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« Quand on partait de bon matin, quand on partait sur les chemins, à bicyclette… ». Cette ritournelle inusable du regretté Yves MONTAND (1968) est devenue depuis ce mercredi le nouveau credo des Auxerroises et Auxerrois qui peuvent bénéficier désormais de vélos électriques mis à leur disposition, en libre-service, par la Communauté d’Agglomération. In fine, ce sont 320 cycles qui permettront aux usagers des 29 communes de l’Auxerrois de se mouvoir en toute liberté et en parfaite autonomie…

 

AUXERRE : Le concept est présenté comme une véritable première dans l’Hexagone ! De quoi parle-t-on précisément ? Primo, de pouvoir bénéficier de la première offre de cycles électriques proposés en libre-service. Secundo, et c’est là où se situe la subtilité hexagonale qui en fait un concept unique en son genre, de permettre à ses usagers d’emprunter en toute autonomie un vélo pour quelques minutes en usage partagé ou pour plusieurs mois en usage privé !

Du cousu main pour celles et ceux qui désirent troquer leur rustique SUV fonctionnant encore au diesel polluant afin de mieux se déplacer et relier les 29 communes de l’Agglomération, tout en savourant les joies de la mobilité douce sans trop se forcer physiquement…

 

Une offre de service opérationnelle depuis le 03 mai…

 

Lancé ce mercredi 03 mai, ce dispositif est le fruit d’une longue réflexion entre l’Agglomération de l’Auxerrois et la société « FIFTEEN », une entreprise française née de la fusion en 2021 de deux acteurs novateurs de la mobilité durable, SMOOVE et ZOOV, qui a pour objectif de généraliser le déploiement des meilleures offres de mobilité active sur les territoires en les faisant agir de manière transverse.

Son directeur général, Benoît YAMEUNDJEU, s’en explique : « Notre concept est pensé en intermodalité avec les autres systèmes de transports disponibles, comme ici à Auxerre, puisque le service sera accessible avec le pass mobilité « AuxR_M » du réseau de transport urbain ».

Une entreprise qui souhaite décloisonner également les services de vélos traditionnels (location longue durée, libre-service, touristiques…). « Notre but est d’optimiser les investissements de la collectivité et multiplier l’impact sur le report modal… ».

Depuis le 03 mai, ce sont donc 320 appareils électriques qui peuvent être loués par les habitants de l’agglomération auxerroise auprès de 43 stations réparties sur l’ensemble du territoire. L’offre de location se veut simple et se rapproche du modèle du Réseau Vélo Augmenté, développé initialement par « FIFTEEN ». Elle permet ainsi la location en courte ou longue durée, en libre-service, avec la même flotte de cycles électriques.

 

 

Des prix corrects pour une utilisation pouvant osciller de 45 minutes à 365 jours…

 

Naturellement, le service a été pensé pour satisfaire le plus grand nombre d’utilisateurs. Maniable, facile d’accès, ce vélo électrique est réactif via une application mobile qui permet de l’activer.

Quant aux 43 stations, elles ne doivent rien au hasard puisque placées à des endroits stratégiques d’interconnexions entre différents modes de transport. On en recense une bonne dizaine juste sur Auxerre intra-muros. Une présence en nombre qui reflète de l’intérêt porté par la collectivité à l’optimisation de cette mobilité douce et accessible à tous à l’avenir…

Quant au tarif, il reste acceptable. En courte durée, l’utilisateur du cycle devra s’acquitter de la somme d’1,50 euro pour bénéficier de 45 minutes de location ou d’un abonnement de cinq euros par mois s’il envisage plus de régularité dans son utilisation.

Précisons que ce même abonnement est proposé à 3 euros par mois pour toutes les personnes âgées de moins de 26 ans. Sont également concernées les demandeurs d’emploi, les bénéficiaires CSS et les abonnés du réseau de bus Léo.

Le principe de location de longue durée suppose d’employer la même flotte de vélos : on récupère le cycle à l’une des stations, il est adressé ensuite au domicile de l’usager un chargeur et il suffira de ramener à la fin de la période de location (de un mois à un an) l’appareil dans une station. Coût de cette privatisation : trente euros par mois, 25 euros en cas de tarif réduit. Cerise sur le gâteau : le premier trajet en le précisant lors de la prise en main de l’appareil est offert !

L’inauguration officielle est d’ores et déjà programmée le mercredi 10 mai, en présence des autorités locales et de la direction générale de la société FIFTEEN dont le siège social se situe en proche périphérie de Lyon à Oullins.

Ce jour-là, il est prévu une prise de parole de Crescent MARAULT, président de la CAA et maire d’Auxerre. Ce dernier expliquera la stratégie globale à mettre en œuvre afin de favoriser l’essor des mobilités douces à l’échelle du territoire…

 

Thierry BRET

 

 


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Chez les férus de la gastronomie, le saint des saints en termes de référence distinctive pour cataloguer un restaurant sortant de l’ordinaire se nomme l’étoile. Voire le « bib » - qui plus est gourmand ! -, soit un artifice faisant allusion au célèbre personnage, créé de toute pièce par le fabricant de pneumatiques du Puy-de-Dôme, le fameux « Bibendum » de MICHELIN ! On peut supposer qu’un jour, dans le domaine bien spécifique des solutions d’hébergement à réserver aux seniors, le « macaron », jaune de surcroît, de PAPYHAPPY possèdera le même destin de la reconnaissance qualitative universelle…

 

JOIGNY : Il est apposé un peu partout dans la salle, servant ainsi de décoration originale à l’évènement du jour. Visible aux yeux de tous. De celles et de ceux de ces invités dont certains en sont avec fierté les bénéficiaires. Venant parfois de très loin afin de mieux s’imprégner de ses valeurs et de les célébrer lors de joyeuses retrouvailles au caractère un brin officiel. On notera en effet la présence de l’édile de Joigny, Nicolas SORET, troisième vice-président de la Région en charge de l’Economie et des Finances et président de la CC territoriale. Mais, aussi de quelques ténors et figures de ce corporatisme inhérent à l’accueil de personnes âgées en milieu résidentiel en France. A l’instar de Yann REBOULEAUX, le patron de la structure PHILOGERIS.

Question d’habitude, il faudra aussi pour les profanes s’accommoder de ce petit signe, ce macaron au coloris jaune fleur des champs qui n’existe que depuis trois ans. Une chose est probable : il pourrait bien à l’avenir s’imposer comme la preuve indéniable d’un gage qualitatif d’exception pour tous les établissements d’hébergement accueillant des personnes âgées dans l’Hexagone – voire peut-être à l’échelle européenne tant les ambitions de son auteur, la start-up icaunaise PAPYHAPPY, sont grandes et louables !

 

Une manifestation de portée hexagonale au vu des origines de ses participants…

 

Bref, Joigny n’avait pas eu l’habitude encore de vivre à fond un évènementiel d’influence hexagonale jusqu’alors dans le domaine de la pure économie de proximité. De celle qui se nourrit et fait vivre en suscitant et les optimisant les besoins de la « Silver Economie », c’est-à-dire tout un pan d’activités destinés à celles et à ceux qui intègrent parfois de longue date la catégorie des seniors.

Alors, dévoiler la liste des récipiendaires, une centaine d’établissements répartis aux quatre coins du territoire tricolore, en leur remettant les précieux sésames – ces macarons jaunes qui pourraient presque être fluo pour se repérer de loin au beau milieu de la nuit - constituait un sacré rendez-vous qu’il ne fallait pas louper, en cette fin de matinée à l’hôtel d’entreprises local.

Pas étonnant que les représentants de BGE Nièvre Yonne – les gestionnaires de cet endroit qui accueille la fine fleur des start-up locales – étaient fidèles au rendez-vous !

 

 

 

C’était une première. Gageons qu’elle restera gravée longtemps dans les mémoires pour la cinquantaine de personnes ayant répondu par l’affirmative à l’invitation et que d’autres suivront ! Un choix voulu par Joachim TAVARES, l’ingénieux entrepreneur à l’imaginaire créatif débridé à l’origine de ce concept, PAPYHAPPY, qui a su trouver ses marques et sa voie depuis son lancement.

Excusez du peu ! Mais, cette remise de macarons aux vertus si distinctives quant à leur niveau de signification – la qualité d’hébergement optimale de ces établissements spécialisés - ne représentait nullement une énième cérémonie de l’entre soi pour conforter sa gloriole, le sens superfétatoire du business et se faire plaisir verre à la main !

Surtout quand on sait que plus d’un millier de ces maisons pour seniors s’étaient élancés sur la grille de départ afin d’y être notés par les résidents eux-mêmes et leurs familles au cours de l’exercice 2022 !

 

Une start-up qui veille au grain et encourage l’excellence…

 

Résultat des courses : seule une centaine de ces établissements devait atteindre le palier de notation maximale, compris entre 4 et 5, pour espérer recevoir la précieuse récompense. Dont ils peuvent abondamment assurer la communication à profusion !

En 2021, PAPYHAPPY se voyait décerner par le groupe APAVE un nouveau sésame référentiel : le label « H2S », saluant la qualité de services et de prestations proposés par la start-up de Joigny. L’ancien lauréat de REB (Réseau Entreprendre Bourgogne) change de registre, cette fois-ci. C’est à lui qui incombait de remettre ses propres macarons de l’excellence aux bons élèves de la discipline. Cela signifie que la start-up a pris du volume et de l’amplitude depuis sa création, qu’elle veille au grain quant à l’optimisation de la qualité autour d’elle et qu’elle est reconnue comme telle dans le monde, parfois désavoué et incompris de l’hébergement des seniors en France. Des macarons de l’excellence devant nous réconcilier avec les EHPAD et tout autre type de résidences accueillant les personnes âgées dans des conditions idéales ? On signe tout de suite !

 

Thierry BRET

 

 


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Notre chronique hebdomadaire reprend du service sous la plume aguerrie de notre spécialiste de l’observation millimétrée de l’actualité internationale, nationale et locale, Dominique BERNERD. Entre le carton rouge accordé à l’ambassadeur de Chine en France, les propos incendiaires d’un élu mahorais contre des immigrés clandestins et la « repentance » des élus de la droite en faveur du mariage pour tous : il y en a pour tous les goûts ! Florilège…

Lundi

L’homme a beau être coutumier des diatribes au vitriol, les récents propos de l’ambassadeur de Chine en France ont jeté la consternation dans nombre de chancelleries occidentales. Niant lors d’une interview sur « LCI » la souveraineté des pays issus de l’ex-URSS et s’interrogeant sur l’appartenance de la Crimée à l’Ukraine, Lu SHAYE s’est vu désavoué dès le lendemain par le Quai d’Orsay. Certains parlementaires appelant même à le déclarer « persona non grata », voire à réclamer son expulsion.

Sans que l’on sache si ses déclarations reflétaient ou non la position de Pékin, qui dans un communiqué paru le jour même, a réagi en assurant « respecter la souveraineté de tous les pays ». Est-ce par nostalgie de la « grande Russie » que le diplomate chinois en poste à Paris depuis bientôt quatre ans s’est exprimé en ces termes ou s’agit-il d’un ballon d’essai de son pays, en vue d’une future annexion de Taïwan, la question reste posée. Invité d’honneur de l’AJA, le 29 janvier dernier à l’occasion du Nouvel An chinois, Lu SHAYE avait donné le coup d’envoi du match opposant les Auxerrois à Montpellier. Pas certain qu’il refoule de sitôt la pelouse de l’Abbé-Deschamps…Carton rouge !

 

 

Mardi

Imagine-t-on Christophe BONNEFOND, vice-président du Conseil départemental de l’Yonne, appeler à tuer voyous et délinquants coupables d’exactions sur le territoire de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois ? Le simple fait d’écrire ces mots accentuant le trait outrancier de la chose. C’est pourtant ce qu’a déclaré hier soir au journal télévisé de Mayotte, son homologue mahorais, un certain Salime MDERE, à la veille de l’opération « Wuambushu » visant à lutter contre l’immigration clandestine sur l’île. « Et je pèse mes mots » a-t-il cru bon de rajouter. L’on n’ose imaginer ce qu’auraient été ses propos s’il ne l’avait pas fait ! Une véritable incitation au meurtre et à la violence, condamnée par toute la classe politique (à l’exception du RN) qui n’a pas manqué de déclencher la polémique au sujet de l’appartenance de l’intéressé à tel ou tel parti. Présenté dans un premier temps comme adhérent de la majorité présidentielle « Renaissance », catalogué ensuite dans le camp des Républicains, il serait aux dernières nouvelles, inscrit sous l’étiquette divers centre. C’est un peu comme le sparadrap du capitaine Haddock, personne n’en veut, mais difficile de s’en débarrasser !

 

 

Mercredi

Surfant sur la colère exprimée par les manifestants hostiles à la réforme des retraites, certaines entreprises n’hésitent plus à s’en inspirer pour faire le buzz et par la même occasion, un peu de publicité. On connaissait déjà le trait d’humour exprimé sur Twitter par l’entreprise CRISTEL fabricant d’ustensiles culinaires haut de gamme, en réponse au discours ironique du locataire de l’Elysée, sur le fait que « les casseroles ne feront pas avancer la France ». Suivie quelques jours plus tard de la nouvelle campagne de publicité d’une célèbre enseigne suédoise d’ameublement et de décoration vantant des casseroles vendues moins de 13 euros, « à ce prix-là, ça peut faire du bruit ». Il faudra compter désormais avec cette campagne d’affichage d’un magasin de literie auxerrois, annonçant « un grand déstockage pour vos retraites jusqu’à 64 % » A quand le pastis 49.3 ?

 

 

 

 

Jeudi

Le 17 mai prochain, cela fera tout juste dix ans que la France devenait le 14ème pays au monde à autoriser le mariage entre personnes du même sexe. L’heure d’un travail rétrospectif pour nombre de personnalités politiques de droite, à l’époque opposants farouches au projet de loi, au premier rang desquels l’actuel ministre de l’Intérieur, Gérald DARMANIN, qui en sa qualité de maire de Tourcoing, se refusait à célébrer tout mariage de couples homosexuels. Eric CIOTTI, Jean-François COPPÉ, Eric WOERTH, Christian ESTROSI, Valérie PECRESSE…, ils étaient nombreux alors à défendre un modèle familial « naturel » et à défiler au son de « Un papa, une maman », au sein de la « Manif pour tous ». Depuis, les rétropédalages sont légion, et les mêmes assurent aujourd’hui avoir changé d’opinion, se calant courageusement pour cela sur l’état de l’opinion dans le pays. La preuve qu’en politique et encore plus qu’ailleurs, il ne faut jamais dire… jamais !

 

 

Vendredi

L’entreprise TotalEnergies va bien ! Le groupe a annoncé avoir réalisé un bénéfice net de 5,1 milliards d’euros au premier trimestre 2023, en hausse de 12 %. Un pactole qui viendra se rajouter aux 36 milliards d’euros engrangés en 2022, à l’issue d’un exercice marqué par des bénéfices en hausse de 91 % par rapport à l’année précédente. De quoi ravir son PDG, Patrick POUYANNÉ qui, en février dernier, annonçait le plafonnement dans les 3 400 stations-services du groupe, du prix des carburants sous la barre des 2 euros. Un engagement qui ne devrait pas trop grever l’entreprise, alors que les prix du sans plomb et du diesel semblent se stabiliser un peu partout autour de 1,89 euro le litre pour le premier et 1,75 euro pour le second.

Samedi

« Le poids des mots, le choc des photos » ! L’Yonne Républicaine semble privilégier désormais les photos taille XL pour illustrer la une du journal. L’édition de ce jour n’échappe pas à la règle, avec un cliché de l’accident survenu la veille au soir à Cézy, ayant entraîné la mort de l’un des conducteurs. Sans que l’on sache très bien ce qu’apporte à l’information ce type de photos, si ce n’est de plonger un peu plus dans la peine et le chagrin, les familles endeuillées.

 

 

Dimanche

Un peu de douceur pour terminer la semaine avec ces mosaïques de couleur qui repeignent de si belle manière notre quotidien. Laissant imaginer des jachères fleuries dans le secret de la campagne icaunaise, alors qu’en fait le cliché a été pris place de l’Arquebuse à Auxerre, en plein centre-ville. Le fruit du travail des équipes municipales dédiées au fleurissement de la ville. Chapeau et merci !

 

Dominique BERNERD

 

 


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Le nucléaire, c'est définitivement de l'histoire ancienne en Allemagne. Les trois derniers réacteurs, encore en activité, viennent d’être mis à l’arrêt. C’est donc la fin d'une ère avec la fermeture des centrales nucléaires, malgré le contexte de guerre en Ukraine et le délicat problème de la dépendance aux produits fossiles de la Russie. Une révolution de palais de l’autre côté du Rhin ? Sans aucun doute…

 

TRIBUNE : Le gouvernement allemand leur avait accordé un sursis de quelques semaines, par rapport à l’arrêt initialement fixé au 31 décembre 2022. Mais, sans remettre en cause la décision de tourner la page, la première économie européenne ouvre ainsi un nouveau chapitre de son histoire énergétique, mise au défi de se sevrer des énergies fossiles, tout en gérant la crise gazière déclenchée par la guerre en Ukraine.

« Les risques liés à l’énergie nucléaire sont définitivement non-maîtrisables », a asséné la ministre de l’Environnement Steffi LEMKE. Ils inquiètent ainsi de larges pans de la population et ont cimenté le mouvement écologiste. Greenpeace avait organisé au pied de la porte de Brandebourg à Berlin, un adieu à l’atome, symbolisé par une dépouille de dinosaure vaincu par le mouvement antinucléaire. « Enfin, l’énergie nucléaire appartient à l’histoire ! », proclame cette ONG.

L’invasion de l’Ukraine aurait pu tout remettre en question. Privée du gaz russe dont Moscou a interrompu l’essentiel des flux, l’Allemagne s’est retrouvée exposée aux scénarios économiques les plus noirs (noir charbon ?). L’hiver s’est finalement passé sans pénuries ; la Russie a été remplacée par d’autres fournisseurs de gaz mais le consensus autour de la sortie du nucléaire s’est effrité. Dans un récent sondage pour la chaîne de télévision publique ARD, 59 % des personnes interrogées estiment qu’abandonner le nucléaire dans ce contexte n’est pas une bonne idée. L’Allemagne doit « élargir l’offre d’énergie et non la restreindre davantage », a déploré le président des chambres de Commerce, Peter ADRIAN, dans le quotidien « Rheinische Post ».

« C’est une erreur stratégique, dans un environnement géopolitique toujours tendu », a affirmé Bijan DJIR-SARAI, le secrétaire général du parti libéral FDP, pourtant membre de la coalition gouvernementale aux côtés des sociaux-démocrates et des écologistes.

Un avenir énergétique dans le flou artistique absolu…

Le choc énergétique lié à la guerre en Ukraine, qui a fait temporairement exploser les prix de l’électricité et forcer le pays à relancer quatorze centrales à charbon polluantes pour garantir son approvisionnement, a redonné des arguments à celles et ceux qui jugent depuis longtemps que la décision allemande de se passer de l’atome est une erreur. En Allemagne, le plus gros émetteur de Co2 de l’Union européenne, le charbon représente encore un tiers de la production électrique, avec une hausse de 8 % l’an dernier pour faire face à l’absence de gaz russe.

« La relance de l’énergie fossile pour compenser la sortie du nucléaire ne va pas dans le sens de l’action climatique portée au niveau européen, a tancé le ministère français de la Transition énergétique. La France, avec 56 réacteurs, reste le pays le plus nucléarisé par habitant. Au niveau européen, les divergences sont vives entre Paris et Berlin sur le rôle de l’atome. L’Allemagne préfère se concentrer sur son objectif de couvrir 80 % de ses besoins en électricité grâce aux énergies renouvelables dès 2030, tout en fermant ses centrales à charbon en 2038, au plus tard. Mais là, l’incertitude règne. Où et comment l’énergie renouvelable va-t-elle être produite ?

 

 

 

Energie : un accord franco-allemand a été trouvé…

 

« Notre sujet, c'est que l'Allemagne soit capable de nous livrer de l'électricité quand nous l'appelons et que nous soyons capables de lui livrer du gaz quand elle nous appelle... » dixit Agnès PANNIER-RUNACHER, ministre française de la Transition énergétique. C’est un accord de dupes. On ne voit pas comment l’Allemagne, après la fermeture de toutes ses centrales nucléaires, pourra dépanner la France, si hélas, nous devions être en pénurie d’électricité. Pour cela, l’Allemagne devra accroître sa production de charbon ! La France exporte de l’électricité en Allemagne, en Suisse et en Italie. Compte tenu des mises en sommeil (pour cause de nombreux travaux) de ses réacteurs nucléaires, l’Hexagone, en 2022, a importé de l’électricité d’Allemagne, de Grande-Bretagne et d’Espagne.

Malgré toutes ces interactions énergétiques entre les pays, le prix de l’électricité varie tous les jours et fait l’objet de « contrats à terme », donc de spéculations. Des fausses nouvelles ont circulé sur les réseaux sociaux, hélas, parfois relayé par certains médias, arguant que la France revendrait de l’électricité à 49 euros pour la racheter à 1 000 euros (le MWH : l’énergie maximale qu’une installation peut produire en une seconde). Faux et archi faux : même si les consommateurs d’électricité ont pu constater une augmentation substantielle de leur facture ! On importe et on exporte. Il est évident que ces aller-retour font le jeu de la spéculation et participent à l’inflation.

 

 

Cela bouge aussi en Pologne côté charbon !

 

Plus du tiers de nos amis Polonais se chauffent au charbon, et face à la fin des importations de charbon consécutives à la guerre en Ukraine, des mines illégales et clandestines fleurissent à travers le pays. Le gouvernement fait semblant de s’en offusquer, afin de préserver la paix sociale. Mais, le nucléaire a encore de beaux jours devant lui.

La France sort tout de même son épingle du jeu grâce au nucléaire et en dépit des écologistes qui seraient prêts à imposer la fin du nucléaire au profit… de quoi au fait, d’ailleurs ? Le nucléaire est rentable : plus le pétrole sera élevé, plus les centrales nucléaires seront rentables. L’effondrement du prix du baril (et la chute du cours du dollar) provoquerait la faillite de tous les pays occidentaux. Soyons rassurés, dans ces conditions, personne ne souhaite la chute du prix de l’or noir ! Dans ce contexte de pénurie possible : quid de notre électroménager, de nos voitures électriques… de tout ce qui marche à l’électricité ?

Aujourd’hui, les classes les plus défavorisées se restreignent sur la nourriture. Toute la population est appelée à diminuer fortement sa consommation d’énergie et d’eau. Les Terriens appauvrissent les ressources naturelles ; seule la France se bat encore pour savoir si la retraite doit être portée à 64 ans…

Une expérience de mon passé de banquier, enfin, me laisse aujourd’hui songeur : après le décès d’une gentille mamie, les héritiers sont fébriles devant l’ouverture du coffre à la banque. Ils salivent, se bousculent, les comptes bancaires étaient vides mais le coffre faisait partie des plus grands de l’établissement. Roulement de tambour : la porte s’ouvre devant eux : le coffre contenait deux boîtes de petits pois, cinq kilos de sucre et pas moins de trente bougies d’éclairage ! Une femme qui avait sans doute connue les restrictions de la Seconde Guerre mondiale, et donc prévoyante. Je pose la question : qui n’a pas dans ses placards des bougies, un stock de moutarde, et de nombreux paquets de pâtes et de riz ? La prévoyance fait partie de la sagesse…

 

Jean-Paul ALLOU

 

 

 


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La ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé Agnès FIRMIN LE BODO est venue constater par elle-même les efforts du Conseil départemental de l’Yonne dans le domaine de la santé. Au programme : une visite des CPTS (Communauté Professionnelle Territoriale de Santé) de Chablis et de Saint-Clément. En sus, la maison de santé pluridisciplinaire des Champs-Plaisants…

 

SENS : La ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé Agnès FIRMIN LE BODO était en visite dans l’Yonne en fin de semaine. Une feuille de route avec des objectifs conformes aux souhaits du gouvernement qui envoie en ce moment ses émissaires sillonner le pays pour prêcher la bonne parole. A Sens, cette visite officielle faisait ni plus ni moins écho à une présentation, il y a environ deux mois, du « Pacte Santé » du Conseil départemental de l’Yonne porté par Gilles PIRMAN, vice-président en charge de ce dossier et adopté en décembre 2021. Un dispositif qui a surtout pour vocation de pallier la désertification médicale dont le département est victime depuis de nombreuses années.

 

Des problèmes de santé nés d’un accès aux soins défaillants dans les années 70…

 

« Je ne crois que ce que je vois » aurait déclaré la ministre lors de sa visite au sein de la Maison de santé des Champs-Plaisants selon l’élu de l’Yonne. Un petit affront tout de même aux élus territoriaux lorsqu’on sait que le département n’a pas du tout la compétence santé. La ministre aurait au moins reconnu qu’il s’agit d’ordinaire d’une compétence d’Etat, toujours d’après l’élu. Car si l’initiative est tout à fait honorable, le Conseil départemental s’est placé aux commandes d’un tel projet avant tout pour compenser les manquements dudit Etat.

Au total, 5,5 millions d’euros ont été engagés pour ce projet colossal qui réunit de nombreux acteurs locaux comme les ordres des professionnels de santé, avec des démarches administratives allégées grâce à un travail collaboratif et transversal entre les différents services.

Gilles PIRMAN ne se prononce pas sur l’absence d’implication de l’Etat dans ce projet. Il reconnaît cependant que « les problèmes auxquels nous sommes confrontés sur notre territoire sont bien issus d’une gestion de la question de la santé et de l’accès aux soins de l’Etat qui est défaillante depuis les années 70 ».

 

 

 

 

Une politique publique voulue par le Département qui n’existe pas ailleurs…

 

 

Mais le président semble préférer se concentrer sur les bienfaits du projet qui seront effectifs sur le long terme.

« La situation du département par rapport à l’offre médicale est telle, aujourd’hui et sera telle demain, que le Conseil départemental a choisi de créer une politique publique ».

Une politique « qui n’existe pas ailleurs », tient à préciser Gilles PIRMAN, qui consiste à la fois à accompagner les professionnels de santé existant sur le territoire, à attirer de nouveaux praticiens et à organiser les soins autour du médecin, ou parfois sans médecin grâce à la télémédecine, à la télé-expertise, ou encore avec un partenariat avec le SAMU.

Sur le premier objectif, le déplacement de certains libéraux vers d’autres structures situées dans la même ville représente-t-il réellement une plus-value ? A cela, Gilles PIRMAN répond que certains risquaient de s’exiler dans d’autres départements. « Ils ont trouvé des conditions de travail matérielles ou collégiales qu’ils n’avaient pas précédemment ».

Le vice-président ajoute également que « les professionnels de santé ne veulent plus travailler seuls ».

 

 

Un Pacte Santé gagnant/gagnant pour tout le monde…

 

Le Pacte Santé prévoit aussi une aide matérielle dédiée aux étudiants en fin de cursus universitaire. En échange, ceux-ci s’engagent à exercer dans l’Yonne pour une durée de cinq ans.

« On a signé les premiers contrats d’installation par ce biais. Ça fonctionne ». S’ajoute une aide à l’installation de 12 000 euros. Le Département a également lancé un autre dispositif « qui permettra d’aider de jeunes Icaunais dans leurs études de médecine, dès la deuxième année, en échange de quoi on leur demande dix ans d’exercice sur le territoire ».

 

Floriane BOIVIN

 

 


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