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On ne peut pas dire que le contexte économique soit très exaltant sur notre territoire ! Entre préoccupation et optimisme, il est difficile de se  faire véritablement une opinion de ce que sera le premier trimestre 2024. Une impression générale des plus contrastée pour le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Thierry CADEVILLE. Ce dernier faisait le point lors d’une session informative dans le cadre des rendez-vous proposés par la Banque de France…

 

AUXERRE : Le rendez-vous, même, matinal est toujours très prisé des acteurs de l’économie territoriale. Certes, il n’était guère aisé de trouver une place de stationnement à l’IBIS Style, dont les extérieurs sont en pleine reconfiguration structurelle depuis un moment, travaux importants à l’appui ! Mais, comme le dit si bien le dicton, « quand on aime, on ne compte pas ! ». D’autant que Xavier DUALE, sympathique directeur départemental de la Banque de France 89, avait convié le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Thierry CADEVILLE, à éclairer de ses lumières (et surtout de ses analyses) la thématique du jour : « Inflation, hausse des taux, ralentissement économique : bilans et quelles perspectives 2024 pour les entreprises en Bourgogne Franche-Comté ».

Un sujet qui aura fait recette auprès de la sphère institutionnelle et économique du cru, invitée par la Banque de France 89  puisque moult personnalités avaient convergé tôt ce jeudi matin afin d’assister à cette étude de cas spécifique, on ne peut plus intéressante sur notre contrée. Au moment où les risques de défaillances et les contractions sur l’économie se font ressentir – inquiétudes de la part de Pascal BAILLY, président du Tribunal de Commerce d’Auxerre -, il était fondamental de tâter le pouls de ce département de l’Yonne que, parfois, on qualifie à tort de laisser pour compte au niveau de ses appétences économiques face aux autres secteurs géographiques de l’Hexagone.

 

Un indicateur de l’optimisme plutôt à la hausse en décembre

 

Les propos du président de la CCI de l’Yonne ont-ils rassuré un auditoire attentif où figuraient entre autres parmi les premiers rangs Pauline GIRARDOT, secrétaire générale de la préfecture, Claude VAUCOULOUX, délégué général de l’UIMM et du MEDEF, Baptiste CLERIN, président de la CPME 89, Christian DUCHET, délégué général de la FFB, Jean-Pierre RICHARD, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat et de la CAPEB, Yves HUTIN, directeur département de France Travail, etc. ? Pas si sûr ! Le bilan entre le positif et le négatif s’en trouverait presque mitigé, selon Thierry CADEVILLE, lui-même !

« On a dans l’industrie, dans les services, des entreprises qui fonctionnent très bien et qui n’ont pas d’inquiétude pour l’avenir à court terme, souligne-t-il, a contrario, certains secteurs sont en situation préoccupante : la construction de logements neufs, les sous-traitants automobile, la restauration, le commerce traditionnel,… ».

Bref, dans le genre verre à moitié vide et verre à moitié plein, il est clair que la situation actuelle équivaut au contraste. A noter tout de même, et selon le dernier sondage Opinion Way (CCI France), l’indicateur de l’optimisme était en hausse en décembre dernier de dix points ! Oui, mais ceci n’est qu’un sondage, bien évidemment, obtenu sur un panel bien particulier !

Néanmoins, le responsable de la CCI 89 de poursuivre en argumentant ses propos : « Je retiens aujourd’hui trois témoignages significatifs de la situation actuelle. Ceux du Tribunal de commerce, de l’UMIH (le secteur de l’hôtellerie et de la restauration) et les études de France Travail, ex-Pôle Emploi… ».

 

Des inquiétudes sur le secteur de l’hôtellerie et de la restauration

 

A propos du Tribunal de Commerce dont le président auxerrois Pascal BAILLY était assis aux premières loges, Thierry CADEVILLE  se voudra rassurant.

« Il n’y a pas de tsunami à prévoir au cours du premier trimestre 2024 ! ».

Ouf, il était grand temps de le dire ! Mais, les injonctions de paiement ne cessent d’amplifier, surtout pour des entreprises récentes (post-COVID) avec peu de salariés. D’ailleurs, l’URSSAF délivre tout de même de 30 à 50 injonctions de paiement tous les quinze jours. Quant aux déclarations de cessation de paiement, elles progressent.

« Il est indispensable de saisir le Tribunal de Commerce afin de négocier les délais de paiement avec l’URSSAF, insista Thierry CADEVILLE.

Toutefois, sa préoccupation principale se rapportait à l’une des branches professionnelles ayant le plus souffert des affres de la crise sanitaire : celui de l’hôtellerie/restauration.

« On observe des fermetures de restaurants partout, notamment les plus anciens, confia le patron de la chambre consulaire, il y a un sentiment général de difficulté qui s’explique par la combinaison de quatre facteurs : la hausse des charges (énergie), la baisse de la fréquentation suite à la hausse des prix, les difficultés à trouver des salariés et surtout l’impossibilité de vendre, car il n’y a pas d’acquéreurs en face… ».

Quant aux signaux émis territorialement par France Travail, ils virent un tantinet vers le coloris orange depuis quelques semaines. Le chômage repart à la hausse de façon substantielle alors que les emplois à temps plein dans l’intérim sont un peu chahutés par la conjoncture. Le chômage partiel augmente de 25 %. Tandis que la réduction des offres d’emploi en CDI a retrouvé son niveau de 2021.

 

  

Un taux d’emploi inférieur à la moyenne régionale

 

Puis, en bon pédagogue convaincant, Thierry CADEVILLE proposa un focus analytique sur le département de l’Yonne. Un territoire qui représente 15,5 % du territoire de la région Bourgogne Franche-Comté et recense à date 334 156 habitants, soit 11,9 % de la population régionale. Un département très faiblement peuplé (45 hab./km²), avec une population qui est moins jeune que la moyenne régionale et qui perd ses habitants en raison de soldes naturel et migratoire déficitaires.

Mais, il s’attarda ensuite plus longuement sur le vecteur emploi. Celui qui concernait l’ensemble de l’assistance, réunie là par la Banque de France.

« Le taux d’emploi est inférieur à la moyenne régionale tandis que le taux d'activité est égal à celui de la région, ajouta l’orateur, un vieillissement des actifs est observé entre 2014 et 2020 (31 % de 50 ans ou plus contre 28 % six ans plus tôt). Quant à la population active, elle s’établit à 145 000 habitants dont 14% en dehors du département (surtout région parisienne, mais aussi Aube, Loiret, Côte d’Or, Nièvre…), soit 18 000 personnes et un solde négatif de la moitié … ».

Chiffres intéressants pour les férus de statistiques : les moins de 25 ans ne représentent que 10 % des gens en activité professionnelle dans le département …tandis que le pourcentage des plus de 60 ans est de 5 % alors qu’ils représentent 32% de la population !

Ce qui fera dire à Thierry CADEVILLE : « de façon générale, le taux d’emploi des seniors en France (autour de 56 %) est inférieur à la moyenne européenne et très inférieur à celui de l’Allemagne (72 %) ».

Sans commentaire quant à la politique de l’emploi envers cette frange de la population dans l’Hexagone !

 

Un niveau de formation moins élevé que la région

 

Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie 89 ne pouvait clore son propos sans évoquer l’un des piliers de l’organe institutionnel : la formation.

« Les demandeurs d’emploi du département ont globalement un niveau de formation moins élevé que la moyenne régionale. En effet, 44 % d’entre eux ont un niveau de formation supérieur au Bac contre 49 % en Bourgogne-Franche-Comté, énoncera-t-il, dans l’Yonne, 37% des demandeurs d'emploi possèdent un niveau CAP ou BEP contre 34% dans la région…. ».

Aujourd’hui, l'Yonne compte 12 390 bénéficiaires d'une allocation chômage. L’assurance chômage indemnise 87 % d’entre eux contre 88 % en Bourgogne-Franche-Comté, soit 10 780 personnes. 5 % des allocataires sont pris en charge au titre de la formation, un poids similaire à celui de la région.

Reste la formation supérieure où la situation est la suivante : la Côte d’Or enregistre 35 000 étudiants, le Loiret se situe à 70 000 étudiants, l’Aube accueille 12 000 étudiants, passant en deux décennies de 2 000 à 12 000 jeunes qui suivent un enseignement supérieur. L’Yonne en compte 2 à 3000 pour 335 000 habitants. Il y a encore du chemin à parcourir !

D’ailleurs, Thierry CADEVILLE ne manqua pas d’y faire allusion en guise de conclusion : « Avec les quelques 15 000 entreprises qui seront à reprendre en Région Bourgogne Franche-Comté sur les dix prochaines années, la question du développement de la formation supérieure est la question cruciale qui se pose pour le département… ».

Une question louable qui n’a pas, pour l’heure, de réelle réponse…

 

Thierry BRET

 

 


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Le secteur de l’automobile propose toujours des postes professionnels aux profils intéressants. Il suffit d’observer ce qu’il se passe au sein du groupe JEANNIN, très bien implanté en Seine-et-Marne et dans l’Yonne, pour s’en apercevoir. Une dizaine d’offres d’emploi attendent d’être pourvues, la quête aux candidats est ouverte !

 

AUXERRE: Le milieu de l’automobile vous passionne ? Vous êtes interpellés par une petite annonce, relative à un job de carrossier ? De conseillers commerciaux, indispensables rouages dans la belle mécanique d’une entreprise ? De mécaniciens, aussi ? Plus une minute à perdre ! Munissez-vous d’une feuille blanche, d’un stylo assorti à une plume enthousiaste et postulez, séance tenante, pour l’une des dix propositions d’emploi que le groupe aux multimarques, JEANNIN Automobiles, met à la disposition du marché à l’heure actuelle !

Présente sur les départements de la Seine-et-Marne, de l’Yonne et de l’Aube, l’entité professionnelle pilotée par Yves JEANNIN recherche de nouveaux collaborateurs pour étoffer ses équipes. La raison à cela est claire : le volume d’activités et par conséquent d’affaires engendrés par le groupe aux onze marques ne cesse de croître en ce début d’année 2024.

 

 

Cerise sur le gâteau : le réseau concessionnaire des grandes références de l’automobile, à l’instar d’Audi, Volkswagen, Cupra, Mazda, Nissan, Seat ou MG (entre autres) est même en quête de son nouveau directeur de site Audi à Auxerre.

Soyez dans les starting-blocks, les candidatures sont ouvertes !

 

Thierry BRET

 


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Elle a bon dos, la débiteuse à commande numérique, nouvellement acquise ! Non seulement, elle offre l’opportunité à l’artisan Nicolas BONNET d’éliminer les aspérités des blocs de pierre dont il se sert, lui et ses salariés, à la réalisation de ses pièces ; mais en outre, elle lui permet d’obtenir un trophée, décerné par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat régionale, le NUMERIC ARTISANAT ! Du deux en un, plutôt flatteur pour ce Meilleur Ouvrier de France et Maître Artisan que l’on ne présente plus !

 

ARCES-DILO : Un artisan qui se plie aux nécessaires exigences du numérique, cela peut rapporter gros ! Petit un, un gain de productivité non négligeable pour l’entreprise puisque l’acquisition d’une machine offrant ces possibilités optimise son rendement : logique, en somme, puisque la machine fonctionne la nuit et soulage les collaborateurs au repos

Petit deux, et en plus, un tel investissement n’est pas pour déplaire à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté qui ne se prive pas de récompenser depuis peu les artisans qui franchissent le pas du numérique et de les encourager via un nouveau trophée qui évoquerait presque le nom d’une course de chiens de traineau (des huskys de préférence !) embarqués sur les surfaces gelées du grand Nord : le NUMERIC’ARTISANAT !

Trêve de plaisanterie : la chose se veut sérieuse et officielle. C’est même l’excellent jongleur de mots et manieur de verbes qu’est le sous-préfet de l’arrondissement de Sens, Wassim KAMEL, qui devait officier aux côtés du non moins charismatique président de la chambre consulaire à l’échelon départemental, Jean-Pierre RICHARD, pour remettre à l’intéressé ce prix au patronyme polaire.

 

 

Un savoir-faire qui sort hors des limites de l’Yonne…

 

Hormis la remise symbolique du prix, les personnalités eurent tout le loisir ensuite de découvrir l’antre du tailleur de pierre, titré Meilleur Ouvrier de France de la discipline en 1998 et Maître Artisan, quelques années plus tard. Ici, dans un atelier qui a reçu la labellisation Patrimoine Vivant en 2009, sont travaillées des pierres aux origines diverses, venant de France et de Belgique, mais aussi de Bourgogne. N’omettons pas les marbres. Ceux en provenance de la botte italienne. Ceux de l’Hexagone, évidemment.

Côté production, Nicolas BONNET et ses compagnons exercent leur savoir-faire et leur dextérité professionnelle sur divers chantiers de la région, parfois un peu éloignés de la base arrière, en Ile-de-France voisine mais aussi aux quatre coins de notre pays de cocagne. Des interventions faites sur mesure, de conceptions uniques, voire de restauration de patrimoine.

Le jury a été subjugué par les performances de la débiteuse à commande numérique (une machine dite « cinq axes » pour les puristes !) et se devait de primer un garçon sympathique et qui possède une aura professionnelle dépassant largement le cadre de nos frontières départementales.

 

Thierry BRET

 

 


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C’est une nouvelle ligne à ajouter sur la carte de visite. Ou plus exactement parmi les nombreuses attributions exercées par le réseau régional du conseil et de l’expertise comptable. D’ailleurs, si le concept n’existait pas, il aurait fallu l’inventer tôt ou tard ! A l’instar de ce qui se pratique déjà dans d’autres contrées de l’Hexagone. Après les présentations de FERMOSCOPIE – vision globale et analytique très poussée du monde de l’agriculture -, CERFRANCE BFC vient de dévoiler les dessous de son nouvel outil informatif et très éclairant, VITISCOPIE, une somme d’éléments de référence permettant de mieux appréhender la filière de la viticulture en Bourgogne Franche-Comté.

 

VERMENTON : Le concept semble déjà bien rodé. Testé il y a quelques jours à Beaune avec un focus très détaillé sur l’activité viticole de la Côte d’Or, que l’on ne présente plus !, CERFRANCE Bourgogne Franche-Comté a décidé de remettre le couvert, ce mercredi, invitant les professionnels de la viticulture et les spécialistes des chiffres en mode comptabilité à s’interroger davantage sur ce qui préoccupe la corporation. Un secteur d’activités qui aura connu comme tant d’autres les affres de l’après COVID, les soubresauts de la géopolitique internationale, sans omettre la crise inflationniste et la récurrente problématique du recrutement !

C’est sous les voûtes séculaires de la magnifique abbaye de REIGNY, haut lieu patrimonial et historique réhabilité par le couple Béatrice et Louis-Marie MAUVAIS, ayant accueilli jadis des moines cisterciens, que CERFRANCE BFC avait choisi de se poser, en proposant un évènementiel constructif de plus de deux heures, entremêlés de présentations et d’échanges interactifs.

 

Un souvenir à Jacques CHANCEL ?

 

Nom de code de ce concept porté pour la première fois dans l’Yonne sur les fonts baptismaux : VITISCOPIE ! Une appellation issue de la même veine que les fameuses sessions didactiques offrant une orientation globale de l’univers agricole, FERMOSCOPIE que le réseau d’esthètes es comptabilité et expertise décline déjà dans le landerneau régional depuis plusieurs années. Serait-ce d’ailleurs un petit clin d’œil au regretté homme de lettres et de média, Jacques CHANCEL, qui nous régalait antan sur les ondes hertziennes (celles de France Inter) avec sa célèbre émission culturelle, « RADIOSCOPIE » ?

Là ne fut pas la question posée au directeur général de CERFRANCE BFC, Thomas LEMAITRE, qui expliqua les contours de ce rendez-vous bien physique celui-ci dans l’une des salles de réception de la magnifique abbaye.

« Avec cette animation, devait-il souligner, CERFRANCE BFC propose une analyse fine et détaillée du monde de la viticulture. On est reparti sur des données comparatives qui remontent à 2015 pour étayer nos débats. L’objectif étant d’amener une sorte de projection sur les années à venir… ».

 

Inscrire le concept dans le temps avec des analyses fines…

 

Parmi les interrogations incontournables du public : le positionnement actuel de la filière viticole face aux marchés, mais face aussi aux autres vignobles de l’Hexagone, sachant que la viticulture bourguignonne se distingue des autres régions viticoles françaises, avec des cours qui se tiennent, voire en forte progression et des volumes qui se vendent.

« On rentre dans une seconde récolte pleine, ajoute le directeur général de CERFRANCE BFC, mais il y aussi un autre sujet qui sera creusé via notre intervenant Olivier BAS - ancien vice-président du groupe HAVAS, auteur et enseignant à la Sorbonne spécialisé sur les changements qui impactent le monde du travail - sur l’envie, facteur d’attractivité et de fidélisation des jeunes générations… ».

On l’aura compris, l’autre intérêt de cette manifestation aura été de faire un focus précis et de s’appesantir sur les problématiques de recrutement dans la filière. Notamment les ouvriers viticoles qui font défaut dans les domaines. Un véritable paradoxe en fait ! Le secteur de la viticulture a de forts besoins de recrues nouvelles et permanentes.

Un concept VITISCOPIE qui tombe à pic, c’est certain. « Un concept essentiel, insistera Thomas LEMAITRE, l’idée est d’inscrire dans le paysage un focus viticole annuel sur nos deux secteurs majeurs que sont la Côte de Beaune et le secteur de Chablis/Auxerre. Cela va nous permettre d’apporter une expertise plus fine... ».

S’il n’existait pas, il aurait fallu le créer, avons-nous dit !

 

Thierry BRET

 


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Rêver d’un métier, c’est bien ; dénicher le métier de ses rêves, c’est mieux. Pour sa seconde édition, le Salon de l’étudiant a fait le plein à Auxerrexpo, proposant à un public de collégiens et lycéens, mais aussi de jeunes en reconversion, de découvrir tout un panel de cursus de formation souvent insoupçonnés, pour beaucoup présents dans le département ou sur le territoire bourguignon.

 

AUXERRE : Que l’on soit en quête d’études longues post-Bac ou de formations en alternance, trouver un métier n’est pas toujours chose aisée pour des jeunes en mal d’avenir. La tâche s’apparente le plus souvent à un parcours du combattant. Le salon de l’étudiant qui s’est tenu deux jours durant à Auxerrexpo, aura pour beaucoup permis d’entrevoir des pistes, voire de se forger des projets, au travers de la soixantaine d’organismes présents. Pilote de chasse, hôtellerie restauration, développeur informatique, ébéniste d’art, métiers de l’industrie ou de la santé… Un inventaire que n’aurait pas renié le regretté Jacques PREVERT, témoin de la quantité de formations proposées et des débouchés possibles dès lors que naît une passion.

 

Sortir de sa zone de confort et intégrer un métier où il y a de l’éthique

 

Comme souvent avec ce type d’évènements, il y avait foule sur le pôle sécurité, englobant à la fois les stands de l’armée, de la police ou des pompiers Un engouement dû en partie au prestige de l’uniforme, reconnait Fendi, pompier professionnel depuis six ans, mais pas seulement : « c’est aussi lié au désir de se sortir de sa zone de confort, d’intégrer un métier avec des mots clé parlant à tout le monde, comme cohésion, éthique, secours aux personnes… ».

A deux pas de là, Arnaud et Louise échangent depuis une dizaine de minutes. Le premier est chargé de recrutement à l’échelle de la Bourgogne Franche-Comté au sein de la police nationale, après plus de vingt ans en qualité d’enquêteur ; la seconde est une jeune adolescente accompagnée de sa maman, qui cherche à tracer sa route au milieu de la « jungle » des formations possibles.

« C’est un métier difficile, exigeant, où l’on ne compte pas ses heures, même si elles seront récupérées. On a affaire à la mort, au pire de l’humanité parfois. Un monde où l’on peut le matin escorter un Président de la République, et le soir venu, aller ramasser « Gérard », clochard complètement désociabilisé, alcoolique, qui va nous gueuler dessus et vomir dans la voiture… ».

Par-delà le discours « trash » d’Arnaud, la passion d’un métier et la volonté de convaincre un jeune que tout est possible dès lors que la volonté est présente. Louise semble convaincue, mais avec quelques doutes en bandoulière : « je ne suis pas certaine de pouvoir passer les épreuves physiques de sélection, mais je vais m’accrocher… ».

 

 

Le bâtiment, la voie rapide à l’entrepreneuriat

 

Difficile pour la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne de rivaliser avec l’aura de l’uniforme ! Pour son président, Jean-Pierre RICHARD, l’important est bien d’être présent : « nous sommes au début du commencement de la remontée ! Les gens prennent enfin conscience que parfois, plus on est diplômé, plus ça fait mal quand on est au chômage… ».

Si le bâtiment peine encore à recruter, ses atouts sont multiples, à commencer par une rémunération de ses apprentis supérieure de 25 % aux autres filières, souligne fièrement celui qui est également président de la CAPEB : « il est à noter aussi que c’est, je pense, la voie la plus rapide pour accéder au statut de patron… ».

Un univers de plus en plus technique, où les anciens d’un niveau CAP sont en train de prendre leur retraite, remplacés très souvent par des personnes en reconversion après de longues études et une ébauche de carrière avortée : « avec en poche un BTS économie ou gestion, augmentant d’autant le niveau des futurs artisans… ».  

 

Des métiers en tension faute de ressources

 

Même déficit de notoriété pour les métiers de l’industrie et de la métallurgie, reconnaît Edita KOZAR, en charge du développement de la formation initiale au pôle formation d’Auxerre : « sur un salon de ce type, l’on s’aperçoit que la plupart des visiteurs n’imaginent même pas le champ des formations proposées, allant du CAP au Master en passant par BAC et BTS. Chaque année, nous accueillons plus de 600 jeunes apprentis, avec un taux de réussite aux examens de 92 % et une entrée dans la vie active pour 86 % d’entre eux après leur diplôme… ».

Reste à savoir si la ligne virtuelle d’usinage couplée à une batterie d’écrans de contrôle présentée à bord d’une semi-remorque sillonnant toute la Bourgogne et les arguments avancés feront naître de nouvelles vocations. Il y a urgence et le secteur recrute à tour de bras : « nos entreprises ont besoin de compétences et aujourd’hui, beaucoup de métiers sont en tension faute de ressources… ».

C’est en famille que Théo VILLAIN, croisé sur le stand de l’armée de l’air, est venu se renseigner pour faire de son rêve une réalité : devenir un jour pilote de chasse. Pas plus perturbé que cela, d’avoir un jour à quitter la maison familiale au sortir de la seconde pour intégrer une école militaire à Saintes. Elève de 1ère en Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant, son frère Lucas est également en quête de renseignements : « je cherche surtout des études courtes et professionnelles après le Bac, ingénieur, ça ne me plaît pas trop. Je préfère le BTS et vise le machinisme agricole… ».

Bonne pioche ! Le secteur est lui aussi en mal de recrutement et embauche à tour de bras. Gaelle, aujourd’hui en 4e, attendra un peu pour se positionner. « Il y a moins urgence », explique Yannick, leur père, tout en soulignant le bien fondé d’un salon de ce type : « ici, nous sommes dans le concret, avec la possibilité de rencontrer un maximum de personnes et l’avantage d’avoir plusieurs établissements sur un même site, cela évite d’avoir à multiplier les journées Portes Ouvertes…».

 

 

Des études supérieures dans l’Yonne ? Oui, c’est possible !

 

« Mes études supérieures dans l’Yonne »… Un slogan affiché fièrement sur le stand de la CCI ne pouvant qu’interpeller positivement des parents en mal de logement, pour leur progéniture tentée de poursuivre leur cursus en dehors du territoire. Il y a longtemps que la chambre consulaire propose au registre de ses formations, un BTS commercial en alternance, Hervé AUBERGER, directeur du pôle Emploi Formation se souvient : « plus de quinze ans que l’on a une école de commerce sur Sens. On nous a pris pour des fous à l’époque, personne n’y croyait, considérant que les études supérieures ne pouvaient se faire qu’à Paris ou Dijon mais surtout pas dans l’Yonne… ».

Une « évasion » préjudiciable aux entreprises du département : « il est important de lutter contre cela, car notre territoire a besoin de garder ses jeunes ressources et ses jeunes talents et notre département a de vrais atouts pour développer l’enseignement supérieur, notamment la qualité de vie… ».

Même tonalité dans le discours de François-Xavier WILLIG, chef d’établissement du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, qui ouvrira prochainement un bachelor « Responsable de Zone Import-Export », point d’orgue de la formation BTS commerce international initialement proposée : « on passera ainsi à BAC + 3 et cela fait partie de ce que recherchent nos étudiants. Nous sommes d’ailleurs en train de travailler pour élargir la zone et imaginer que des jeunes de Dijon ou Paris viennent pour cela jusque chez nous. Il n’y a pas de raison que cela soit toujours dans le même sens… ».

Beau pied de nez à une idée préconçue, sous-entendant jusqu’alors que sans passage par la capitale ou la cité des Ducs de Bourgogne, point de salut !

 

Dominique BERNERD

 

 


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