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GROUPAMA et la Française des Jeux : unis pour porter les ambitions du cyclisme national à leur firmament…
février 19, 2018Vingt ans après ses débuts et avec plus de quatre cents victoires à son actif, la formation tricolore ouvre un nouveau chapitre de son existence. En se fixant des objectifs ambitieux sur les trois grandes courses mythiques de la saison (le Giro d’Italie, le Tour de France et la Vuelta d’Espagne). Des retrouvailles qui ont été entérinées lors de la présentation officielle de la nouvelle parure qui garantit une très bonne visibilité au cœur du peloton aux deux partenaires économiques français, acteurs clé du sponsoring sportif…
PARIS : A compter du 04 mars prochain, au départ de l’édition 2018 de Paris-Nice, l’équipe cycliste GROUPAMA-FDJ arborera fièrement une toute nouvelle tenue. Mettant en exergue les coloris bleu, blanc et rouge qui symbolisent les ambitions de cette écurie sportive de haute volée de devenir à brève échéance la première formation française.
Au-delà de la vêture, la philosophie et les valeurs défendues par l’équipe demeurent identiques à celles de ses lointains débuts. Avec à sa tête, le directeur sportif Marc MADIOT, figure emblématique de cette discipline que l’on ne présente plus dans le giron du cyclisme professionnel international.
Une montée en puissance avec le soutien des sponsors
Acteurs majeurs du sponsoring en France, GROUPAMA et la Française des Jeux ont décidé de se fédérer autour de ce projet sportif, partageant de l’avis de leurs deux responsables nationaux dont Thierry MARTEL (GROUPAMA), le goût de la victoire.
De l’avis des spécialistes, l’objectif est de pouvoir jouer les premiers rôles dans le concert du cyclisme mondial, à la fois dans le cadre des épreuves légendaires comme sur l’ensemble des compétitions françaises, fortes d’une centaine de jours de course à l’année.
Mature, et déjà performante lors de ce début de saison sur l’Etoile de Bessèges, la formation a vu son effectif se renforcer en adoptant des modèles d’entraînement très optimums. A ce titre, Marc MADIOT devait expliquer la stratégie de son team lors d’une conférence de presse.
Le manager s’est ainsi projeté sur la période 2019 où de nouveaux recrutements seront prévus afin de monter en puissance cette nouvelle équipe. Toujours dans le souci d’optimiser cette vision à long terme, le directeur sportif, aux côtés de ses deux partenaires qui ont permis d’augmenter de 30 % le budget annuel de fonctionnement cette année, envisage la création d’une structure parallèle afin de favoriser l’éclosion de jeunes prodiges.
Deux leaders du cyclisme français à la tête de la formation…
L’équipe GROUPAMA-FDJ a considérablement revu ses ambitions à la hausse cette saison. Grâce à la présence de sept nouveaux coureurs, choisis minutieusement pour épauler les deux têtes de liste de cette entité : Arnaud DEMARE et Thibaut PINOT. La formation tricolore aura à cœur de briller sur les routes du Tour de France, du 07 au 29 juillet, en allant chercher des victoires d’étapes en plaine mais aussi en montagne. Le gain du maillot à pois et du maillot vert demeurant en ligne de mire…
Mais, Marc MADIOT aspire à renouveler les jolies performances de 2017 sur le Giro (04 au 27 mai) où sera aligné Thibaut PINOT et la Vuelta (25 août au 16 septembre). Le champion de France, Arnaud DEMARE, orientera ses choix vers les classiques du printemps, notamment Milan San-Remo du 17 mars et la légendaire course Paris-Roubaix (08 avril).
Etre un acteur incontournable du peloton mondial et français s’inscrit donc parmi les priorités de ce groupe qui souhaite briller de mille feux sur l’ensemble de cette saison…
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Etienne HENRIOT (Chambre d’agriculture de l’Yonne) analyse le bilan contrasté de 2017 et les espérances à venir…
février 17, 2018Le Salon de l’Agriculture se profile à très court terme à Paris porte de Versailles. Il occupera l’intérêt des forces politiques et médiatiques comme le veut la tradition au cours de ces prochains jours. Pour autant, l’évènement ne permettra pas de faire oublier les douze mois de transition que fut 2017 après la catastrophique année 2016. Une période qui aura laissé de sérieuses traces auprès des filières agricoles et viticoles de l’Yonne, confrontées aux intempéries multiples : gel, inondations, grêle, excès d’eau. Soit une perte de 50 % de chiffre d’affaires pour les exploitations qui espéraient beaucoup mieux de cette année antérieure. Mais, cela n’aura pas été le cas avec au contraire des difficultés qui sont demeurées les mêmes, voire qui ont empiré. Fragilisant un peu plus l’agriculture départementale qui n’avait pas besoin de cette conjonction infernale d’aléas climatiques, tarifaires et sanitaires pour se refaire une santé durable...
AUXERRE : Se poser les bonnes interrogations est devenu nécessaire à l’heure actuelle dès que l’on évoque la pérennité du secteur agricole en France. Malheureusement pour les professionnels, confrontés à la multiplicité des aléas de toute sorte depuis plusieurs saisons, la problématique reste entière. Et l’attente des premières préconisations issues des Etats généraux de l’Alimentation voulus par le gouvernement d’Edouard PHILIPPE dernièrement n’en est que plus importante. Car, les orientations agricoles définies par la gouvernance de l’Etat français doivent aboutir à quelque chose de radicalement concret en s’intéressant à l’évolution indispensable des exploitations. Le verdict devrait être connu d’ici le terme du premier trimestre.
En attendant, les spécialistes et les professionnels de la filière, à l’instar du président de la chambre d’agriculture de l’Yonne, Etienne HENRIOT, ronge leurs freins. « Comment cela va-t-il réellement se traduire dans les faits ? Nous n’en savons rien, déclare-t-il sans ambages, mais la protection des revenus des agriculteurs est aujourd’hui notre grande priorité… ».
L’évolution de la compétitivité du modèle agricole européen se trouve dans le viseur des professionnels qui espèrent des actes aux bonnes intentions. « Un président de la République qui construit des discours où tout le monde est content et satisfait ne solutionne pas forcément les problématiques ! Le loup est une espèce de plus en plus présente dans notre écosystème à la grande joie des protecteurs de l’environnement et des écologistes. Certes ! Mais, dans le même temps, il faut bien que les bergers vivent de leur métier en préservant leurs troupeaux… ».
Bref, la cohérence est de rigueur pour le président de la Chambre départementale qui souhaite que la revalorisation des prix de vente soit enfin au rendez-vous afin de permettre une nette amélioration de la situation financière des exploitations.
RéAgir 89 : un dispositif d’écoute et d’entraide très fonctionnel…
Quant aux agriculteurs vivant en plein marasme économique, ils peuvent bénéficier de la cellule de suivi, « RéAgir 89 », où de nombreux partenaires des filières agricoles et du monde institutionnel se donnent rendez-vous de manière constante pour accompagner les dossiers. Quatre-vingt-dix contacts alarmants auront ainsi été initiés sur la seule année 2017. In fine, sept professionnels seront dans l’obligation de suspendre leurs activités. « On s’attendait néanmoins à un chiffre beaucoup plus important, relativise Etienne HENRIOT, malgré les aides de la PAC (Politique agricole commune), bon nombre d’agriculteurs sont dans le rouge au niveau de l’endettement. C’est quasi invivable en terme de trésorerie pour certains. Cependant, il existe un phénomène de résilience qui s’installe petit à petit. Sachant que nous souhaitons tous que l’année agricole/viticole 2018 soit meilleure. Par exemple, des agriculteurs du Tonnerrois ont réalisé moins de chiffre d’affaires en 2017 que l’année précédente. Forcément, cela nous interpelle… ».
D’autres dispositifs d’accompagnements ont été mis en œuvre face aux difficultés des exploitations : les allègements fiscaux et sociaux avec les concours de l’Etat et de la Mutualité Sociale Agricole (MSA), accompagnement du paiement d’intrants par les organismes économiques, gratuité d’interventions stratégiques proposées par des structures de conseils comme CERFRANCE.
S’il est martelé dans les propos que les solutions miracles n’existent pas, des initiatives judicieuses sont tout de même tentées. A commencer par la promotion de la diversité des cultures et l’allongement de la rotation de celles-ci au plan environnemental.
« Le chanvre, avec le développement de structures comme EURO CHANVRE et CHANVRIERE qui installent de nouvelles usines plus proches de nous, représente une belle opportunité à ne pas négliger, poursuit le président de la chambre consulaire, a contrario, nous achoppons sur des marchés qui ne sont pas extensibles comme le pois ou l’avoine nue. Quant à la betterave, elle a enregistré une hausse de la surface de production (une cinquantaine de producteurs sur le département de l’Yonne) et a réalisé de très bons rendements. Mais, la volatilité des prix demeure une réelle problématique comme pour les céréales… ».
Bilan mitigé pour les diverses productions de l’Yonne
Pour les grandes cultures, certains secteurs à l’instar du Tonnerrois et des Plateaux de Bourgogne ont à nouveau subi un triste sort du fait d’éléments météorologiques complexes. Les cultures d’automne (maïs, tournesol, chanvre…) ont confirmé leurs bons rendements. Mais, la baisse historique des cours mondiaux pratiqués sur les céréales aura donné un coup d’arrêt spectaculaire à toute espérance de voir le rattrapage des conséquences néfastes de l’exercice 2016.
Si les prix ont certes flambé du côté de la viticulture, les difficultés de trésorerie sont demeurées identiques. Les volumes n’étant plus là, les marchés à l’export ont reculé et récupéré par une concurrence exacerbée faute de pouvoir répondre aux attentes du marché.
L’élevage n’a pas été épargné par les vicissitudes conjoncturelles. La sempiternelle problématique de la faiblesse des cours sur le lait et la viande est revenue à la une de l’actualité sans que de réelles avancées soient faites avec les distributeurs.
Un point détaillé sur la régionalisation des chambres d’agriculture…
Intervenu le 01er juillet 2017, le rapprochement des chambres consulaires de Bourgogne et de Franche-Comté a généré le transfert des chambres départementales vers des entités régionales des personnels affectés aux missions dites de support : la comptabilité, les finances, les ressources humaines, l’informatique, les études économiques…).
La future organisation d’un séminaire permettant de tirer les premiers enseignements de cette fusion devrait s’inscrire à l’ordre du jour de ce prochain semestre. Il y sera aussi question de l’application du texte de la loi « ESSOC », loi pour un état au service d’une société de confiance, qui prévoit dans son article 19 la possibilité pour le réseau des Chambres d’agriculture d’expérimenter de nouveaux modes organisationnels par regroupement en employeur unique, voire en structuration budgétaire unique.
Sur le volet de la méthanisation, Etienne HENRIOT rappela qu’il existait quelques grands projets qui se poursuivent avec des coopératives d’élevage sur le MIGENNOIS ou en Puisaye. Même si le problème d’alimentation des structures de méthanisation limite le nombre de projets car cela apparaît comme un véritable frein à leur développement, l’Yonne demeure le département de Bourgogne Franche-Comté où leur nombre est le plus élevé avec une dizaine de structures fonctionnelles.
Enfin, la région est aussi l’une des rares à avoir adopté le principe d’une règlementation des produits phytosanitaires à proximité des lieux d’habitation et des établissements publics à partir d’un arrêté préfectoral.
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EDF Région Est et la Carsat Bourgogne Franche-Comté initient des mesures altruistes en faveur des ménages fragilisés…
février 17, 2018La Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail (Carsat) fait front commun aux côtés du fournisseur d’énergie, EDF, dans sa lutte contre toutes les formes de précarités qui affectent les foyers en indélicatesse sociétale. Alors que la fragilisation énergétique englobe plus de 5,5 millions de nos concitoyens selon les ultimes statistiques de l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE), la maîtrise et la réduction de la facture d’énergie sur ces ménages en proie aux difficultés s’annoncent prioritaires. Mieux informer et accompagner les personnes les plus démunies devient une ligne de conduite que veulent s’approprier pleinement les deux signataires de la convention de partenariat en faveur de milliers de bénéficiaires…
DIJON (21) : Novateur. Altruiste. Respectueux. L’engagement mis en place depuis le 01er janvier 2018 qui unit la Carsat de Bourgogne Franche-Comté à EDF Région Est s’inscrit dans une pure action d’éco-citoyenneté favorable aux utilisateurs les moins argentés de la consommation d’énergie. Cette mutualisation de bons sentiments et de dispositifs appropriés concerne les personnes ayant de faibles ressources, ce qui les place de facto en situation de fragilité sociale.
Partant d’une réciprocité bien ordonnée, la Carsat et EDF ne font que se rapprocher en matière de stratégie vers cette population parfois en déshérence financière et sociale. L’année dernière, les services ad hoc de la caisse d’assurance retraite et de la santé au travail s’employaient à soutenir avec efficience près de 29 000 personnes fragilisées socialement. De son côté, EDF Région Est ne restait pas en retrait sur cette thématique solidaire en faisant bénéficier auprès de 5 635 foyers d’une aide au paiement des factures par le Fonds de solidarité logement (FSL), un dispositif national auquel contribue financièrement le fournisseur d’énergie au même titre que d’autres donateurs. Peuvent participer à ce financement les collectivités territoriales et leurs groupements, les bailleurs sociaux du département, les associations qui interviennent dans le cadre du logement et l’insertion sociale ainsi que les opérateurs de services téléphoniques, les distributeurs d’eau et d’énergie à l’instar d’EDF par convention avec leurs représentants…
Ne plus cumuler précarité énergétique et précarité sociale
Aider les ménages précaires à contenir leurs dépenses énergétiques suppose de l’écoute, de la prévention et de l’information. C’est le rôle que veulent jouer ensemble les deux partenaires qui se sont retrouvés ce lundi 12 février au siège de la Carsat à Dijon lors de la signature officielle de ces documents. Directeur du développement territorial EDF Bourgogne, Rémy COMBERNOUX évoquait les contours objectifs de cette aide précieuse prodiguée à l’attention d’une cible soumise aux aléas de la précarité sociale. Cette mise en commun du savoir-faire, partagé avec les responsables de la Carsat, conforte ce choix stratégique devant rapidement porté ses fruits. Une explication de texte qui fut largement commentée par le correspondant du pôle Solidarité EDF en Bourgogne Franche-Comté, Thierry FOUSSET.
Entérinée pour douze mois, mais probablement reconduite sur une période de trois ans, cette convention régionale, à l’instar de celles qui ont été déjà paraphées dans d’autres contrées de l’Est de l’Hexagone, a pris effet dès le début de l’année.
Ce ralliement opérationnel entre les travailleurs sociaux de la Carsat et les professionnels du fournisseur d’énergie se traduira par des échanges tous azimuts en matière de formations et d’informations. Fonds de solidarité logement (une enveloppe de 707 700 euros a été versée l’année dernière sur le territoire), dispositifs de facturation et de relance pour impayé, vulgarisation autour du portail Internet solidarité EDF, connaissance de la pratique des gestes qui permettent de garantir des économies…représentent autant d’auxiliaires positifs déclinés par EDF et adressés aux populations qui en ont le plus besoin.
Réciproquement, les travailleurs sociaux de la Carsat feront de la pédagogie auprès des publics en difficultés sur la compréhension et la lecture d’une facture, le développement des éco-gestes, l’accompagnement des clients d’EDF ayant recours à leur service, etc.
Le chèque énergie, un précieux sésame pouvant répondre aux besoins
Attribué par l’Etat et adressé par courrier aux bénéficiaires selon le revenu fiscal et la composition du foyer, le chèque énergie permet de payer l'ensemble des factures liées aux moyens de chauffage. Il offre à ses utilisateurs les possibilités de pouvoir honorer tout ou partie de leurs factures d’énergie de type électricité, gaz, bois, GPL, fioul domestique, biomasse et de tous combustibles destinés au chauffage ou à la production d’eau chaude. Il ne peut être utilisé pour payer son plein d'essence.
Ce moyen de paiement offre certaines protections : l’ouverture gratuite de contrat si emménagement dans un nouveau logement, la réduction de 80 % des frais d’intervention pour impayé, le maintien de la puissance souscrite en cas de difficultés pendant la période hivernale ou encore des relances beaucoup plus espacées pour régler les factures impayées. Les critères d’éligibilité sont simples : s’acquitter de la taxe d’habitation et déclarer un revenu fiscal de référence inférieur à 7 700 euros pour l’ensemble du ménage. Pour savoir si l’on peut être bénéficiaire de ce dispositif : consulter chequeenergie.gouv.fr…
Enfin, et pour être tout à fait complet sur ce dossier, des conseils en rénovation de biens immobiliers peuvent être récupérés en consultant le site spécifique mis en ligne par EDF (https://travaux.edf.fr/construction-et-renovation) : la présence de différents simulateurs permettent de mieux cerner les aides et les subventions pour les travaux dont on peut être bénéficiaire sous certaines conditions.
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La non-violence, valeur vertueuse inculquée aux jeunes pensionnaires du Centre de formation de l’AJ Auxerre
février 16, 2018Le chanteur du groupe corse, I MUVRINI, était de passage au Silex d’Auxerre ce lundi 12 février à l’invitation de Bernard DAVID, directeur du Centre de formation du club de football de l’Yonne. Deux heures durant, Jean-François BERNARDINI a évoqué face à la jeunesse sportive de l’Yonne le respect de l’autre et les bienfaits de l’altruisme en dénonçant les violences qui banalisent notre quotidien. Y compris dans le milieu du sport.
AUXERRE : Devenir un véritable acteur, voire un artisan besogneux, de cette noble cause que représente la lutte contre les excès de violence autour de nous. Tel était l’enjeu principal de cette causerie proposée dans le cadre des actions de formation menées auprès des futurs professionnels du Centre de formation de l’AJA par le chanteur de l’Ile de Beauté.
Plus connu en qualité de leader charismatique de la fameuse formation qui sillonne la France entière en interprétant des airs traditionnels, Jean-François BERNARDINI a voulu témoigner des dangers occasionnés par cette violence gratuite qui pollue toutes les strates de notre société. Le sport n’étant pas épargné par ces phénomènes en forte recrudescence.
Par le biais de sa fondation « UMANI », le chanteur a illustré ses propos passionnants en puisant ses références explicatives parmi les neurosciences, la psychologie mais également en analysant des faits concrets ayant émaillé l’actualité des faits divers. Un discours riche et vrai qui a eu comme conséquence d’inciter les joueurs et les éducateurs présents à une utile réflexion sur les comportements de l’humain en ce XXIème siècle.
Plusieurs personnalités politiques et institutionnelles du territoire Icaunais assistèrent à cette conférence qui aura ouvert le temps d’un après-midi à davantage de réflexion de la part des participants…
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L’association des maires de l’Yonne procède à un état des lieux éclectique de ses activités
février 16, 2018Réunis en assemblée générale à Auxerre, les édiles du territoire le plus septentrional de Bourgogne (maires, présidents de communautés de communes), ainsi que les partenaires majeurs des collectivités ont dévoilé leurs axes stratégiques à l’amorce de cette nouvelle année. Un exercice traditionnel pour la structure associative de 344 membres pilotée par Mahfoud AOMAR qui aura joué les tribuns avec sa verve habituelle lors de cette soirée qui devait se clôturer par la remise des trophées des « Marianne » récompensant les collectivités les plus dynamiques…
AUXERRE : Constatant avec satisfaction la bonne tenue des comptes de l’exercice 2017 (l’équilibre du budget a été respecté sans avoir eu recours à de quelconques augmentations), le président de l’AMF 89 annonça tout de go que le budget prévisionnel 2018 serait à l’identique du précédent. Il salua la saine gestion de la structure avec ses 12 000 euros d’excédents, un chiffre qui devait attester l’aspect florissant de la trésorerie. Ce qui est loin d’être le cas par ailleurs pour de nombreuses associations du territoire.
La relance du CDAD aura été l’une des priorités
Le cap sera maintenu cette année en matière de formation. Le programme décliné auprès des élus mais aussi des secrétaires de mairie se poursuivra : le contenu de ces sessions étant très apprécié de leurs bénéficiaires qui en ont testé les fruits à maintes reprises. Puis, déroulant de manière conventionnelle le rapport moral de sa présidence, Mahfoud AOMAR insista sur les points cruciaux de l’exercice écoulé. La relance du Conseil départemental d’accès au droit (CDAD) intègrera l’une de ses priorités vécues l’année dernière sur laquelle il marquera un long temps d’arrêt.
« Cet outil qui permet de favoriser l’accès au droit à toutes les personnes de notre département a repris de la vigueur en 2017. Des permanences sont désormais proposées à Avallon, à Auxerre et à Sens offrant ainsi la possibilité de faire circuler des informations juridiques à la population… ».
En novembre, les représentants de l’AMF 89 ont effectué un voyage d’étude au parlement de Bruxelles (une immersion au cœur de l’Europe) jugé très pertinent selon l’orateur. Dans le même registre, il y a eu aussi en fin d’année un déplacement instructif au ministère des affaires étrangères. Quant au voyage à Strasbourg, berceau de l’Europe, il est en cours de finalisation.
Autre temps fort évoqué par Mahfoud AOMAR : plusieurs formations qui ont été proposées sur l’évaluation des charges, le marché public, les responsabilités assurantielles avec le procureur du Tribunal de grande instance d’Auxerre (une première où participèrent cent-vingt élus). Au vu de ce succès, une seconde séance informative s’organisera à Sens ces prochaines semaines. Le cadre formatif étant inéluctable aux yeux du président de l’AMF 89, la structure associative déclinera en 2018 des cycles pédagogiques à destination de l’ensemble des représentants des conseils municipaux.
« Nous porterons aussi un programme de formation qui se réalisera de manière intensive sur un domaine parfois fort complexe, la commande publique… ».
Quant à la conception de l’annuaire des élus de l’Yonne, le dossier est actuellement au point mort au grand dam de Mahfoud AOMAR qui souhaiterait que la totalité des maires de l’Yonne s’investissent en apportant une réponse positive afin d’entériner définitivement ce concept. Trois cent-vingt élus ont pour l’heure renvoyé les renseignements obligatoires et nécessaires à l’élaboration du document. Il reste à convaincre les réfractaires à cet outil de communication pourtant utile.
Une structure en voie de progression riche de 344 adhérents
Aujourd’hui, la structure englobe 344 adhérents sur 428 communes identifiées sur l’Yonne et treize intercommunalités. Soit une zone géographique qui accueille 309 000 habitants. Radieux, Mahfoud AOMAR devait annoncer un taux de progression de 111 % depuis 2015.
Favorable à l’éclosion des neuf nouvelles communes qui ont vu le jour après le rapprochement de certaines d’entre elles, le président de l’Association des maires de l’Yonne considère que ce choix de créer de nouvelles entités relève de la bonne volonté de chacun. Il n’y est donc pas opposé.
Commentant des statistiques nationales faisant montre de la confiance des Français envers leurs édiles (sept de nos concitoyens sur dix apprécient le travail réalisé par leur élu municipal), Mahfoud AOMAR rappela que ces derniers jouissaient d’une très belle cote de popularité. Le rôle et le positionnement de l’AMF dans l’Yonne n’y étaient peut-être pas étrangers avec le pluralisme politique affiché librement au sein de la structure et cette volonté commune de faire bouger les lignes dans la même direction.
L’étroite osmose entre l’Etat et les collectivités locales…
S’adressant à la tribune, le préfet Patrice LATRON évoqua le partenariat étroit et efficace entre l’Etat et les collectivités.
« Sur le dossier de la sécurité civile qui a été mobilisé suite aux inondations, nos services ont tout mis en œuvre pour assurer à ce jour les indemnisations d’une trentaine de communes sur les 76 localités ayant déjà envoyé leurs dossiers, transmis au ministère de l’Intérieur. L’Etat a aussi sensibilisé les professionnels de l’assurance à agir très vite sur ces modalités pratiques... ».
Puis, tour à tour, le représentant de l’Etat s’attardera durant son propos sur les résultats obtenus en matière de sécurité publique (+ 23 % de cambriolages constatés lors du dernier semestre 2017 alors que l’année amorce une baisse des infractions de l’ordre de 8,8 %) et l’essor de la participation citoyenne impulsé en parallèle grâce à la signature de conventions avec les polices municipales.
« Je souhaite aussi une modernisation de nos institutions avec la dématérialisation, renchérissait-il, le pourcentage d’actes télétransmis par les services municipaux est de l’ordre de 65 %. Nous devons aboutir à une complète dématérialisation des actes budgétaires afin que les mairies puissent se doter d’une administration moderne et simplifiée ».
Parlant chiffres, le préfet ne pouvait clore son discours sans aborder le montant de la DETR (à l’identique de 2017 soit une enveloppe de plus de 14 millions d’euros) et la dotation de soutien à l’investissement qui s’élève à 4,2 millions d’euros.
« L’Etat est à vos côtés, devait marteler Patrice LATRON, avec cette réelle volonté de travailler différemment. L’Yonne doit saisir les opportunités économiques qui correspondent aux besoins des entreprises, tout en assurant la promotion de l’apprentissage et en encourageant la mobilité. Nous restons à l’écoute pour que l’ensemble des procédures soient appliquées et coordonnées dans le territoire ».
Quant à Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental, il rappela le rôle prégnant de son organe institutionnel auprès des collectivités et le soutien apporté aux initiatives promotionnelles, à l’instar des trophées des Marianne, un véritable encouragement à la dynamique territoriale.
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