Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Il était l’Yonne incarnée : Jean-Pierre SOISSON, dernier des « ducs de Bourgogne », tire sa révérence à 89 ans
février 28, 2024C’était la joie de vivre personnifiée. Le mot juste et empathique pour toutes celles et ceux qui croisaient un jour son chemin, le sourire aux lèvres, la poignée de main franche et le tutoiement facile. Un personnage de la sphère politique comme on en fait plus. De la race des seigneurs, des vrais qui ont le cœur sur la main et qui défendent becs et ongles leurs convictions. JPS n’est plus. Un trublion de la vie publique qui aura tout connu ou presque. Ministre, député, maire, président de Région. La nouvelle est tombée lapidaire, mardi en début de soirée. Le « Vieux lion » s’en est allé. Presque sur la pointe des pieds…
AUXERRE : La nouvelle circule sur la toile. Il n’est guère que vingt-deux heures passées quand les premiers éléments informatifs sont relayés massivement via les notifications des médias sur les smartphones. Avec leur petite sonorité d’usage qui ne cesse de retentir, comme synonyme de l’annonce d’une nouvelle importante et sérieuse. Une première lecture et l’info est déjà bien ancrée dans les neurones. L’ancien député-maire de la Ville d’Auxerre, Jean-Pierre SOISSON, nous a quittés. Une information qu’il s’agira de vite confirmer en se précipitant sur l’une des chaînes en boucle du paysage audiovisuel français en quasi simultanée. Bingo ! LCI et BFM TV ne tardent pas à réagir aux énièmes notifications numériques. La phrase est toute aussi courte mais suppose sans équivoque la même signification. L’ancien ministre de Giscard et de Mitterrand n’est plus. A l’âge de 89 ans. Un clin d’œil malicieux de Jean-Pierre, en guise d’ultime pirouette, à ce chiffre, hautement symbolique, et cher à ce territoire de l’Yonne dont il vantait tant les louanges lors de ses apparitions publiques, y compris dans les cénacles de l’Etat à Paris !
Disparaître à 89 ans alors qu’il était l’incarnation même de ce département 89, celui de l’Yonne, pourrait paraître tel un joli pied de nez à l’adversité et à la mort ! Sacré Jean-Pierre ! On sait dès cet instant qu’il nous manquera pour longtemps. Lui et sa plume unique. Lui et sa verve légendaire. Son érudition, aussi. Capable de tenir la distance sur une intervention oratoire, sans lecture de notes, en y mettant de la vie et de l’émotion, et surtout de l’intérêt. Un électron libre, dans sa tête, qui n’aura jamais pratiqué l’art de la langue de bois. Un grand monsieur de la politique hexagonale, comme ont pu l’être des figures de la Vème république qui possédait cette aura et cette présence quasi magnétique. Un Edgar FAURE. Un Gaston DEFERRE. Un Pierre BEREGOVOY. Un Raymond BARRE.
On le savait frappée par la maladie depuis plusieurs années déjà. Un cancer. Il peinait à marcher quand on le croisait au détour d’une rue ou d’une manifestation. Mais, si sa silhouette s’était quelque peu recroquevillée, l’esprit, quant à lui, était toujours fécond et brillant. Les idées claires et lumineuses. A l’identique de ses écrits. Des livres sur l’histoire, « Charles le Téméraire », « Marguerite duchesse de Bourgogne », « Charles Quint » ou encore « Saint-Germain d’Auxerre ». Mais, aussi des réflexions politiques « Politique en jachère » ou « Hors des sentiers battus ». Un truculent « Voyage en Norvège », aussi, publié en 1994 à mettre en toutes les mains.
Naturellement, ce mercredi, les réactions sont nombreuses. Hexagonales comme régionales. Départementales comme locales. On n’est pas impunément un homme politique de rayonnement national, plusieurs fois ministres et six fois députés, élu à la tête de la municipalité d’Auxerre durant tant d’années sans laisser de traces. Ni de commentaires le jour où l’on quitte ce monde. Certains l’auront traité de caméléon de la politique, d’autres de dinosaure. D’opportuniste ou de clairvoyant, toujours est-il que Jean-Pierre SOISSON n’aura laissé personne indifférent, pour celles et ceux de ses amis ou adversaires qui auront eu la chance de le côtoyer de près durant toutes ces décennies.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
L’esprit COLUCHE règne toujours aux Restos du Cœur : Romain COLUCCI fustige les élus qui pratiquent le déni de pauvreté
février 28, 2024C’est bien le fils de son père ! Incontestablement, les chiens ne font pas des chats ! Lumineux, le regard se pose sur l’assistance, présente dans la petite salle surchauffée. Il se sert copieusement de boulettes et de riz, des mets à l’odeur si alléchante. Les cheveux ébouriffés, l’humour déjà bien aiguisé et à fleur de peau, Romain COLUCCI partage son déjeuner avec une dizaine de bénévoles des Restos du Cœur. Celles et ceux qui avec humilité et générosité entretiennent l’œuvre de son regretté paternel qui eut la fabuleuse idée, un soir de septembre 1985, de porter sur les fonts baptismaux de la création, une certaine structure associative, toujours aussi solidaire…
APPOIGNY : Bon, la première tentative a été avortée et s’est donc soldée par un échec. Point de Romain COLUCCI à 11 heures tapantes, dans les locaux en mode hangar de l’association caritative auxerroise. Hormis les habituels bénévoles qui s’escrimaient dans la dynamique avec des palettes et des monte-charge pour achalander les camionnettes de victuailles prêtes à être expédiées aux quatre coins du département, il n’y avait pas l’ombre du fils aîné de COLUCHE en cette fin de matinée, mardi.
On nous aurait trompés sur la véracité de l’information ? Que nenni ! Le retard du personnage prodigue tant espéré s’expliqua par des soucis techniques, imputables à la SNCF, du côté de Montereau en Seine-et-Marne ! Moyennant quoi : il faudra s’armer de patience, ronger son frein en retournant au bureau après un premier aller-retour pour du beurre et revenir d’ici deux heures, laps de temps nécessaire pour que le garçon, en provenance de la capitale, arrive enfin à bon port, à bord d’une automobile sur son lieu de chute, le siège social des Restos du Cœur auxerrois.
Treize heures, rebelote ! Cette fois, c’est la bonne tentative. Attablé aux côtés d’une dizaine de bénévoles qui discutent gaillardement de leurs projets, fourchettes et couteaux à la main en dégustant de succulentes boulettes de viande, agrémentées d’un riz en sauce, Romain COLUCCI prend le temps de déjeuner. L’appétit est là ! Et le singulier personnage ne plaisante pas avec cela, visiblement !
Répondant aux questions et livrant ses impressions au journaliste que je suis tout en découpant une boulette en deux avant de l’avaler ! Une interview à la mode bonne franquette entre deux cliquetis de couverts que n’aurait nullement renié son regretté paternel, nous ayant tant faire rire !
« Pourquoi suis-je ici ?, s’interroge Romain COLUCCI, c’est très simple : je suis là parce qu’il y a les bénévoles et je suis venu soutenir ces bénévoles… ».
Plus d’1,2 million de repas servis dans l’Yonne en 2023
Le regard malicieux, le sourire aux lèvres, le fil aîné de COLUCHE est en tournée. Non pas pour y interpréter l’un des titres fétiches de son père, « Misère », mais pour être au plus près de celles et de ceux qui perpétuent le souvenir toujours très vivant de l’humoriste qui avait lancé sur les ondes d’Europe 1 le 26 septembre 1985 ce fameux dispositif, « Les Restos du Cœur », de plus en plus opérationnel et obligatoire sur le terrain.
D’ailleurs, ne serait-ce que dans l’Yonne, 8 000 personnes de tout âge bénéficient désormais de ces services. Une manière de lutter contre la précarité alimentaire, l’inflation galopante, le coût de la vie qui s’envole. En 2023, ce sont 1,2 million de repas qui y ont été servis dans les seize centres accueillis en Bourgogne septentrionale. Des Restos qui ne cantonnent plus à la distribution de repas et de nourriture. Mais, aussi proposent désormais de l’aide à la personne, grâce à des conventions signées avec des unités territoriales, dépendantes du Conseil départemental. Loisirs, culture, retour à l’emploi, santé…autant d’orientations utiles qui viennent se greffer à l’existant.
Entre deux bouchées, Romain COLUCCI se désole de la situation conjoncturelle, impitoyable envers les plus défavorisés. L’an passé, il a rendu visite à plus de cent-trente centres, répartis aux quatre coins de l’Hexagone. Il espère en découvrir 150 en 2024. Un vrai tour de France en hommage à l’altruisme et au bénévolat. Qui l’emmènera à Bourges, au Mans d’ici peu.
Honte aux élus qui pratiquent le déni de pauvreté !
« Plus la situation est difficile, souligne-t-il, plus il est nécessaire et indispensable de soutenir les bénévoles. Les Français sont généreux dans l’ensemble. Comme dans l’Yonne, où deux sociétés privées nous donnent des quantités de palettes de nourriture en abondance, EURIAL pour les laitages et yaourts, et la FOURNEE DOREE pour les viennoiseries. Sans oublier le groupe SCHIEVER… ».
A contrario, Romain est très critique contre celles des localités qui ne jouent pas le jeu. Sans les citer, il les pointe d’un doigt honteux : « ce n’est pas une histoire de couleur politique, mais c’est une histoire de courage personnel et de déni de la part des édiles. Certains élus nous disent qu’il n’y a pas de pauvreté dans leur commune, ce qui n’est pas vrai ! ».
Citant les chiffres de l’INSEE, Romain COLUCCI est à ce titre très catégorique : en France, dix millions de nos concitoyens vivent sous le seuil de pauvreté. Dont 550 000 personnes supplémentaires dans la seule année dernière !
« Evidemment, ces gens-là vivent dans toutes les communes de France : cela me révolte de le nier ! ».
Le porte-parole des Restos ne demande pas l’aumône vis-à-vis de ces élus peu engageants : « on ne souhaite parfois qu’un simple local que l’on nous refuse sous prétexte qu’il n’y a pas de pauvres dans ces localités ! ».
En 1985, COLUCHE s’était intéressé de près à la cause des chômeurs de longue durée. Justifiant sa célèbre démarche associative que l’on connaît depuis. Aujourd’hui, outre ce phénomène, il y a la problématique des travailleurs précaires, des personnes qui possèdent une activité professionnelle mais très mal payée.
« Quand on calcule le reste à vivre, argumente Romain COLUCCI, une fois enlevées les charges et les taxes, ces personnes peuvent prétendre aux aides des Restos du Cœur ! ».
Et de ce citer les 400 familles impactées par la disparition de BENTELER à Migennes qui vivent depuis deux ans très difficilement des allocations du chômage aujourd’hui.
La France n’arrive même pas à nourrir sa propre population
D’ailleurs, la liste des bénéficiaires des Restos ne s’arrête pas là. « On peut y ajouter les étudiants, et surtout une catégorie sociale dont on parle beaucoup ces jours-ci, ce sont les agriculteurs ! ».
26 % de la profession agricole vit à date sous le seuil de pauvreté en France. Quant aux seniors et aux petites retraites, Romain COLUCCI les ajoute à cet inventaire à la Prévert.
Mais, l’émotion surgit dans le regard de notre interlocuteur lorsqu’il s’attarde sur le sort des enfants. « Avant quand j’allais aux Restos du Cœur, je ne voyais que des adultes, aujourd’hui, est-ce normal qu’il y a de plus en plus de gamins… ». Un sacré paradoxe dans le pays de la bouffe par excellence ?
« C’est tout de même terrible que la France, pays de production alimentaire, n’arrive pas à nourrir sa propre population… ».
Faisant dire à l’interviewé, « il ne faudrait pas oublier que les Restos du Cœur sont un des maillons de la souveraineté alimentaire en France… ».
Un dernier mot avant d’afficher de nouveau un large sourire sur ce sympathique visage qui perpétue dans la bonne humeur l’œuvre de son père. « Tant qu’il y a la bonne ambiance aux Restos du Cœur, nous sommes dans l’esprit COLUCHE ! ».
Qui mieux que son fils aîné pour le dire, à quelques jours de la collecte nationale qui sera organisée les 01er et 02 mars prochains…C'est l'histoire d'un mec !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
L’Aile ou la Cuisse : la Bourgogne tire son épingle du jeu dans la promotion des « Bib Gourmand » 2024
février 27, 2024Avec cinq promotions bourguignonnes, et aucune franc-comtoise, hélas, notre région tire plutôt correctement son épingle du jeu dans la dernière livraison des « Bib Gourmand » du Michelin 2024. Même nombre de nominés que l’Ile-de-France, plus que la Normandie, les Hauts-de-France ou encore le Centre-Val-de-Loire ! Mais loin devant caracolent en tête la Bretagne ou l’Occitanie.
PARIS: Le « Bib gourmand » a été créé par le Michelin en 1997, à la suite de la distinction « R » rouge. Il récompense généralement une bonne cuisine d’inspiration régionale, à bon rapport qualité/prix. Jusqu’à l’an passé, il y avait des critères tarifaires spécifiques (province et Ile-de-France), disparus dans l’édition du guide 2023.
Cette année, notons deux promotions en Côte d’Or, deux en Saône-et-Loire et une seule dans l’Yonne. Il est à noter que pour « L’Auberge des Gourmets » au Vilars, le chef-patron précédent avait déjà décroché un bib en 2008.
Dans l’Yonne, la table du « Martin Bel Air », sise à Saint-Martin-du-Tertre (proche de Sens) rejoint cette catégorie qu’elle visait. Son chef-patron Jean-Raphaël PERSANO (ancien apprenti de La Côte Saint-Jacques) s’est battu pour cela, depuis son ouverture fin 2017.
Déjà annoncé parmi les tables favorites en 2018 !
Depuis cette époque, l’impeccable formule-déjeuner (à 23 euros de mémoire) y est un modèle du genre. Cuisinier appliqué et impliqué, « JR » réalise au quotidien une savoureuse cuisine personnalisée avec de bons produits de saison. Les légumes y ont la part belle.
Récemment, je m’y étais régalé d’un délicieux lieu noir accompagné d’une bonne sauce. Permettez à votre serviteur d’écrire qu’il fut l’un des premiers, à l’époque sur les ondes de France Bleu Auxerre début 2018, à faire connaître cette maison prometteuse, y invitant aussi l’ami François SIMON, chroniqueur culinaire de haute volée !
Après la naissance de sa petite Alba, on peut dire que l’époque porte ce chef méritant et travailleur. Ce « Bib » était son objectif depuis longtemps. Il occupera, n’en doutons point, une place choyée sur la façade de l’établissement ! De mémoire, la dernière obtention d’un « Bib gourmand » pour une table sénonaise fut en 2003 pour « Le Crieur de vin », et ce, jusqu’en 2008.
Le palmarès du Michelin 2024 sera annoncé lundi 18 mars, tandis que la version papier sera proposée à la vente le vendredi 22 du même mois. En attendant, nous sommes heureux de féliciter tous ces valeureux promus, en Bourgogne et ailleurs, aussi. Et si cuisinières et cuisiniers nous régalent, c’est aussi grâce au travail d’orfèvre de nos paysans : maraîchers, éleveurs, apiculteurs…
Gauthier PAJONA
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Une carte bancaire qui vaut de l’or : la Caisse d’Epargne et VISA offrent la cérémonie d’ouverture des Jeux à un Auxerrois
février 26, 2024Tout au long de la cérémonie, il ne se départira jamais de son jovial sourire, l’heureux lauréat du jour. Des étincelles au fond des yeux, tel un grand adolescent, Richard RIHOUET ne s’attendait pas à vivre une telle surprise, juste avant le week-end. D’autant qu’ils étaient 114 652 clients de la Caisse d’Epargne à avoir tenté leur chance lors de ce jeu concours, issu d’un partenariat entre VISA et le réseau national des Caisses d’Epargne. Une épreuve qui lui aura porté chance : l’Auxerrois assistera à la cérémonie des Jeux de Paris le 26 juillet prochain…De quoi faire de cet été une véritable fête !
AUXERRE : La grande boîte, renfermant le prix, attend son récipiendaire sur le petit guéridon, placée juste dans l’angle aménagé du salon d’honneur de l’établissement bancaire auxerrois. Rien que les décors muraux de cette magnifique salle où trônent les portraits des anciens présidents de Caisse d’Epargne de l’Yonne méritent à eux seuls la visite. On contemple, on admire, on apprécie, on se délecte : le décorum est là, digne d’une remise de prix à vocation olympique destinée à récompenser un valeureux lauréat ! A l’autre bout de la salle, ça discute ferme en attendant le début des réjouissances.
Soutenue par l’établissement bancaire qui jadis avait choisi l’écureuil comme emblématique animal fétiche, la championne XXL de canoë-kayak auxerroise, Eugénie DORANGE, s’entretient avec Fabien BOURIGAULT, chargé de communication. Elle est de toutes les occasions, la belle et athlétique Eugénie ! Il y a peu, la jeune femme de 24 ans était encore à Dijon plébiscitée lors de la cérémonie des vœux, un tantinet à caractère olympique des duettistes directionnels de la Caisse régional de Bourgogne Franche-Comté, Jérôme BALLET et Eric FOUGERE. Cette fois-ci, la championne tricolore de sprint en canoë est dans son antre, l’Yonne, terre de jeux !
Un challenge victorieux imputable à la chance…
Pendant ce temps, Florence FORZINETTI, directrice de Territoire de l’Yonne, relit les notes de son intervention alors que la directrice d’agence d’Auxerre Centre, Adeline WILLEMS, accueille les invités, présents à cette cérémonie d’inspiration conviviale. D’ailleurs, tous les collaborateurs de l’agence sont conviés pour suivre l’évènement. A l’identique de votre serviteur, qui retrouve un visage connu dans celui du vainqueur du jour, Richard RIHOUET, anciennement cadre dirigeant du site auxerrois de FRUEHAUF. Aujourd’hui, il vit sous différents cieux européens, pour les besoins de sa carrière professionnelle en pleine phase d’évolution.
Notre auxerrois sait pertinemment ce qu’il fera le 26 juillet 2024, date ô combien symbolique pour la planète et les férus de sports : la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris ! Car, Richard RIHOUET y sera ! Un moment qu’il n’est pas prêt d’oublier et qu’il va vivre à 200 % grâce à la Caisse d’Epargne et à VISA. Désigné par le sort, le hasard, la chance ou la baraka selon les cas, l’ancien cadre auxerrois a obtenu en guise d’offrandes son précieux sésame lui permettant de participer à cet évènement qui n’arrive qu’une fois par siècle dans le pays.
Un lot obtenu à la suite d’un tirage au sort qui lui a été favorable alors qu’ils étaient près de 115 000 personnes à vouloir tenter leur chance ! Si ce n’est pas un sacré coup de pouce du destin, cela lui ressemble ! Seule condition participative : être en possession d’une carte VISA haut de gamme de la famille Premier, Platinum ou Infinite en cours de validité.
Il reste encore des places à gagner pour les épreuves cette fois-ci !
Directrice de Territoire Yonne, Florence FORZINETTI prit soin dans une intervention détaillée de rappeler les tenants et aboutissants exceptionnels de ce concours, traduit par ce lot de prestige. Il est vrai que gagner deux places à la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris – la manifestation qui promet d’être fastueuse se déroulera sur les quais de la Seine dans la capitale – pourraient faire des envieux ! D’autant qu’une nuitée dans un hôtel cinq étoiles accompagne les tickets d’entrée à cette manifestation sportive inoubliable.
« C’est avant tout le fruit d’un étroit partenariat entre la Caisse d’Epargne et VISA dont nous regrettons l’absence des représentants ce soir à Auxerre du fait de la grève dans les trains, expliquera la responsable de la banque dans l’Yonne, d’autres places, cette fois-ci, pour les épreuves olympiques peuvent être remportées… ».
Entre les Jeux et les entreprises du groupe BPCE dont la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, c’est déjà une longue histoire d’amour.
Partenaire premium, la banque de l’Ami Financier (autre titre de référence historique de la Caisse d’Epargne) apporte sa contribution à la manifestation universelle en soutenant des athlètes devant prendre part aux Jeux de Paris mais aussi aux Jeux Paralympiques qui leur succèderont quelques semaines plus tard.
A ce titre-là, la CEBFC a constitué un team de solidarité et d’encouragement auprès de sept valeurs sportives pouvant prétendre à la sélection olympique et paralympique 2024. Leur donnant ainsi les meilleures chances en matière de sélection et de préparation.
Pour mémoire, la liste se compose de Sarah BEE (breaking dance), Kévin CARVALHO (gymnastique), Eugénie DORANGE (notre seule Icaunaise au canoë sprint), Cédric FEVRE (para tir sportif), Jules POMMERY (saut en longueur), Evita MUZIC (cyclisme) et Ikman MUKHTAROV (lutte).
Parrain officiel du relais de la flamme, la Caisse d’Epargne BFC mobilisera également vingt-deux porteurs qui sillonneront la région à l’été prochain. Dont l’étape auxerroise du fameux 11 juillet !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Ukraine : la poudrière peut-elle faire tâche d’huile ?
février 24, 2024Deux ans, déjà. Pile, poil ! D’un 24 février (2022) à un autre (2024), le temps s’est donc égrené immuable, avec le même lot de désolation, d’incertitude et de tristesse. Sans que l’ombre d’une porte de sortie honorable à cette crise internationale si belliqueuse n’ait été entrouverte, même un court instant. Pas de volonté de négociations de part et d’autre. Mais, pour négocier quoi, en vérité ?
Une simple reddition des Ukrainiens qui aurait pour conséquence immédiate de précipiter le pays déjà exsangue et en souffrance depuis vingt-quatre mois de conflit dans les bras de son envahisseur si brutal. Ce serait la mort de la démocratie aux frontières orientales de l’Europe, la fin de la liberté de penser et d’exister dans cet état de 44 millions d’âmes qui ne sait plus à quels saints orthodoxes se vouer déjà pour retrouver le chemin de la lumière.
Une capitulation sine die aux exigences strictes, irréversibles et unilatérales du régime de Moscou qui provoquerait un coup d’arrêt définitif à la démocratie déjà mise à mal dans bon nombre d’états de la planète en cette seconde décennie d’un bien étrange vingt-et-unième siècle que l’on aurait pensé spirituel, aux dires d’un généreux André MALRAUX, plutôt que guerrier et sanguinaire. Ce qui est le cas.
Qui aurait supposé, au démarrage de « l’opération militaire spéciale », voulue par le Kremlin, que deux ans plus tard, les choses en seraient encore là ? Personne n’aurait parié alors un kopek sur la résilience des Ukrainiens à vouloir résister et tenir la dragée haute à la seconde armée mondiale, puissante en matériels et en forces humaines ! Qui aurait imaginé que les velléités expansionnistes de Moscou, et son désir à recréer la Grande Russie impérialiste, conduiraient le monde à se projeter avec beaucoup de pessimisme dans le futur ?
Le torchon brûle entre l’Occident et la Russie
Deux ans après, rien, mais strictement rien n’a vraiment changé dans la rhétorique outrancière du maître de la Russie et de ses inféodés, proches du pouvoir. D’ailleurs, les prises de parole, cette semaine, de la plupart des personnalités vivant dans le sillage du président en campagne électorale et devant se succéder à lui-même jusqu’en 2036 ne font l’ombre d’aucun doute sur les intentions de la Russie sur la nature de ce conflit, qui n’en est même pas un à titre officiel.
L’objectif ne varie pas. Dans sa logique implacable : dénazifier l’Ukraine, renverser le pouvoir en place à Kiev, reprendre Odessa, berceau de la Russie blanche par excellence selon les références liées à l’histoire, opprimer les libertés, et bouter l’Occident et l’Union européenne du contexte. Un credo sempiternel qui ne cesse d’être ressassé parmi les révisionnistes de Moscou qui réécrivent à leur sauce et en toute impunité le cours de l’histoire.
Toutefois, 2024 plus que jamais risque d’être un sacré tournant dans les relations internationales. Le torchon brûle entre l’Occident et la Russie. Cela ne datait pas d’hier. Mais, il semble que les perspectives à venir nous promettent encore de grands moments de tensions et de « réjouissances ». Des moments qui vont être directement impactés aux élections américaines de novembre où le changement de pouvoir apparaît comme quasi inéluctable dans le contexte actuel. Des moments qui le seront aussi, bien avant, dès le mois de juin avec les échéances européennes, et une très forte poussée des mouvements nationalistes parmi les vingt-sept états de l’Union.
La France désormais dans le viseur des Russes
Pour autant, l’Europe peut-elle se retrouver seule en première ligne face à la menace russe si par le plus grand des hasards, nos alliés américains se retiraient du jeu ? L’inquiétude grandit dans bon nombre de chancelleries continentales aujourd’hui même si les chefs d’états des 27 demeurent soudés – en partie quand même avec les positions on ne peut plus ambiguës de la Hongrie, voire de la Slovaquie désormais -, et même si les responsables de l’OTAN ironisent sur les capacités psychiatriques de certains dignitaires russes encouragés à aller consulter.
Cette semaine est l’œuvre d’un tournant et d’un changement fondamental de ton. En France, comme ailleurs en Europe, au vu de plusieurs accords sécuritaires binationaux qui ont été signés avec Kiev. Ce fut le cas en Allemagne, en Grande-Bretagne, au Danemark, en Pologne, en Norvège ou en Finlande.
Vu de l’Elysée, le changement de ton à l’égard de la Russie est désormais sans équivoque. Le ministère de la Défense alerte ouvertement sur les capacités de nuisances de l’état russe et de ses sbires (Iran, Corée du Nord…une sorte d’axe du mal qui s’est forgé de toute pièce et en toute impunité, en contournant les sanctions économiques internationales et en livrant armes et missiles à profusion sans que leurs dirigeants ne poussent des cris d’orfraie par rapport à d’hypothétiques limites de frappes), tant au niveau de la désinformation, les réseaux d’influence, les cyber attaques ou les potentielles intimidations militaires dont nous faisons désormais l’objet.
La France figure bel et bien maintenant dans le viseur des Russes. C’est indéniable et il nous faut bien l’admettre, vu de nos clochers et campagnes, n’en déplaise à celles et à ceux de nos personnalités politiques virevoltantes qui encourageaient il y a peu encore à négocier urgemment avec le Kremlin pour mettre fin à une guerre dont on a connu le début mais où l’on ne connaît pas du tout le scénario de fin. Sauf que pour négocier, il faut être deux parties. Et agir de manière équitable, ce qui est loin d’être le cas, aujourd’hui, vous en conviendrez, dans le contexte.
Deux ans, après, la situation est plus que jamais tendue. L’ignorer serait une faute lourde et impardonnable. D’autant que les similitudes avec les années 30 sont nombreuses et que certains de nos analystes politiques et historiens n’ont pas la mémoire courte.
En 1936, la France n’avait cure des éventuels bruits de bottes aux frontières tchèques et polonaises, trop préoccupée à savourer les premières périodes de congés payés.
Laissant ainsi la place nette à un dictateur à moustache et à mèche folle qui fit basculer le monde dans l’horreur absolue.
Il ne faudrait pas que l’histoire de notre siècle se répète de la même manière, en commettant les mêmes erreurs qui nous seraient forcément fatales…Celle de la politique de l’autruche dont parfois sont si friands une certaine frange de Français…que le sort des autres n’intéresse pas.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99