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Les cibles soutenues correspondent aux personnes les plus fragiles de notre société. Des mires hétéroclites parmi lesquelles s’ajoutent les générations futures. Celles qui doivent retourner à l’école. Celles qui sont en quête d’un emploi. Celles aussi qui ont opté pour un retour à la vie active par le prisme de l’insertion. Celles, enfin qui se reconnaissent dans les valeurs vertueuses de l’économie circulaire. EDF, c’est sûr, ne s’est pas trompé d’objectif dans son engagement éco-citoyen altruiste…

DIJON (Côte d’Or) : Le montant total de l’intervention s’élève à 72 000 euros pour la région Bourgogne Franche-Comté. Une somme rondelette que se répartissent une douzaine de projets issus du milieu associatif.

Obtenue grâce au Fonds d’urgence et de solidarité COVID-19 géré par la Fondation EDF, cette manne financière n’a rien de providentielle. Elle favorisera, en substance, des opérations solidaires en faveur du retour à l’école, vers l’emploi, dans l’insertion et la promotion de l’économie circulaire.

Bref, c’est une aide précieuse qui arrive à point nommé pour faire face aux effets de la crise sanitaire et sociale qui affecte durablement notre territoire. Le premier producteur d’électricité de France ne pouvait rester inactif devant ce contexte si particulier qui aura, d’une certaine manière, anéanti bon nombre de velléités de la vie associative et économique cette année.

Lancé le 10 juillet dernier, le Fonds de solidarité pour pallier les fragilités et encourager la relance de l’activité en France, y compris à l’international, aura un semestre plus tard déjà répondu aux attentes initiales.

 

Près de 60 000 bénéficiaires peuvent dire merci à la fondation !

 

A l’heure du bilan, certes encore liminaire en ce mois de décembre, ce sont 89 projets d’associations évoluant dans l’Hexagone mais aussi ailleurs dans le monde (Inde, Kenya, Mozambique, Pérou…) qui bénéficie du million d’euros dont est doté ce fonds. Une démarche soutenue par le mécénat territorial et international.

Aujourd’hui, ce sont près de 60 000 bénéficiaires qui ont pu reprendre le chemin de l’école, effectuer leur retour à la vie active ou développer des projets favorables à une société durable et solidaire.

Ainsi, dans notre région, le groupe EDF, par le biais de sa fondation, a décidé de s’investir aux côtés des clubs Convergences. En offrant tout bonnement un soutien scolaire à des jeunes en difficulté.

Mais, le retour à l’emploi représente un autre item où le distributeur d’énergie a su faire montre de sagacité. L’accès à une forme durable d’autonomie, l’insertion sociale et le soutien à la qualification intègrent les priorités.

Prenons l’exemple de l’association Genèses. Le groupe EDF a décidé d’y jouer un rôle bienveillant en favorisant l’insertion sociale et professionnelle de jeunes gens, considérés comme vulnérables, par le développement du travail au sein d’une micro-ferme.

 

Un soutien inconditionnel à l’économie circulaire…

 

Chez Humanity, cette intégration se rapporte aux personnes issues de l’immigration, exilées et réfugiées en France, en leur redonnant le goût de vivre grâce à des stages en immersion dans un centre agro-écologique.

Enfin, le dernier exemple concerne l’association « Les Invités au festin ». Où la Fondation EDF n’a pas ergoté pour contribuer avec son obole à l’insertion professionnelle de personnes psychologiquement fragilisées afin que ces dernières se sentent plus épanouies dans la société.

L’encouragement de nouveaux modèles économiques, et en particulier l’économie circulaire, interpelle les représentants de la Fondation EDF. Favoriser la production locale, créer de l’emploi de proximité  et soutenir toutes sortes d’initiatives judicieuses en ce sens se sont manifestés par une aide destinée à TRIVIAL COMPOST à Besançon.

La structure achemine à vélo électrique les bios déchets des restaurateurs vers de petits sites de compostage locaux. Une idée insolite et lumineuse qui aura séduit les responsables du groupe EDF !

Thierry BRET

 


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Pour le Jura, le manque à gagner s’élèvera à plus de dix millions d’euros. Dont 30 % se réalisent aux vacances de Noël. La fermeture des 139 remontées mécaniques qui font la joie d’ordinaire de plus de 632 000 skieurs sonne le glas pour la filière cette saison. La Franche-Comté, à l’instar d’autres territoires de montagne, n’avait pas besoin de cela : solidaire, la Région le fait savoir !

DIJON (Côte d’Or) : La nouvelle est proprement catastrophique tant au plan humain qu’économique. La fermeture des remontées mécaniques dans nos massifs montagneux prive les adeptes de ski alpin de leurs plaisirs de détente et d’évasion.

Et ce jusqu’à nouvel ordre, c’est-à-dire le 20 janvier 2021.

Date à laquelle sera réévaluée par le gouvernement la possibilité ou non en cas de persistance du coronavirus de pratiquer sa discipline hivernale préférée : le ski de descente.

Pour l’heure, deux des départements de Bourgogne Franche-Comté sont directement impacté par ces décisions. Ils tentent tant bien que mal de panser leurs plaies : le Jura et le Doubs.

Le Jura dispose de nombreuses pistes sur ses versants. Le territoire voit ainsi l’activité de cinq cents personnes se réduire à peau de chagrin. Tandis que plusieurs milliers de familles qui vivent indirectement ou directement de cette activité de loisirs par le biais de la location de matériels, l’hébergement, les commerces de proximité s’inquiètent de l’avenir. De quoi sera faite réellement cette saison de sports d’hiver ? De vache maigre, assurément.

 

 

L’ouverture des pistes de ski nordique ne fera pas avaler la pilule pour autant…

 

Plusieurs conseils départementaux de montagne ainsi que les cinq régions de l’Hexagone concernées par ces fermetures administratives (Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Sud, Occitanie et Grand-Est) se sont regroupées pour engager une procédure en référé devant le Conseil d’Etat.

Un message qui se veut solidaire à l’adresse des professionnels de la filière mais aussi de protestation à la gouvernance.

S’associant à cette initiative, la Bourgogne Franche-Comté, par l’intermédiaire de sa présidente Marie-Guite DUFAY, a fait part de son total soutien aux territoires du Doubs et du Jura. Ainsi qu’à l’ensemble des professionnels de la filière.

La présidente de l’exécutif régional a qualifié cette décision (la fermeture des remontées mécaniques) comme une réelle « injustice alors que les pistes helvètes voisines sont ouvertes au public » !

Et de rappeler « qu’un équilibre entre le respect des normes sanitaires et le souci de l’activité économique des zones de montagne devait être préservé ».

Seul motif de satisfaction pour l’élue originaire de Franche-Comté, l’autorisation préfectorale donnée aux exploitants des stations de sports d’hiver de damer et tracer les pistes de ski nordique afin d’y accueillir les adeptes de cette discipline à partir du 15 décembre.

Un lot de consolation, certes, qui ne fera pas avaler la pilule au goût amer pour ces milliers de personnes frappées de plein fouet au portefeuille par ces fermetures...

 

 


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Une tâche noire figure sur la cartographie sanitaire de notre pays : elle identifie l’Yonne. L’un des plus mauvais départements de France eu égard au plus fort taux d’incidence des cas confirmés. Communiqués par l’Agence régionale de Santé (ARS), les derniers chiffres ne plaident pas pour un optimisme béat. Le seuil d’alerte du retour de la contamination s’élève à 218 contre 98 au niveau de l’Hexagone. Pas de quoi être rassuré d’ici le 15 décembre, date de la seconde étape de sortie de crise…

AUXERRE : En verra-t-on un jour le bout de cette satanée crise sanitaire ? Si le coronavirus semble aujourd’hui un peu moins circulé dans notre pays, les indicateurs de référence demeurent à ce stade encore très élevés. Chaque jour, ce sont plus de dix mille cas de personnes contaminées qui sont ainsi confirmés par nos services de santé.

Dans son rapport épidémiologique daté du 03 décembre, Santé Publique France a pointé du doigt les zones géographiques où le coronavirus agit avec toujours autant de virulence : Auvergne-Rhône-Alpes (et en particulier la Haute-Savoie), Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Bourgogne Franche-Comté. Un signe négatif envoyé à celles et ceux qui luttent avec abnégation contre ce fléau malgré la mise en œuvre de mesures visant à protéger et à rassurer la population.

Au cours de la première vague survenue au printemps dernier, les départements de la Franche-Comté (dont le Doubs et le Jura) et ceux de la Bourgogne du Sud, la Côte d’Or et la Saône-et-Loire, n’avaient pas été épargnés par les effets dévastateurs de l’épidémie. Un lourd tribut aux accents mortifères tant dans les hôpitaux que les EHPAD qui laissera des traces indélébiles.

Or, si les indicateurs actuels placent toujours notre territoire parmi les régions ayant à subir les pires conséquences de la maladie, que dire du département de l’Yonne. Quelque peu préservé au printemps, il occupe désormais une peu flatteuse position de « département ayant le plus mauvais taux d’incidence pour cent mille habitants du pays ». Un taux au résultat médiocre auquel il faut ajouter, dans la logique des choses, le taux de positivité des tests qui s’établit à 19 % contre 11 % au niveau national.

Pour être tout à fait complet au niveau des chiffres, précisons que, sur cette même période, ont été enregistrées dans le département 724 personnes testées positives, 209 personnes hospitalisées, 17 personnes admises au service de réanimation et un décès qui est à déplorer.

 

Des causes multifactorielles surveillées par la préfecture et l’ARS…

 

Une interrogation se pose nécessairement à nos esprits : pourquoi le département de l’Yonne présente-t-il à l’heure actuelle de si mauvais résultats au niveau de ces indicateurs ? Alors que les services de la préfecture ont mis tout en œuvre pour faciliter l’adoption des gestes barrières par la population.

Sans omettre les contrôles réguliers établis par les forces de l’ordre qui incitent à les faire appliquer.

Sans doute, le relâchement de nos concitoyens exaspérés par le retour du deuxième confinement apparaît comme l’une des explications les plus évidentes. Pour autant, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST affirme de son côté que « les causes de cet état de fait sont multifactorielles… ».

 

 

 

En effet, le trop long délai observé par l’ARS et la préfecture pour obtenir les résultats des tests de contamination sous un delta temporel acceptable est l’une des autres raisons de cette dichotomie avec la réalité nationale. L’abaissement de ces délais s’inscrit donc parmi les priorités administratives du moment pour le représentant de l’Etat. D’autant que l’Yonne teste beaucoup de personnes au quotidien, soit un équivalent de 800 individus.

Il semblerait sur ce point que les efforts demandés à la dizaine de laboratoires qui effectuent ces prélèvements soient en phase de concrétisation. La plupart de ces établissements se voient dans l’obligation d’adresser les échantillons pour analyse dans des centres spécifiques et équipés, implantés dans le Loiret, la Côte d’Or, le Jura ou encore le Rhône.

 

L’amélioration des délais pour les résultats des tests : une nécessité…

 

Si la semaine dernière, un délai de 1,7 jour était nécessaire pour récupérer les précieux résultats de ces examens ; celui-ci s’est amélioré de manière encore peu significative pour s’établir à un délai de 1,4 jour.

Rappelons, toutefois, que certaines personnes ayant procédé au test nasal reçoivent leurs analyses médicales au terme de trois à quatre jours d’attente.

Un délai, évidemment jugé bien trop long pour l’exécutif préfectoral et l’ARS qui ne permet pas de casser véritablement la chaîne de contagion imputable au virus.

Un virus qui circule de manière très importante dans certains secteurs du territoire à l’instar de l’Avallonnais, la Puisaye-Forterre, le Chablisien (surtout dans les EHPAD), le Centre Yonne, l’Aillantais et l’Auxerrois.

Seule note positive à ce tableau qui n’a rien d’idyllique avant la date butoir du 15 décembre, terme de la première étape de ce confinement, l’Education nationale ne déplore plus la fermeture de la moindre classe parmi ses établissements.

Preuve supplémentaire qui rappelle que la contagiosité du COVID-19 impacte avant tout les adultes plutôt que les jeunes têtes blondes…

Thierry BRET

 


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En début de semaine, les présidents des Chambres de Métiers et de l'Artisanat étaient réunis en assemblée générale par visioconférence. A cette occasion, il a été fait le point sur le travail mené par le réseau de ces organismes consulaires au service des entreprises artisanales de notre pays, spécialement pendant la crise de la COVID. Explications…

TRIBUNE : Nous n'oublions pas les conséquences sanitaires de la maladie. Notre réseau a d'ailleurs été touché en son sein. Mais, les conséquences économiques peuvent également être d'une grande violence pour de nombreux dirigeants d'entreprise.

Une évidence s'impose : les Chambres de Métiers et de l'Artisanat sont au rendez-vous. Lors des deux confinements, nos équipes ont pris plus de 2,3 millions de contacts avec les artisans.

Nous les avons informés, nous les avons guidés, nous les avons aidés à s'adapter, nous les avons même soutenus moralement quand ils avaient besoin d'une écoute attentive et bienveillante.

Nos deux CFA se mobilisent également pour soutenir les nombreux artisans dont les établissements ont enfin rouvert leurs portes. Les vendredis du mois de décembre, dans les secteurs qui en ont le plus besoin, les emplois du temps ont été aménagés afin que les apprentis soient en entreprise pour prêter main forte en cette période d'intense activité.

 

 

Cela a nécessité, de la part de nos équipes, une réorganisation complexe des emplois du temps afin de répondre en urgence aux besoins des professionnels et pour s'assurer que les apprentis mobilisés ne perdront aucun cours et bénéficieront de l'intégralité de leur programme de formation.

S'il fallait une preuve de la nécessité vitale de disposer d'un maillage de Chambres de Métiers et de l'Artisanat sur l'ensemble des territoires, cette crise en fournit l'absolue démonstration.

Sans l'action concertée entre nos élus, nos équipes et les représentants des services de l'Etat, de la Région et des collectivités locales, les conséquences économiques auraient été décuplées.

Malgré cette mobilisation, un énorme travail nous attend encore pour aider les entreprises à se redresser, à reconquérir des clients et à adapter leur activité. Le numérique est une part de la solution. Mais, nous devrons aller plus loin pour assurer un ancrage durable des entreprises artisanales sur chacun de nos territoires.

 

Emmanuel POYEN

Président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat

De la Région Bourgogne Franche-Comté

 

 

Régis PENNECOT

Président de la Délégation Côte d’Or

 

Manuela MORGADINHO

Présidente de la Délégation Doubs

Michel CHAMOUTON

Président de la Délégation Jura

Sébastien THOMAS

Président de la Délégation Nièvre

 

Frédéric CAVAGNAC

Président de la Délégation Haute-Saône

Jean-Philippe BOYER

Président de la Délégation Saône et Loire

 

Jean-François LEMAITRE

Président de la Délégation Yonne

Christian ORLANDI

Président de la Délégation Territoire de Belfort

 

 


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Nouvelle information capitale à ajouter dans le kafkaïen dossier de la vente du fameux édifice cistercien de l’Yonne, l’abbaye de Pontigny ! La cession de ce domaine patrimonial et spirituel sera à l’ordre du jour de l’assemblée plénière de la Région BFC les 10 et 11 décembre prochains. L’un des trois candidats à ce rachat, la congrégation religieuse de la Fraternité Saint-Pierre, reste en pole position dans la course finale. D’autant que son offre d’achat est supérieure au prix de vente initial…

PONTIGNY : C’est un cap très important qui vient d’être franchi dans le dossier de la future acquisition du domaine de l’Abbaye de Pontigny. L’un des trois prétendants au rachat de ce site cistercien qui demeure pour les exégètes de la spiritualité la seconde des quatre infrastructures religieuses les plus importantes du globe ayant contribué au rayonnement de l’ordre de Saint-Benoît et de Cîteaux vient de corriger sa proposition financière. Une correction résolument portée à la hausse !

La congrégation religieuse de La Fraternité Saint-Pierre vient en effet d’élever son offre d’achat initiale, la fixant désormais à 2,1 millions d’euros. Sachant que le prix de vente est estimé à 1,8 million d’euros.

Une décision prise le 27 novembre dernier par l’ordre religieux. Présente dans une quarantaine de diocèses à l’échelle de l’Hexagone, la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) est une société cléricale de vie apostolique et de droit pontifical.

 

Un règlement financier immédiat et sans conditions…

 

Apparue en 1988, cette communauté de prêtres au service de l’Eglise travaille à une double mission : la formation et la sanctification des ecclésiastiques. La semaine dernière, l’un de ses représentants, l’abbé Benoît PAUL-JOSEPH, supérieur du district de France, a adressé à la présidente de l’exécutif régional Marie-Guite DUFAY une synthèse du projet de rachat émanant de la fraternité religieuse, agrémentée d’un courrier faisant mention de la hausse de l’offre financière.

Un message dans lequel il est clairement spécifié que la congrégation était tout à fait disposée à prendre à sa charge les 300 000 euros de travaux actuels effectués sur la toiture du bâtiment. Une réhabilitation de cette partie de l’ancien édifice monacal que la Région a lancé il y a quelques semaines avant la vente.

De nouveaux éléments instructifs qui permettront peut-être au Conseil régional d’adopter la meilleure des décisions pour la cession de ce bien intemporel. Surtout que la Fraternité Saint-Pierre se dit prête à payer la somme de 2,1 millions d’euros de manière immédiate et sans conditions !

Une offre plutôt alléchante qui devrait faire réfléchir à deux fois les conseillers régionaux avant que ces derniers ne livrent leurs verdicts !

Le dossier sera, précisons-le, abordé lors de l’assemblée plénière des 10 et 11 décembre prochains, dans l’hémicycle du boulevard de la Trémouille.

 

 

Retour au spirituel ou pur développement économique : le dilemme

 

Toutefois, la congrégation religieuse n’est pas la seule des candidates à se positionner dans cette affaire. Deux autres projets ont été déposés dans la corbeille des prétendants : celle d’une association nationale et surtout l’offre de l’entrepreneur François SCHNEIDER par le prisme de sa fondation.

Situé aux pieds des Vosges, le Centre d’Art Contemporain de Wattwiller est l’une des œuvres de ce mécène, fondateur d’un groupe agroalimentaire qui possède dans sa besace l’exploitation de la source naturelle locale. Il y propose à l’année des expositions et une programmation culturelle dans un cadre idyllique. Son intérêt pour l’Yonne ne date pas d’hier.

François SCHNEIDER s’était impliqué au début des années 90 dans le projet de développement du domaine golfique de Roncemay. Intéressé aujourd’hui par le rachat de l’abbaye de Pontigny, l’industriel aimerait y faire éclore un concept articulé autour de la terre. Via de la confection de pain et d’huiles essentielles, d’espaces d’exposition à vocation culturelle et même l’accueil d’une infrastructure hôtelière de grand standing.

 

Une cession qui provoque des remous dans la sphère politique…

 

L’un des principaux opposants à la privatisation de ce domaine patrimonial n’est autre que le président du groupe Rassemblement National Julien ODOUL. Celui-ci s’offusque de la vente de ce site culturel, religieux et historique majeur de Bourgogne Franche-Comté érigé en 1114.

Un lieu, qui rappelons-le, représente 9,5 hectares de surfaces foncières et près de 6 000 mètres carrés de bâtiment qui appartiennent à la Région depuis 2003.Il nécessite une enveloppe de 200 000 euros annuelle pour son entretien, chose que cette dernière ne souhaite plus en supporter les charges.

Le 06 novembre, accompagné de Jacques RICCIARDETTI, vice-président du groupe RN et conseiller régional du Doubs, l’élu de Sens a effectué le déplacement in situ à la suite d'une alerte informative émanant de Serge SCAPOL, président de l’Association de l’orgue de Pontigny.

Les deux élus du RN s’indignaient alors à l’idée de voter à la sauvette et en urgence un « projet non abouti puisque la Fondation Schneider n’avait toujours pas déterminé les partenaires hôteliers avec lesquels le projet serait peut-être réalisé… ».

Le vote, initialement programmé au 13 novembre, avait été retiré de l’ordre du jour de l’assemblée plénière. Et renvoyé à une future session. Celle qui se profile les 10 et 11 décembre prochains.

 

 

 

Roselyne BACHELOT invitée à s’exprimer sur ce dossier…

 

Il y a quelques jours encore, Julien ODOUL est remonté au créneau. En adressant une missive à la ministre de la Culture, Roselyne BACHELOT.

Dans cet écrit, il fait part de son inquiétude à sa correspondante sur les dangers qui pourraient survenir sur le domaine de Pontigny si la cession du bien devenait effective dans le cadre du projet hôtelier porté par la Fondation Schneider.

« Le domaine cherche aujourd’hui le projet qui pourra lui redonner vie et permettre à tous les Bourguignons et tous les Francs-Comtois de découvrir un site exceptionnel, tout à la fois par son passé cistercien et les flamboyantes « Décades », organisées pendant trente ans. L’absence de concertation avec les élus locaux ou les services de l’Etat, l’opacité entourant la sélection de la Fondation Schneider, la crise sanitaire et enfin la proximité dans quelques mois des élections régionales, ne permettent pas selon moi, d’identifier sereinement le projet le plus adapté… ».

En filigrane, l’élu RN d’ajouter dans son courrier que « le choix de ce rachat doit s’inscrire dans le long terme pour permettre une transmission respectueuse d’un patrimoine partagé avec les Bourguignons et Francs-Comtois mais aussi intimement lié avec une abbatiale construite au XIIème siècle… ».

Saisissant de manière officielle la ministre de la Culture dont il attend en retour la réponse, le porte-parole du groupe RN au Conseil régional exige également des garanties sérieuses pour que ce patrimoine reste accessible à tous.

Sans qu’il n’ait à subir des altérations architecturales et que souffle toujours l’esprit d’illustres personnages ayant fréquenté l’endroit tels que Adèle de Champagne, Paul Desjardins, André Gide, Roger Martin du Gard, Jean-Paul Sartre, Antoine de Saint-Exupéry, Gaston Bachelard ou encore André Malraux.

Dans l’Yonne, des voix se font également entendre et prennent position en faveur d’une réappropriation de ce domaine spirituel par la congrégation religieuse de la Fraternité Saint-Pierre. C’est le cas en particulier de l’ancien édile de Chevannes, Jacques CHANARD qui ne cache pas sa profonde désapprobation si le projet à vocation purement économique venait à l’emporter…

Thierry BRET

 


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