Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Le préfet de l’Yonne a tranché : le fatidique couperet de la fermeture ne s’abattra pas sur le collège Bienvenu Martin…
mars 06, 2018Le long feuilleton à multiples épisodes devant conduire à la fermeture définitive de l’établissement scolaire auxerrois et à l’éparpillement de ses 400 élèves sous d’autres cieux pédagogiques trouve enfin un épilogue, contre toute attente, positif. Le verdict a été annoncé lors d’une conférence de presse tenue par le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, aux côtés d’Annie PARTOUCHE, inspectrice d’Académie. S’imprégnant de cet épineux dossier dès son arrivée, le représentant de l’Etat a pris soin de consulter l’ensemble des acteurs concernés avant de rendre sa décision irréversible. Mais, si le collège Bienvenu Martin ne fermera pas ses portes, il reste à transformer la double problématique du coût des travaux de réhabilitation et de la baisse des effectifs en future réussite. D’ores et déjà, plusieurs pistes ont été esquissées pour que ce collège, condamné il y a peu à une disparition inévitable, retrouve de sa superbe et toute sa légitimité en présentant une feuille de route pédagogique réellement attractive…
AUXERRE : Parents d’élèves et enseignants respirent désormais après la sage décision que vient de prononcer le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON. La mort d’un établissement scolaire n’est en effet jamais un acte réjouissant à entériner pour un représentant de l’Etat qui exerce ses hautes responsabilités sur un territoire. Même si celui-ci, au demeurant, connaît une baisse très significative de ses effectifs scolaires, notamment dans sa partie méridionale. Des faits attestés de la manière la plus officielle qu’il soit par les statistiques détaillées de l’INSEE Bourgogne et du Conseil départemental.
Un vote légitime qui a amené à la fermeture de l’établissement
L’existence et le devenir du collège Bienvenu Martin passeront donc sous les fourches caudines de l’exécutif du Département de manière tout à fait appropriée courant 2017. Une logique implacable puisque l’organe institutionnel possède parmi ses lourdes charges la gestion des collèges en termes de nouvelle construction et d’entretien du bâti existant. Il s’avère très vite, après examen analytique du dossier que l’établissement scolaire auxerrois développe de sérieuses carences dans sa configuration thermique et développement durable. Et nécessite d’incompressibles et onéreux travaux d’isolation, de rénovation de façades extérieures et de toiture. Le devis faisant référence à ce chantier conséquent fait état de 5,2 millions d’euros. Le second axiome pouvant alors précipiter le collège vers un insondable abîme concerne sa sous-occupation en matière de scolarisation. L’établissement induit un coût par élève supérieur à la moyenne du département de l’Yonne, engendrant des charges très élevées.
Autant d’arguments compréhensibles qui conduisent à l’automne 2017 les élus du Conseil départemental à se prononcer à une large majorité en faveur de la fermeture définitive du site. Quelques abstentions et votes contraires à ce choix stratégique ne remettront pas en cause le caractère définitif du suffrage.
C’est ensuite que le préfet de l’Yonne intègre le jeu en constituant un groupe de travail, composé de représentants de l’Education nationale, du Département, et de la préfecture afin d’examiner les problématiques réelles, et dans leur globalité, du mode opératoire des collèges sur le territoire. La première rencontre eut lieu le 26 octobre. Une douzaine de ces rendez-vous constructifs s’en suivront. In fine, une synthèse sera finalisée et présentée le 02 mars aux représentants du Conseil départemental. Parallèlement, Patrice LATRON multipliera les contacts avec les partenaires politiques du territoire, abordant à maintes occasions les contours délicats de ce projet de fermeture auprès du secrétaire d’Etat Jean-Baptiste LEMOYNE à Paris, du député de la circonscription Guillaume LARRIVE, du président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD et de l’édile d’Auxerre, le maire Guy FEREZ, président de la Communauté de l’Auxerrois. Et avec l'inspectrice d'Académie, Annie PARTOUCHE...
Des arguments qui plaident en la faveur du maintien du collège…
Toutefois, et à l’avancée de cette quête justificative qui devait le conduire à prendre sa décision irrévocable, le préfet découvre au fil de ses entretiens que certains facteurs plaident en faveur du maintien de ce collège.
D’une part, depuis ces deux dernières années, le nombre d’élèves entrant en classes de sixième augmente. Ce qui porte à ce jour le chiffre d’inscrits à 406 enfants. D’autre part, l’établissement Bienvenu Martin est le seul à Auxerre à pouvoir bénéficier du statut de collège REP (réseau éducation prioritaire), structure essentielle à la politique de la ville et éligible dans le cadre des programmes de l’ANRU. Enfin, le collège Denfert Rochereau, implanté à cinq cents mètres de là, peut effectivement accueillir un surplus d’élèves mais cela aurait le désintérêt de créer une énorme structure que ne souhaitait pas à terme le représentant de l’Etat.
Au plan humain, le bilan s’avère positif sur l’état d’esprit qui règne à Bienvenu Martin. Le taux de rotation des enseignants, faible, démontre l’attachement de ces derniers à leur lieu de travail. Pour certains, ils sont présents depuis une décennie. Quant aux projets pédagogiques, ils se révèlent être nombreux et reconnus par le Rectorat sous la forme de partenariats culturels ou sportifs. Dernier point : le rapport privilégié mis en place avec les parents d’élèves par la direction de l’établissement. Il existe une relation étroite et ténue entre la communauté éducative et des parents qui se seront mobilisés à la sauvegarde de leur collège, pétitions et manifestations à l’appui.
« Fort de ces arguments, nous ne pouvions décemment disloquer une communauté éducative qui s’est engagée dans les valeurs républicaines et laïques, précisa Patrice LATRON, si le législateur a voulu laisser le champ de la décision au représentant de l’Etat, c’est pour éviter que les prises de décisions se fassent sur le volet politique ou budgétaire. La logique comptable ne peut pas être le principal vecteur de ce choix quand on évoque l’éducation de nos enfants. Une telle décision ne peut se réduire à quelques millions d’euros… ».
Soucieux de l’application harmonieuse d’une politique qui soit équitable aussi bien en zone rurale que pour les zones urbaines, le préfet devait ajouter : « je refuse d’opposer le rural et l’urbain : il ne doit pas y avoir de conflit entre les deux. Tout le monde doit être traité de la même manière car ces deux zones sont habitées par les mêmes citoyens… ».
Au-delà de ces considérations sociétales, Patrice LATRON désire que « la décision de maintenir l’ouverture du collège Bienvenu Martin soit actée de manière définitive et qu’elle ne soit remise en aucun cas en jeu par son futur successeur… ».
Et maintenant : quid de l’avenir du collège Bienvenu Martin…
Se pose désormais la sempiternelle question de l’avenir de cet établissement qui a été contesté. Muer les problématiques initiales en réussite pouvant faire converger davantage d’élèves de la région deviendrait la clé de voûte de cette équation à multiples inconnues.
Citant le cas spécifique du collège de MARCIAC (Gers), le préfet de l’Yonne a rappelé que ce lieu pédagogique ne comptabilisait plus que quatre-vingts élèves, avant sa probable fermeture. Mais, le principal, peu enclin à la démotivation, a su relever le défi en mobilisant toutes ses équipes autour d’un thème culturel et musical : le jazz. Grâce à l’enseignement de la musique, cet établissement recense désormais plus de deux cents élèves et a pu être à l’initiative du fameux festival populaire dans le monde entier !
« Aujourd’hui, poursuivit le préfet, les équipes de la Ville d’Auxerre se sont mises au diapason depuis plusieurs semaines afin de peaufiner en accointance avec les services de l’Education nationale sur un projet d’éducation artistique et culturel qui viendrait renforcer le rayonnement et l’attractivité de ce collège. Diverses pistes de réflexion s’étudient : l’ouverture d’un internat de l’excellence dans le cadre d’un partenariat avec une grande école, le développement de liens étroits avec un établissement de la même typologie à l’international, voire le tissage de liens avec un musée national reconnu… ».
Quant aux travaux qui restent néanmoins indispensables, l’Etat apportera son précieux concours, non pas en se substituant au Conseil départemental qui reste dans son domaine de compétences sur la réhabilitation du site, mais dans l’aide financière pouvant être apportée en faisant actionner quelques ficelles relationnelles intéressantes.
A titre d’exemple, Patrice LATRON expliquera la finalité du grand plan d’investissements 2018/2022 annoncé il y a peu par le gouvernement avec un volet sur la transition écologique. Soit une enveloppe salvatrice de 3 milliards d’euros au plan national pouvant être affectés à de tels travaux. Des éléments qui pourraient s’agréger au plan bâtiment durable que le Conseil départemental développe avec un axe d’ingénierie financière sous la tutelle de l’ADEME. Reste la troisième hypothèse où interviendrait l’ANRU avec le financement des travaux de rénovation du groupe scolaire sous couvert de lien de cohésion sociale avec le quartier. Ce qui supposerait de fait un appui de la Ville et de la Direction départementale des territoires. La municipalité d’Auxerre étant prête à collaborer.
Un groupe de travail piloté par la secrétaire générale de la préfecture et sous-préfète d’Auxerre Françoise FUGIER s’attèlera prochainement à examiner avec pertinence les pistes financières proposées en concertation avec les représentants du Conseil départemental, de la Ville et de l’Education nationale ; le projet éducatif à concevoir restera, quant à lui, l’apanage de la communauté éducative…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Maison des Jumelages : de nouveaux paradigmes afin de muter vers des échanges internationaux dans l’air du temps…
mars 05, 2018Bras séculier de la Ville d’Auxerre dans son rôle d’ambassadeur vers l’étranger, la Maison des Jumelages, des Relations internationales et de la Francophonie modernise les principes vertueux de sa structure associative. L’accent est mis désormais sur l’essor de la communication numérique à travers une présence récurrente parmi les réseaux sociaux et le multimédia. Mais, la priorisation de grands axes stratégiques représente également une force dominante où sont mis en exergue la promotion linguistique de la langue de Molière, les initiatives économiques aux côtés de partenaires institutionnels et entrepreneuriaux et la programmation d’évènements culturels et sportifs à l’apanage de la jeunesse. Ces différentes missions exercées au nom de la Ville d’Auxerre puisent leurs valeurs dans les préceptes du service public et de l’intérêt général…
AUXERRE : Les archétypes des organes associatifs investis dans le développement des échanges internationaux, via le prisme des jumelages historiques de l’après-Guerre, vivent un bouleversement en profondeur. Sous le couvert des échanges courtois et conviviaux établis entre les peuples et leurs représentants territoriaux par villes interposées, se nouent dorénavant des relations pérennes mais bien différentes inscrites sur l’anticipation socio-économique ou la maîtrise de valeurs intrinsèques codifiées autour d’une langue, voire d’une civilisation.
Sur ces bases de réflexion tangibles, les tenants et aboutissants de l’assemblée générale de la Maison des Jumelages, des Relations internationales et de la Francophonie de l’Auxerrois ont démontré que les chantiers initiés par la composante décisionnaire de cette structure associative bénéficiaient dans l’absolu de ces velléités de développement tous azimuts. Afin de mieux répondre aux besoins de dimensions multiculturelles, humanistes et pacifistes qui définissent le socle primordial de ces relations distillées vers l’autre.
Un besoin prépondérant de s’ouvrir vers les autres et sur le monde…
L’édile d’Auxerre, Guy FEREZ, présent à ce rendez-vous annuel, ne s’y est d’ailleurs point trompé en affirmant que la Maison des Jumelages se devait d’insuffler une stratégie novatrice en agrégeant des compétences et des savoir-faire en vue de progresser dans ses intentions. « Injecter du sang neuf parmi les membres d’une structure quelle quel soit, c’est se prémunir contre le risque que les comités de jumelage ne deviennent à terme de simples amicales, ce qui les éloigneraient de leur rôle initial préalablement défini… ».
Du petit lait à déguster avec saveur pour la présidente de la structure, Marité CATHERIN, qui n’a eu de cesse depuis la prise de ses fonctions d’avoir su susciter de réelles vocations parmi des acteurs improbables des milieux traditionnels des jumelages et qui aujourd’hui agissent en connaissance de cause au sein de l’organisme : des entrepreneurs, des consultants et développeurs économiques, des férus de communication digitalisée ou encore des spécialistes des environnements culturels et institutionnels…
Fort de cette armada qualitative et opérationnelle où se sont forgées d’étroites convergences d’idées avec les actifs de la JCE (Jeune Chambre Economique) locale, la présidente de la Maison des Jumelages peut aujourd’hui construire le scénario futuriste de ce que seront les échanges commis avec l’international européen ou d’autres continents par le biais de la francophonie à l’avenir. Un sentiment partagé par le maire d’Auxerre qui devait renchérir en ce sens dans ses commentaires explicatifs : « il n’y a plus de nos jours de relations avec l’extérieur sans la programmation de véritables projets peaufinés et réfléchis en amont qu’ils soient de nature culturelle, sportive et économique… ».
Une approbation en faveur d’un partenariat avec l’Espagne…
A ce propos, Guy FEREZ n’exclut pas d’entériner un jour un jumelage avec une ville ibérique. « Je n’y suis absolument pas hostile, devait-il concéder en répondant à une interrogation du public ; s’il y a un jour l’émergence d’un vrai projet avec l’éventualité de développer un partenariat sous la forme d’un jumelage qui correspond aux principes déontologiques de nos engagements : ce sera oui ! ».
A contrario, le président de la Communauté de l’Auxerrois devait aussi rappeler que « si certains jumelages n’avaient plus de raison d’être compte tenu des nouvelles orientations voulues par la structure associative ad hoc, il sera alors judicieux de les clore et de les remplacer… ».
Intrigué, voire inquiet, par l’absence manifeste de la pratique de la langue française sur des territoires pourtant proches de l’Hexagone (l’Italie où il séjournait récemment), Guy FEREZ conforta le rôle des anciens comités de jumelage (ayant troqué depuis une nouvelle appellation plus moderne) à jouer les missions de bons offices vers les villes unies à Auxerre pour assurer le développement de notre patrimoine linguistique.
Auxerre : capitale régionale de la francophonie…
Désireuse de créer un club d’entreprises qui fédérerait l’ensemble des structures professionnelles accordant un crédit moral et financier aux actions mises en place par la Maison des Jumelages, Marité CATHERIN énuméra la liste des nombreuses manifestations prévues pour 2018 au niveau de la francophonie, dont Auxerre est aujourd’hui la capitale régionale de Bourgogne Franche-Comté en matière de suivi promotionnel. Le déroulé de la « Caravane de la Francophonie » qui a pour objectif d’accueillir des écrivains et auteurs francophones s’élancera depuis Auxerre avant de prendre racine vers d’autres agglomérations importantes de notre contrée.
Auparavant, la cité de Marie Noël organisera la Fête de la Francophonie le 21 mars avec la présence de lycéens russes ainsi que des enfants des Comores qui profiteront de leur séjour dans l’Yonne pour rencontrer de petits Auxerrois. Quant à la dictée francophone, le thème de 2018 en sera libre après le brillant hommage rendu à Pierre Larousse la saison dernière.
Côté voyages, outre le projet d’un séjour de plusieurs semaines en Pologne à l’automne, avec un agréable circuit reliant Varsovie à Cracovie en passant par une visite de courtoisie et d’amitié consacrée à la jumelle d’Auxerre, Plöck, la Hongrie (juillet 2018) et le Bénin (janvier 2019) constitueraient des destinations pour le moins insolites et riches au plan culturel en perspective.
Rappelons, enfin, pour mémoire, que la capitale de l’Yonne entretient des liens d’extrêmes amitiés avec les villes de REDDITCH (Angleterre), GREVE IN CHIANTI (Italie), PLOCK (Pologne) et WORMS (Allemagne) pour le volet européen ; Roscoff et Saint-Amarin pour le développement des relations nationales.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Yves CHEVILLON (EDF) : « Créer des partenariats dans une logique gagnant/gagnant est devenu notre priorité… »
février 26, 2018La réalisation d’économies d’énergie et la production de l’électricité constituent deux axiomes essentiels du contenu des nouvelles conventions de partenariat que souhaitent initier de plus en plus le fournisseur d’énergie auprès des milieux agricoles. Pour en savoir plus sur la pertinence et les enjeux de ces accords, Yves CHEVILLON, directeur commerce d’EDF Est, s’est livré au jeu des commentaires…
DIJON (21) : « Nous évoluons dans un contexte énergétique en forte évolution, technologique, réglementaire et même sociale… ».
Intervenant sur le quart Grand-Est de la France pour le compte du fournisseur d’énergie, Yves CHEVILLON, directeur du pôle commerce d’EDF Est, était l’un des signataires de la convention de partenariat qui rapproche désormais le groupe coopératif agricole et agro-alimentaire DIJON CEREALES au spécialiste de l’énergie depuis ce vendredi 23 février.
« Cette convention mentionne bon nombre de pistes de coopérations concrètes dans une vraie logique de gagnant/gagnant entre les partenaires, précise-t-il, primo, il s’agit d’économiser des KWh et dans ce registre, on le sait : un KWh économisé, cela fait du bien à la nature mais aussi à la facture ! ».
L’autoconsommation : une pratique en phase de développement…
S’attardant ensuite sur le rôle des filiales spécialisées du fournisseur d’énergie, le dirigeant d’EDF Est expliqua le mode opératoire de CESBRON, structure inhérente à EDF qui propose des solutions de production et de gestion du froid dans les secteurs des industries alimentaires, de l’agriculture et de la viniculture.
« Il ne faut pas omettre le mécanisme des Certificats d’économie d’énergie qui peuvent contribuer au financement des opérations ; par exemple, pour la mise en place de variation électronique de vitesse sur les moteurs… ».
Quant à la production d’électricité, elle s’appuie sur la propension à intensifier le développement des énergies renouvelables, en premier lieu, la méthanisation et le solaire.
« Sur ce point, continue Yves CHEVILLON, EDF dispose avec sa filiale EDF ENRS de solutions photovoltaïques qui s’installent sur des bâtiments agricoles, notamment dans le cadre des appels d’offre de la Commission de régulation des énergies (CRE). Précisons que de nouvelles dispositions réglementaires permettent de réduire en les mutualisant les coûts de raccordement au réseau électrique ENEDIS… ».
L’autoconsommation est également encouragée. « Nous développons activement des solutions de production allant dans ce sens. C’est ce qui sera décliné sur les équipements agricoles des adhérents de la coopérative régionale DIJON CEREALES. Sur ce volet, ajoute Yves CHEVILLON, EDF possède réellement une expertise interne locale qu’il est possible de solliciter pour effectuer des études de faisabilité, voire un bilan technique et économique… ».
Un plan solaire très ambitieux pour la France…
Récemment, le président de la République Emmanuel MACRON a annoncé la mise en place d’un plan solaire très ambitieux en France. Ce dispositif prévoit une production de 30 GW obtenu à l’aide de panneaux photovoltaïques qui seraient installés sur 30 000 hectares d’ici 2035.
« Les services d’EDF seront très vigilants à ce que plan n’empiète aucune terre agricole en exploitation, confie le responsable du pôle commerce du fournisseur d’énergie, nous recherchons pour ces futures implantations des terres inexploitées, d’anciennes carrières ou des zones de friches. D’ailleurs, une étroite coopération se mettra en œuvre avec les milieux agricoles dans cette quête de terrains… ».
L’angle de la méthanisation fut également abordé par le responsable d’EDF Est. « Nous sommes prêts à étudier avec DIJON CEREALES et ses adhérents tout projet de méthanisation collective, en lien avec notre filiale, DALKIA BIOGAZ. Soit dans le cadre d’une réponse faisant suite à un appel d’offre ; Soit à l’initiative de l’une ou l’autre partie. Voire pour aider la coopérative agricole régionale dans ses réflexions avec des collectivités territoriales… ».
Jouer un rôle où les informations et les conseils circulent abondamment intègre la stratégie actuelle du fournisseur d’énergie régional. L’objectif étant de trouver et d’optimiser des solutions innovantes et technologiques pour développer l’agro écologie en Bourgogne…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
EDF et DIJON CEREALES encouragent la transition énergétique, source de revenus en milieu rural
février 26, 2018Trouver des sources de revenus complémentaires pour les agriculteurs en cette période complexe vécue par la filière suppose la pratique de la diversité. Les opportunités offertes par la transition énergétique incitent à explorer davantage ces préconisations qui peuvent s’avérer judicieuses. A l’instar de celles adoptées par le GAEC FRANET Frères à Hauteville-les-Dijon (Côte d’Or) qui a mis à profit la construction de nouveaux hangars en 2010 pour installer un générateur photovoltaïque de 43,56 kWc raccordé au réseau, soit environ 300 mètres carrés de panneaux monocristallins. Gains financiers pour la structure : 15 000 euros de revenus en bonus annuel. Cet encouragement à l’efficacité énergétique via le développement des énergies renouvelables dans le secteur agricole a fait l’objet ce vendredi 23 févier d’une signature, celle de la convention de partenariat unissant EDF et la coopérative DIJON CEREALES en vue d’une collaboration optimale…
HAUTEVILLE LES DIJON (21) : Promouvoir l’utilisation et le développement des énergies renouvelables auprès des acteurs des milieux agricoles représente l’ossature prioritaire de ce nouveau partenariat, entériné de manière officielle ce vendredi 23 février par les responsables d’EDF et de DIJON CEREALES. Profitant de la visite et du retour d’expérience de l’exploitation de Bertrand FRANET, équipée de panneaux photovoltaïques depuis huit ans, les dirigeants des deux structures ont formalisé leur accord en présence d’élus de la circonscription, notamment le député de Côte d’Or, Didier MARTIN.
Une articulation de cette convergence d’intérêts en quatre chapitres…
En statuant ainsi les contours pragmatiques de leur nouvelle association, le fournisseur d’énergie régional et le groupe coopératif agricole et agroalimentaire, leader en Bourgogne Franche-Comté, proposent un accompagnement concret sur la maîtrise de la demande d’énergie destinée aux professionnels de l’agriculture.
Le schéma applicatif de cette convention se décline en quatre volets : la communication à travers les informations expertes fournies par EDF sur les solutions énergétiques innovantes, la production d’électricité à partir des panneaux photovoltaïques qui ouvre des perspectives intéressantes vers l’autoconsommation grâce à un contexte règlementaire plus favorable, le développement vers la méthanisation et le biogaz dans un esprit d’agriculture durable (des projets qui nécessitent une taille critique au niveau usuel) et l’emploi du digital avec un large éventail de possibilités qui induit la recrudescence effective des produits connectés (robots, capteurs, drones…).
Sur ce dernier point, EDF épaulera le groupe coopératif sur l’exploitation des données numériques et l’analyse de celles-ci ainsi que pour la mise en place de portails de données, contribuant in fine à l’excellence de la filière. Bien au-delà de simples études analytiques de ces statistiques et renseignements, il s’agira pour les deux partenaires, acteurs clés de l’économie territoriale, d’explorer un projet portant sur l’agriculture péri-urbaine.
Le concept répondrait à la fois aux aspirations sociétales de mieux manger pour les consommateurs et à la professionnalisation optimale des jeunes exploitants très orientés vers l’emploi à bon escient du numérique.
Vers la vitalité et le dynamisme retrouvés des milieux agricoles…
Comme devait le préciser Marc PATRIAT, président de DIJON CEREALES, « l’agriculteur représente toujours le vecteur fondamental de la ruralité au plan économique. Ils sont des acteurs engagés au service de leur environnement. C’est donc en toute logique que les 3 800 adhérents que nous représentons soutiennent cette initiative favorable à l’agro-écologie, à l’agriculture durable et à des perspectives judicieuses en matière de transition énergétique ».
Un propos que le président du groupe coopératif confirma par la décision de son conseil d’administration de parapher un accord de partenariat jugé très satisfaisant.
Quant à Christine HEURAUX, déléguée régionale EDF Bourgogne Franche-Comté, elle rappela lors de son allocution que les missions d’EDF ne se limitaient pas uniquement à l’exploitation du nucléaire. En effet, le premier fournisseur d’électricité en France est aussi un acteur engagé dans la production d’une électricité bas carbone, avec l’adoption du Plan Solaire ayant un objectif de production de 30 GW de solaire photovoltaïque entre 2020 et 2035.
« Notre devoir, devait-elle ajouter, c’est d’être à l’écoute grâce à cette convention de celles et ceux des professionnels du monde agricole qui veulent être indépendants et autonomes en matière d’énergie… Nous voulons optimiser cette relation en pratiquant une attitude de gagnant/gagnant au service de la planète ».
L’accessibilité des énergies renouvelables au monde agricole apporte indéniablement une image de la vitalité et de dynamisme de l’agriculture dans notre région.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Le bois et l’activité forestière ne doivent plus être les parents pauvres de l’économie…
février 24, 2018Alors qu’elle est génératrice de 1 800 emplois sur le seul département de l’Yonne dans les secteurs de l’industrie du papier et du carton (un tiers de ses effectifs), la filière bois souffre d’une réelle inertie en matière de prospective économique. A l’instar des bois français, les grumes ont le plus souvent des destinations européennes car elles sont de moins en moins travaillées sur notre territoire. Un paradoxe complexe et étrange lorsque l’on sait que la forêt en France occupe 50 % des terres disponibles et 30 % de sa superficie. Chaque année, le déficit de ce segment d’activité atteint des abysses, plus de cinq milliards d’euros en 2017 ! De l’avis des spécialistes, il aurait fallu investir davantage dans la forêt. Et, ce ne sont pas les 70 millions de plants annuels qui permettront à la filière de rebondir alors que dans le même temps, l’Allemagne et la Pologne excellent dans leur politique de réintroduction des essences avec respectivement 300 millions et un milliard de plants ajoutés chaque année…
AUXERRE : Par manque d’innovation et d’investissements, et surtout d’une bonne dose de volonté, la filière bois, autrefois porteuse de réelles ambitions, ne cesse depuis de broyer du noir. Alors que l’activité sciage concernait 4,4 millions de mètre cube en 1973, son volume a vertigineusement chuté en 2015, s’établissant à 1,3 million de mètre cube.
« Logique, confie Vincent NAUDET, ancien président de la filière bois en France (FNB), on ne cesse d’importer du bois de sciage de pays florissants sur ce marché, à l’exemple de l’Allemagne et de la Pologne… ».
Produits en France, dans des régions comme le Morvan à l’échelle de la Bourgogne Franche-Comté, les bois sont transformés à l’étranger et nous reviennent ensuite sous diverses variantes. Le comble de l’aberration quand on sait que l’économie circulaire a pris le dessus sur bon nombre de modes opératoires aujourd’hui dans notre société de consommation.
Dans ce domaine comme pour tant d’autres, les effets de la mondialisation se font ressentir de manière impitoyable. Et impactent avec les conséquences que l’on imagine les entrepreneurs du cru.
Rassembler les collectivités forestières au sein d’une structure dédiée…
Jouant les orateurs convaincants face aux élus de l’Yonne, lors de l’assemblée générale des maires de notre département, l’édile d’Avallon, Jean-Yves CAULLET, président de l’Office national des Forêts (ONF), a rappelé les enjeux économiques liés à cette ressource naturelle que représente le bois.
« Le travail de l’Association départementale des communes forestières de l’Yonne est précisément de fédérer toutes les collectivités qui possèdent sur leur périmètre des forêts. C’est-à-dire 193 communes du département. Or, seules 44 d’entre elles nous ont rejoints pour défendre les intérêts de ce levier économique territorial. C’est trop peu quand on sait que l’on doit défendre et protéger les emplois de ces personnes qui officient au sein des 320 structures évoluant sur ce segment… ».
Il est vrai qu’en la matière, le département de l’Yonne dispose de certains atouts non négligeables. Avec 30 % de son territoire couvert de forêts (soit 227 000 ha et privés à 78 %), la partie la plus septentrionale de la Bourgogne dispose de 43 millions de m3 de bois sur pieds dont 88 % de feuillus avec les chênes qui représentent plus de la moitié de ce patrimoine forestier. Un quart de la récolte se destine d’ailleurs au bois énergie. Quant à la forêt naturelle, elle n’a pas de commune valeur avec celle qui a été plantée. Et son traitement rapporte nettement moins…
« Personnellement, renchérit Vincent NAUDET, je considère que l’Etat fait bien son travail au même titre que la société forestière de la Caisse de dépôts qui gère un patrimoine forestier important. Mais, les propriétaires privés ne l’effectuent pas aussi bien dans cette approche de la valorisation des domaines… ».
Anticiper les bouleversements liés aux impacts climatiques…
Côté emploi, même si certains secteurs industriels représentent encore 350 postes à plein temps sur le territoire icaunais (le sciage, la fabrication de meubles et la construction bois), l’ancien responsable de la Fédération nationale du bois n’est néanmoins guère optimiste à long terme : « je me fais du souci pour toutes ces industries qui créent et nourrissent des emplois dans les territoires ruraux. Il est grand temps de traiter le problème de l’investissement et de l’innovation sur ce secteur s’ils souhaitent perdurer…».
D’autant qu’une autre problématique, encore plus cruciale et irréversible, pointe le bout de son nez à la fenêtre de la météo : le changement du climat et ses effets induits sur des territoires comme les nôtres.
« La vitesse de ces bouleversement sur la végétation se constate par des niveaux kilométriques de dix kilomètres en dix kilomètres chaque année. Cela suppose en matière de plantation qu’il va falloir s’adapter très vite à cet état de fait en raisonnant sur une fourchette oscillatoire comprise entre 50 et 100 ans… ».
Dans le cas contraire, si rien n’est pris en compte dans la politique de reboisement, les forêts françaises ne seraient plus aussi productives et plus du tout adaptées aux besoins réels des industriels de l’époque qui utiliseront des essences compatibles avec l’influence climatique du moment.
A titre indicatif, ce sont les résineux qui aujourd’hui sont les variantes arboricoles les plus demandées sur le marché de la Bourgogne Franche-Comté, en particulier le douglas qui nécessite entre 40 et 50 ans de maturité avant la coupe.
Exonérée des droits de mutation et de l’ISF, concédant un avantage sur le revenu, avec le revenu forestier, la forêt demeure toutefois un attrait incitatif en matière de fiscalité.
« En France, beaucoup de personnes sont devenues propriétaires de domaines forestiers afin de transférer leur patrimoine en évitant les droits de mutation. Mais, aujourd’hui, face à ces changements de paradigme, le propriétaire forestier doit être davantage à l’écoute. Car le choix de la forêt et de ses futures plantations ne doit rien aux fruits du hasard : ce sont les futures générations qui bénéficieront des avantages liés à leurs exploitations… ».
Développer la plantation à outrance dans un souci de reboisement et d’exploitation industrielle afin de fixer dans les zones rurales l’emploi représente une nécessité absolue. Pour mieux assurer la transition énergétique de demain, sauvegarder le travail et ne plus être dépendant de l’importation.
Par exemple, le bois plaquette favorise une revalorisation des résineux ou de parties de l’arbre peu valorisées. Mais, autre bémol, les difficultés de structuration de la filière liées à la variation de coût des énergies fossiles et l’absence d’opérateur structurant telle qu’une scierie de belle capacité à connotation industrielle dans l’Yonne freinent la maturation de la filière. Reste que des projets de valorisation de biomasse issue des haies sont à l’étude sur notre département à l’heure actuelle. Représentent-ils encore une piste de réflexion positive pour la réhabilitation de la valeur du bois et de la forêt dans notre environnement économique ? L’avenir nous le dira…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99