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L’entrepreneuriat au cœur des échanges : de fructueuses rencontres nationales pour GROUPEACTIVE dans l’Yonne
septembre 28, 2022Trois mots et non des moindres, pour celles et ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de l’entrepreneuriat. « Entreprendre », « aventure » et « liberté ». Des termes qui ont eu les faveurs de discussions et de réflexions, celles voulues par les représentants de GROUPEACTIVE, réunis en rencontres nationales pour la première fois dans l’Yonne…
SENS : Désignée ville attractive (et sportive) il y a peu par un label national, la capitale des Sénons l’est tout autant au niveau de l’intérêt que lui porte les entreprises, soucieuses de se poser dans ses installations structurelles afin de s’y retrouver en séminaire.
Ce fut le cas le 22 septembre dernier avec la présence de l’un des leaders de l’accompagnement des TPE/PME en France – GROUPEACTIVE – qui a investi les lieux (le magnifique complexe de « L’Amphi ») lors de rencontres de prospective passionnantes.
Annuellement, GROUPEACTIVE, soit l’addition de trois métiers à fortes valeurs ajoutées que sont le développement commercial, l’excellence industrielle et la transformation digitale et numérique, donne rendez-vous à une centaine de spécialistes et experts, membres de ses réseaux professionnels PROSPACTIVE, DSIACTIVE et PRODACTIVE. Participent également, autour de thématiques qui sont au cœur des enjeux de l’entreprise à ce rendez-vous, clients, partenaires, institutionnels et élus.
L’une des ultimes prestations publiques de Marie-Louise FORT…
Pour la première fois de son histoire, ces rencontres ont été accueillies dans l’Yonne, dans la ville la plus septentrionale du territoire, Sens. Ce sera d’ailleurs l’une des ultimes prestations publiques de la présidente du Grand Sénonais et maire de la commune, Marie-Louise FORT. Son intervention à la tribune était emplie de couleur et de bienveillance pour le monde entrepreneurial.
L’an passé, c’est à Bordeaux que devaient se retrouver ces femmes et ces hommes experts dans l’accompagnement des TPE/PME vers le succès et la croissance. Autour d’un item qui faisait écho aux conséquences de la crise sanitaire imputable à la COVID : la « destruction créative ». Selon la théorie économique propre à SCHUMPETER.
Des rencontres avec une vraie gourmandise de l’autre…
Si le coach des dirigeants, Benoît DAVID, devait conclure ce séminaire de travail avec brio et finesse en sa qualité de « grand témoin », on retiendra surtout de ces rencontres les brillantes prestations de Patrice FRANCESCHI, écrivain, aventurier et philosophe politique ou de Frédéric DUPONCHEL, co-fondateur du cabinet financier « ACCURACY » et du « Domaine viticole des Sénons » qui livrera un témoignage des plus audacieux sur l’entrepreneuriat.
On doit le succès de cette animation qualifiée de « vraie gourmandise de l’autre » à l’un des membres associés de GROUPEACTIVE, Vincent LEPAPE, artisan du succès de l’économie sénonaise depuis plus d’une quinzaine d’années.
On ne connaît pas encore le lieu et la thématique de l’édition 2023. Des informations qui devraient être connus dans les jours à venir…
Thierry BRET
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150 militants rencontrent le président du RN dans l’Yonne : un intérim à booster en CDI pour Jordan BARDELLA !
septembre 25, 2022Fidèle d’entre les fidèles de la candidate des présidentielles Marine LE PEN, le député européen, et actuel président par intérim du parti bleu marine, Jordan BARDELLA, s’est fendu d’une visite plus que de courtoisie dans l’Yonne, ce samedi, à l’occasion de la Fête des Nationaux, le grand raout annuel concocté par la fédération départementale du RN. Une immersion rappelant la campagne d’influence qui bat son plein au sein de la formation, avant la connaissance du verdict final en octobre...
AUXERRE : Depuis septembre 2021, l’un des jeunes loups de la politique hexagonale, aux dents longues et aiguisées, Jordan BARDELLA, dirige à 27 ans le premier parti d’opposition de France, en lieu et place de Marine LE PEN. Une direction qui statutairement se corrélait à la notion d’intérim du fait du changement stratégique de responsable au moment où la candidate à la dernière présidentielle tentait de briguer un mandat électoral de cinq ans pour assurer la gouvernance du pays en entrant en campagne.
Oui mais voilà, l’intérim assuré par le jeune homme qui a connu une ascension exponentielle dans la sphère du RN en un laps de temps très court ne devrait plus durer très longtemps. Marine LE PEN avait fait connaître sa décision de passer la main de la présidence du mouvement politique dont elle a hérité de son père, afin de mieux se consacrer à sa fonction de présidente de groupe au Palais Bourbon où les élus du RN sont entrés en force à la surprise générale en juin avec 89 députés. Muant cette charge intérimaire en responsabilité de titulaire.
Il n’en fallait pas davantage pour que Jordan BARDELLA officialise sa candidature à la présidence du parti et espérer convaincre les militants de conforter ce qui fut à l’origine un « contrat d’intérim » en un désormais « contrat à durée indéterminée » de titulaire puisque la jeunesse plaide pour lui à ce poste. Son opposant lui portant la contradiction n’est autre que Louis ALIOT, maire de Perpignan et ancien compagnon de route dans le privé de Marine LE PEN.
Moins d’abondance mais plus de factures pour les Français !
Le 31 août, lors du dépôt de sa candidature à ce mandat interne, le natif de Seine-Saint-Denis (Drancy) publiait sur Twitter ces quelques lignes, donnant un sens à sa prise de position : « Je suis candidat pour que nous demeurions cette grande force cohérente populaire, méritocratique et enracinée dans les territoires… » ».
Se plonger dans les territoires au plus près des militants-électeurs, précisément, c’était le leitmotiv de cette visite dans l’Yonne, ce samedi 24 septembre, où aux côtés des deux parlementaires du cru, Julien ODOUL, député de la troisième circonscription et Daniel GRENON, député de la première circonscription, Jordan BARDELLA aura pu disserter tranquillement avec plus de cent cinquante personnes sur l’actualité.
Après le sacro-saint exercice de la conférence de presse, qui fut accueilli dans les salons d’un établissement hôtelier auxerrois.
Incarnant « une forme de continuité » dans la ligne directionnelle du parti souverainiste, Jordan BARDELLA a rappelé devant les adhérents de l’Yonne que « le succès populaire obtenu lors des échéances présidentielles et législatives n’aurait pas pu être acté sans la mobilisation militante mais aussi le soutien grandissant de millions de Français qui subissent chaque jour un peu plus les désastres de la politique d’Emmanuel MACRON… ».
Puis de renchérir : « plutôt que de nous parler de la fin de l’abondance, le président de la République devrait nous parler de moins de migrants, moins d’insécurité, et moins de factures pour les ménages ! ».
La sécurité : le credo vedette du Rassemblement National…
De son côté, jamais avare en flèches acerbes décochées vers les arcanes du pouvoir, Julien ODOUL insista « sur la politique de désindustrialisation de la France, la fermeture des services publics ou la présence de parc éoliens qui enlaidissent les campagnes ».
Soutien de la candidature de Jordan BARDELLA à la présidence du RN, le député de l’Yonne devait conclure son intervention en évoquant l’un des sujets vedette du parti bleu marine, son cheval de bataille identitaire en quelque sorte, la sécurité et son refus de « voir arriver des migrants dans les campagnes au nom de la nouvelle politique de répartition voulue par l’Etat » !
Reste à savoir si au nom de l’équité des débats et de la pluralité intellectuelle – même en interne ! -, l’autre postulant à la présidence du RN, Louis ALIOT, sera invité à rencontrer des militants icaunais tout acquis à la cause du presque trentenaire Jordan BARDELLA ! Auquel cas, il n’y aura pas une minute à perdre : le scrutin s’étalant sur le mois d’octobre…
Thierry BRET
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Présentes au « Rose Trip Maroc » : les « Walking Roses » du Crédit Agricole entre expérience physique et altruisme
septembre 21, 2022Il leur faudra une bonne paire de chaussures. Celles dont on apprécie le confort et la souplesse sur des parcours de longue randonnée. Et une volonté sans faille. Attention : le défi est à la hauteur des ambitions ! Concourir sous les couleurs du Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne en jouant de la boussole et d’un rapporteur topographique sur les pistes ensablées du grand sud marocain ! Particularisme de ce rendez-vous qui se disputera du 27 octobre au 01er novembre : ce trek d’aventure au féminin se vivra par équipe de trois. Au service d’une noble cause : celle que défend « Ruban Rose » qui milite en faveur d’une meilleure prévention du cancer du sein…
DIJON (Côte d’Or) : L’épreuve se nomme le « Rose Trip Maroc ». Elle possède également une déclinaison similaire, qui se vit un peu plus au sud en Afrique, du côté du Sénégal. Ces deux rendez-vous constituent des challenges d’endurance où la pugnacité et le volontarisme font foi. Des défis physiques et mentaux que des femmes engagées pour de belles causes sont prêts à relever. C’est le cas de trois d’entre elles. Des collaboratrices du Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne. Elles se nomment Sophie VETTORETTO, Pauline BELAIR et Alexandra METOR. D’ici quelques semaines, elles se mueront en « Roses Trekkeuses » pour participer à ce raid 100 % féminin et résolument solidaire. Foulant ainsi les grands espaces naturels du royaume chérifien durant cinq longues journées dont trois favoriseront le lâcher prise et le dépaysement total. Une expérience initiatique exceptionnelle pour ces trois jeunes femmes ? Incontestablement ! Elles nous expliquent leurs motivations dans un long entretien…
Quelles sont les motivations personnelles vous ayant poussé à participer à cette aventure ?
Un challenge sportif, une aventure humaine entre collègues, se prouver aussi qu’on est capable de se dépasser, de collaborer, d’apprendre ensemble et de le faire dans le cadre associatif faisait encore plus sens pour nous.
Est-ce la première fois ? Avez-vous déjà été engagées sur ce type d’épreuves à vocation humanitaire ?
Pauline : non jamais pour ma part.
Sophie : pas dans une épreuve sportive mais je me suis déjà impliquée dans le passé dans différentes associations (famille d’accueil pendant les vacances avec le Secours Populaire, aide aux élèves en difficulté avec l’association Cast’ailes).
Alexandra : Moi ? Non jamais !
J’imagine que vous êtes toutes les trois des sportives de bon niveau. Expliquez-moi votre parcours…
Pauline : Je suis très active en salle de sport avec des sessions de renforcement musculaire, du body-attack… et sur des trails depuis 2018. J’adore courir en pleine nature et me confronter à du dénivelé ! Dernière aventure vécue : les chemins de Stevenson, une randonnée de 272 kilomètres entre le Puy-en-Velay jusqu’à Alès en treize jours.
Sophie : Je suis sans doute la moins sportive de la « team » mais en réalité je possède des dispositions à l’endurance ! C’est dans la randonnée et dans le pilates que je m’épanouie sportivement.
Alexandra : moi, je cours, je cours et je cours ! De la course essentiellement sur route. J’ai participé au marathon et au semi-marathon de Paris !
Comment conciliez-vous votre préparation physique avec votre quotidien qu’il soit personnel ou professionnel ?
Pauline : c’est assez simple, le sport fait partie de mon quotidien. Je pratique une activité sportive avec régularité après le travail, pendant le week-end ou pendant les vacances. J’arrive donc assez facilement à trouver du temps pour la préparation. J’avais conscience en m’engageant dans cette aventure qu’il faudrait arriver à trouver un équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Mais, ça fait partie du défi et de l’aventure ! J’ai la chance d’avoir une super équipe sur qui m’appuyer en cas de besoin.
Sophie : je suis une maman solo et je m’organise en m’accordant du temps tout en restant bienveillante avec moi-même.
Alexandra : moi, je suis souvent sous l’eau, sur mille volts ! Ce fut un peu compliqué de tout concilier mais depuis deux ans, le sport fait partie intégrante de ma vie. En couple, avec mon club, entre amis ou en famille, c’est devenu primordial de s’accorder du temps pour la préparation physique.
Dès mars 2022, nous avons bloqué nos agendas pour faire en sorte qu’à chaque évènement sportif qui retenait notre attention, l’une de nous trois représente les « Walking Roses ». Nous avons participé à une quinzaine de manifestations sportives, dont trois sponsorisés par le Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne.
Présentez-vous toutes les trois : que faites-vous dans la vie ?
Pauline : j’ai 29 ans et je suis la blagueuse de l'équipe ! Je pratique avec passion le trail, la randonnée et la salle de sports. Ma motivation est la suivante : « L'enthousiasme est la base de tout progrès », une phrase d’Henry FORD.
Sophie : j’ai 44 ans et maman solo mais pas que ! Ma pratique sportive est le pilates et un abonnement récent à la salle de sport. Ma dernière grande aventure a été un voyage à Bamako (Mali) avec ma fille pour voir sa marraine qui travaille dans une ONG. Ma motivation : « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends.. ».
Alexandra : J'ai 33 ans, je suis pacsée et j'ai un chat ! Bien que branchée sur mille volts, je suis la force tranquille de l'équipe. A la fois dotée d'un caractère bien trempé mais aussi d'une certaine sensibilité émotionnelle, complètement assumée. La famille, le respect, la liberté sont des valeurs qui me sont chères.
Un tel périple au Maroc suppose une excellente condition physique, quel est votre programme nutritif, êtes-vous encadrés par un coach tant sur le plan mental que sur la bonne gestion de votre corps ?
Non, nous avons augmenté la fréquence et l’intensité de nos séances de sport mais pour le moment rien sur le plan nutritionnel. Il n’était pas question pour nous de s’astreindre une hygiène de vie trop drastique, celle que nous avons correspond aux exigences du trek. Nous ferons le plein de sucres lents une semaine avant, ce sera bien.
Il est question de lâcher prise, de déconnexion avec ce genre de discipline dans le désert. Justement, à quoi allez-vous penser durant ces trois jours d’épreuve ?
Oui, en effet, nous n’aurons d’ailleurs pas de wifi sur place. Les téléphones sont acceptés pour prendre quelques photos mais pas d’accès à Internet. Ces quatre jours vont nous permettre de se ressourcer, de vivre l’instant présent, de partager entre nous avec l’ensemble des participantes.
Ce rendez-vous repose aussi sur la solidarité notamment avec les associations aidant les femmes atteintes du cancer du sein. Est-ce une cause qui vous mobilise ? Cet aspect « humanitaire » est le catalyseur de votre inscription ?
En tant que femmes, la cause nous tient à cœur, d’autant plus que la sœur d’Alexandra a été touchée à l’âge de 35 ans. Fort heureusement, elle est en rémission. L’aspect humanitaire nous concerne, vraiment…
Comme toutes épreuves de ce style, il faut être soutenu par des sponsors. Qui s’est lancé à vos côtés ? Quel est le budget d’un tel projet ?
A ce jour, trois sponsors nous soutiennent dans notre projet : le principal, notre employeur, le Crédit Agricole de Champagne Bourgogne. Puis la société d’espaces verts « MB Paysage » à Dijon qui a financé une partie de nos équipements et enfin le club de sport et spa « Le Klube » qui nous accompagne dans la dernière ligne droite de la préparation physique.
Le budget d’un tel projet s’élève à 10 000 euros pour nous trois. Reste à notre charge une partie des équipements, le trajet Dijon-Paris et Paris-Dijon ainsi que la nuit d’hôtel qui précède le décollage et nos cinq jours de congés.
Qu’est-ce que vous attendez à titre personnel de cette expérience ?
Nous attendons de cette expérience de se dépasser, de sortir de notre zone de confort, d’aller au bout de nos capacités mentales et physiques, se découvrir soi-même, aller à la rencontre d’autres femmes, de partager cette expérience unique avant, pendant et après.
Envisagez-vous de vivre d’autres aventures comme celles-ci à l’avenir ?
Pauline : pourquoi pas, la question se posera quand il faudra trouver un nouvel objectif, mais toujours lier l’aspect sportif avec l’aspect associatif. Ma prochaine aventure sera « La Grande Traversée du Jura », avec quatre cents kilomètres à parcourir en trois 3 semaines.
Sophie : et pourquoi pas ?
Alexandra : Pas sous l’angle associatif mais sous l’angle sportif et collectif, j’envisage de faire le Tour du Mont-Blanc en randonnée, soit 170km, 10 000 mètres de dénivelé, le tout en sept jours !
Bon vent, les filles ! On ne peut que souhaiter que vous viviez de belles aventures sous le chaud soleil du Sahara ! Un espace naturel idéal pour se reconnecter à soi-même…et rayonner positivement autour de soi.
Propos recueillis par Thierry BRET
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Cinq buts à zéro ! Une claque retentissante que devront très vite oublier les protégés de Jean-Marc FURLAN s’ils ne veulent pas connaître la même désillusion, vendredi soir, face à l’équipe fulgurante de ce début de saison, le FC Lorient. Un autre club breton, décidément. Et si la Bretagne ne réussissait pas aux Bourguignons ?!
AUXERRE : Après Rennes, place à Lorient ! La grande révélation de ce début de championnat de Ligue 1 qui après sept journées de compétition caracole au sommet du classement, figurant à la quatrième position. Le FC Lorient, sur sa lancée, ne fera pas de la figuration, vendredi soir, à l’Abbé Deschamps. L’objectif est simple : continuer sur l’excellente série et engranger des points afin de jouer les trouble-fête dans le haut du panier.
On peut supposer que Jean-Marc FURLAN, pas à la noce la semaine dernière à Rennes, aura su trouver les mots justes depuis pour remettre son équipe en ordre de bataille car celle qui arrive semble terriblement importante après la rouste subie avec une défense inexistante qui a encaissé pas moins de cinq buts au fond des filets. Des erreurs de placement de jeunesse pour certains, une incompréhension après les matchs honorables disputés face aux « olympiques ».
Le public sera au rendez-vous. Il ne demande qu’une seule chose : de l’envie et de la motivation de la part de ses « chouchous ». C’est la moindre des choses quand on veut évoluer parmi l’élite…
Thierry BRET
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La Région BFC s’inspire de la méthode suisse sur le dossier du ferroviaire : Michel NEUGNOT sur les rails de la pédagogie…
septembre 15, 2022Forcément, il s’attendait à une réunion quelque peu conflictuelle, voire houleuse avec les élus de l’Yonne. Le président de la Commission transports et mobilité de la Région BFC Michel NEUGNOT le sait très bien : dès que l’on aborde le délicat problème de la mobilité – surtout quand celle-ci se décline sous son aspect ferroviaire ! -, on touche du doigt le nerf à vif du problème. « C’est comme si on s’attaquait à la montagne mais avec des points de vue différents, confiait-il au terme d’un long exposé à Auxerre. Une montagne qui a accouché d’une souris selon ses opposants ?
AUXERRE : Il n’aura cessé de le marteler durant toute son intervention face à une assistance parfois hostile, à l’écoute patiente dans l’hémicycle de l’hôtel du Département où il proposait cette rencontre informative sur le nouveau cadencement des trains dans l’Yonne : la Région Bourgogne Franche-Comté traite de manière globale le sujet des mobilités. L’un de ses nombreux domaines de compétences, par ailleurs.
Effectuant le déplacement depuis Dijon, le vice-président de l’organe institutionnel régional et président de la Commission des transports et des mobilités n’est donc pas venu en terre icaunaise pour y rencontrer les édiles concernés par le devenir des liaisons ferroviaires les mains vides.
« Nous avons une réponse à apporter sur le territoire septentrional de la Bourgogne parce que la desserte nord de l’Yonne n’est pas satisfaisante dans son mode de fonctionnement actuel. C’est d’ailleurs la seule que l’on n’ait pas encore travaillé sur notre territoire, non pas par manque de volonté mais parce qu’elle est en lien direct avec l’Ile-de-France… ».
Un accord historique avec l’Ile-de-France et voté unanimement à la Région…
Une desserte spécifique et plus complexe qui représente bon an mal an dix mille voyages (l’équivalent de cinq mille usagers effectuant des allers/retours entre l’Yonne et la capitale) alors que la région francilienne traite dix millions de passagers.
En avril 2021, le Conseil régional statuait par un scrutin l’accord historique porté par Marie-Guite DUFAY, présidente de l’exécutif BFC, et son homologue, Valérie PECRESSE, à la tête de l’Ile-de-France.
« Un vote qui est revenu unanime de la part des élus de l’assemblée régionale, souligne avec malice Michel NEUGNOT, même si certains contestent aujourd’hui le contenu de cet accord alors qu’ils l’ont voté ! »
De quoi provoquer quelques éruptions cutanées et verbales lors de la séance explicative où Michel NEUGNOT ne se sera pas privé de tancer le président du groupe régional du Rassemblement National, Julien ODOUL, opposé au projet évoqué par l’élu socialiste.
Pédagogue, prenant le temps de dérouler tout le cheminement de la mobilité nécessaire à sa compréhension en l’expliquant, Michel NEUGNOT et l’équipe de techniciens qui l’accompagnaient se seront parfois heurtés à l’impatience manifeste de certains élus icaunais, pressés d’en savoir davantage sur les phases évolutives et concrètes de cet épineux dossier.
Des budgets conséquents pour améliorer les dessertes…
« Il était nécessaire de dévoiler les différentes étapes qui ont mené à ce processus depuis quatre ans, renchérit Michel NEUGNOT, un travail réalisé en concertation avec les services de SNCF Réseau et d’Ile-de-France Mobilités, des structures qui ont œuvré d’arrache-pied pour arriver au dispositif qui a été présenté ce jour… ».
Et le vice-président de la Région d’ajouter sur ce qu’il considère comme un travail « colossal » : « aucune région qui jouxte l’Ile-de-France n’a essayé de travailler le sujet comme nous le faisons ! »
Partant du simple postulat que la régularité des trains – du matériel à la limite de la vétusté – est mauvaise et peu adaptée aux flux actuels, la Région a donc décidé de mettre les pieds dans le plat en rectifiant tout cela. Injectant au passage une enveloppe de 300 millions d’euros à l’achat de matériel roulant de nouvelle génération. Dont un train six caisses qui sera doublé en deux unités et qui offrira une capacité optimale pour accueillir davantage de passagers pour treize millions d’euros.
Pas de perte de temps malgré les ruptures de charge…
L’idée d’accroître le nombre de trains sur cette desserte est devenue une évidence pour les services techniques de la Région. Un bénéfice pour le nord de l’Yonne, c’est-à-dire le Sénonais, mais pas que puisque la capitale départementale, Auxerre, sera impactée par cette stratégie. Légitime pour Michel NEUGNOT qui tresse des lauriers à la nouvelle cité de l’hydrogène…
S’inspirant du modèle suisse – Michel NEUGNOT participait encore à une réunion à Neufchâtel il y a quarante-huit heures -, l’élu régional en a tiré les enseignements nécessaires en se référant à la méthode des ruptures de charge.
Concrètement, les voyageurs passent d’un moyen de transport à un autre. C’est ce qui va être proposé dans la nouvelle configuration ferroviaire déclinée dans l’Yonne avec des nœuds d’interconnexion entre plusieurs trains depuis les gares de Sens et de Laroche-Migennes.
Des changements pour les usagers qui ne grèveraient pas trop leur timing parfois serré – cinq minutes de battement pour embarquer dans le nouveau train après l’échange – et qui permettrait in fine de se rendre avec plus de rapidité vers Dijon et Lyon pour la partie sud.
Un travail lent et de fourmi qui commence, selon Michel NEUGNOT. Un travail où toute la lumière n’avait pu se faire jusque-là faute d’avoir réuni l’ensemble des éléments informatifs. Du pur réalisme, aux yeux de l’élu régional, qui évoquera ensuite les transports par car – et non par « bus » puisque ce terme ne s’emploie uniquement pour le transport collectif urbain ! – en version interurbaine, faisant office en parallèle de transport scolaire.
« Nous nous sommes aperçus que sur les trois lignes qui étaient soumises à la nouvelle concurrence, il n’y avait que des scolaires dedans, hormis deux à trois passagers supplémentaires. On s’est dit qu’il valait mieux privilégier le tout scolaire dans ces cars et que l’on remette uniquement du car en correspondance avec les gares, notamment sur Sens, sur Avallon et sur Tonnerre. Pour faire en sorte que des voyageurs puissent prendre le car, ensuite le train le matin et le soir. Chose qui n’était pas possible auparavant… ».
En effet, les temps de parcours de ces lignes adaptées aux circuits scolaires étaient très consommatrices en temps. A titre d’exemple, pour effectuer un trajet de 55 kilomètres, il fallait compter près de deux heures de transport ! Pas étonnant qu’il n’y avait plus un passager à bord de ces cars serpentant la contrée icaunaise !
L’élu régional n’est pas venu annoncer la suppression de trains…
Puis, s’intéressant à la fréquentation actuelle, les équipes techniques de la Région se sont penchées sur la question. Qu’ont-ils constaté ? Réponse de Michel NEUGNOT :
« On a des trains qui sont omnibus sur l’Ile-de-France où l’essentiel des utilisateurs à 90 % voyagent dans la région francilienne. Ca semblait intelligent de les laisser en Ile-de-France et de procéder à une rupture de charge à Montereau (Seine-et-Marne), dans un temps maîtrisé et avec du nouveau matériel aux capacités de vitesse plus performantes pour les autres… ».
Evidemment, l’aspect financier fut abordé par le représentant de l’exécutif régional.
« Quand on parle de tarifs, cela permettra avec ce nouveau système que les usagers aient des avantages financiers, ajoute l’orateur, parce qu’ils auront un temps très court de frais de transport sur la partie Bourgogne Franche-Comté, avec le Pass Navigo qu’ils ont déjà en possession, et cela réduira d’environ 150 euros la facture ! ».
Tout reposera sur le degré de temps que l’on souhaitera consacrer à son transport. Un vrai compromis au niveau du choix, comme l’a qualifié Michel NEUGNOT.
« Ceux qui veulent aller plus vite bénéficieront de davantage de trains mais ils auront un coût supplémentaire, le coût actuel. Et puis, ceux qui veulent bien prendre dix minutes et changer de train en pratiquant cette rupture de charge, pourront économiser de 150 ou 180 euros suivant la distance qu'ils parcourent…. ».
Jamais à court de pirouettes humoristiques – « Quand Michel NEUGNOT vient dans l’Yonne, c’est pour annoncer la suppression des trains ! » -, l’élu régional aura au contraire confirmé le maintien des dessertes de l’Avallonnais, celles de Clamecy ou de Corbigny. Un vrai soulagement pour certains élus de ce secteur présents dans la salle du Conseil départemental.
« Nous ne demandons pas aux élus que nous rencontrons d’être d’accord ou pas sur ces prises de décision, on demande simplement aux élus qu’ils nous comprennent ! On expliquera, on innovera, on se trompera et on rectifiera ! C’est ça le projet démocratique que nous portons, Marie-Guite DUFAY et moi-même par délégation. L’essentiel est d’expliquer comment on doit travailler ensemble… ».
Au vu des réactions des élus de l’opposition régionale (à découvrir dans un prochain article) au terme de cette explication de texte, il n’est pas si sûr que ces représentants politiques aient envie de le faire et suivre les décisions à la lettre de la Région sur ce très lourd dossier. Une « montagne à multiples facettes », en somme, qui aurait seulement accouché d’une souris après cette rencontre côté conviction ?
Thierry BRET
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