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INSTITUTIONNELS

La dette publique, fléau du XXIème siècle : son remboursement par les Etats ne fait plus recette…

septembre 02, 2025

Depuis des lustres, l’économie des états de la planète est plombée par des dettes abyssales. Depuis 1945, la stratégie de l’Occident est basée sur la croissance du PIB et l’endettement. La dette mondiale a ainsi augmenté de 7,5 billions de dollars au cours des trois premiers mois de 2025, pour atteindre un niveau record d'environ 324 billions de dollars, selon un rapport publié par l'Institut Bancaire et Financier international. On s’aperçoit que cela ne marche plus…

 

TRIBUNE: Si pour la France, la dette avoisine les 3 500 milliards d’euros, avec une charge d’intérêts qui représente le plus gros poste budgétaire, la dette de l’UE s’élève à 15 000 milliards ! La dette américaine va dépasser dans les prochains jours le seuil de 37 000 milliards de dollars. Une situation qui ne risque pas de s'améliorer avec la loi budgétaire de Donald TRUMP, accusé de creuser un peu plus les déficits. 65 % de l'impôt des Américains a servi en mai 2025 à payer les intérêts.

Les Américains savent qu’ils ne rembourseront jamais. Le PIB du monde représente 111 billions de dollars ! Une richesse équivalente à près de 300 % de la dette… Plus personne n’a la capacité de rembourser. En 2012, 100 milliards de la dette grecque furent effacés. La Grèce ne peut plus emprunter, qu’à cela ne tienne, notre Christine LAGARDE, alors ministre des Finances, prêta à la Grèce au taux de 12 %, pour se refinancer à 5 %... C’est conforme à une solidarité européenne proche d’un mercantilisme ignoble ! Cerise sur le gâteau, on emprunte aujourd’hui pour financer les intérêts de la dette !

 

Alors, quelles solutions ?

 

Si la France décidait, seule, de rembourser sa dette, avec à la clef, comme le souhaite les plus inconscients, de quitter l’euro et l’UE, la faillite définitive serait assurée. Le FMI considère que l’allégement de la dette dans la plupart des pays d’Afrique peut contribuer à diminuer la pauvreté, mais doit faciliter le recours à l’emprunt pour investir. Selon lui, on peut donc jamais sortir de l’endettement ! La solution ne peut venir que d’une entente globale, au lieu d’une hypocrisie latente, qui consiste à faire semblant de croire que le redressement est possible, et que les solutions d’apurement de la dette sont jouables. Un nouvel ordre économique doit émerger. Un ordre fondé sur des valeurs humaines, sur la richesse produite, et pourquoi pas, comme le vit le Bhoutan depuis longtemps : le BNC, le Bonheur National Brut, évoqué par Nicolas SARKOZY quand il était président.

Et si nous annulions la dette publique ? L’annonce d’une telle décision serait très déstabilisante et la capacité ultérieure de l’Etat à financer sa dette pourrait être gravement compromise, ou chèrement payée en termes de prime de risque. D’autant qu’une telle opération reviendrait à mettre la politique monétaire totalement sous domination des pouvoirs publics. Il s’agit d’un pouvoir régalien qui devra être exercé par chaque pays. Qui sera spolié ? Les prêteurs, c’est-à-dire, les banques centrales, les investisseurs privés (c’est-à-dire ceux qui profitent largement de l’endettement des Etats).

Se pose alors la question des investissements qui ne peuvent se développer que grâce à l’endettement. Peut-être un retour aux heures glorieuses des emprunts obligataires, fondés sur l’épargne publique. Le taux doit être arbitrairement fixé par l’Etat et non par des agences de notation, qui se définissent surtout par des critères politiques plus que techniques. Limiter la croissance ? Pourquoi pas. Une croissance fondée sur des investissements stratégiques, comme la recherche, l’industrie, les infrastructures liées à la défense, la santé, la sécurité intérieure…

 

 

Les Etats ne s’imposent aucune limite dans leurs dépenses

 

On investit grâce à la richesse produite, des échanges commerciaux sains et hors des droits de douanes imposés par un protectionnisme stérile mais appauvrissant pour tous. Olivier KLEIN, directeur général de Lazard Frères Banque et professeur d’économie à HEC, avait déclaré : « enfin, et pour conclure par un raisonnement par l’absurde, si une telle possibilité existait, sans risque et sans douleur, pourquoi n’a-t-on pas laissé depuis longtemps les Etats développer des déficits ad libitum, sans limites de dépenses ? ». Mais, les Etats ne s’imposent plus de limites de dépenses, ils savent très bien qu’ils ne rembourseront jamais…

Les détracteurs de cette solution avancent que l’inflation repartirait de plus belle. Elle est déjà là, mais on parle d’inflation jugulée grâce à la dette et l’intervention des banques centrales vers un endettement de plus en plus fort. L’endettement, ça ne marche plus, l’inflation ne s’arrête pas, les pays sont soumis aux dictats des agences de notation, des marchés financiers et des Etats militairement les plus forts. Militairement uniquement, car leur économie est tout aussi vacillante que celle des autres pays. Notre président n’a manifestement pas lu Albert CAMUS qui écrivit : « la crainte n’a jamais imposé le respect… ».

A l’inverse de la théorie d’Adam SMITH (philosophe-économiste écossais du XVIIIème siècle) : « finalement, la notion de « main invisible » repose fondamentalement sur le principe d'un équilibre naturel résultant du jeu de tous les acteurs de l'économie en présence et de la confrontation de leurs intérêts, sans qu'aucune intervention régulatrice ne soit nécessaire ». Beaucoup ont cru à cette approche. Aujourd’hui, le jeu des acteurs est trop égoïste, figé sur le gain absolu et la richesse individuelle, qu’elles qu’en soient les modalités d’application. Les Etats doivent intervenir sur une stratégie fondée sur l’intérêt commun, les principes humanistes et la solidarité.

Propos irréalistes et utopistes, dites-vous ? Souvenons-nous que les utopies ont apporté dans l’histoire de l’humanité des drames et de belles constructions humaines (Hitler, Staline, Gandhi, Mandela…).

Au-delà du pays « d’égoland », que chaque dirigeant s’interroge sur le bien-être du peuple qu’il dirige, sur des conditions de vie dignes pour ses voisins, et le bonheur de la race humaine. Une race ne se définit pas par une couleur de peau, une religion, ou un genre, mais par les caractères universels transmissibles d’une génération à la suivante…Tous doivent se réunir autour de la table afin de trouver des solutions propres à la situation actuelle, avec la volonté d’un meilleur devenir !

« Toute ma vie, j'ai soutenu que les peuples du monde peuvent apprendre à vivre ensemble en paix s'ils ne sont pas élevés dans les préjugés ». Joséphine BAKER.

 

Jean-Paul ALLOU

 


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ARTS DE VIVRE

Les plaisirs du potager sans ses inconvénients : « A River in the Garden » développe l’aquaponie facile à Auxerre

juillet 31, 2025

Le module se nomme « Tavaro ». Parfaitement intégré au beau milieu de cet espace de verdure formant un jardin de ville, il comprend trois éléments. Des bacs, accueillant de l’eau et de la végétation. Mais, attention, pas n’importe quelle végétation ! Les tomates y grossissent au fil des jours, profitant des chauds rayons d’un soleil salvateur ; les cornichons (pourquoi pas, après tout !) y apparaissent en petite quantité ainsi que les haricots verts, bien trop petits encore pour être dégustés ! Quant aux courgettes, il faudra que la propriétaire des lieux et testeuse passionnée de ce concept pour le moins insolite pour élever des légumes, patiente ! Une forme de jardinage dès plus naturel engendré par le biais de l’aquaponie.

 

AUXERRE : Le clapotis de l’eau est très agréable à l’oreille. La verdure occasionnée par la présence de légumineuses en phase de pousse sur la surface aquatique des trois bacs, confère à l’ensemble sérénité et lâcher-prise ! On se poserait bien volontiers sur le petit banc reliant deux des trois récipients afin de prendre un repos bien mérité, avec un bon bouquin à dévorer cet été. Sur les trois bacs, outre les légumes que l’on distingue en attente d’une taille convenable et propice à la consommation, il y a aussi des plantes, des fleurs et mêmes de fruits. Des fraises, tiens, tiens : Marie-Claude serait-elle friande de cette variété ?

« Je n’en ai pas planté beaucoup pour la phase test de cette expérience accueillie dans mon jardin, souligne-t-elle, mais je vais bientôt manger le deuxième spécimen que j’ai pu récolter… ».

Mais, cette épicurienne gourmande des arts de la table et de la culture sait déjà que la saison prochaine, elle en plantera davantage dans ce curieux assemblage qui se présente à nos yeux, basé sur les principes techniques de l’aquaponie.

 

L’idéale harmonie entre l’eau, les plantes et les poissons

 

A la mi-juin, c’est le propre neveu de Marie-Claude CASSEGRAIN, Guillaume du GARDIER, qui est venu depuis Paris lui assuré l’installation de ce modèle unique en son genre dans l’Yonne. Le jeune homme est à la tête de son entreprise AQUAPONIC GARDERING, qui commercialise via sa marque « A river in the garden » (une rivière dans le jardin) dans toute la France. Un concept, on ne peut original à bien des égards.

« Le principe est de réunir dans un seul espace l’eau, des poissons et des plantes. Sachant que les poissons vont rejeter dans l’eau la matière organique favorable au développement des plantes grâce au travail des bactéries. On a donc un système qui est résilient et durable et qui réduit de 90 % la consommation d’eau d’un potager traditionnel, tout en étant deux fois plus productifs car il n’y a pas de stress hydrique pour les plantes ayant en permanence accès à l’eau et à l’oxygène présent dans les bacs… ».

Des plantes qui peuvent évidemment se nourrir de tous les nutriments présents dans l’eau ! Cette technique de production hors sol a pour vocation de reproduire ce qui se passe dans la nature. Selon ses cycles, évidemment. Les poissons rejettent leurs excréments composés d’urée et d’ammoniac ; les bacs remplis d’eau reçoivent de petites billes d’argile servant de filtres permettant de transformer l’ammoniac en nitrates, des éléments recherchés par les végétaux. Ces derniers offrant les ingrédients nécessaires à la bonne évolution des poissons. Naturellement, c’est au propriétaire de ce système de nourrir régulièrement les animaux. Comme le rappelle Marie-Claude depuis son jardin auxerrois : « Les poissons viennent de recevoir leur portion de la journée sur laquelle ils se précipitent… ».

Un écosystème à domicile qu’il est nécessaire, toutefois, de surveiller de temps à autre, notamment le fameux « ph ».

« Il faut qu’il y ait en permanence suffisamment de minéraux, explique Guillaume, il faut trouver le juste équilibre entre l’hydroponie et l’aquaculture… ».

 

 

 

Tout peut se planter sauf les racines !

 

Face à nous, le bac à poissons contient 500 litres d’eau. Les deux autres bacs, complétant le dispositif, reçoivent environ deux cents litres d’eau. Quatre-vingts poissons rouges ont été introduits dans leur nouveau milieu courant juin. Soit à peu près vingt kilos !

« Les poissons rouges sont les plus faciles à gérer au début de l’aventure, souligne l’entrepreneur, mais après, une fois maîtrisée le principe, rien n’interdit d’introduire trois kilos de truites que l’on pourra élever chez soi ! ».

Des truites pouvant être consommées, il va de soi ! Comme l’autorise ce système de production de légumes et de fruits développement durable, sans pesticides et sans intrants particuliers, sauf la nourriture spécifique des poissons. Côté production, plus d’une cinquantaine de kilos de légumes et fruits peuvent être récoltés à l’année. Intéressant !

« Tous les légumes peuvent se planter, ajoute Guillaume du GARDIER, sauf les légumes racines comme les pommes de terre ou les carottes. Les fraisiers sont très bien ! Les fleurs qui peuvent se consommer également. Les fleurs peuvent être plantées toute l’année, cela permettra de créer d’agréables massifs… ».

Parallèlement, ce sont aussi des jardins à visée thérapeutique. Installés de plus en plus dans les résidences seniors, les centres hospitaliers, voire les EHPAD.

« On travaille sur le cognitif avec ce système de production végétale, précise Guillaume du GARDIER, même les personnalités à mobilité réduite peuvent circuler tout autour des bassins. Elles peuvent travailler à hauteur de table sur les bacs contenant des fruits et des légumes, d’où cette praticité. Même les établissements scolaires sont désormais interpellés par ce système de l’aquaponie, parce que là on s’immerge dans le vivant… ».

 

 

Sélectionné par le club entreprendre de WWF France !

 

Créée en janvier 2024, la startup est composée de trois associés dont deux co-fondateurs et développe avec deux autres collaborateurs un produit 100 % made in France.

« Nous, nous proposons un produit qui est certes 40 % plus cher que ce qui se fabrique à l’heure actuelle en Chine mais au moins il est durable et utilise exclusivement du bois, du douglas en provenance du Jura… ».

La jeune entreprise a été sélectionnée par le WWF France au sein du club entreprendre pour la planète de l’ONG internationale pour la qualité de ses valeurs. En outre, à chaque fois qu’un système d’aquaponie est posé, la structure professionnelle replante un douglas dans une forêt de l’Hexagone. Un geste haut en symbole et salvateur pour l’environnement qui s’accompagne du versement de cent euros à l’association « Rivières Sauvages de France », possédant un label.

Une manière de promouvoir le bon sens du vivant, loin des pesticides et de la surproduction.

https://ariverinthegarden.com

 

Thierry BRET

 

 

 


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EDITORIAL

Droits de douane : très faible Europe…

juillet 31, 2025

Nos glorieux aînés doivent se retourner dans leurs tombes. Et pas qu’un peu ! Des plus humbles citoyens aux plus grands défenseurs de l’idéal européen, unissant les peuples de l’après-guerre ayant vécu tant de malheurs et de combats acharnés sur le sol gorgé de sang du Vieux Continent, au nom de la démocratie et de la préservation de la liberté.

C’est sûr : cette appellation caractérisant si justement notre vieillissement se justifie à 200 %, désormais. Qu’il est loin le temps des Lumières, des grandes inventions, de la Renaissance, de l’exploration sur les océans et les mers, voire dans les cieux, de l’ère de l’industrialisation, de cette culture si enviée et de cette intelligence rare qui se propageaient tout autour du globe !

Le règne européen fait de tant de révolutions et de libres pensées (il y aura eu aussi en substance les tragiques épisodes de la colonisation à tout crin à oublier) aura duré plusieurs siècles, jusqu’à son apogée au beau milieu du vingtième. Depuis, c’est un long et immuable processus de délitement, de chute progressive et inexorable qui nous plonge vers l’absurde, l’excès abusifs de normes, la cacophonie sociétale et économique, une insupportable faiblesse en matière de géopolitique et une absence de discernement pour le respect de la nature et de son environnement ainsi que les grandes causes sociétales.

Faiblesse de l’Europe ? A tous les étages de la fusée, dans toutes les composantes des rouages administratifs et stratégiques qui nous régentent. Les exemples ne cessent de se multiplier depuis le début de cette décennie ; et cela commence à nous faire mal, très mal même, à nous autres, Européens convaincus et fiers de l’être ! Que l’on soit profondément fédéraliste dans l’âme ou chantre de la souveraineté nationale mais agissant au bénéfice du sens commun…

 

Le poids de l’Europe se minimise

 

Nous sommes faibles. Très faibles, même, par rapport à tous les grands enjeux internationaux qui se présentent à nous. Face à la Russie depuis son intervention belliqueuse et meurtrière en Ukraine en 2022 (une cynique « opération militaire spéciale » que personne n’aura su arrêter !), face à la Chine qui nous inonde de son hégémonie en trompe l’œil et de ses marchandises à bon marché et de qualité déplorable créant du chômage et des suppressions de sociétés à gogo dans les structures occidentales, face aux Etats-Unis et à son imprévisible président qui s’agite en permanence pour faire monter la pression commerciale et obtenir ainsi, pour sa propre gouverne, le meilleur des deals, supposés favorables à son pays. Le pot de fer contre le pot de terre…Mais, attention, le pot de fer uniquement destiné aux faibles.

Les exemples sont tellement nombreux qu’un simple éditorial n’y suffirait pas afin de répertorier tous ces points d’achoppement et ces échecs successifs où l’Europe est perdante qui nous plombent le moral et enraillent les systèmes économiques et sociaux de nos nations, totalement inféodées aux volontés des uns et aux desideratas des autres. Le tout, dans leurs propres intérêts, il va de soi…

 

 

Une Europe qui n’est plus audible dans le monde

 

Le semblant de négociations sur les droits de douane, imposés par les Etats-Unis, que les observateurs ont relaté lors du récent séjour du président américain Donald TRUMP en territoire écossais en début de semaine accueillant une timide et très compatissante Ursula Von Der LEYEN, en est la preuve manifeste.

Il faut bien se le dire en boucle même si cela procure de méchantes migraines : l’Europe ne pèse rien, ou pas grand-chose sur le grand échiquier international aujourd’hui. Ni militairement, ni économiquement.

Ce n’est plus une sphère d’influence sérieuse et écoutée dans le monde (le Sud global ou l’Afrique) malgré les soubresauts véhéments de quelques-unes des personnalités politiques européennes qui tentent encore de relever un peu la tête, à l’instar de l’anglais, Keir STARMER ou du français, Emmanuel MACRON, contre la triade de puissances qui veulent régenter le monde à leur sauce : la Chine, les Etats-Unis (paradoxalement nos fidèles alliés au comportement bien étrange depuis un semestre) et la Russie.

 

Un constat de « soumission » oui mais après ?

 

En adoptant le barème des 15 % de droits de douane, en acceptant d’investir massivement sur le territoire américain au détriment de l’Europe, en se pliant au dictat de l’homme fort du camp des Républicains et de son idéologie « MAGA » outrancière, en important du gaz et du pétrole à volonté des USA, et tout ceci sans aucune contrepartie ni moyen de rétorsion contre les produits américains ou les GAFAM, on ne peut plus parler de négociations commerciales en bonne et due forme entre deux acteurs désireux de se satisfaire d’une esprit gagnant/gagnant, mais de réelle capitulation économique, voire de reddition au profit du plus fort !

Certains de nos politiciens dont le Premier ministre François BAYROU sont montés au créneau en poussant des cris d’orfraie et en parlant de « soumission » (c’est un peu tardif, non ?) mais force est de constater que dans la guerre commerciale que Donald TRUMP a déclaré à l’hiver dernier à la planète entière, l’Europe fait figure désormais de grande perdante – une fois de plus – et qu’elle aura beaucoup de mal à recouvrer sa crédibilité auprès des autres puissances et blocs économiques de la planète.

Les Chinois et les Russes l’ont d’ailleurs bien compris. Ils ne cessent depuis la signature de ce pseudo accord de s’en réjouir avec beaucoup d’ironie et de sarcasmes, démontrant ainsi toute la mollesse coutumière de l’Occident et de son plus joli symbole, l’Europe, qui ne pourra pas résister très longtemps aux enjeux de demain…Ceux que ces grandes puissances hégémoniques sont en train d’écrire, à nos dépens.

 

Thierry BRET

 


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INSTITUTIONNELS

Face aux milieux économiques à Dijon, Maya ATIG (FBF) vante le modèle atypique du système bancaire français

juillet 30, 2025

La visite n’était pas commune. Ce n’est pas tous les jours, en effet, que la directrice générale de la FBF (Fédération Bancaire Française) effectue le déplacement depuis la capitale de l’Hexagone jusqu’en Bourgogne Franche-Comté. C’était le cas, il y a quelques jours à Dijon. Répondant par l’affirmative à l’invitation du président du Comité régional des banques de ladite fédération, François de LAPORTALIERE – il est également aux manettes de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et du Pays de l’Ain -, Maya ATIG a pu s’entretenir avec des représentants de la sphère économique, réaffirmant au passage le rôle crucial des établissements bancaires envers le développement économique et social des territoires…

 

DIJON (Côte d’Or) : Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas au titre de directeur général de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté et du Pays de l’Ain que François de LAPORTALIERE s’exprimera devant les journalistes (peu nombreux en revanche) présents à cette conférence de presse à l’accent un peu exceptionnel à laquelle ils étaient invités. L’étiquette était quelque peu différente pour le responsable de la banque mutualiste de la double contrée, car depuis plusieurs mois, ce dernier a succédé à Emmanuel VEY, le dirigeant du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne, à la tête du Comité régional de la Fédération Bancaire Française, la fameuse FBF.

Apparue en 2001, l’entité représente aujourd’hui les 320 établissements hexagonaux et étrangers qui exercent leur activité sur le sol tricolore. Présente sur l’ensemble du territoire, via cent-un comités dont certains agissent même à l’échelon départemental, la structure qui dispose d’un bureau à Bruxelles, intervient sur toutes les questions réglementaires bancaires et financières à diverses strates, tant européennes qu’internationales. Naturellement, toutes les thématiques se rapportant à la place de la banque dans l’économie et la société interpellent l’organisme.

Œcuménique et apolitique, comme le précisera avec le sourire le président du Comité de Bourgogne Franche-Comté, c’est avec enthousiasme qu’il présentera au petit auditoire réuni autour de lui l’invitée exceptionnelle du jour, Maya ATIG que les puristes des choses économiques peuvent entendre la voix régulièrement sur les plateaux radiophoniques ou de télévision où la dame se prête volontiers au concours de l’expertise économique lorsque l’actualité le nécessite, analyses à l’appui.

 

Un modèle bancaire français solide et protecteur des consommateurs

 

En marge de sa rencontre avec les acteurs économiques et des milieux bancaires de la région dans la capitale des ducs de Bourgogne, la directrice de la FBF aura fait montre de pédagogie lors de sa conférence avec les journalistes, rappelant ainsi les singularités du modèle bancaire hexagonal.

« La priorité de nos établissements de proximité est de financer l’économie régionale et accompagner les clients de toute sorte (particuliers, collectivités, professionnels) pour optimiser leurs projets, devait-elle souligner en guise de préambule.

Aujourd’hui, la physionomie des interventions bancaires se configure ainsi : plus de 90 milliards d’euros d’encours de prêts (une source émanant de la Banque de France à fin mars 2025) servent à assurer le développement et le financement de l’économie régionale. Sachant que ce montant de prêts est en croissance annuelle de 0,1 %. Une sacrée enveloppe qui permet à la fois la réalisation de moult projets d’investissement et de création d’entreprises de toutes typologies au niveau strictement économique mais également de porter les ménages dans leur désir d’immobilier. En effet, l’achat d’une résidence principale demeure toujours l’une des priorités principales des ménages français, cela représente 45,5 milliards d’euros de crédit habitat alloué aux particuliers. Le marché immobilier reste très porteur et a toujours le vent en poupe : le cadre de ces crédits est favorable avec des taux fixes qui sont les moins élevés de la zone euro, ce qui sécurise les emprunteurs.

Les atouts offerts par les établissements bancaires sont nombreux. C’est ce que devaient confirmer en chœur les deux intervenants face aux journalistes.

« Les banques sont fortes, solides, très protectrices des consommateurs, rien à voir avec certains pays européens. Nous possédons un système possédant des valeurs, argumentera François de LAPORTALIERE, il est toujours à l’écoute de sa clientèle et sait pratiquer la résilience… ».

 

 

Un fort ancrage territorial au service de son développement

 

Tout cela ne date pas d’hier comme le fera remarquer le président du Comité régional BFC. Dans les années 50, c’était le temps du début de la mécanisation des opérations bancaires. Puis, au fil du temps, l’informatisation fera le reste en gagnant davantage d’ampleur, avant l’ère de l’automatisation (GAB).

« Aujourd’hui, renchérit François de LAPORTALIERE, les banques initient des services innovants pour accompagner les transitions, notamment énergétiques et numériques de leurs clients… ».

Une banque, à l’instar de celles qui sont implantées sur notre territoire, qui est attachée au modèle bancaire français, unique pour son sens du relationnel, et universelle. Un modèle qui peut-être mutualiste avec un fort ancrage sur le territoire.

Une présence importante, aussi.

Ne serait-ce qu’au niveau de la Bourgogne Franche-Comté, les banques représentent une force économique indéniable avec ses dix mille collaborateurs, ses 1 600 agences commerciales, ses distributeurs.

« L’accès aux espèces est aisée, insiste le président du Comité régional de la FBF, près de 99 % de la population est à moins de quinze minutes d’un distributeur automatiques de billets et de points privatifs… ».

Quant au volet sécuritaire, il est très efficace. La lutte contre les fraudes s’est intensifiée et les dispositifs de sécurité ont été renforcés pour authentifier la clientèle qui ne doit plus tomber dans le piège des arnaques numériques.  

  

La transition énergétique, nouvelle mobilisation pour la planète

 

Sur le volet de l’emploi, les banques intervenant sur notre région sont considérées comme des employeurs responsables.

« Chaque année, il y a de nouveaux recrutements et la possibilité d’y faire carrière, ajoute François de LAPORTALIERE, nos établissements encouragent la promotion des femmes dans les postes à responsabilités, en luttant aussi contre les inégalités et en favorisant l’insertion des jeunes via l’opportunité de l’alternance… ».

Seize mille jeunes gens dont un quart est issu des quartiers dits sensibles rejoignent à l’échelle hexagonale l’un des postes proposés par la filière. Sans omettre les personnes en recherche d’emploi ou en reconversion qui découvrent ainsi l’éclectisme des métiers de ce corporatisme, attractif au niveau employabilité.

Autre enjeu majeur que les banques membres de la Fédération prennent à cœur : la lutte contre le changement climatique.

« En Bourgogne Franche-Comté, les établissements soutiennent des objectifs ambitieux de transition environnementale, explique le président régional, bon nombre de sociétés et d’entreprises s’y engagent. Au niveau national, les banques financent de plus en plus les projets de cette transition énergétique de leurs clients, particuliers, entreprises et collectivités avec un montant de crédits verts et durables qui augmentent de 27 % en un an… ».

Concrètement, plus de 470 milliards d’euros ont été ainsi consentis en 2024 pour lutter contre les effets du réchauffement climatique. Et Maya ATIG de préciser : « pour un euro de financement de la production d’énergies fossiles, 2,6 euros financent les énergies renouvelables et douze euros des crédits verts et durables… ».

Un message volontariste que ne manquera pas de marteler la directrice générale de la Fédération Bancaire Française lors de sa rencontre avec les représentants de la communauté bancaire régionale une fois la conférence de presse terminée…

 

Thierry BRET

 

 


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SERVICE

Quarante ans d’engagement et d’innovation : LAYER célèbre un cap symbolique en se tournant vers l’avenir

juillet 30, 2025

Doit-on retenir la symbolique liée à ce chiffre ? Quarante. Généralement, les exégètes nous disent que, passé ce cap, l’existence commence réellement. Que cet âge correspond à davantage de maturité, mais aussi de vitalité et d’ambitions. Que c’est aussi un tournant de la vie propulsant vers une période de stabilité et de confiance accrue. Une étape majeure, certes, que la société LAYER aborde depuis peu avec sérénité et volontarisme ! Entre engagement, innovation et motivation…comme nous l’a confié son dirigeant, Hervé LAYER !

 

AUXERRE : On pourrait presque les compter sur les doigts de la main les entreprises icaunaises de service qui possèdent à leur actif quatre décennies d’existence ! Plutôt rare, en effet, et pourtant, la fameuse société LAYER dont chacun connaît la caractéristique bâtisse, servant de siège social près de l’un des deux ponts enjambant l’Yonne à Auxerre vient de les atteindre en cette année 2025. Quarante ans, déjà ! Et l’occasion de faire le point avec son dirigeant actuel, Hervé, le fils de son père, Gilbert, que bon nombre d’Icaunais ont côtoyé aux côtés de son épouse, jadis lorsque l’entreprise associait encore la mention « bureautique » à son appellation, finalement très simple.

Il y a quelques semaines, courant juin, la structure ayant vécu à 100 % la révolution numérique ces quarante dernières années, a accueilli dans le flamboyant Domaine des Granges une manifestation évènementielle ouverte à la clientèle mais également aux partenaires et amis de cette entreprise qui rayonne désormais bien au-delà de son terroir originel. Solutions numériques performantes et pare-feu contre les cyber-attaques oblige !

Occasion, également, de retrouver des clients fidèles et historiques, les anciens collaborateurs dont certains sont partis sous d’autres cieux et de tirer les enseignements de quarante années de carrière, pleinement abouties.  

 

Quarante ans d’histoire illustrés par des objets

 

« Depuis 1985, nous avons parcouru ensemble un chemin jalonné d’innovations, de défis relevés, d’évolutions technologiques, de transmission et de belles réussites humaines, rappelle Hervé LAYER entre deux mini-conférences qu’il anime avec pédagogie sur ses sujets de prédilection que sont les protections des entreprises contre les risques exponentiels de cyber-attaques, l’amélioration de la téléphonie, la déclaration des factures, les serveurs de demain, nous continuons à écrire notre histoire, tournée vers l’avenir… ».

Dans l’une des salles adjacentes du domaine, une kyrielle de machines et autres appareils qui font office d’antiquité du numérique sont présentés sur des tréteaux au public, plus de 150 invités qui n’en croient pas leurs yeux devant de telles pièces de collection, dignes d’être exposées dans un musée !

 

 

Les aspects festifs ne furent pas oubliés pour autant, entre émotions, échanges, souvenirs, amitiés, à partager devant un verre et une collation. Jusqu’à tard dans la soirée.

De la machine à écrire à l’informatique lourde, les quarante années d’existence chez LAYER ont semblé passer très vite. Aujourd’hui, il est question d’intelligence artificielle, de sécurisation, de cyber-sécurité. Historiquement, ce sont les acteurs du secteur public et les PME/PMI qui représentent le cœur de cible de la société qui n’a jamais cessé de connaître un essor. On y ajoutera le milieu industriel et la filière santé, via les centres hospitaliers.

 

 

Une filiale ayant des ambitions nationales et internationales

 

Depuis cinq ans, l’entité a adapté ses offres de services (nombreuses au demeurant) aux entreprises à taille humaine, n’employant que quelques collaborateurs. Différents ateliers ont été déployés pour proposer aux visiteurs une multitude de services.

Récemment, Hervé LAYER a aussi créé une nouvelle filiale, dont l’appellation est à consonance anglaise : « IT COPS », une SAS positionnée sur la programmation informatique. De quoi affirmer son appétence à l’international.

« Nous avons monté cette structure avec un autre partenaire historique de Layer, précise le dirigeant, l’idée est de rayonner au niveau hexagonal, voire plus, sur la commercialisation de produits encapsulés pour nos confrères, des petites pépites exerçant dans le monde de la téléphonie ou de la bureautique, et qui n’auraient pas les capacités d’intégrer des informaticiens spécialisés dans le cyber au sein de leur entreprise. C’est une offre packagée comprenant des procédures automatisées et des services… ».

Des propositions qui permettent dorénavant à la société auxerroise LAYER de se frotter aux marchés africains, notamment sur le Maghreb, en développant son savoir-faire, aguerri depuis tant d’années.

A date, ce sont de 36 à 38 collaborateurs qui ont intégré la structure qui réalise selon les années et les appels d’offres pouvant impacter le business, 3,6 millions d’euros de chiffre d’affaires. On le constate, les prochaines pages de l’histoire de LAYER vont continuer à s’écrire au quotidien. On en reparle pour les 50 ans d’existence, non ?!

 

Thierry BRET

 

 


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