BREVE : Le marché champêtre de la localité périphérique d’Auxerre arbore ses plus beaux atours en cette période de fêtes de fin d’année.
Coronavirus ou pas, mais toujours dans le respect stricto sensu des gestes barrières et de la distanciation physique, les commerçants non-sédentaires de la région qui honorent de leur présence cet évènement mensuel ont décidé de jouer les prolongations pour un deuxième dimanche consécutif.
De quoi raviver la flamme de satisfaction des organisateurs qui ne cesse avec ce rendez-vous régulier d’attirer de nouveaux exposants et surtout un public de plus en plus fidèle. Celui qui est friand de produits frais et qualitatifs à la traçabilité garantie !
Fromages, fruits et légumes, boudins blanc et noir, foies gras mais aussi confitures, bougies, bijoux et décorations, compositions artisanales, traiteur se rappellent donc au bon souvenir des consommateurs de l’Auxerrois.
Ces derniers se feront un plaisir de faire leurs emplettes ce dimanche 20 décembre entre 09 et 16 heures sur la grande place, proche de l’église.
Ils y découvriront également des animations aux vertus gustatives et conviviales comme les stands de crêpes, gaufres et autre vin chaud. Joindre l’utile à l’agréable semble être l’apanage de ce marché de campagne en ces moments troublés par la crise sanitaire : une loterie comprenant de nombreux lots à gagner servira de fil rouge tout au long de cette journée.
Avec en prime, un panier garni de victuailles pour les heureux lauréats de ce jeu de hasard animé par Didier RIMBAULT, coordinateur du marché : une manière agréable de célébrer Noël avant l’heure !
Un mot à la lourde signification trouble les consciences des lycéens avides de curiosité. Radicalisation. Un terme peu anodin auquel on peut ajouter ceux du racisme, de la discrimination, voire de la religion. La ténébreuse affaire PATY a donc laissé son empreinte indélébile dans les têtes adolescentes qui nourrissent leurs neurones au contact d’un enseignement. En l’occurrence celui qui est dispensé par le lycée des métiers Vauban à Auxerre…
AUXERRE : Les principes fondamentaux de la laïcité ont été la source de nouveaux échanges instructifs dans l’enceinte de l’établissement pédagogique auxerrois. Dans le cadre d’une discussion à bâtons rompus menée par l’un des représentants de la Direction territoriale Yonne/Nièvre, le référent laïcité citoyenneté de la Protection Judiciaire de la Jeunesse Clément VICIC, une huitaine d’adolescents scolarisés au lycée des métiers Vauban ont pu nourrir librement une conversation passionnante autour de cet item, sujet crucial dans notre société.
L’exercice correspondait à un deuxième temps de réflexion réservé aux futurs bacheliers de la section SPLV (Service de Proximité et Vie Locale). Les huit élèves de la classe de terminale purent répondre à loisir aux interrogations de leur enseignante et du représentant du ministère de la Justice. Ils eurent l’opportunité de donner ensuite leur définition de quelques mots clés de notre langage, triés sur le volet par l’orateur du jour.
Qu’est-ce que le racisme ? Quels en sont les modes d’expression au quotidien ? Où commencent la discrimination, voire la radicalisation ? Ce fut autant de sujets abordés sans retenue dans l’une des salles du bâtiment qui accueillait cette séance de prise de parole.
Une salle renfermant encore les panneaux explicatifs de l’exposition laïcité présentée en ces lieux au mois de novembre.
Celle-ci devait se prolonger à la maison de quartier de la Ruche. Mais, la crise sanitaire étant passée par là, le référent citoyenneté de la PJJ de l’Yonne a dû suspendre son projet et le remiser à une autre période plus favorable.
Peut-être au printemps 2021 ?
Le mot d’ordre est simple pour la collectivité icaunaise : réussir la transition énergétique de ses territoires. Comment ? En s’engageant dans un projet hydrogène vert aux côtés de partenaires indéfectibles tels que la filiale du groupe EDF, HYNAMICS et le réseau de transport TRANSDEV. C’est le constructeur SAFRA, localisé à Albi, qui finalisera ce choix stratégique en équipant la communauté de l’Auxerrois des cinq premiers exemplaires de son nouveau bus à hydrogène, le Businova H2.
AUXERRE : Sa conception traduit le savoir-faire du made in France. Y compris sa pile combustible de 30 kW, conçue par une structure dont les capitaux sont détenus à parts égales entre FAURECIA et MICHELIN.
Fabriqué dans les ateliers du constructeur albigeois SAFRA, le Businova H2 a pour ambition de révolutionner le transport collectif. S’inscrivant de plain-pied dans la stratégie de transition énergétique voulue par la gouvernance.
Reprenant des caractéristiques similaires à la version électrique à batteries, ce modèle dont les commandes initiales faites par l’Agglo de l’Auxerrois datent de décembre 2019 propose une motorisation de 250 kW et un pack batteries de 132 kW, associés à une pile combustible de 30 kW fournie par la PME française SYMBIO.
Cette dernière a pour ambition de se hisser au premier rang mondial de la mobilité hydrogène en produisant des systèmes spécifiques destinés aux véhicules légers ainsi que les bus et les poids lourds.
L’hydrogène, source d’énergie non polluante ni sujette aux nuisances sonores…
Doté de réservoirs capables de stocker jusqu’à trente kilos d’hydrogène à 350 bars de pression, le Businova H2 qui sera exploité par TRANSDEV Auxerrois, principalement sur la ligne 1 du réseau Léo, possède une autonomie lui permettant de parcourir 350 kilomètres. Le modèle a reçu les agréments officiels émanant de la CATP, la Centrale d’achat des transports publics.
Pour alimenter ces bus de nouvelle génération, la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois a donc choisi de produire localement le précieux combustible, c’est-à-dire de l’hydrogène. Mais, attention, pas n’importe lequel ! Celui-ci sera certifié vert.
Obtenu par l’électrolyse de l’eau, l’hydrogène est une source énergétique très concentrée qui ne rejette in fine que de la substance aquatique. D’autre part, il n’est pas à l’origine de nuisance sonore particulière.
Autant de bonnes raisons qui ont su motiver les choix de la collectivité territoriale afin d’assurer la transition énergétique de son réseau de transport collectif et sa flotte de véhicules.
Un écosystème favorable à l’essor des activités économiques…
Derrière le renouvellement du parc de bus, d’autres débouchés s’intègrent déjà à ce projet ambitieux. La production du gaz représente l’une d’entre elles.
Ainsi, l’une des filiales du groupe EDF, HYNAMICS, installera une station de production par électrolyse de l’eau à proximité immédiate du dépôt de bus de l’exploitant des lignes, TRANSDEV sur une ancienne friche industrielle.
Conçu avec le concours de la société de projet d’HYNAMICS (CP3), ce centre de production bénéficiera des équipements de sécurité requis.
Opérationnel à l’automne 2021, il favorisera l’alimentation des cinq bus de nouvelle génération gérés par TRANSDEV ainsi que des véhicules utilitaires légers.
Mais, le réel enjeu de cette station qui a reçu le soutien de l’ADEME et du programme européen JIVE 2, sera de renforcer son caractère multimodal au niveau de ses futurs utilisateurs : poids lourds, ferroviaire, fluvial et industriel.
A cette fin, une soixantaine de chefs d’entreprise de l’Auxerrois ont été réunis début décembre afin de disserter sur les usages potentiels qui pourraient être déployés avec cette installation sur le bassin économique.
Thierry BRET
L’information a bel et bien été confirmée par les services de l’Agence régionale de Santé (ARS) ce mercredi en fin d’après-midi. La campagne de vaccination contre la COVID-19 commencera quelques jours après le Nouvel an sur notre territoire. Les premiers bénéficiaires en seront les personnels soignants et les pensionnaires des soixante-dix EHPAD.
AUXERRE : Celles et ceux qui souhaitaient être vaccinés à partir d’un traitement européen en seront pour leurs frais ! La solution thérapeutique proposée par SANOFI et GSK ayant connu quelques déboires quant à leurs résultats applicatifs, les deux industriels, le français comme le britannique, ont été contraints de remettre l’ouvrage sur la table et de repousser la sortie de leur vaccin au…dernier trimestre 2021.
Conséquence, les bénéficiaires des premières campagnes de vaccination dans l’Hexagone, y compris dans l’Yonne, ne seront pas traités avec la solution européenne mais celle commercialisée par la société américaine PFIZER.
Lot de consolation pour les puristes du savoir-faire scientifique européen : BioNTech, partenaire du puissant laboratoire d’outre-Atlantique, est originaire d’Allemagne et s’est spécialisé au développement de la fabrication d’immunothérapies actives dans le traitement des maladies graves. On doit précisément la réalisation de ce vaccin à ARN tant espéré à ses fondateurs natifs de Turquie !
Toujours est-il que le temps presse pour sauver des vies et qu’il ne faudra pas faire la fine bouche quant au choix précis du produit injecté. Ainsi, sur notre département, la campagne de vaccination orchestrée par la préfecture de l’Yonne et l’Agence régionale de Santé (ARS) sera opérationnelle aux premiers jours de 2021.
Priorité sera donnée aux personnels soignants mais aussi aux personnes fragilisées et aux résidents des EHPAD afin de recevoir la dose initiale de cet antidote contre ce coronavirus. Vingt-et-un jours plus tard, une seconde injection sera administrée aux patients afin de se prémunir contre le risque de cette infection.
On estime que les 40 000 pensionnaires vivant dans les EHPAD de Bourgogne Franche-Comté seront traités très rapidement. Rappelons, toutefois, que les conditions de stockage de ce vaccin à utiliser dans un délai de cinq jours sont drastiques : le produit devant être conservé en zone ultra froide à – 80 °.
Il se nomme ESP. A traduire littéralement par la formule suivante : « Ecran Stop Postillon » ! Sa fabrication a été lancée par une structure industrielle basée à Avallon : la société SIMON. Un spécialiste dans la conception de produits en PVC souple. Réutilisable et conçue avec une matière transparente, il s’en est déjà écoulé 35 000 exemplaires. Et ce n’est sans doute pas fini…
AVALLON : L’ustensile fait figure de véritable OVNI de par sa conception dans la ruche des certifications européennes. Transparent, conçu en mono-matière, recyclable et réutilisable, ce masque novateur made in Yonne représente une véritable bouffée d’air pur pour celles et ceux qui souhaitent revoir enfin le visage de leurs interlocuteurs lors de discussions. L’invention a d’ailleurs fait l’objet d’un dépôt de brevet.
Depuis novembre, l’entreprise SIMON, rachetée en mai 2017 par l’entrepreneur Christophe BERTRAND, commercialise ce précieux matériel de protection utilisable à bon escient auprès des entreprises et organismes qu’ils soient publics ou privés.
Aujourd’hui, sa capacité de production s’élève à trente millions d’ESP par an. Mais, la possibilité de monter en charge de manière très rapide est réelle.
Le concept a été imaginé lors du premier confinement. Il représente une alternative très judicieuse aux fameux masques jetables. Mais aussi, à ceux en tissu qui sont apparus un peu plus tard.
Un concept ergonomique pour ses utilisateurs…
Sa qualité principale qui met en valeur la transparence s’adapte à un grand nombre d’utilisateurs. A commencer par les personnes sourdes et malentendantes. Mais aussi les professionnels de l’hôtellerie/restauration, les enseignants, les étudiants, le milieu médical, les commerçants…
Elaboré à partir d’une plaque de vinyle ultra fine et souple, avec des lanières prédécoupées, le masque ESP est facilement personnalisable. Par le biais de l’impression numérique. On peut ainsi y ajouter un logo ou un tout autre motif, servant ainsi de vecteur de communication.
Cerise juteuse sur le gâteau : du fait de son système d’évacuation de l’air par le bas, la buée ne perturbe pas la vision de celles et ceux qui sont dans l’obligation de porter des lunettes ! En outre, les avis de ceux qui l’ont adopté sont formels : on peut facilement respirer avec ce support protecteur. Ouf, enfin un concept ergonomique pour son utilisateur !