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« Le Marcheur au Grand Cœur » fait étape dans l’Yonne : le Belge Jean-Marie VAN BUTSELE tel un sportif du bonheur…
février 22, 2024« Il voyage en solitaire, et nul ne l’oblige à se taire, il chante la terre… ». On a tous en mémoire l’ode poétique de Gérard MANSET, interprétée en 1975. Des paroles empreintes de liberté et de sérénité qui vont comme un gant à ce « Marcheur au grand cœur », puisque que tel est le surnom donné à ce natif du plat pays belge et membre du Lions Club International de Bruxelles Saint-Hubert, Jean-Marie VAN BUTSELE. Ce dernier a fait une double étape dans l’Yonne cette semaine. Traçant inlassablement sa route, sac de 20 kg sur le dos pour une noble cause : la récolte de dons pour lutter contre les cancers pédiatriques…
AUXERRE : Dites trente-trois ? Non, blague à part, notre sexagénaire au tonus d’airain et au moral d’acier – un visage de jeune homme avec les traits, certes, un peu tirés après une longue journée de marche dans la petite brise hivernale qui balaie l’Yonne – a choisi de rejoindre la localité de Palamos au cœur de la touristique Costa Brava – ah, ça fleure bon la période estivale et les tapas à déguster sans modération à l’aide d’une sangria sur l’une des superbes plages de ce littoral de la province de Gérone – non pour pas y conter fleurette en mode dilettantisme comme tout bon retraité qui se respecte, mais bel et bien pour y collecter des dons, servant à une noble cause. La lutte contre les cancers pédiatriques, ceux qui frappent cruellement la chair de notre chair, nos enfants.
Trente-trois ? Parce que ce marcheur impénitent, à la silhouette de pèlerin cheminant vers Compostelle – ça, c’est de l’autre côté de la péninsule ibérique ! – s’est donc lancé dans une folle aventure pédestre et en solitaire de plus de 1 100 kilomètres. 1 177 km avec précision répartis sur trente-trois étapes lui permettant de sillonner sa Belgique natale, l’Hexagone et un tout petit morceau d’Espagne ! Un raid, où il est accompagné en tout et pour tout d’un unique compagnon, son sac à dos chargé d’une vingtaine de kilos de produits strictement nécessaires. Pas de quoi acheminer toute une garde-robe, convenez-en !
Le soutien inconditionnel à la Fondation des Bâtisseurs d’Etoiles en Belgique
« Le Marcheur au Grand Cœur ». C’est comme cela que Jean-Marie VAN BUTSELE est surnommé dans sa royale contrée par la kyrielle de médias qui se sont entichés du personnage. Car, notre atypique sportif de l’extrême – d’une rare courtoisie et d’une joie de vivre à condamner définitivement à la fermeture tous les cabinets des psys et autres coaches en ressources bien-être mental ! – n’en est pas à une excursion près. Chaque année, il biffe sur son agenda, bien rempli en courses es qualité de guide de haute montagne (Mont Blanc) ou de conférences proposées auprès de clubs services et des associations, une période de temps nécessaire à l’accomplissement de son Graal personnel : décliner avec aisance altruisme et générosité, à plus de 70 ans, via ses randonnées au long cours, une opération caritative au service d’une cause. Notamment, celle défendue par la Fondation des Bâtisseurs d’Etoiles.
Une structure accueillie en Belgique qui agit en faveur des enfants sans distinction pour que ces derniers puissent bénéficier des meilleurs soins médicaux. Des bambins et adolescents qui sont touchés par la maladie ou le handicap…
En provenance de Tonnerre où il fut accueilli par des membres de l’ancien Lions Club local – un réseau de cœur où l’humanisme est capital -, le marcheur solitaire arriva mardi en fin d’après-midi au terme de sa longue étape de transition, devant le conduire ensuite vers la Nièvre limitrophe, du côté de Chitry-les-Mines. Point de chute : Voutenay-sur-Cure.
Le coup de pouce de 500 euros des clubs Lions de l’Yonne
Conduit en voiture – une fois n’est pas coutume, cela fait aussi du bien de récupérer façon repos du guerrier sur le siège passager confortable d’une marque allemande -, notre singulier randonneur fut accueilli par les représentants de différents Lions Club de la zone départementale du district Centre Est 103, les deux structures auxerroises, Phoenix et Rives de l’Yonne, ainsi que les clubs d’Avallon et de Sens. Dont le président de zone, l’Auxerrois Pierre-Nicolas JOLIOT, très en verve dans ses propos de présentation.
Là, un peu fatigué, mais ravi d’être reçu avec gentillesse et sympathie, Jean-Marie VAN BUTSELE prit la parole quelques instants pour évoquer son périple physique et ses objectifs à atteindre en matière de collecte. L’an passé, sa grande traversée de la France l’avait poussé jusqu’à Monaco où reçu par la famille princière sur le Rocher il repartit avec une somme globale collectée au fil de ses pérégrinations de plus de 26 000 euros ! Encourageant pour la suite de ses projets !
Passionné de spéléologie, le cousin wallon obtint une coup de pouce supplémentaire de 500 euros à l’issue de cette soirée conviviale, où aux côtés des clubs Lions de l’Yonne, Jean-Marie VAN BUTSELE put apprécier la fraternité ambiante autour d’un bon verre de chablis et d’irancy, histoire de mieux s’imprégner des valeurs fortes de l’hospitalité icaunaise ! Promis, il reviendra !
Thierry BRET
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Auxerre, capitale de la boulangerie : ce sera en novembre avec le concours national du « Meilleur Jeune Boulanger »
février 20, 2024Il s’en réjouit d’avance. Logique, un tel évènement n’est pas accueilli dans l’Yonne, tous les jours. Pensez donc ! La finale hexagonale du concours du « Meilleur Jeune Boulanger de France » ! Et de surcroît, une épreuve qui sera reçue avec sa vingtaine de compétiteurs dans le saint des saints de l’apprentissage par l’excellence : le CIFA de l’Yonne. Autant dire que le président départemental du Syndicat des Boulangers-Pâtissiers et des Boulangers de l’Yonne, Laurent BISSON, attend cette période avec impatience…
AUXERRE : Concocté par la Confédération nationale des Boulangers de France, le concours du « Meilleur Jeune Boulanger » du pays est un rendez-vous qui compte dans la corporation. Un de ces challenges qui permet de rassembler la fine fleur de la filière, catégorie apprentis et alternants, qui auront le cœur à l’ouvrage et la rage de faire le maximum afin de l’emporter. Quatre jours durant, du 18 au 22 novembre, le Centre de formation de l’Yonne, le fameux CIFA qui en a déjà tellement vu au niveau des défis et autres confrontations, sera le point d’ancrage principal de ce double concours en vérité : celui du meilleur spécialiste de la vente en boulangerie et celui du meilleur jeune à la production boulangère.
Précédent d’une semaine la nouvelle édition du challenge culinaire national, le IRON COOK 2024, cher à son créateur, Marcel FONTBONNE, parti aujourd’hui sous d’autres cieux savoyards à profiter d’une retraite amplement méritée, cette épreuve mettant en exergue les fines gâchettes de la boulangerie, catégorie jeunes, devrait réserver quelques agréables moments et de belles surprises.
On sait déjà que la sélection nationale comprendra une vingtaine de candidats. Quant au dîner de gala, il devrait accueillir plus de trois cents personnes. Ailleurs qu’au restaurant d’application du CIFA, le Com des Chefs, qui ne peut en accueillir autant !
Naturellement, le président de la Confédération nationale de la Boulangerie Dominique ANRACT sera présent lors de la partie officielle de cette manifestation. Logique, il apprécie beaucoup de qui se fait au CIFA de l’Yonne, lui-même ayant des attaches à Villeneuve-sur-Yonne…
Thierry BRET
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D'éminents experts en intelligence artificielle (IA) ont tiré la sonnette d'alarme quant au rythme et à l'ampleur des récentes avancées dans ce domaine, avertissant qu'elles ne représentent rien de moins qu'une menace pour l'humanité. C'est notamment le cas de Geoffrey HINTON, un informaticien primé, connu sous le nom de « parrain de l'IA ». Il a quitté son emploi chez Google, pour faire part de ses inquiétudes concernant le développement incontrôlé de nouveaux outils d'IA. « J'ai soudainement changé d'avis sur la question de savoir si ces objets seront plus intelligents que nous…devait-il déclarer.
TRIBUNE: De quoi parle-t-on avec l’intelligence artificielle ? En 1956, John Mc CARTY organise une conférence qui a donné naissance au « machine learning », au « deep learning », aux analyses prédictives et, depuis peu, aux analyses prescriptives. Un nouveau domaine d'étude est également apparu : la science des données. C’est vers la moitié du XXème siècle que les bases de ce que l’on appelle « IA » furent jetées.
L’intelligence artificielle est un domaine scientifique dans lequel des outils peuvent être classés lorsqu’ils respectent certains critères. Pour le Parlement européen, l’intelligence artificielle représente tout outil utilisé par une machine, afin de « reproduire des comportements liés aux humains, tels que le raisonnement, la planification et la créativité ».
Cette définition pourrait être élargie en incluant les comportements dépassant les capacités humaines, puisque les ordinateurs actuels parviennent aujourd’hui à les surpasser dans certaines tâches. À titre d’exemple, le système d’IA Alpha Go, capable de battre le champion du jeu de go Lee SEDOL, est très doué pour élaborer des stratégies à ce jeu, mais ses capacités s’arrêtent là. Il sera incapable de jouer aux échecs ou d’effectuer d’autres tâches tant que celles-ci ne lui auront pas été inculquées.
Tout système mettant en œuvre des mécanismes proches de celui d’un raisonnement humain pourrait ainsi être qualifié d’intelligence artificielle.
L’IA représente l’avenir de la prise de décisions
De nos jours, êtres humains et machines génèrent des données plus vite qu'il n'est humainement possible de les absorber et de les interpréter pour prendre des décisions complexes. L'intelligence artificielle est la base de tout apprentissage par un ordinateur et représente l'avenir des processus décisionnels complexes. Par exemple, la plupart des êtres humains peuvent apprendre à ne pas perdre à une simple partie de morpion, alors qu'il existe 255 168 actions possibles, dont 46 080 mènent à un match nul. En revanche, les champions du jeu de dames sont plus rares, étant donné qu'il existe plus de 500 x 1018 (500 trillions) de coups possibles. Les ordinateurs sont capables de calculer ces combinaisons et les meilleures permutations possibles très efficacement, afin de prendre la bonne décision. L'IA représente l'avenir de la prise de décision. On commence à percevoir les dangers de l’utilisation de l’IA.
Les applications diverses et variées de l’IA
L'intelligence artificielle (IA) s'empare de presque tous les marchés, y compris le marché très concurrentiel des applications mobiles. Les grandes entreprises et les petites startups utilisent l'IA pour créer des expériences utilisateur, hautement personnalisées. Chaque année, nous voyons de plus en plus d'applications d'IA disponibles, et celles existantes sont constamment améliorées. Au fil des ans, nous avons établi bon nombre de ces applications d'IA comme indispensables. Elles sont devenues une partie importante de notre vie quotidienne. Que ce soit pour l'assistance vocale, l'éducation, la vente au détail, les voyages, la fintech, les rencontres ou les médias et le divertissement, il existe une application d'IA.
L'IA est présente dans notre quotidien. Elle est par exemple utilisée par les services de détection des fraudes des établissements financiers, pour la prévision des intentions d'achat et dans les interactions avec les services clients en ligne (création de générateur de voix).
Pour la détection des fraudes dans le secteur de la finance, l'intelligence artificielle est utilisée de deux manières. Les applications qui notent les demandes de crédit utilisent l'IA pour évaluer la solvabilité des consommateurs. Des moteurs d'IA plus avancés sont chargés de surveiller et de détecter en temps réel les paiements frauduleux réalisés par carte bancaire.
Qu’est-ce que le Service client virtuel (SCV) : les centres d'appel utilisent un SCV pour prédire les demandes de leurs clients et y répondre sans intervention humaine. La reconnaissance vocale et un simulateur de dialogue humain constituent le premier point d'interaction avec le service client. Les demandes plus complexes requièrent quant à elles une intervention humaine.
Lorsqu'un internaute ouvre une fenêtre de dialogue sur une page web (chatbot), son interlocuteur est souvent un ordinateur exécutant une forme d'IA spécialisée. Si le chatbot ne parvient pas à interpréter la question ou à résoudre le problème, un agent humain prend le relais.
On retrouve encore l’IA dans l’amélioration et la création des vidéos, la transcription de documents vidéo et audio en textes. En quelques minutes, il est possible de traduire cinquante langues. Il est possible de transcrire des textes en document audio. Au lieu de passer des heures à trouver des idées de contenu, des logiciels liés à l’IA, peuvent nous aider à générer des idées de contenu originales et engageantes basées sur les sujets que nous entrons en quelques secondes.
Des outils pour accompagner l’organisation de nos pensées
Cela peut nous aider à devenir un rédacteur expert sans les années de formation. Créer des légendes époustouflantes peut être difficile, mais l'assistant nous aide à en faire plus, en moins de temps, avec notre propre voix.
Les outils sont regroupés dans le logiciel « Content Planner », un espace dédié à nos idées, qu'elles soient entièrement étoffées ou simplement un titre de travail. Cela peut nous accompagner dans l’organisation de nos pensées et à créer un contenu plus cohérent.
En ce qui concerne les applications d'IA éducatives, un logiciel joue le rôle d’un coach d'expression orale, activé par l'IA qui aide les gens à perfectionner leurs compétences en anglais. S'appuyant sur les données vocales et la technologie de reconnaissance vocale, l'application écoute l'accent de l'utilisateur et utilise un système de code pour identifier à quel point les mots prononcés sont proches des règles de prononciation de l'anglais américain.
Les voyages dans le monde reprennent enfin après la pandémie de COVID-19, c'est pourquoi des systèmes utilisent des capacités prédictives pour aider les utilisateurs à obtenir des informations précises sur les coûts associés aux vols, aux chambres d'hôtel et aux locations de voitures. Il fournit ces informations jusqu'à un an à l'avance, et aussi la probabilité que les prix augmentent ou diminuent ainsi que les meilleures dates de voyage.
Fin de la partie 1
Jean-Paul ALLOU
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L’école en France, la dégringolade à tous les étages…
février 17, 2024C’est le ras-le-bol généralisé dans le monde de l’éducation. La lente descente aux enfers, avec le chien Cerbère qui accompagne les morts ! L’incompréhension la plus totale après les derniers soubresauts politiques, menés entre le ministère de l’Education nationale et celles et ceux qui incarnent l’enseignement pédagogique dans ce pays au quotidien.
Une gabegie sans nom et sans fin, qui possède désormais ses ramifications multiples, faites de cartes scolaires aux découpages très arbitraires et préoccupants pour les zones rurales et leur attractivité.
Faite de ces obligations vestimentaires d’un autre temps, intimant aux enfants de s’affubler d’un uniforme insipide au nom de la cohésion sociale et de l’égalité des chances – quelle plaisanterie et quel retour en arrière rétrograde ! – alors que les problématiques se nomment la surcharge des effectifs en classe et la nomination de nouveaux enseignants pour pallier aux manques spectaculaires de personnel, dans le public ! Le monde de l’école en France n’est-il pas là encore en retard d’une guerre comme dans bien d’autres domaines qui composent notre société ?
C’est risible et pitoyable à la fois ! Alors que le classement international PISA démontre un affaissement en chute libre du savoir dispensé dans l’Hexagone vis-à-vis des grandes puissances planétaires qui nous font concurrence, que les enseignantes et enseignants de ce pays souffrent de ne pas pouvoir assurer dans sa phase optimale ce pourquoi ils se sont engagés à faire en donnant des cours après avoir obtenu leurs diplômes, alors que les communes champêtres perdent les unes après les autres leurs classes et leurs élèves quand ce n’est pas l’école toute entière ; on se préoccupe davantage dans les alcôves bien-pensantes de l’Etat du choix et du coloris du vêtement qui devra être porté par les potaches dans les cours de récréation afin d’éviter jalousie, discrimination et déni ?!
Mais, où va-t-on dans cette France déclinante et hors course du XXIème siècle !!!
Déjà antan, il fallait dégraisser le mammouth !
Ne devrait-on pas parer au plus pressé en répondant aux sujets de fonds qui polluent et paralysent le milieu de l’Education nationale depuis des lustres. L’excellent Claude ALLEGRE en faisait état en son temps, parlant de dégraissage du mammouth en évoquant les turpitudes vécues par la « Grande Maison ». Las, il s’y est cassé les dents – même lui, diront les puristes ! – avant de repartir vers un tout autre destin. Aujourd’hui, rien ne semble avoir été fait ou presque tant les problèmes à l’école semblent abyssaux. Voire insurmontables…
Prenons l’exemple de la carte scolaire et de son nouveau découpage. Jamais, ils n’auront autant mis à dos les élus de la Nation au pied du mur, celles et ceux qui vivent dans de petites localités ayant encore la chance de posséder une école, source de vie, suscitant la venue de nouveaux habitants et l’installation de commerces de proximité. Vital, en somme, pour leur survie économique.
Vent debout ces élus, de toutes obédiences politiques, se sont révoltés ces jours derniers et se révolteront encore d’ici la rentrée prochaine contre ces coupes sombres sur la foi d’une arithmétique technocratique, pur jus, qui fragilise leurs localités et l’existence même de celles-ci.
Des élus qui n’ont plus peur de parler et d’afficher leurs mécontentements par voie de presse ou sur les réseaux sociaux.
C’est la fin de vie pour les villages ruraux
« Les habitants, dont les parents d’élèves de ces communes non desservies par l’Education nationale pensent qu’une fois de plus, on dépouille le monde rural, qui est pourtant l’un des ciments de la France…, confie un élu local.
Véridique ! On assiste désormais à la lente destruction de ces villages cocardiers, où autrefois régnait la joie de vivre. Terminus, tout le monde descend ! Les classes et les écoles ferment leurs portes ; la jeunesse déserte ces endroits obscurs et glauques où leur progéniture ne sera plus accueillie – si tant est qu’elle ait encore envie de procréer vu le monde de ouf dans lequel nous nous débattons ! – et les anciens, les plus nostalgiques d’entre nous, n’ont plus que leurs yeux pour pleurer.
C’est donc cela, la France des campagnes, aujourd’hui, privée de ses écoles, de ses magasins, de ses paroisses, de ses services, de ses habitants !
Les enfants seraient-ils donc pris pour des pions ? Et leurs parents, électeurs en puissance, de simples moutons de Panurge qui doivent s’exécuter sans broncher ?
Casser l’école, c’est l’amorce de l’effondrement de tout le système
Casser les écoles et les classes, c’est en rajouter un peu plus dans la cohorte de choses qui ne vont pas bien dans notre contrée. Petit tour d’horizon !
Où en est l’industrie ? C’est simple, elle a été délocalisée à l’autre bout du monde quand elle n’a pas été détruite en pure perte. On l’aura constaté lors de la période de la crise sanitaire et des difficultés à pouvoir se fournir en médicaments et en masques de protection.
Quid de l’armée en France ? Elle est tellement réduite à la portion congrue, quant à ses effectifs, et pas suffisamment équipée en armements que nous ne possédons pas, que face à une guerre conventionnelle de longue intensité nous ne pourrions espérer tenir qu’une quinzaine de jours selon les spécialistes ! Heureusement que nous sommes dans le club très restreint des pays à dissuasion nucléaire, non ?!
Côté santé et médecine, n’en parlons pas ! Le manque criant de médecins imputable à un numerus clausus d’arrière-garde pour protéger les prés carrés de certains et les difficultés récurrentes de l’hôpital placent la France dans un contexte de désertification médicale comme elle n’a jamais connu ! Un comble au XXIème siècle, alors que la courbe démographique exponentielle confirme le vieillissement de la population.
Au chapitre des transports, l’actualité autour de la énième grève à la SNCF – cette fois-ci ce sont les contrôleurs de train qui privent 150 000 de nos concitoyens de vacances d’hiver parce qu’ils ne toucheront qu’un peu moins de 4 000 euros mensuels en fin de carrière ! – nous ramène à la triste réalité d’une société à multiples vitesses. Mais, pas à celle des TGV pour la grande majorité d’entre nous, en particulier celles et ceux qui n’ont jamais droit à rien !
Enfin, il y a l’agriculture qui ne cesse de tomber de Charybde en Scylla avec son lot de désespérances, de contestations, de revenus plus bas que bas, et de...suicides si ordinaires et banalisés qu’ils n’émeuvent plus grand monde.
L’école, c’est sacrée ! C’est encore le lieu de l’unique espoir pour tous ceux qui croient aux vertus citoyennes de la pédagogie et de l’enseignement pour tous, à la méritocratie en nivelant par le haut. Si désormais, on casse le jouet pour des raisons infondées en privant les élèves des zones rurales de possibilités intellectuelles accessibles, ce sera donc l’effondrement de tout le système ! Ainsi soit-il !
Thierry BRET
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Douche écossaise pour les festivaliers : le CATALPA 2024 tire déjà sa révérence pour mieux revenir à l’été 2025…
février 17, 2024Bon, c’est sûr : la nouvelle, annoncée via un communiqué de presse officiel réalisé par la Ville d’Auxerre et Le Silex, organisateur du fameux rendez-vous estival, n’est pas bonne du tout pour la sphère culturelle et ses retombées. Nonobstant ses 52 000 spectateurs, accueillis en trois jours en juin dernier, la manifestation de la scène rock underground et musique du monde ne bénéficiera donc pas de son édition annuelle en 2024. Un rideau définitif qui est tombé pour des raisons économiques et la récurrente proximité des Jeux de Paris, en matière de sécurité…
AUXERRE: C’est déjà le clap de fin pour l’édition 2024 du fameux CATALPA Festival ! Un évènementiel mort-né dans l’œuf avant même d’avoir existé. Malgré les records d’affluence obtenus la saison dernière – une jauge de plus de 52 000 spectateurs enregistrés durant les trois jours qu’aura duré cette animation accueillie en juin au Parc de l’Arbre Sec -, les organisateurs ont décidé d’un commun accord – sans doute une décision qui ne fut pas aussi simple à trancher – de faire un break et de positionner l’un des moments forts de la saison estivale auxerroise sur la case stop.
Du moins pour une année avant de reprendre l’exercice, sous une toute autre formule. On imagine déjà la stupéfaction chez les festivaliers qui ne s’attendaient pas à une telle désillusion, celle de ne pas vivre un week-end de juin culturel sympa et musical aux abords de l’Yonne…
Une pause salvatrice pour faire retomber le soufflé
La Ville d’Auxerre et Le Silex, à l’origine du CATALPA Festival, via son association Service Compris – elle bénéficie d’une délégation de service public lui permettant de gérer cet évènement -, expliquent les raisons de ce report d’une année en toute vérité. Et cette fois-ci, cela n’est pas imputable à une quelconque crise sanitaire !
Manifestation gratuite, ayant déjà vécue douze éditions auparavant, le CATALPA Festival nécessite un budget global de plus de 400 000 euros. La Ville d’Auxerre en est le principal financeur, à travers une subvention de 160 000 euros.
Quant à l’Agglomération de l’Auxerrois, elle injecte une enveloppe de 50 000 euros dans le concept. Des coups de pouce de la part des deux collectivités qui ont singulièrement augmenté en 2023 : 210 000 euros contre 180 000 euros lors de l’édition 2019.
Il ne faut donc pas être un chantre de l’arithmétique pour comprendre que d’année en année les budgets de la manifestation artistique s’envolent, alors qu’il n’y a aucune recette à mettre en face, obtenue de la part du public. Pire : l’édition 2023 se situe même dans le rouge, avec un déficit de 45 000 euros ! Devant cet effet de surchauffe, et par les temps qui courent, il était nécessaire pour le team organisationnel de débrancher les compteurs et laisser reposer le soufflé. Le temps peut-être, salvateur, de trouver un modèle économique moins gourmand et plus compatible à la conjoncture inflationniste du moment ?
Quant aux raisons de cette hausse exponentielle des budgets, elles sont mentionnées par le document, adressé aux médias du département. En premier lieu, il y a les contrats de production des artistes en très forte hausse. Car, eux, ils ne se jouent pas gratuitement et c’est bien légitime !
En sus, notons aussi les frais générés par la hausse de l’énergie – cela se retrouve décidément partout ! -, et les coûts techniques très importants, depuis le redémarrage de l’évènement après la période COVID.
Vers l’élaboration d’un nouveau modèle économique
Mais, le contexte évènementiel est loin d’être fameux en cette année olympique en France. Certes, les Jeux d’été ne s’organisent qu’une fois par siècle dans l’Hexagone, mais là aussi les perspectives ne sont guère optimistes, côté logistique et surtout sécuritaire. Le gouvernement, très (trop) précautionneux, a interdit l’organisation de concerts de musiques actuelles dans le pays entre le 18 juillet et le 11 août. Logique, il s’agit de mobiliser l’ensemble des forces de l’ordre vers Paris et l’Ile-de-France du fait de l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques dans la capitale. Au détriment, c’est dommage des manifestations concoctées en province dans le même laps de temps…
D’où un risque de déclassement artistique du CATALPA Festival auxerrois, obligé sans doute de réunir des artistes de moindre notoriété et de voir ses coûts de production augmentés à la vitesse optimale. Conséquence : l’association Service Compris et la Ville d’Auxerre, prudentes, ont décidé de ne pas subir une augmentation inexorable du déficit, remettant de facto le principe de gratuité de la manifestation.
Une gratuité qui est d’ailleurs remise en cause dans bon nombre de manifestations accueillies aujourd’hui en France quand elles l’étaient. Le CATALPA Festival ne déroge donc pas à la règle de cette poussée inflationniste inévitable, se devant de réfléchir à l’élaboration d’un nouveau modèle économique plus pérenne et…excédentaire.
Les organisateurs prévoient un retour de la manifestation culturelle à l’été 2025. Oui, sans doute, mais sous quelle forme ? On ne sait que peu de choses à date. Si ce n’est qu’un travail de concertation devrait rapidement s’engager avec les partenaires institutionnels et privés du CATALPA ainsi que le public (qui et comment ?) pour échafauder la nouvelle construction de cet édifice. Seule chose promise par les organisateurs : la conservation de la gratuité qui fait le sel de ce rendez-vous estival de masse, populaire et festif. Une gratuité, certes, mais pour combien de temps dans un contexte économique qui réclame chaque jour davantage d’argent…
Thierry BRET
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