour l’essentiel sur des travaux de rénovation thermique des infrastructures (28), le changement de l’éclairage public en mode moins consommateur d’énergie (28) et la revalorisation des friches (10). Une manière peut-être de contourner la récurrente problématique des ZAN (zone artificialisation nette) qui préoccupe moult élus ruraux.

 

 

Le covoiturage et l’encouragement de la biodiversité ne font pas recette…

 

A contrario, quelques-unes des dix thématiques prévues par les Fonds vert ne font absolument pas recette auprès des collectivités demandeuses des fameux subsides. C’est le cas, notamment, de la prévention des incendies de forêt  – « un effort est à faire sur ce sujet insiste Pascal JAN » -, de la prévention des inondations ou encore de la renaturation des villes. Etonnant alors que ces items se rapportent directement aux effets induits des changements climatiques.

Quant à la mobilité douce, elle ne semble pas faire florès non plus dans les alcôves municipales où l’encouragement du covoiturage se traduit par le dépôt d’un seul et unique dossier de soutien officiel à ce jour !

Bref, en matière de transition écologique et environnementale, le chemin est encore long pour qu’évoluent positivement les mentalités de nos élus territoriaux et de leurs administrés même avec des subventions étatiques à la clé !

Optimiste, Pascal JAN estime toutefois que ces dossiers se réduisant néanmoins aujourd’hui à la portion congrue devraient arriver de façon plus conséquente en 2024 avec la continuité du dispositif.

Il est à noter que l’encouragement à la préservation de la biodiversité n’a connu aucun écho parmi les 72 dossiers déjà déposés. Un sujet pourtant ô combien crucial dans nos campagnes que portent haut au quotidien les voix des écologistes.

Là encore, Pascal JAN fait montre d’optimisme, espérant un recentrage des futurs dossiers à venir vers ces orientations primordiales à la sauvegarde de la planète, et de ses habitants.

 

La sobriété énergétique, la vraie solution qui nous concerne tous ?

 

« Nous sommes dans une dynamique positive, affirme Pascal JAN, plutôt que de recevoir des projets en trop grande quantité, il est judicieux de collecter des projet de qualité… ».

Le porte-étendard de l’Etat sur notre territoire aura insisté également sur l’importance d’initier ces projets à l’aide de ce fonds : « L’Yonne doit s’inscrire dans cette démarche de transition écologique et environnementale. Forcément, le faire signifie profiter de progrès économiques et sociaux à terme. Au bout du compte, il y aura des gagnants et des perdants sur cette thématique : autant se situer dans la première catégorie… ».

On sent bien que le préfet a envie de doper l’attractivité de ce territoire dont il accompagne la gestion depuis plus d’un an. Un mot cher à ses yeux ! « Il faut agir aujourd’hui et prévoir pour demain, précisera-t-il un peu plus tard lors de son exposé.

Nonobstant, le vrai cheval de bataille de cette politique tous azimuts de l’Etat envers la transition écologique repose sur un principe vertueux fondamental : la sobriété énergétique. L’un des leitmotivs préférés de Pascal JAN qui ne manquera pas de l’aborder avant de conclure ce bilan intermédiaire sur le Fonds vert.

« C’est l’ultra priorité de l’urgence écologique… ». Une priorité que doivent s’approprier coûte que coûte nos concitoyens dans leurs gestes journaliers. La seule véritable attitude responsable de notre société ?

 

Thierry BRET

 


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« Nous travaillons main dans la main, au service du développement économique… ». Sur la scène inaugurale de la troisième édition du Forum de l’Emploi, accueilli dans les salons de l’hôtel de ville de Joigny, François BOUCHER (Les Républicains) a résumé en une petite phrase l’état d’esprit collaboratif qui règne sur ce territoire central de notre département. Une phrase qui n’aura pas été contestée par Nicolas SORET, édile du cru (Parti Socialiste) ni par le conseiller régional du Parti Communiste, Patrick BLIN…

 

JOIGNY : Quand des élus d’un territoire, même d’obédiences politiques divergentes, s’entendent à merveille pour servir les desseins de l’intérêt général de leurs administrés et de la chose économique, il faut le dire et le faire savoir de manière limpide ! C’est en substance le message de clôture qu’aura fait passer le maire de Migennes et président de la Communauté de commune ad hoc, François BOUCHER, au terme de son intervention inaugurale, en qualité de président de la Mission Locale de ce secteur géographique, mercredi matin, en ouverture de la troisième édition du Forum de l’Emploi.

 

 

Un François BOUCHER, volubile et très à l’aise dans l’exercice oratoire qui aux côtés de Nicolas SORET, président de la CC du Jovinien et maire de Joigny et du conseiller régional, membre de la seconde  commission en charge du développement économique et l’emploi, Patrick BLIN, a été on ne peut plus clair sur le travail coopératif de ce trio dans l’intérêt général de leurs administrés.

« Nous sommes régulièrement en contact, devait-il ajouter, pour que l’ensemble des territoires du Centre Yonne avance dans le bon sens… ».

Un bon sens qui se caractérisait ce jour par l’aide à apporter aux personnes dans leurs recherches et l’accompagnement vers l’emploi, la formation et l’orientation. Au vu du nombre des participants et de la fréquentation dans les allées, le pari a été réussi. Il est à mettre à l’actif de la Mission Locale et de l’ensemble de ses partenaires institutionnels !

 

Thierry BRET

 


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Après Dijon, ce jour, l’exercice est dupliqué dès mercredi à Troyes. De la pure logique, en fait, puisque l’établissement bancaire offre ce particularisme d’agir au plus près des territoires sur sa zone d’influence, tant en Champagne qu’en Bourgogne. La « Banque verte » place dorénavant l’accompagnement des entreprises vers la transition écologique comme l’une de ses missions primordiales. Une direction spécifique vient même d’y être créée. Elle est incarnée par Eric CAMPOS : il en a défini les contours lors d’une intervention publique…

 

DIJON (Côte d’Or) : Ce n’est pas une marotte de plus liée à un quelconque phénomène modal. Bon nombre d’entreprises prennent désormais le taureau par les cornes, non pas pour le mener à l’abattoir afin de mieux l’achever mais bien pour l’emmener avec elles vers d’autres rivages plus sûr où l’on parle à foison de développement durable, d’économies d’énergies, de transition écologique. Des bienfaits concédés à la planète pour qu’elle devienne plus respirable et par ricochet, favorable à l’humain. Dont il faut préserver coûte que coûte l’existence…

Dans ce domaine, le Crédit Agricole n’est pas en reste. Une évidence quand on demeure la première banque à agir quotidiennement sur son territoire auprès des filières corporatistes ayant un lien direct avec la nature. Une légitimité quand on dispose d’une telle force de frappe (vitrines commerciales, nombre de salariés, présence de proximité, modernisme technologique, moult expériences acquises au fil de l’eau, désirs d’expérimentation…).

Le premier des deux épisodes déclinés cette semaine par l’établissement régional auprès des chefs d’entreprises sur la transition écologique est ainsi sans appel : le Crédit Agricole se positionne comme l’un de ces acteurs inaliénables avec lequel il est impératif de travailler afin d’être guidé au plus juste vers les nouveaux paradigmes se présentant à nous.

 

 

Le fruit de trente années d’expériences et de réflexions…

 

Alors, quand l’orateur de l’instant – Eric CAMPOS, directeur du pôle transition énergétique, nouvellement apparu au sein de la « grande maison » - prend la parole en guise de préambule lors de ce moment qui restera une journée de travail intense et enrichissante à bien des égards par le flux d’informations fournies et des réflexions, affirmant que le Crédit Agricole demeure au passage le premier partenaire bancaire des énergies renouvelables, on ne peut que le croire !

« Cela fait bientôt plus de trente ans que nous nous intéressons à cette thématique, confesse-t-il devant un parterre d’entrepreneurs du microcosme dijonnais. Nous sommes aussi le premier investisseur institutionnel avec la filiale Crédit Agricole Assurances ; celle-ci a une production de 15 GigaWatts en objectif d’investissements d’ici 2025. ».

 

 

Un groupe entrepreneurial bien engagé sur ce sujet comme va s’en apercevoir tout au long de cette prise de parole une assistance fort à l’écoute.   

« Il faut investir massivement dans les énergies renouvelables, renchérit l’intervenant, micro en main, aujourd’hui, toutes les caisses régionales sont positionnées sur ce sujet. Sortir des énergies fossiles est donc une nécessité. Nous, de notre côté, on s’est engagé à en sortir. Même si nous sommes encore dans l’obligation de les financer parce que l’économie ne peut pas s’arrêter comme cela du jour au lendemain… ».

 

 

 

Créer un deuxième métier : celui de producteur d’énergie…

 

 

Toutefois, dans huit ans, plus un centime d’euro d’investissements ne sera accordé par le Crédit Agricole aux entreprises qui produisent des énergies fossiles dans l’OCDE. Reste une autre problématique qu’évoquera dans la foulée Eric CAMPOS : celle de la transition écologique vue par le prisme de la société. Avec une équation très complexe à résoudre entre la croissance et la décarbonation. Sur un aspect purement immobilier, la rénovation thermique devra s’appliquer à plus de 400 000 logements en France. Pas si simple !

« Face à tous ces enjeux, poursuit Eric CAMPOS, le Crédit Agricole a décidé de créer un nouveau métier autour de la transition énergétique. Dont j’ai aujourd’hui la charge. On doit être capable de créer de nouvelles expertises techniques pour décarboner le plus possible. Notre établissement recrute ainsi des conseillers, des ingénieurs, des spécialistes de la transition afin d’accompagner les entreprises… ».

Et l’orateur de citer l’exemple décalé de SOFINCO, filiale autrefois connue pour la pratique de ses crédits à la consommation, devenue au fil des ans un vecteur indispensable de la mobilité douce.

« Nous allons passer d’un modèle centralisé à un modèle décentralisé, ajoute le conférencier, la création d’énergie sera demain au plus près des territoires. Il faut être en capacité d’accompagner cette granularité de la production d’énergie en France. Nous exercerons alors un deuxième métier, celui de producteur d’énergie… ».

Conclusion pour Eric CAMPOS : la solution globale au niveau de la question climatique n’existe pas ; seule la solution faisant référence à la somme des solutions locales fera foi. D’où ce besoin inextinguible pour l’établissement de tenter des choses et d’expérimenter à outrance. C’est en essayant que l’on trouve des solutions précise l’adage. Une maxime partagée par l’ingénierie bien-pensante du Crédit Agricole, visiblement et qui veut la partager vers le plus grand nombre !

 

Thierry BRET

 


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Qualifié affectueusement de « bébé artisan » par le président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne - le jeune homme a créé sa société en 2017 avec la bénédiction de Jean-Pierre RICHARD qui a suivi ses premiers pas -, Dimitri MORIN a décroché la lune en obtenant le titre de « Maître Artisan » avec une joie communicative dont il a gratifiée le parterre d’invités du lancement de la Semaine de l’Artisanat du Tourisme, première édition, qui se déroule en Bourgogne Franche-Comté jusqu’au 10 juin…

 

AUXERRE : Le nom de son entreprise se nomme « Le Bon Rouleau 89 » ! Tout un programme en somme pour ce jeune artisan, peintre en bâtiment de son état, qui exerce son savoir-faire à Chevannes mais aussi dans ses proches alentours au gré de chantiers depuis 2017, date à laquelle il a porté sur les fonts baptismaux de la création sa structure professionnelle.

« Dimitri, je le connais depuis très longtemps, dira de lui un Jean-Pierre RICHARD volubile, à la manœuvre lors de la cérémonie inaugurale de la Semaine de l’Artisanat du Tourisme, une première dans le sérail mettant en exergue les lauréats du fameux label « Artisan du Tourisme de l’Yonne ».

 

 

«  C’est un peu un « bébé artisan » mais qui est très prometteur, glisse même en plaisantant le président de la chambre consulaire départementale.

Nommé « Maître Artisan » pour la qualité de son travail – une distinction émérite et reconnue par ses pairs qui se traduit pas la pause d’un grand A sur la devanture de son lieu de travail -, Dimitri MORIN a reçu le sacro-saint diplôme le récompensant au terme d’une cérémonie conviviale où une vingtaine d’artisans du territoire reçurent des mains des officiels (politiques et institutionnels) leurs précieux labels mêlant artisanat et tourisme.

 

Thierry BRET

 


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Franchement, ils y croyaient les supporters de l’AJ Auxerre avant le coup d’envoi de la trente-huitième journée de Ligue 1. Une journée synonyme de délivrance pour les uns, les Nantais heureux vainqueurs du SCO Angers, une journée synonyme de malheur pour les Auxerrois, condamnés à revoir la pratique de leur football à l’étage en dessous de l’élite nationale…Ainsi va la loi du sport.

Lundi

Nombre de visiteurs de « Fleurs de vigne » sont passés par l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre où les attendaient plusieurs ateliers ludiques et pédagogiques, parmi lesquels la célèbre « Cave aux arômes » du BIVB. Une superbe balade à la fois visuelle et olfactive pour partir à la découverte des différentes familles aromatiques des vins de Bourgogne, avant d’entamer verre en main les dégustations. Mais que la COVID semble loin à voir tous ces visages se pencher sans retenue au-dessus des « dames-jeannes » de verre, y enfouissant le nez pour mieux en apprécier les arômes… Un scénario que l’on aurait eu peine à imaginer il y a encore un an. Pourvu que ce maudit virus n’aime pas le vin !

 

 

Mardi

A l’issue des élections locales de dimanche dernier en Espagne, le parti ultranationaliste Vox s’impose comme troisième force politique du pays, appelé à gouverner dans de nombreuses villes et régions. Moins de cinquante ans après la mort de FRANCO, c’est un succès sans précédent pour l’extrême droite et pour ce parti populiste qui en une dizaine d’années aura connu une ascension fulgurante auprès d’un électorat sensible au discours radical contre les immigrés, pilier de leur programme. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, ils furent plus de cinq cents mille réfugiés à traverser les Pyrénées, fuyant la répression franquiste, avec l’espoir de trouver asile dans la patrie des Droits de l’Homme. Des migrants accusés eux aussi de tous les maux, taxés « d’envahisseurs » dans les discours les plus cocardiers et dont une grande majorité eut le triste honneur d‘inaugurer les camps d’enfermement français. Combien de descendants de ces lointains aïeux, parmi les électeurs du parti Vox ? Oubliant que la mémoire n’est que le présent du passé…

 

 

Mercredi

Dans son édition de ce jour, le quotidien « Libération » revient sur un drame ayant marqué la paisible ville de Libourne en décembre dernier : la découverte du corps momifié d’une septuagénaire morte dans la solitude la plus totale à l’été 2019, sans que quiconque depuis ne s’interroge ou s’inquiète sur son sort. Pas même un fils ou une sœur, retrouvés depuis, avec qui la victime était semble-t-il, en rupture familiale. Dans un rapport publié en début d’année, l’association « Petits Frères des Pauvres », fait état de 14 personnes âgées de 62 à 93 ans, ayant été retrouvées ainsi bien après leur décès, entre deux et trois ans pour certaines. Une fin de vie dans l’oubli et une mort sociale avant la mort, à l’abri des consciences et d’un peu d’humanité…

 

 

 

Jeudi

En Corse, le maquis n’est pas le seul à flamber l’été venu, les additions des restaurants grimpent au même rythme que le thermomètre. Une hausse moyenne de 30 % a ainsi été constatée par comparaison avec l’an dernier et il n’est plus rare désormais de se voir facturée une simple salade de tomates plus de 15 euros ou un poisson juste sous la barre des 40 euros. Un véritable « coup de fusil » auquel les « pinzuti », du nom donné aux touristes en Corse, sont parfois confrontés au sens propre du terme, à voir ce panneau de bienvenue, criblé de plombs en Balagne…

 

 

Vendredi

Le bio recule dans les paniers et les caddies. A peine 6 % des courses alimentaires contre plus du double dans certains pays comme le Danemark ou l’Autriche. Et ce, pour la deuxième année consécutive… Les agriculteurs et producteurs ayant touché des primes à la conversion, pour intégrer la filière, devront-ils demain réclamer des aides à l’Europe pour repasser en conventionnel ?

 

Samedi

C’était jour de vernissage ce samedi à l’Abbaye Saint-Germain. Comme de tradition, les élèves de l’Ecole des Beaux-Arts présentaient leurs travaux (exposition à voir jusqu’au 26 juin prochain), avec pour thème cette année : la paréidolie. Qui n’est pas, comme chacun le sait, une maladie, mais le fait de percevoir au travers d’une illusion d’optique stimulant l’imaginaire, une forme humaine ou animale dans un nuage, un dessin, ou toute autre peinture… Et comme de tradition aussi, la manifestation s’est ponctuée par un pot de l’amitié offert par la municipalité. Récession oblige, à moins que les caves municipales ne soient « à sec », cette année, c’est avec des « cubis » de « vins issus de la Communauté européenne », qu’ont trinqué les participants. Pour le moins surprenant, à peine plus d’une semaine après « Fleurs de vigne »… Comme quoi il n’y a pas que le « gros rouge » qui fasse tache !

 

 

Dimanche

L’AJA qui rit, l’AJA qui pleure… Une dernière journée de championnat qui joue avec les nerfs des supporters, comme l’an dernier, mais au scénario bien différent du dénouement heureux connu à Saint-Etienne. Manifestement, le RC Lens n’a pas entendu cette supplique d’un supporter de l’AJA au passage du bus des joueurs sang et or : « on y va mollo les gars, cool, vous êtes déjà en vacances… » Les bleu et blanc ont le blues après cette redescente en seconde division et ce matin, toute une ville et tout un département se sont réveillés avec la gueule de bois !

 

Dominique BERNERD

 

 


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