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Elles osent enfin : vive le matriarcat dans l’entreprise !
septembre 15, 2023« Elle cause plus, elle flingue… ! ». Mais qu’elle est donc la cible suggérée par la célèbre phrase cinématographique, à l’empreinte si caractéristique du regretté Michel AUDIARD, sortie en 1972 et qui pourrait être totalement en phase avec la réalité d’aujourd’hui dans le monde économique !? Je vous le donne en mille : l’entreprise, bien sûr ! La gente féminine n’hésite plus à passer à l’acte et à casser irrémédiablement les codes du travail, un système vieux comme le monde et patriarcal à souhait qu’il est ô combien nécessaire de dépoussiérer dès que possible, en oubliant même les canaux de la parité !
Désormais, les filles se muent en…de véritables patronnes ! Oui, Monsieur ! En tailleurs, jupes et pantalons, avec chemisiers froufroutants à l’appui et rouge à lèvre aux entournures, queues de cheval ou coupes à la garçonne !
On fait fi désormais du sexisme de bas étage qui sévit encore dans bien des bureaux de France et de Navarre et on ne rigole surtout plus : les « wineuses » osent enfin se montrer au grand jour, et évoquer leur irrésistible parcours qui les aura menés au firmament de la réussite !
Franchir le pas de la création…
Sans plaisanter, il était grand temps de montrer sous le soleil, à défaut sous le projecteur d’un amphithéâtre, ces femmes, mères ou grand-mères, coquettes et féminines jusqu’à la pointe des pieds qui entreprennent en véritables stratèges de l’économie qu’elles sont devenues !
La femme au foyer et le balai-brosse à la main, c’est terminé ! Le cliché d’Epinal aura duré assez longtemps dans l’esprit chafouin de quelques bonhommes au mode de fonctionnement archaïque qui hantent encore certains ateliers et bureaux ! Aujourd’hui, être femme des années 2020 – tiens, tiens, on dirait du SARDOU dans le texte ! -, c’est de reprendre sa destinée en main, de s’épanouir allègrement dans des postes à fortes responsabilités, y compris dans les domaines scientifiques ou ceux réputés très machistes comme le bâtiment ou l’industrie.
Pire pour les coincés du bulbe et autres misogynes de première main : c’est aussi l’opportunité pour la femme de créer son entreprise !
Désormais, elles osent franchir le Rubicon, en toute impunité et avec enthousiasme. Grand bien leur fasse ! Il y eut à l’origine quelques légers frémissements dans la stratosphère étatique – ce fut le cas avec la loi Copé Zimmermann il y a une dizaine d’années de cela – en instaurant des quotas de présence dans les conseils d’administration des directions d’entreprises. Certes, les femmes n’accédaient pas encore aux commandes de la boîte mais, un savant rééquilibrage leurs permettaient enfin de patienter et de ronger leur frein. Mais, cette avancée pour le moins spectaculaire ne concernait uniquement les CA mais pas les instances décisionnelles des directions ! D’où, la subtilité…
Peu de postes à responsabilité dans la stratosphère hexagonale
Aujourd’hui, elles osent le cap de l’entrepreneuriat et le proclament haut et fort. D’ailleurs, le MEDEF de l’Yonne ne s’y est point trompé en choisissant comme sujet de réflexion de la rentrée économique, ce focus sur l’entrepreneuriat au féminin ! Oui, mais ! Les inégalités sont encore très importantes entre les deux sexes, et pas uniquement sur le volet de la rémunération.
Souhaitez-vous des exemples concrets ? C’est simple : aucune femme n’est à ce jour parvenue à diriger le pays depuis son bureau élyséen. Bing, cela vous en jette un coin, non ? Mais, d’autres nous diraient : il y a déjà Elisabeth BORNE à Matignon !
Mais, raisonnons avec de pures entreprises, celles du CAC 40, les bien-nommées. Des poids lourds de l’économie qui se nomment BOUYGUES, L’OREAL, LAFARGE, LVMH, Saint-Gobain ou ACCOR. Trois femmes gèrent leur destinée avec le titre de…directrice générale, dépendantes évidemment d’un homme à qui échoit la fonction de président !
Et pensez-vous que les licornes, ces fameuses startups dont la valorisation dépasse le milliard d’euros soient mieux dotées en dirigeantes féminines ? Que nenni, ma « brave dame » ! C’est le zéro pointé à tous les étages au niveau responsabilité féminine sur les vingt-six d’entre elles !
Créer des instances réservées aux femmes entrepreneuses…
Il suffirait aussi de s’intéresser aux PME/TPE, aux groupes industriels, aux exploitations agricoles, au milieu du bâtiment et de l’automobile ; et le tour serait complet. Reste peut-être le seul domaine des services qui soit un peu épargné par cette hégémonie masculine qui n’a eu de cesse de se renforcer depuis des lustres.
Question : que manquerait-il donc aux femmes pour se propulser vers l’avant en matière d’entrepreneuriat ? Marie-Virginie KLEIN, auteure d’un ouvrage au titre évocateur « Femmes dirigeantes : comment elles ont osé ? » répond tout de go : de l’audace !
Le public féminin n’ose-t-il donc pas assez s’émanciper des sempiternels carcans patriarcaux de l’entreprise ? Possible, également. L’auto-censeure que les femmes se pratiquent à elles-mêmes parfois fait aussi office de postulat.
Il est donc grand temps que les femmes prennent leur envol et se propulsent vers les sommets en endossant la vêture de capitaine d’industrie, à l’image d’une Anne LAUVERGEON ! Et c’est un homme qui l’écrit !
Ce serait utile pour faire tomber les statistiques et les préjugés qui ne leur sont pas vraiment favorables : une femme sur trois dirige une société en France et 6 % des entreprises de typicité grosse PME, soit plus de 250 salariés, sont pilotées par une femme. C’est trop peu, on en convient.
Reste que la féminisation gagne aussi les instances patronales. La présidente des Femmes du MEDEF de France, Dominique CARLAC’H a insisté sur ce fait : son objectif est de vulgariser l’entrepreneuriat au féminin dans les cinq ans et passer de 5 % de femmes cheffes d’entreprises dans les rangs à 30 % ! Sachant qu’à date, elles sont 21 % à avoir rejoint les structures ad hoc réservées uniquement aux cheffes d’entreprises.
Vive le matriarcat dans l’entreprise !
Thierry BRET
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La semaine 36 par monts et par mots… : les amoureux se cadenassent-ils pour longtemps sur les ponts à Auxerre ?
septembre 13, 2023Phénomène modal des années 2000, décrié par Anne HIDALGO, qui en a fait son cheval de bataille pour les enlever de plusieurs ponts enjambant la Seine – à cause de leurs poids et de leurs aspects esthétiques qui au fil du temps s’apparentaient à des objets rouillés -, les cadenas d’amour refont surface dans notre actualité. Après l’exposition que leur a consacrée à Clamecy en juillet dernier Phileas FIQUEMONT, voici les premiers de ces spécimens qui font leur apparition sur la passerelle au-dessus de l’Yonne. Y-resteront-ils longtemps ?
Lundi
Oh la gaffe ! Dans son édition de ce week-end, « L’Yonne Républicaine » a quelque peu fait dérailler le « chemin de fer », du nom en jargon journalistique, de ce tableau supervisé par le secrétaire de rédaction, détaillant l’emplacement des pages avant impression. Avec d’un côté, en page 4, un article relatant la découverte à Courlon-sur-Yonne du corps du septuagénaire disparu depuis le 22 juillet dernier et de l’autre, en page 5, un article au sujet d’un dépôt sauvage de plusieurs tonnes de déchets sur le territoire de la même commune, avec ce titre malavisé, « Courlon n’est pas une poubelle ». La famille et les amis de la personne retrouvée morte ont dû apprécier… De l’humour noir qui frôle le carton rouge !
Mardi
Aussi fondée soit-elle, l’interdiction de l’abaya à l’école annoncée par le ministre de l’Éducation nationale Gabriel ATTAL à quelques jours seulement de la rentrée n’est sans doute pas fortuite. Le sujet de cette longue robe traditionnelle portée par certaines élèves musulmanes a monopolisé les médias, contre-feu salutaire pour passer sous silence la crise que traverse la grande maison face à un déficit de recrutement sans précédent. Confrontée à des rémunérations peu attractives, des conditions de travail de plus en plus difficiles et des classes surchargées, la promesse d’Emmanuel MACRON de « mettre un enseignant devant chaque classe » s’est heurtée à la réalité du terrain. Plus de 3 000 postes n’ont pas été pourvus aux concours faute de candidats et selon le syndicat Snes-FSU, il manquerait au moins un enseignant dans près de la moitié des établissements du secondaire.
Mercredi
Le geste est encore timide, mais prometteur… La passerelle qui enjambe l’Yonne à Auxerre, connaîtra-t-elle un jour le destin romantique de sa célèbre consœur parisienne ? Pendant plusieurs années, touristes et amoureux en goguette avaient pris pour habitude d’accrocher aux rambardes grillagées de la passerelle des arts, face à l’Institut de France, dans le 6e arrondissement de Paris, des cadenas portant leurs initiales, en témoignage de l’amour qu’ils se portaient. Si la capitale du romantisme n’avait jamais autant mérité sa réputation, le phénomène fut moins apprécié des autorités municipales, face au risque de voir les grilles s’écrouler sous le poids des quarante tonnes de ferraille ainsi collectées et en 2015, tout fut enlevé à la disqueuse et les rambardes remplacées par des panneaux de verre. Crescent MARAULT peut encore dormir tranquille. Pour l’heure, seuls trois cadenas d’amour ont fait leur apparition sur la passerelle de la Liberté.
Jeudi
Prendre le pouvoir par la force n’est pas synonyme de démocratie, mais comment ne pas se réjouir de voir la fin d’une dynastie familiale qui dominait le Gabon d’une main de fer depuis 56 ans. Un règne sans partage, depuis la mise en place en 1967 d’Omar BONGO, par celui qui restera indissociable de la politique africaine du Général de GAULLE et de plusieurs de ses successeurs, le sulfureux Jacques FOCCART. Si la manne pétrolière a fait de ce petit pays d’Afrique l’un des plus riches du continent en PIB par habitant, plus d’un tiers de ses habitants vivent toujours sous le seuil de pauvreté. Figure incontournable de la « Françafrique », Omar BONGO est réputé avoir arrosé à tout-va pendant plusieurs décennies l’ensemble des partis politiques français et fait la part belle à de nombreuses multinationales tricolores, au premier rang desquelles, Elf, Bolloré ou Total Energies. Une « générosité » qui a longtemps servi de paravent au pillage systémique des richesses du pays mis en place par l’ancien président, relayé par son fils Ali, qui lui succéda en 2009. Sur fond de fraudes électorales, les militaires ont sifflé la fin de la partie. Reste à savoir combien de temps la junte s’éternisera à la tête du pays avant de redonner le ballon au peuple gabonais !
Vendredi
Le projet de labellisation Grand Site de Vézelay méritait sans nul doute un voyage d’étude. C’est chose faite nous apprend le mensuel « Yonne notre département » dans son édition de septembre. Un voyage sous l’égide de la vice-présidente départementale en charge du tourisme, Isabelle FROMENT-MEURICE qui a conduit la délégation jusqu’à Solutré en Saône-et-Loire. Un lieu bien connu de tous les historiens de la préhistoire, fréquenté depuis 50 000 ans, dont la réputation connut son apogée à l’ère « Mitterandus », lorsque le chef de clan d’alors, y effectuait chaque année une ascension mémorielle à la Pentecôte ! Un rite initiatique fort couru des journalistes et autres prétendants de l’époque, qui profitaient de l’occasion donnée pour se faire apprécier du Président. Et quand on sait que celui-ci vouait un culte quasiment mystique à la « Colline éternelle », l’on se dit que la boucle est bouclée !
Samedi
L’été va bientôt tirer sa révérence et le bilan n’est pas des plus réjouissants, avec des températures record et des incendies catastrophiques à travers la planète. Pas de quoi pour autant inquiéter le député RN Thomas MÉNAGÉ, qui a tempéré sur France Inter les données publiées par le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) en matière de réchauffement climatique, évoquant même des « exagérations » pouvant « contrevenir à notre économie, à la croissance ». Le porte-parole du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale considérant sans doute que les membres du Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat, à l’image de son ancien vice-président, le paléoclimatologue Jean JOUZEL sont tous d’ultra-gauchistes anti-France ! Mais qui se souviendra de Thomas MÉNAGÉ dans cinquante ans, tombé dans les oubliettes de l’Histoire et du déni climatique ?
Dimanche
Plus de 36 heures après la tragédie qui a frappé le Maroc, mis à part une « réunion de travail » à Rabat savamment orchestrée, toujours pas de réaction du souverain chérifien, Mohamed VI. Un silence qui contraste avec l’émotion de la communauté internationale, face à un tremblement de terre dont les victimes se compteront sans doute par milliers. On le dit malade et « fantomatique », plus souvent en Europe pour s’y faire soigner que proche de ses sujets. Surnommé le « roi des pauvres » au début de son règne en 1999, Mohamed VI est aujourd’hui toujours adulé par une grande partie de la population, mais pour combien de temps encore… ?
Dominique BERNERD
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La voie de l’excellence serait-elle mise à mal ? La baisse des « coûts contrats » menace la formation dans l’artisanat
septembre 11, 2023Il est urgent de se poser les bonnes questions. Notamment, celles qui s’appliquent au financement durable de la pratique de l’apprentissage en France. Envisagée par le gouvernement, la baisse des niveaux de prise en charge des « coûts contrats », susceptible d’entrer en vigueur ces jours-ci, met en péril l’avenir de la formation par apprentissage selon la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté…
DIJON (Côte d’Or) : Il est vent debout, le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat hexagonal ! A l’instar de l’antenne régionale de Bourgogne Franche-Comté, il demande instamment au gouvernement de faire machine arrière et de reporter sine die la possibilité de réduire les niveaux de prise en charge des « coûts contrats », s’appliquant à l’apprentissage.
Une décision étatique qui pourrait entrer en ligne de compte dès ces prochains jours et qui ne satisfait nullement les responsables des chambres consulaires. Réaction immédiate du président de la CMA régionale, Emmanuel POYEN : « Les conséquences de cette baisse serait désastreuse pour l’outil formation de Bourgogne Franche-Comté, explique-t-il, et surtout pour nos jeunes, avec plus de 2 600 apprentis qui font de notre territoire le plus grand centre de formation par apprentissage… ».
Une baisse de 8 % du financement…
En terme clair, si la mesure entrait en application, ce serait toute la voie de l’excellence qui serait ainsi mise à mal, selon l’organisme consulaire. Mais, ce n’est pas tout : les chambres de métiers réitèrent leur appel à lancer une véritable concertation sur le financement durable de l’apprentissage dans le pays.
L’inquiétude est réelle depuis le mois de juillet. Date à laquelle l’Etat a signifié son désir de revoir la copie en procédant à une nouvelle des prises en charge. Une baisse de près de 8 % du financement des formations emblématiques de l’artisanat de premier niveau, c’est-à-dire le CAP.
Vers la fermeture des CFA de proximité ?
Si tel était le cas, cela affecterait 55 % de l’effectif des apprentis en France. En outre, cela signifierait que 57 % des formations deviendraient déficitaires. Concrètement, toutes les formations par apprentissage de la boulangerie, de la charcuterie, de la peinture, de la carrosserie, de la plomberie, de la coiffure ou encore de l’esthétique – elles sont toutes liées à un CAP – deviendraient déficitaires !
Impensable, pour les dirigeants de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat régionale : « les conséquences de cette baisse seraient absolument catastrophiques pour l’ensemble des centres de formation de nos huit départements… ».
Cela engendrerait de fait une diminution de la qualité des formations, la fermeture des CFA de proximité, la disparition de certaines formations qui accueillent peu d’effectifs – elles sont déjà fortement déficitaires -, la fin à terme de la majorité des formations qui se situent déjà dans le rouge !
Une décision en totale contradiction avec la volonté de l’Etat
Emmanuel POYEN ne comprend pas la situation. D’un côté, il y a ce besoin croissant de main d’œuvre et de compétences au sein des entreprises artisanales, les enjeux de la reprise d’entreprise et de l’autre côté le gouvernement assène un coup terrible à la voie de l’excellence. S’il choisit cette option. C’est à rien y comprendre sauf au niveau de la contradiction alors qu’Emmanuel MACRON avait affiché sa volonté il y a peu d’atteindre le million d’apprentis en France à l’horizon 2027 ! Une mesure qui serait aux antipodes de l’objectif initial fixé par le gouvernement de favoriser les premiers niveaux de formation qui possèdent la plus forte plus-value en matière d’insertion dans l’emploi.
Bref, c’est un sérieux coup de semonce qui vient d’être donné là aux défenseurs de la formation artisanale et de ses valeurs. Certes, la plupart des formations permettent de s’octroyer des marges qui favorisent le retour à l’équilibre des formations déficitaires, celles-ci étant minoritaires en France. Or, si ce numéro d’équilibriste financier est encore envisageable aujourd’hui, qui sait s’il le sera demain…
Thierry BRET
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Classes surchargées : rien ne va plus, Mme la marquise !
septembre 08, 2023Peut-être que ce dossier, si brûlant mais tellement peu médiatique à l’instar de l’abaya, finira-t-il par arriver un jour sur le bureau du nouveau ministre de l’Education nationale, Gabriel ATTAL afin qu’il se penche mieux dessus ? Ou peut-être pas, d’ailleurs, car bloqué par l’un des services nébuleux de la tentaculaire maison que même le sémillant et dithyrambique Claude ALLEGRE jadis sous l’ère mitterrandienne ne put se résoudre à dégraisser. On appelait alors cela, le « mammouth » !
En tout cas, le ras-le-bol se généralise à peu près partout en France, et pas uniquement par la voix des syndicalistes purs et durs de la corporation de la filière pédagogique. Trop, c’est trop ! Tant pour le corps enseignant que chez les élèves qui ne supportent plus d’être entassés, que dis-je, parqués à l’échelle de 35, 36, 37 ou 38 unités comme des troupeaux de ruminants que l’on mènerait à l’étable (pour ne pas dire à l’abattoir de l’absence de savoir !) dans ces classes si petites et inappropriées qu’elles ne peuvent même plus les accueillir.
Ne parlons pas des familles qui se font un sang d’encre à chaque retour le soir à la maison de leur progéniture désabusée qui ne cesse de s’épandre en jérémiades bien légitimes contre un système éducatif qui ne tourne vraiment pas bien rond dans ce pays. Cocorico, sur ce domaine, la France demeure et de très loin championne du monde…
Exit l’épanouissement et l’enrichissement des connaissances à plus de trente élèves
Le fléau touche principalement les lycées de France et de Navarre. Alors que les collèges sont à peu près épargnés par cet engorgement inéluctable de potaches qui arrivent en très grand nombre dès les classes de secondes. La faute à la courbe démographique ?
A titre d’exemple caractéristique, on recense tout de même la bagatelle de 23 de ces secondes aux classes surchargées au possible ne serait-ce que dans l’un des lycées phares de la Bourgogne Franche-Comté, celui de Sens – l’un des plus importants en nombre -, qui accueille bon an mal an près de trois mille scolaires en ces murs !
Comment, mais il faudra sans aucun doute poser la question directement au ministre lui-même lors de son premier déplacement dans notre contrée, peut-on décemment penser, travailler, étudier, réfléchir et s’épanouir ainsi que se perfectionner au contact de ses professeurs dans des classes de seconde, de première ou de terminale qui accueillent plus de trente gamins à minima !?
Le regretté humoriste Robert LAMOUREUX l’avait écrit un jour dans le cadre d’un scénario pour l’une de ses pièces triomphales, « Impossible n’est pas Français ! ». Malheureusement, il faut pourtant croire que si !
La norme idéale se situe à 26/28 élèves par classe
La problématique de ces classes de cours hyper bondées et totalement inaptes à l’exercice du métier d’enseignant ne date pourtant pas d’aujourd’hui. En 1978, à titre personnel, je fréquentai une classe de seconde dans un lycée public de la Bourgogne du Sud qui accueillait déjà la somme de…38 élèves ! Chose positive au demeurant, nous n’étions que cinq garçons pour un reliquat très confortable de trente-trois filles, l’année de rêve en somme !
Blague à part, il semble illogique et anormal que 45 ans après cet état de fait qui était déjà décrié par tout ce qui comptait de syndicalistes, d’élèves et de parents à l’époque, voire de politiques, rien ne semble avoir changé d’un iota dans le monde de l’Education nationale à ce propos.
Pourquoi des classes sont-elles toujours aussi surchargées en France ? Alors que la norme prescrite par les recommandations étatiques situe à 26/28 élèves le nombre idéal de jeunes filles et de jeunes hommes à accueillir dans les lycées pour parfaire leurs connaissances intellectuelles en toute sérénité.
Comment, peut-on effet suivre des cours de physique/chimie ou de sciences naturelles, dans des espaces ressemblant à des laboratoires avec tout leur attirail en termes d’équipement si précisément il n’y a pas assez de postes de travail avec les outils adéquats permettant aux élèves de suivre un cours convenablement et de pratiquer dans le même temps les exercices indiqués par le professeur ?
Même le saint patron des enseignants brûle des cierges pour que cela change !
Comment apprendre et comprendre une langue étrangère en la parlant le plus possible avec son enseignant ? Et ne pas suivre bêtement un cours magistral où la malheureuse professeure d’anglais aura bien du mal à intéresser et à échanger oralement avec sa quarantaine d’élèves en soixante minutes ?
Cela ne surprend personne quand on dit que les Français s’expriment dans la langue de Shakespeare comme une vache espagnole ! Mais, la réciproque est tout à fait la même dans la langue de Cervantès ou de Goethe !
On ne rit pas : cela arrive tous les jours dans les lycées de France, au grand dam des élèves et des enseignants qui ne savent plus à quels saints se vouer ! Même Saint-Jean-Baptiste-de-la Salle, patron des enseignants, a déposé il y a bien longtemps les armes devant un tel chaos orchestré de main de maître depuis tant de décennies par une technocratie aveugle et sourde aux changements…
Comment peut-on accueillir dans un minimum de respect et de conscience, voire de qualité alimentaire optimale – de cela, c’est autre débat ! -, des jeunes lycéens à la cantine lorsque l’établissement nourricier ne peut contenir tout le monde dans ses murs au même instant ?
Là où il est prévu 800 places (ce qui n’est déjà pas rien !), ce sont 1 200 gamins qui déboulent simultanément sur le coup de midi pour une heure de pause alimentaire bien méritée ! On imagine le désarroi du personnel face à une telle meute de garnements affamés et pressés de trouver la place idoine afin de se sustenter ! Pas sûr, qu’il y ait du rab pour tout le monde au fond de l’assiette !
Voilà donc, en cette période de rentrée, du grain à moudre pour le nouveau ministre de l’Education nationale qui veut marquer de son empreinte son passage à l’hôtel de Rochechouart, qui comme chacun ne le sait pas, accueille son ministère ! Bonne rentrée, Monsieur le ministre, et surtout ne vous y méprenez pas : « tout ne va pas très bien Madame la Marquise, dans le monde de l’Education nationale ! ».
Thierry BRET
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« Oui, je le veux ! » : Dominique CARLAC’H consent à devenir marraine des « Femmes du MEDEF 89 »
septembre 07, 2023Voilà un consentement public qui aura été prononcé sans l’once d’une hésitation – comme il est de coutume dans le cas d’un hyménée ! – devant un parterre de cheffes et chefs d’entreprises tout ouïe pour mieux en apprécier le symbole ! La présidente nationale des Femmes du MEDEF et figure charismatique du premier syndicat patronal de France a dit oui pour convoler en « justes noces » en qualité de marraine avec l’antenne de l’Yonne…
AUXERRE : Pouvait-il en être autrement pour l’ex-championne de France du 400 mètres – le fameux tour de piste épreuve phare de l’athlétisme – devenue depuis ses brillantes prestations sportives l’une des figures marquantes et influenceuses du syndicalisme patronal français au sein du MEDEF et entrepreneuse elle-même ?
La sollicitation émise entre deux tables rondes, concoctées dans le cadre de la grande manifestation de rentrée du mouvement patronal autour de l’entrepreneuriat au féminin (« Elles ont osé ! ») par Florence POULAIN, fut-elle présentée comme une surprise par l’oratrice, supposait une réponse immédiate et directe !
A la question de l’adjointe de Claude VAUCOULOUX qui, dit en passant ne perdait pas une miette tout en se régalant de cet acte impromptu se jouant sur la scène de l’amphithéâtre de la Maison de l’Entreprise (« Madame CARLAC’H, voulez-vous devenir la marraine officielle des Femmes du MEDEF de l’Yonne ? »), l’intéressée n’hésita guère avant de répondre tout de go, dans une formulation rappelant les cérémonies de mariage un samedi tantôt dans une église : « oui, je le veux ! ».
Une présidente des Femmes du MEDEF « so choc, so chic »…
Tout ceci prononcé avec humour et panache, ce qui sied parfaitement à l’ex-candidate à la présidence du MEDEF de France, qui aurait pu faire en cas d’élection en mars 2023 une présidente épatante à bien des égards, « so choc, so chic », dixit un Claude VAUCOULOUX toujours en verve olympique et maniant le verbe avec humour, lors de la phase liminaire de ce rendez-vous en présentant l’invitée du jour.
L’icône de l’engagement entrepreneurial au féminin hérite donc après avoir formulé ses vœux et donné son consentement au titre de marraine de cette antenne féminine du MEDEF de l’Yonne, une structure forte d’une quinzaine de membres qui a le vent en poupe depuis son démarrage où l’on retrouve quelques pointures de l’initiative économique locale (Evelyne CHAPUIS en tête !), d’une nouvelle mission avec notre département.
Un territoire où elle aime prêcher la bonne parole de l’attractivité et du rayonnement économiques puisque Dominique CARLAC’H en est déjà à son quatrième voyage en peu de temps à la rencontre des adhérentes et adhérents du mouvement patronal à Auxerre. Visiblement, comme le disait si bien la mère de Napoléon BONAPARTE : « pourvu que cela dure ! » : ce n’est donc pas fini !
Thierry BRET
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