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Il n’est pas passé inaperçu le mini bus à l’estampille de la société auxerroise, AJ Services 89 ! Stationné dans l’une des allées un peu en retrait du centre névralgique de la manifestation « Cité 89 », il aura pourtant reçu bon nombre de visiteurs, des élus, interpellés par la démarche novatrice de ce concept encore à l’état embryonnaire. Un véhicule qui vante de manière itinérante les services à la personne sur le territoire : il fallait y penser !

 

AUXERRE: En France, c’est bien connu comme l’affirme ce vieux slogan publicitaire sorti tout droit des années 70 : « on n’a pas de pétrole, mais on a des idées ! ». En voilà une, de génie, qui possède son pesant en or massif si elle arrive à sensibiliser à terme les représentants des collectivités de notre territoire. Et peut-être d’ailleurs, pourquoi pas !

Pour s’en convaincre, focus sur un test grandeur nature qui a été proposé lors de la nouvelle édition de « Cité 89 », opération réussie pour Jérôme ATTIAVE, le toujours très entreprenant patron de la société de services à la personne, « AJ Services 89 ».

Avoir délibérément soustrait le traditionnel stand de foire de cette animation destinée aux collectivités en le remplaçant par un mini bus visible de loin qui aura pour objectif dès 2023 de sillonner les quatre coins de notre territoire afin d’y apporter les plus-values des services à la personne au plus près de ses utilisateurs mérite, et de très loin, la « Marianne » de l’entrepreneuriat, trophée fictif qui n’aura pas été malheureusement attribuée lors de la fameuse soirée de gala, devant clore l’évènement biennal.

 

 

Un complément judicieux au bus du Département France Services…

 

Loin de concurrencer le véhicule du Conseil départemental de l’Yonne se faisant le relais mobile du concept « France Services » - une sorte de guichet unique ambulant qui embarque à son bord tout ce qui compte comme offre de services en matière d’administration indispensable aux citoyens lambda que nous sommes ! -, le bus au coloris immaculé de la PME icaunaise représente un très astucieux complément de services avec l’existant. De ceux tournés davantage vers le monde des personnes âgées et de celles atteintes d’un handicap, vivant le plus souvent dans des zones reculées du territoire. Et par ricochet de l’emploi.

A ce jour, AJ Services 89 ne l’a pas encore injecté dans le circuit professionnel. Fruit d’une longue réflexion qui part du postulat de l’éloignement – les confinements successifs propres à la crise sanitaire ont facilité le mûrissement du projet -, le dispositif allie à la fois la notion de proximité en termes de services rendus aux usagers mais aussi la promotion des métiers de la filière services à la personne auprès du plus grand nombre.

 

 

Un lancement officiel prévu au cours du premier semestre 2023...

 

Ce bureau mobile, en quelque sorte, ne limitera pas ses fréquentations aux seules bourgades de campagne. Placer le véhicule – il est reconnaissable parmi mille car il arbore les logos de la société qui en assure sa fonctionnalité – au cœur d’un marché d’un secteur urbain ou d’un cœur de ville reste aussi une éventualité prometteuse que souhaitent mettre en musique Jérôme ATTIAVE et ses équipes.

Près de vingt mille euros auront été nécessaires à l’achat de cette fourgonnette utilitaire – l’expression prend ici toute sa dimension – afin de la rendre optimale pour sa nouvelle vie. Celle d’aller à la rencontre du plus grand nombre de personnes âgées et handicapées qui ne peuvent plus se mouvoir décemment, du fait de leur isolement.

Disposant d’un maillage territorial articulé autour de cinq agences (Auxerre, Avallon, Joigny, Sens, Villeneuve-la-Guyard), AJ Services 89 possède une vraie légitimité pour faire circuler cet équipement mobile dans tout le territoire de l’Yonne.

Reste maintenant à convaincre du bien-fondé de son utilité auprès des collectivités qui feraient appel à ses services. Mais, au vu de la fréquentation durant cette journée de salon de son stand où il était possible de visiter ce bureau mobile, AJ Services 89 est fin prête à tailler la route de son futur succès, sans doute dès 2023…

 

Thierry BRET

 

 


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La voix du personnage est connue de beaucoup. Il est vrai que cet homme-orchestre de l’économie et de la presse – il possède les statuts d’éditorialiste, de journaliste, de chroniqueur audiovisuel, d’écrivain, de chef d’entreprise et de facto de conférencier ! – s’est imposé au fil des années comme un touche-à-tout expert de notre société et de ses maux. Le 26 janvier à l’occasion de la cérémonie des vœux délivrés au monde économique, Pascal PERRI se présentera face au public sur l’estrade de la Maison de l’Entreprise à Auxerre. Invité par Claude VAUCOULOUX…

 

AUXERRE : C’est le rendez-vous incontournable de tous les aficionados de la vie économique de notre territoire. Une excellente manière de laisser derrière soi la sempiternelle trêve des confiseurs, identifiée par les fêtes de Noël et du Nouvel An, et de plonger la tête la première dans l’allégresse enthousiasmante du futur exercice de douze mois qui débute, à force de grandes résolutions.

La Maison de l’Entreprise de l’Yonne, via les instances syndicales patronales qui l’habitent (UIMM, MEDEF), est devenue au fil de l’eau qui coule sous les ponts une esthète en la matière, côté évènementiel qui passionne les foules. En priorité, celles des décideurs !

 

Le mouvement vert : le refuge des nouvelles causes de l’antitout ?

 

Après Luc FERRY, Jean-Michel APATHIE, Yves THREARD, Nicolas BOUZOU  ou Philippe DESSERTINE – cet économiste hors pair reviendra d’ailleurs de nouveau sur le territoire de l’Yonne le 04 novembre prochain pour y évoquer « le monde de demain » lors de l’assemblée générale de CERFRANCE à Auxerre -, c’est au tour d’un autre de ces « spécimens » passionnants de l’intellectualisme parisien qui viendra nous présenter sa vision de la société et de ses illogismes.

Pascal PERRI a publié en 2021 son dernier ouvrage, « Le Péril Vert » aux éditions de l’Archipel. Un opus de belle facture qui s’inscrit dans la veine épistolaire que ses précédents écrits qui eurent de bons échos dans le sérail des informés. On peut citer pour mémoire : « Les impôts pour les nuls » (2014), « L’écologie contre la démocratie » (2016) ou « Retraites, la dernière chance : la réforme ou le chaos » (2018).

Que dit ce livre ? L’auteur nous interpelle sur ce mouvement vert qui constitue en définitive une sorte de refuge pour les nouvelles causes : anti-spécisme, féminisme intersectionnel, combats anti-OGM, anti-chasse, anti-nucléaire, anti-transport aérien… bref, antitout et surtout anticapitalisme !

 

 

 

« Nos libertés sont-elles menacées par les radicaux de l’écologie ? »…

 

Pour Pascal PERRI, « le progrès, pour certains de ces militants, est une idéologie pernicieuse. Tous ont en commun de dénoncer l’économie de marché. Tous considèrent que l’homme est coupable de piller les ressources de la Terre. Tous défendent le sur-place, voire la décroissance et le repli. En cela, le « péril vert » n’est pas un fantasme. Les dirigeants écologistes français entendent imposer, y compris par la contrainte, des comportements conformes aux intérêts supérieurs de la nature. Mais sur quelles preuves scientifiques se fondent-ils ? Et s’ils arrivaient au pouvoir ? À quoi ressemblerait la société du rationnement qu’ils mettraient en place au nom d’objectifs utopiques et contestables ? Nos libertés sont-elles déjà menacées par les radicaux de l’écologie ? Et que dire de celle d’entreprendre ? Le sujet paraît en tout cas bien trop grave pour qu’on le laisse à la seule main de cette « écologie-là »… ».

On l’aura compris, au détour des questionnements de l’homme de presse, le conférencier devrait mettre en lumière devant un public attentif les aberrations écologiques actuelles tout en réaffirmant que le monde a grandement besoin, sans conteste d’écologie, mais aussi des sciences, des technologies, de la recherche et de l’innovation ; le tout mis au service d’une politique environnementale éducative, non punitive et socialement acceptable par tous.

Rendez-vous est d’ores et déjà pris le 26 janvier 2023 en fin d’après-midi à la Maison de l’Entreprise à Auxerre…

 

En savoir plus :

Cérémonie des vœux au monde économique de l’Yonne.

Le 26 janvier 2023 à la Maison de l’Entreprise à Auxerre à 18 heures.

 

Thierry BRET

 

 


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Lumineux – il est pourvu d’un petit balcon prolongeant la perspective visuelle sur un espace arboré -, l’appartement de type F3 proposé à la location se veut très fonctionnel. Doté de deux bureaux – la confidentialité y est donc pleinement garantie -, il dispose aussi d’une salle de réunion (l’ancien séjour quelque peu réaménagé) et d’une cuisine où y règne la convivialité à certains moments de la journée. Bienvenue dans les nouveaux locaux du CIDFF 89 : le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles de l’Yonne…

 

AUXERRE : C’est un nouveau monde, version la « Terre promise » en ce qui concerne l’accueil de son siège social, que vit désormais l’équipe de la structure associative auxerroise, en charge d’accueillir et d’écouter ces femmes et ces familles de l’Yonne qui sont privées de leurs droits les plus fondamentaux.

Maltraitances, violences conjugales, harcèlements…autant d’items très sérieux, à la limite du gravissime, au cœur des préoccupations quotidiennes des deux juristes qui siègent dorénavant dans les deux bureaux de cet appartement pas comme les autres.

Celui du Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles. Une entité, apparue en 1995 dans la capitale de l’Yonne, qui exerce une mission d’intérêt général confiée par l’Etat dont l’objectif est de favoriser l’autonomie sociale, professionnelle et personnelle des représentantes de la gent féminine.

Une mission ressemblant le plus souvent aux douze travaux d’Hercule, en vérité ! Tant les sujets où les femmes sont humiliées, rabaissées, anéanties, meurtries parfois dans leurs chairs…ne manquent pas.

 

 

Vingt-sept années d’interventions auprès de femmes et familles malheureuses…

 

Entre divorce complexe, harcèlements sur son lieu de travail, violences conjugales à répétition, difficultés financières en permanence, soucis de logement…, les juristes du CIDFF 89 Noémie et Ophélia n’ont malheureusement que l’embarras du choix pour exercer leurs talents en s’appuyant sur le droit, rien que le droit.

C’est sûr en vingt-sept années de pratique, toutes vécues dans ce bâtiment architectural si emblématique du quartier Sainte-Geneviève à Auxerre, « le Phare » qui sera démoli dans les semaines à venir, il a dû s’en dire des choses !

Ne parlons pas des émotions, voire des moments d’espérance, aussi pour celles de ces femmes qui osaient enfin franchir la porte de ce « confessionnal » grandeur nature pour se plaindre de la dure réalité de leur douloureuse existence.

Marie-France JEANSON, première présidente de cette structure associative qui ne fait pourtant pas la « une » des médias alors que les sujets, dont elle traite avec pertinence le contenu, s’affichent en large calligraphie sur les manchettes des journaux, s’en souvient encore. Son travail fut plus qu’honorable au fil des années.

Elle en a été remerciée chaleureusement par l’actuelle responsable, Simone PARIS, à l’occasion de cette cérémonie inaugurale, une sorte de « pendaison de la crémaillère » entre représentants des corps institutionnels – Juliette ROME, déléguée aux droits des femmes et à l’égalité, représentant la préfecture -, politiques (la sénatrice de l’Yonne Dominique VERIEN n’aurait manqué pour rien au monde ce rendez-vous) et associatifs où bon nombre de têtes connues de la place auxerroise avaient tenu à prendre part à cet évènement dont Serge LE DOUSSAL (ex-comité de la Franck Pineau), l’ancien premier adjoint de la Ville d’Auxerre Guy PARIS, président d’AMIDON 89  ou encore Monique HADRBOLEC, ancienne élue départementale et municipale.

 

 

Trop chaud l’été, trop froid l’hiver : même la météo aura bafoué les droits des femmes au Phare !

 

Le Phare, aujourd’hui vaisseau fantôme immobilisé dans la mer des Sargasses de la décrépitude en attente de sa destruction, fut largement évoqué par Simone PARIS. Non sans une once d’humour, d’ailleurs, de l’intéressée…

« Nous y avons vécu quatre déménagements contraints, car cette très belle structure architecturale, ancrée dans un quartier populaire, ouverte vers le ciel avec ses verrières remarquables et remarquées devait aussi montrer ses points de faiblesse au cours des années. Trop chaud en été, trop froid en hiver. Avec en sus, des inondations récurrentes observées dans plusieurs bureaux avec des conséquences désagréables pour ses occupants… ».

A force de déménagements successifs, l’équipe du CIDFF 89 aura fait quasiment le tour des bureaux ! Mais, toujours dans l’entente et la bonne humeur, visiblement.

Désormais, installée au 29 B du boulevard Vaulabelle, la structure va donc poursuivre son combat journalier pour que les droits des femmes et des familles ne soient plus jamais bafoués.

 

Thierry BRET

 

 


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Elle a pris un réel plaisir à découvrir un évènementiel qu’elle ne connaissait pas encore, la nouvelle secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne Pauline GIRARDOT. Et pour cause : ce rendez-vous monté de toute pièce au service des collectivités territoriales n’avait plus donné signe de vie depuis bientôt…quatre ans, crise sanitaire oblige ! La porte-parole du préfet Pascal JAN – ce dernier excusé rencontrait à Dijon le nouveau préfet de Région Franck ROBINE – n’aura pas manqué de saluer le travail exemplaire réalisé par les collectivités durant cette période si complexe…

 

AUXERRE : Invitée à la tribune officielle afin de clore la cérémonie protocolaire de l’inauguration de la 15ème  édition de « Cité 89 », la représentante de la préfecture de l’Yonne, Pauline GIRARDOT, profita de l’aéropage de personnalités de la vie institutionnelle, politique et économique locale se tenant face à elle pour rappeler la « nécessaire mobilisation commune de toutes les énergies, invitant chacun à dépasser les egos pour travailler ensemble au devenir du territoire de l’Yonne ».

Un message fort que la sous-préfète d’Auxerre délivra dès le début de son intervention, se référant aux notes qu’elle avait placées sur le pupitre de l’estrade. Etat et collectivités locales doivent donc œuvrer dans la même direction, c’est-à-dire celle de l’intérêt général.

Un Etat déjà très présent sur le terrain, se donnant pour mission d’aider et de soutenir les élus dans leur mandat. Naturellement, en raccord synchrone avec l’actualité, Pauline GIRARDOT ne pouvait occulter l’un des items essentiels qui préoccupe à l’heure actuelle les représentants des collectivités icaunaises : la hausse des prix de l’énergie.

Avant de s’appesantir davantage sur le rôle de l’Etat qui selon sa propre vision, possède un rôle de facilitateur, d’accompagnateur et de catalyseur des projets des collectivités territoriales. Un organisme préfectoral qui est, par ailleurs, dans l’écoute desdites collectivités.

 

La transition écologique, cheval de bataille de la préfecture dans l’Yonne…

   

« Le préfet Pascal JAN nous a demandé – les sous-préfets – de venir à votre rencontre ainsi qu’à celles de vos équipes, notamment les secrétaires de mairie, poursuivit la jeune femme, à l’occasion de réunions de terrain à l’échelle des intercommunalités… ».

Dans le concret, ces rencontres favorisant les échanges et la concertation se mettent en place au niveau de leur organisation et seront ainsi proposées aux élus locaux entre la fin de l’année et le début de l’année suivante.

Puis, la fonctionnaire évoqua une autre thématique qui avait toute sa place dans les réflexions de ce « Cité 89 » édition 2022 : la transition énergétique et écologique. La première préoccupation du corps préfectoral dans l’Yonne.

A ce propos, le préfet Pascal JAN a suggéré, il y a peu, que la DETR (Dotation d’équipement des territoires ruraux) soit mobilisée prioritairement sur les projets qui concourent à l’amélioration de la transition écologique des territoires. Et en particulier, tout ce qui concerne le bâtiment. Une prise de décision devant renforcer l’attractivité et la résilience face au changement climatique.

 

 

95 % des collectivités devraient voir leur DGF en progression en 2023…

 

Parmi les autres points marquants de ce long discours inaugural, la secrétaire générale de la préfecture aborda ensuite les difficultés des petites communes à pouvoir boucler leur budget. Un sujet en lien direct avec leur capacité d’investissement.

« L’Etat soutient les collectivités avec un niveau historiquement élevé de dotations. Si vous regardez le projet de loi de finances, il est prévu que la DGF 2023 (Dotation globale de fonctionnement) soit relevée à 320 millions d'euros, au lieu des 210 millions d'euros actuellement. Et donc 95 % des collectivités devraient voir leur dotation se maintenir ou augmenter… ».

Des éléments de réponse qui ont dû sans doute rassurer les élus, très attentifs aux propos tenus par la représentante de l’Etat.

« Il existe aussi d’autres dispositifs, renchérit la jeune femme, qui sont en train d’être mis en œuvre à l’instar du bouclier tarifaire pour les toutes petites communes et le filet de sécurité qui se déploie… ».

En outre, l’Etat apporte également des réponses au niveau de la capacité d'investissement – « on a bien conscience que fonctionnement et investissement, même s'ils sont séparés d'un point de vue comptable, sont évidemment liés ! » - souligna Pauline GIRARDOT. D’ailleurs, pour corroborer ses dires, la Première ministre Elisabeth BORNE n’a-t-elle pas annoncé la création d’un Fonds vert avec une provision financière de 1,5 milliard d'euros au démarrage, porté à 2 milliards d'euros à destination des collectivités locales. Une aide conséquente qui confortera les collectivités territoriales à réaliser leurs projets en faveur de la transition écologique.

 

 

Une démarche de co-construction entre Etat et collectivités…

 

« A ce sujet, confirma l’oratrice, on sait que l'on doit encore travailler ensemble dans une démarche de co-construction pour développer les énergies renouvelables et sortir progressivement des énergies fossiles. Et pour remplir en conséquence nos devoirs envers nos concitoyens… ».

L’intervenante ne put conclure son discours sans se référer à une autre transition : celle du numérique.

« Je me félicite vraiment de l'avancement du déploiement du très haut débit dans le département, devait-elle commenter, le développement des infrastructures avance à grands pas. La totalité du département de l’Yonne devrait être couverte à la fin de l'année 2023 grâce à l'action résolue du Conseil départemental et des opérateurs qui collaborent au projet… ».

Un projet où l’Etat joue également sa partition, sa contribution financière dépasse désormais les 22 millions d’euros…

 

Thierry BRET

 


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Il a beau côtoyer de très près les membres du gouvernement, lors de ses pérégrinations professionnelles dans la capitale de l’Hexagone – à l’instar du Ministre de la Transition écologique en charge des transports, Jean-Baptiste DJEBBARI  - le président de la Fédération Régionale des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté n’est pas un adepte de la langue de bois ! Pour éviter un scénario noir qui se profile à l’horizon en défaveur de la filière, il demande à l’Etat d’intervenir auprès des collectivités locales pour qu’elles puissent mieux affronter les dérives inflationnistes du moment…

 

BESANCON (Doubs) : C’est une partie de billard à deux bandes qui se joue à l’heure actuelle dans l’Hexagone. Elle est soutenue mordicus par le toujours très médiatique président de la Fédération Régionale des Travaux Publics (FRTP) de Bourgogne Franche-Comté, Vincent MARTIN.

Ce dernier en appelle à l’Etat pour qu’il accompagne les collectivités locales dans la neutralisation de l’inflation. Logique, car si accompagnement actif il y avait de la part de la gouvernance, cela permettrait à ces dernières de pouvoir mieux affronter la vertigineuse envolée de l’inflation, surtout celle qui s’applique à leurs coûts de fonctionnement.

Un sérieux sujet d’inquiétude pour les acteurs de la filière des Travaux Publics qui craignent une chute abyssale de l’investissement local en 2023. La résultante ne se ferait pas attendre avec le décrochage de l’activité, pouvant jusqu’à menacer l’existence des entreprises et la survie des emplois.

 

60 % de dépendance du chiffre d’affaires de la filière à la commande publique…

 

Vincent MARTIN est on ne peut plus explicite dans ses arguments qu’il a fait connaître par le biais d’un communiqué de presse : « le chiffre d’affaires de notre secteur d’activité dépend pour près de plus de 60 % de la commande publique, explique-t-il, en particulier du bloc communal, intercommunal et départemental… ».

L’inquiétude est donc très vive pour la filière qui emploie, rappelons-le pour la contrée, plus de onze mille salariés accueillis dans mille cent entreprises avec un chiffre d’affaires réalisé à la clé flirtant les deux milliards d’euros.

La source du tourment venant éprouver le charismatique leader régional de la FRTP repose sur la décision du gouvernement de ne pas indexer la dotation globale de fonctionnement (la fameuse DGF) sur l’inflation. Moyennant quoi, cela revient à amputer très sérieusement les ressources des collectivités locales en 2023, et de réduire par un effet gigogne implacable leur besoin en réalisations d’infrastructures, synonymes de chantiers !

 

 

« Or, la précédente baisse des ressources imposée par l’Etat, entre 2013 et 2016, de l’ordre de 11,5 milliards d’euros aura fait chuter l’investissement local de 18 %, et celle de l’activité des travaux publics de 20 % ! ».

Un scénario funeste que ne souhaite pas revivre le président de la puissante fédération régionale. En outre, la décision de l’exécutif tombe comme un cheveu dans la soupe car l’année 2023 correspond à la période de mi-mandat municipal, traditionnellement favorable à l’engagement de nombreux projets.

 

 

Une transition énergétique mise à mal par l’envolée des prix…

 

Autre signe de désagrément : la mise en œuvre du « Zéro Artificialisation Nette » (ZAN). La profession craint que ce nouvel objectif ne vienne grever l’investissement local dans certains territoires ruraux et péri-urbains.

Reste la transition énergétique – au moment où le secteur est également frappé de plein fouet par les restrictions de carburant imputables aux mouvements sociaux dans les raffineries - : celle-ci, souligne Vincent MARTIN, « nécessite au premier chef le concours des collectivités locales pour réaliser des investissements de proximité sur l’ensemble du territoire ».

Si la hausse des coûts de ces produits énergétiques se poursuit – cela en prend allègrement le chemin ! – cela risque, là-aussi, de freiner les capacités d’investissement des élus locaux dans les années à venir.

« De notre côté, rappelle Vincent MARTIN, les entreprises de travaux publics continuent de s’engager avec détermination et responsabilité dans la transition énergétique. Mais, comment faire face à l’inflation et à la baisse des ressources des collectivités locales pour y parvenir ? ».

Il y a donc urgence à trouver des solutions pérennes afin de préserver le secteur. La FRTP a sa petite idée sur la question.

« Il faut que l’Etat propose des incitations fortes à l’investissement local, en particulier, la réintégration des opérations d’aménagement dans l’assiette du FCTVA et son élargissement aux travaux de sécurisation des ouvrages d’art, le déploiement rapide des crédits de paiement du « fonds vert », l’harmonisation des calendriers d’attribution de la DETR et de la DSIL, ainsi que la simplification de leurs critères d’instruction, l’actualisation des montants d’attribution pour tenir compte de l’inflation et le report des crédits non consommés sur l’année suivante… ».

Avant qu’il n’y ait réellement péril en la demeure pour la filière des Travaux Publics en France, Vincent MARTIN agit avec sa fédération en espérant des réponses concrètes et rapides de l’Etat.

 

Thierry BRET

 


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